La Récleyès tombe sur l'Ancienne tandis que les Parlèms courent à travers la forêt. Le sort en est jeté. Au milieu des flammes qui s'étendent à travers la forêt, le secret de l'arbre est plus que jamais en danger. Le réveil des kog'karth n'est plus qu'une question de minutes.

Prête à tout pour conserver son silence, Eléanore ne sera pas facile à briser, si elle ne parvient pas avant à rejoindre la déesse Mère et Uraang. Elle n'a plus aucun espoir. À moins que les Parlèms décident de suivre les prisonniers guidés au marais de Kravelès... La Récleyès peut bien essayer de tenter l'Ancienne et de lui faire croire qu'elle est une amie, mais la Gardienne ne compte révéler l'emplacement de l'arbre qu'à ses frères et soeurs. Eléanore Firloe est prête à emporter ce secret dans la tombe.

L'arbre est à nouveau caché, mais le restera-t-il pour toujours cette fois ? Les golems protecteurs de la nature sont en train de se lever à travers toute la forêt des mirlis. Bientôt ils marcheront parmi les hommes et n'auront aucune pitié. Tant que les Récleyès seront là, que les flammes dévoreront tout sur leur passage, ils déchaîneront leur colère.

Instructions

Le Rp est terminé. Rhys et Elerinna vous êtes libre de terminer votre scène comme vous l'entendez. Syl' tu es donc tombée sur Eléanore et tu peux la contrôler pour essayer de l'amadouer autant que tu veux, ça ne fonctionnera pas, elle ne compte plus dire un seul mot. Du coup il faudra finir ta scène en la remettant aux Récleyès.

Une quête sera prochainement ouverte pour tenter de libérer Eléanore lors de son transfert au marais. Vous aurez la priorité sur cette quête et pourrez la prendre en cours de route si vous avez raté le départ. Elle restera disponible tant que nous ne changeons pas de période.

Les flammes sont impressionnantes et ravagent rapidement l’endroit. La sève des mirlis bleus s’embrase en formant une épaisse fumée qui me brûle les poumons alors que je m’éloigne en courant. Heureusement l’incendie ne semble pas s’étendre autant que l’on aurait pu le craindre et j’arrive rapidement à m’en dégager. J’observe de loin les langues de feu, regrettant mon geste mais n’arrivant pas à trouver beaucoup de culpabilité en moi. J’ai fait ce que j’ai pu, et si j’ai commis une erreur, je suis prêt à défier quiconque me soutiendra qu’il n’aurait pas fait la même dans ces circonstances.

Je tourne autour du foyer, à distance respectable, à la recherche de la Gardienne. Malédiction ! Où a-t-elle bien pu se fourrer ? N’est-elle pas consciente que fuir seule dans cette forêt infestée de Récleyès est du suicide ? Et s’ils venaient à mettre la main sur son chargement… Je n’ai pas la moindre idée de ce dont il peut s’agir, mais je revois sa manière de le serrer contre elle et de le dissimuler à tous les regards. Il est évident qu’il s’agit d’un objet d’une importance capitale et que si les rebelles s’en emparaient, cela signifierait une catastrophe encore plus grande que celle qui nous est déjà tombée dessus.

À bout de souffle je finis par ralentir le rythme, mon coeur battant, assourdissant, dans mes oreilles. Je commence à désespérer de trouver l’Ancienne, mais je ne m’arrête pas pour autant. J’essaie juste de faire montre de plus de discrétion. Je manque à plusieurs reprises de tomber sur des Récleyès, mais eux ne s'embarrassent plus de circonspection et sont facilement repérables. Je ne connais pas cet endroit de la forêt, mais je fais confiance à mon sens de l’orientation pour éviter de me trouver sur leur chemin. J’évolue en cercles plus ou moins concentriques à partir de là où nous avons perdu Eléonore, mais sans succès.

Je remarque cependant un élément, qui au départ m’interroge, avant de me frapper par son évidence. Tous les groupes que je croise et qui retiennent des prisonniers se dirigent dans la même direction.. Je reconnais l’un des infortunés : l’aubergiste qui m’a hébergé à Saona. À cet instant, toute l’angoisse que j’ai essayé d’ignorer depuis l’attaque revient et me coupe le souffle. Jonas. Il est resté en ville ce matin-même, bien que des années me semblent avoir passé depuis que je l’ai quitté. Et s’il avait été fait prisonnier lui aussi ?

Je change alors de cible, et de stratégie. Je commence à traquer ces groupes à la recherche de mon ami. Je n’ai cependant rien d’un chasseur, et je fais chou blanc. Oh, j’arrive à en trouver, mais plus d’une fois je manque de me faire repérer, et Jonas n’est nulle part en vue. Finalement, alors que la nuit commence à tomber, je trouve refuge dans une anfractuosité de rocher. Je tire devant des branchages tombés que je trouve tout autour et me dissimule derrière eux. Je m’assieds, soulagé de pouvoir enfin poser ma lourde sacoche.

Lourde ?

Je jette un oeil à l’intérieur. Le livre ! Mon livre de communication est là. J’attrape un fusain, et commence à écrire.