|  (#) Sujet: Eden Hodgard, le retour de la Dame Mère  Lun 4 Avr 2016 - 16:31 | |
|  Hodgard Eden « La chair est une chose fragile, c'est dans l'esprit que l'on trouve la force d'un homme »
| PRENOM(S): Eden
NOM: Hodgard
DATE DE NAISSANCE ET LIEU: 7e de Virgonès – An 1186
AGE: 62 ans (En paraît 30)
PEUPLE: Humaine - Récleyés
CONFRÉRIE: Récléyés
RANG: Dame Mère et responsable des relations étrangères |
| VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité de l'être
DESCRIPTIF: Eden maîtrise les flux de vie et de mort d'une manière particulièrement cruelle, sâchant relever de manière basique de simples marionnettes nécromantiques, sa véritable nature sadique se dévoile dans une autre partie de son utilisation de ce pouvoir. En effet, à travers un contacts corporel prolongé la "Vérité" lui permet de ponctionner la vitalité de sa victime, subtilisant les années qui lui auraient resté à vivre pour son propre bénéfice, son corps retrouvant la beauté et l'énergie de sa jeunesse au cours du processus.
ARMES: Griffe d'armure
DESCRIPTIF: Ensemble de pièces de métal assemblées autour du majeur, cette "bague" anodine au simple regard, recèle en vérité un compartiment dissimulé pouvait accueillir une petite dose de liquide directement relié à une ouverture sous la pointe de la griffe. Généralement emplie d'un puissant poison paralysant obtenu à partir des glandes de certains insectes de la forêt hurlante, la griffe lui permet d'immobiliser un homme adulte de bonne constituion en quelques secondes grâce à une simple piqure.
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PHYSIQUE :
La servante tapa discrètement à la porte de la chambre, attendant qu'une voix lui réponde. Un mot, un seul, lui parvint par delà le panneau de bois, prononcé sur un ton impérieux qui ne diminuait la châleur suave de cette voix qu'elle avait appris à connaître.
~ Entrez.
La jeune femme s'exécuta sur le champ, sa maîtresse n'étant pas connue pour sa mansuétude. Détaillant un instant la chambre du regard, elle découvrit finalement l'ombre de sa maîtresse, projetée sur le rideau de soie occultant une partie de la pièce. La lumière du soleil jouait avec les courbes harmonieuses de cette femme qu'elle admirait depuis le premier jour, elle aurait pu la jalousée, mais l'empire que sa maîtresse exerçait sur les pensées de ses contemporains ne prenait pas en compte de si vulgaires limites que le sexe de l'individu. L'ombre se déplaça lentement, ses hânches ondulant dans le pas rythmé de la dame, un pas lent et élancé, ne se pressant jamais, le monde pouvait bien le faire pour elle.
Se dérobant au masque de soie, le visage de la dame se tourna vers sa servante, ses deux billes froides se plantant dans le regard de sa femme de chambre, n'énonçant aucun ordre elle désigna simplement le fauteuil d'un mouvement de bras languissant avant de continuer sa marche en direction du meuble.
Sachant ce qu'il était attendu d'elle, la jeune servante se saisit d'un peigne de nacre sur la table de chevet et entreprit de dénouer l'opulente chevelure de sa maîtrese, les reflets chatoyants de sa parure d'un noir corbeau attirant comme toujours un regard admirateur de sa part. Le peigne glissait dans cet océan de ténèbres, sans pour autant jamais s'accrocher, la dame venait de se lever, mais aucun noeud ne venait entâcher cette perfection, à croire que le moindre défaut aurait été un signe de défaite chez cette femme. De temps en temps, elle se demandait même si elle ne se brossait pas elle-même le matin avant son arrivée, juste pour ne pas se trouver en position de quelconque faiblesse devant quelqu'un.
Tout à son affaire, ses gestes dictés par le mécanisme de l'habitude, son regard commença à errer devant elle, vers le miroir, admirant en catimini le satin de la peau de sa maîtresse, cette couleur si subtile se situant entre le caramel et celle du sable chaud, une couleur invitant à la rêverie de plaisirs exotiques tant que les yeux de l'observateur ne venaient pas observer le visage de cette véritable statue. Cette figure comme sculptée dans un marbre aux couleurs inconnues, ces pomettes réhaussées encadrant un nez fin et légèrement musqué, lui-même surmontant une bouche pulpeuse au carmin exquis, d'un rouge de pomme, appétissant...
La servante surpris le regard de sa maîtresse, étrangement chaleureux malgré cette distance imposée par leurs status respectifs, ses joues s'empourprèrent sur le champ alors qu'elle baissait le regard, revenant à la toison de sa maîtresse, incapable d'apercevoir ce discret sourire amusé, ayant modifiait un bref instant la ligne de ces lèvres.
CARACTÈRE :
Les portes s'ouvrirent avec un long grincement, deux hommes, porteurs de lourdes bures entrèrent les premiers, se plaçant de chaque côté de l'ouverture pour enfin révéler à l'émissaire son interlocuteur ou plutôt... son interlocutrice, car il ne s'agissait pas d'un vulgaire magistrat qui se présenta à lui en ce jour, vêtue d'une robe tout aussi noire que celle de son escorte, un bustier de métal réhaussant légèrement son opulente poitrine tout en lissant les contours du tissu pour qu'il épouse les courbes de la femme à chaque pas.
Elle sourit intérieurement du trouble apparent de l'homme qu'elle avait en face de lui, il s'attendait à discourir avec un homme, cela se voyait sur le visage qu'il arborait à présent, ses yeux hésitant à se plonger dans la contemplation de cette tenue qu'elle avait pris grand soin à choisir et la recherche d'un autre potentiel interlocuteur, les Récleyes ne marquaient pas de différence notable entre les sexes contrairement aux autres confréries et cela, comme bien souvent, joué en sa fâveur.
Elle s'avança vers lui, impérieuse, l'écrasant de son regard froid avant de finalement bifurquer sur sa route et venir se placer à côté du siège de son fils, vide pour l'instant. Elle laissa une main s'égarer lentement dans une douce caresse du bras de ce meuble si inconfortable, ce geste anodin destiné à augmenter d'autant plus le trouble de l'homme qui lui faisait face, debout au milieu de la salle de doléance.
~ Il est un véritable plaisir que de vous accueillir en notre pays messire, mon seigneur ne pouvant être présent, il m'a dès lors dépêchait pour discuter avec vous des termes de cet accord.
Sa voix coûlait de sa gorge comme du miel chaud, enveloppant lentement l'esprit de l'homme, érodant ses défenses mentales mises à mal par la surprise. Les négociations venaient de commencer, aucun mot n'avait encore été prononcé concernant l'accord, mais le duel mental qui se jouait en coulisse à chacune de ces "discussions" avait débuté à l'arrivée de l'émissaire, bien avant la sienne.
L'attente, sa tenue, son arrivée, l'ensemble faisait partie de ce jeu d'échec que l'on nommait politique, relations humaines ou simplement séduction. Car le tout n'était pas bien éloigné du reste, il s'agissait ici de manipuler l'autre afin d'obtenir un avantage significatif et lui suggérer que nos termes étaient avantageux pour tout un chacun.
Deux heures plus tard les portes s'ouvrirent de nouveau, laissant la dame mère quitter la salle, le sourire et le visage avenant qu'elle s'était composé pour l'entrevue se désassemblant lentement pour redevenir le masque froid de mépris qui évoquait ses véritables sentiments, l'homme avait su se ressaissir avant la fin, trop tard pour véritablement reprendre la main dans leurs négociations, mais il n'avait pas accepté bêtement les termes de leur confrérie, il ne s'agissait pas d'un échec, mais une demi-réussite n'était pas digne d'elle, pas fâce à un scribouillard de bas-étage, elle aurait pu profiter d'autres armes, qu'elle aurait su faire jouer dans la balance, mais il s'agissait de négociations officieuses, elles ne valaient pas la peine de lui faire révéler l'ensemble de ses atouts.
Laissons l'homme aux futurs rêves qu'il ferait d'elle, elle n'en doutait pas, comme elle ne doutait pas de l'étincelle qu'elle avait aperçu dans son regard et qu'elle aurait su transformer en flamme il y a peu encore, son énergie s'épuisait, elle devrait bientôt puisait de nouveau dans cette source intarrissable qui faisait sa force, aiguisé son corps et son esprit comme un soldat le ferait de son épée.
Si jamais elle devait le revoir, elle ne le quitterait pas avant qu'il ne rampe à ses pieds, transi de ce sentiment stupide !!
HISTOIRE :
Voilà un conte bien terrifiant que les plus courageux rechignent même à évoquer au coin du feu au coeur de la nuit, l'histoire de la Dame Mère, celle de l'Actuel, du dirigeant de la 5e confrérie, le seul et unique Ténébreux.
On raconte qu'elle vit le jour dans les sables chauds du désert, au coeur d'une famille pauvre, comme le veut la coutume des Namès, les fortunes matérielles n'ont pas de valeurs et doivent être concéder à l'église, ce n'est qu'en cela qu'une vie peut se trouver pure, pure dans le dénuement total. Mais enfant déjà, notre dame était animée d'un feu dévorant l'intérieur de son être, un feu qui ne pouvait s'éteindre avec les prières.
Longtemps sa famille tenta de l'aider, de la remettre sur le droit chemin, de l'encourager à abandonner ses maigres possessions, mais l'esprit d'Eden était déjà retors, elle se mit rapidement à voler et bientôt sa famille elle-même ne put plus rien pour elle, elle était perdue pourles dieux.
Ils l'abandonnèrent dans le désert, loin de toute choses, mais le feu ne s'éteint pas, alors que son corps s'asséchaît et que sa soif grandissait elle se délestait des émotions dont elle n'avait pas l'utilité, ces chaînes, ces poids qui la retenaient et l'avaient poussés dans un premier temps à essayer de retrouver sa maison.
Elle parcourut le désert, ses lèvres craquelées saignant à chaque mouvement, s'écorchant alors qu'elle sautait sur le moindre rocher pour en lêcher l'humidité rémanente, se nourrissant des seuls lézards qu'elle pouvait trouver.
Ses pas la menèrent plus loin qu'elle ne l'aurait souhaité, le feu couvant à l'intérieur de son être la poussant à chaque pas pour ne pas qu'il soit le dernier, pour ne pas qu'elle disparaisse comme elle l'avait craint, dans le dénouement.
Les terres de Farans succèdérent au désert et la petite retrouva des forces, but goulument aux sources, mangea ses prises de chasse, mais pourtant ne s'arrêta pas, elle continua toujours, plus loin vers le sud, vers un pays dont elle n'avait entendu que des rumeurs.
Elle vécut un temps en dehors des agglomérations, survivant tant bien que mal dans les terres inexplorées où elle avait élue domicile, chapardant ce qu'elle pouvait pour ne pas mourir jusqu'au jour où elle la découvrit...
Une jeune fille, qui ressemblait à l'image qu'elle se faisait encore d'elle même, belle, souriante. Elle la suivit, devint son ombre, épia sa vie pour en apprendre chaque détail et enfin lui déroba tout, jusqu'à sa vie alors qu'elle devait être envoyée à l'académie pour son 13e anniversaire.
Elle ne trompa personne une fois là-bas et fut la seule dupe du jeu qui se jouait à son insu. Deux jours après son arrivée, au coeur de la nuit, elle fut emmenée.
L'histoire ne raconte pas ce qu'il se passa dans cet intervalle, mais un an plus tard, une jeune fille ressemblant étrangement à la disparue fit son entrée à l'académie où elle suivit les cinq années avant d'être sanctionnée par le diplôme de fin d'étude et enfila la robe noire.
Les années qui suivirent la virent parcourir les terres qui l'avaient éconduites, le Faran où les jeunes paysans n'osaient plus sortir, de peur de rencontrer la "dame en noir", celle dont on ne refusait pas les sourires. Elle écuma le pays, tantôt maîtresse d'un puissant mercenaire, tantôt apparaissant au bras d'un homme de pouvoir, elle tissa lentement une véritable toile de connaissances et d'agents pour finalement retourné dans les terres inexplorées. On ignore si elle agissait de son propre chef alors ou sous les ordres d'un individu plus éminent, mais à son retour elle parvint rapidement à graver les échelons de la confrérie avant de devoir laisser le premier rôle à quelqu'un d'autre.
Car vous l'aurez compris mes amis, il est temps pour elle de laisser la place principale à quelqu'un d'autre et... vous savez bien de qui je parle...
| PRENOM: Angélique
AGE: 25 ans
AVATAR: Lilliana Vess ~ Magic The Gathering
TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? Pas mal de temps
COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? J'étais déjà présente dessus l'année dernière et j'y jouais Eden justement.
UNE QUESTION, SUGGESTION ? Si possible entrer en contact avec un admin pour des questions liées au personnage. |
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