La mission était simple, il me fallait entrer en ce lieu gardé par quelques gardes afin de récupérer une fleur considéré comme ayant une certaine importance et c'est la réussite de cette mission qui m'apporterait une certaine par l'alchimiste se vantant d'avoir fait recouvrir la vue à un homme. C'était maintenant que je me rendais compte que faire assez confiance à une bande de Recleyes usant d'un tel miracle pour vous attirer à eux et ainsi me rendre dans une salle pouvant être accessible qu'à l'aide d'une potion n'était peut-être pas la meilleure idée que j'avais eu dans ma vie. L'enthousiasme qui m'avait pris face aux futurs découvertes que je ferais, mais aussi mon intérêt particulier pour ces diverses arts tel que l'alchimie m'avait assez fait baisser ma garde pour que je ne prévois pas de plan de secours.

Si j'avais été moins impulsif, j'aurais laissé Gabriel dehors avec les restes de potion afin d'ouvrir cette porte une nouvelle fois si j'en étais moi-même incapable... Après tout, il fallait une méthode toute particulière pour entrer, rien ne me faisait dire qu'il n'en faudrait pas une autre pour ressortir de ce maudit lieu.... Qu'elle ne fut pas ma surprise lorsque après avoir rempli une partie de mon sac de plante que je connaissais ainsi que de la pante en question, en me retournant, je vis la porte disparaître. Je fus perplexe sur le coup et ne réagis pas vraiment avant de sentir la colère bouillirent en moi et d'envoyer la potion volait contre le mur de colère tout en criant un « Merde ! » amplement mérité. Lorsque ma tension redevint plus stable, je soupirais avant de m'accoler contre un mur et de sortir l'une des plantes afin de l'examiner tandis que mes informations concernant la petite confrérie et autres se mélangeaient entre eux cherchant une solution au problème.

Une idée me vint à l'esprit et j'en fis par à mon partenaire de casse, je lui donna comme devoir de rechercher un pilon et un mortier afin de broyer la plante ; Je lui précisais que lorsque cela serait fait, il devrait commencer à broyer la plante avant de l'appliquer sur l'ancienne position de la porte. De mon côté, je me mis à fouiller le garde et ma recherche fut un succès à la découverte d'une flasque encore pleine. C'est ainsi que de nouveau assis sur le sol et appuyé contre le mur après m'être lever pour le cadavre, je me mis à ouvrir la flasque et à ingurgiter l'alcool de mauvaise qualité qui se trouvait à l'intérieur tout en regardant le plafond de la pièce. Je le savais, le destin était de mon côté, ainsi peu importe la manière de sortir qu'il existait, je la trouverais et retournerais rendre visite aux bâtards qu'étaient les Recleyes afin de régler mes comptes.

L'épopée de Nathaniel Sombresang, vampyre pour les uns et démon pour les autres, continuait son petit bout de chemin à travers le temps pour se retrouver désormais dans un lieu coupait du monde à l'aide d'un quelconque moyen assez intéressant. Oui, je me retrouvais piégé après avoir décidé de me lancer dans une aventure aussi audacieuse qu'amusante – aventure lancé par une histoire d'aveugle voyant mêlé aux Recleyes -. Qu'avais-je gagné pour le moment ? Hum... un alcool de mauvaise qualité et quelques plantes suffisamment particulière pour récupérer un peu d'argent qui me permettrait d'oublier ce petit problème.

Alors que je sirotais mon pitoyable breuvage, je contemplais de même mon Second qui s'efforçait avec une énergie bien piètre de trouver l'équipement qui nous permettrait de broyer la plante demandée par le peuple des rejetés. Les Recleyes, un peuple d'humain particulièrement particulier qui était censé avoir disparu, ce qui ne fut bien entendu pas le cas et qui avait entraîné un conflit avec le reste des humains. Ainsi, je me posais quelques questions aux vues des derniers événements... Bien entendu, ils ne voulaient pas simplement que je gagne leur confiance, ils voulaient aussi voir s'il y avait un quelconque potentiel en moi qui pourrait leur attirer des bénéfices... La vrai épreuve était donc – non pas d'entrée, mais – de sortir de ce foutu lieu avant de crever comme le pire des déchets.

Gabriel essaya alors le breuvage récupéré à travers un broyage... Échec. Ce n'était pas réellement étonnant, si c'était si facile il n'y aurait aucune raison de faire passer un test afin d'estimer les compétences d'autrui. Bien que je prenais cela plutôt bien, je me demandais tout de même quel était le fichu moyen pour sortir.. De son côté, Gabriel semblait un peu moins calme vis à vis de la situation et me balança une petite phrase pour montrer son mécontentement, ce à quoi je lui répondis « Certes. » avant de lui envoyer la flasque afin qu'il se remonte le moral.

Je me levais ensuite et commençait à chercher à travers les allées un moyen quelconque de faire réapparaître la porte, je regardais un peu partout et inviter mon compère à faire de même sans véritablement savoir à quoi cela pouvait ressembler.