Le rire du jeune homme fut des plus ennuyeux, un tel comportement montrait la faiblesse de cet être et  commencer à me faire penser que tout cela était bien trop ennuyeux. Être si prétentieux et téméraire tout simplement parce que deux hommes nous tienne en joue, moi et Gabriel ; Quelle hérésie, une seconde suffirait à les faire disparaître et ne pas prendre conscience de cet écart montrait que cet Elias n'était pas une personne digne d'intérêt. Je ne faisais que penser au fameux Alchimiste, pourvu qu'il soit d'une meilleure qualité... 

Nous marchâmes pendant quelques temps, les forges alentours produisaient un brouillard impressionnant et le nom des armes demandés par les clients se trouvait être la seule chose intéressante de ces dernières minutes. Après plusieurs minutes, le prétentieux s'arrêta et je découvrais désormais un petit bonhomme à la barbe grisonnante. La chose la plus étonnante venant de ce dernier était ses bras : De immenses bras fait de métal armés de griffes acérées; Ce dernier devait posséder un certain rang vu que tout le monde autour baissa la tête en sa présence. 

Le vieil homme me regarda un temps avant de parler au prétentieux pour ensuite m'adresser la parole ; Mon éloquence habituelle prit le pas et je lui délivrais un discours bien mielleux et bien respectueux face à cet homme qui se révélait être le génie que je recherchais... Mouais, il n'avait pas vraiment un physique des plus glorieux. Son sourire était déplaisant, mais correspondait bien au reste de son être ; Je me surpris à penser de manière comique en supposant que même l'alchimie n'était pas capable d'améliorer cet être, bien que cela était normal, c'était un bien plus grand miracle que de rendre la vue.

Il parla alors à une femme bien triste qui venait lui apporter un parchemin ; Après sa lecture, il m'adressa alors une nouvelle fois la parole et m'expliqua la quête qui m'était attribué ; Si je réussissais, il m'accorderait une « confiance » suffisante pour me laisser faire des achats. Et bien, j'attendais avec une grande impatience cette confiance qui me serait offerte, l'intérêt que je portais aux capacités de l'alchimiste était bien supérieur à l'intérêt que je portais à son physique déplaisant.

Je faisais alors signe à Gabriel de prendre la fiole tandis que je demandais alors à l'alchimiste et chef de ce repère quelques informations sur cette plante : Son nom, sa forme et sa couleur, etc.. Si je devais m'attendre à un petit comité d’accueil, ou si je serai tranquille jusqu'au moment d'atteindre la plante. Je posais toutes les questions me venant à l'esprit et me permettant de préparer à toutes les situations possibles sans être pris au dépourvu, c'était sûrement le moment où je parlais le plus depuis mon arrivée dans cette fameuse affaire.

Tandis que je posais mes questions bien nombreuses, le vieux génie continua à me regarder tout en portant son effroyable sourire et en m’écoutant avant commencer à y répondre en commençant par la description de notre objectif. La plante que je me devais de ramener à cet homme fut décrite comme étant d'une taille proche des dix centimètres – ce qui ne m'aider pas beaucoup – il continua alors en précisant que sa couleur... qu'elle pouvait être de toutes les couleurs. Heureusement pour moi, il précisa ensuite que la fleur recherchée qui se trouvait dans la serre arboré un rouge varié peignant les longs pétales de cette plante.

Bien sûr, il ne précisa ni comment il savait cela – bien que je n'avais pas vraiment envie de savoir et que je me doutais de son mode de renseignement – ni de pourquoi cette plante pouvait arborer toutes les couleurs imaginables – l'idée qu'il puisse me penser trop stupide pour comprendre m'effleura l'esprit et créa une pointe d'amertume – Il finit alors ses explications en me précisant que d'après ses sources, l'endroit n'était pas gardé et qu'il n'y avait aucune suspicion de piège dans ce lieu très peu fréquenté. Ses paroles me furent très peu crédible et un peu incroyable alors que des Récleyès refusaient d'y aller eux-même, ces idiots qui avaient précédemment lancer une guerre ne pouvait récupérer une plante non-protégée, j'en doutais.

J'étais précédemment concentré sur les paroles du vieil alchimiste et ne remarqua pas tout de suite que la plupart des spectateurs qui entouré notre discussion s'étaient dispersées ; Il ne restait désormais que le vieil alchimiste et l'autre idiot prétentieux. À ce moment, Gabriel récupère la fiole tandis que le vieil homme se saisit d'une broche arborant la forme d'un dragon, alors qu'il commençait à nous la tendre... il s'arrêta quand mon Second commença à parler.

Qu-Qu'est-ce que... les paroles de Gabriel ne me semblent pas être sa façon de parler habituelle et je ne pouvais concevoir que les paroles de Gabriel pouvait être si... bête. Cela ne fut pas ressenti que par ma personne vu que l'alchimiste recula la broche et fit un visage disant bien plus que n'importe quel mot. Mon second continua en le menaçant de manière bien clair ce qui eut pour répercutions de faire disparaître le sourire de l'homme aux bras d'acier – cela n'était pas déplaisant, mais ne semblait rien vouloir dire de bon –

Le vieil homme ouvrit alors la bouche à son tour et alors que je m'attendais à un éclat de colère, il montra plutôt de la moquerie et un certain encouragement à notre égard, nous expliquant que nous ne pouvions avoir peur d'aller à la serre alors qu'on n'avait aucune peur en ces lieux... Ces paroles me semblèrent bien plus étrange, pourquoi vouloir à tout prix que l'on aille chercher cette fleur au point de même trouver un moyen de nous encourager après pareil affront ? Il continua même en nous provoquant en disant qu'ils pouvaient facilement trouver une autre personne pour effectuer cette exploit et qu'il n'y avait que nous qui avions quelque chose à perdre. Il finit par nous remettre la broche que j'acceptais...

Elias me demanda alors si nous voulions toujours participer à l'épreuve convenu ; Je mettais alors la broche sur ma tenue de manière bien visible tout en regardant le vieillard dans les yeux – sans accorder quelconque importance à Elias – avant de répondre que nous acceptions de relever cet épreuve qui semblait être une partie de plaisir.

Après cela, Elias nous conduit en dehors du marché, sur le chemin aucun mot ne fut prononcé par ma personne à l'égard de Gabriel et de son comportement inacceptable même pour lui. Je n'avais pas pu le couper lors de notre discussion avec l'alchimiste, car cela aurait donner une mauvaise impression de ma personne vis à vis de mes subordonnés. Ce ne fut qu'au moment de notre sortie et lorsque nous furent enfin cela qu'un regard empli de froideur et d'une certaine animosité se porta sur  le numéro 12 de sa génération tandis que mes paroles empli de menaces furent prononcés. Je lui rappelais alors qui était le Maître et que c'était la dernière fois que j'acceptais un tel comportement empli de stupidité et de irrespect que ce soit envers le maître des lieux ou envers ma personne. Mes paroles furent complètement brutale accompagné d'une certaine bestialité montrant qu'il ne fallait sûrement pas aller dans le sens contraire, un visage ravagé par la colère meurtrière accompagnant ces dires.

Je retrouvais ensuite un visage plus calme et précisais d'éviter d'agir sans consentement pour le reste de la journée afin d'éviter d'autres erreurs qui pourraient me mettre à nouveau en colère. Lorsque cette discussion fut fini, je décidais d'acheter manteau à capuche bas marché et un masque festif ; Le manteau étant long permettait de cacher la richesse de mes vêtements tandis que le masque servirait à cacher mon visage lors de ces actes illégaux si une quelconque personne voyait la scène. Mon existence étant connu par certaines personnes appartenant aux hautes sphères, le fait que mes actes illégaux seraient dénoncés aux grands jours ne me plaisait guère.

Ainsi, nous avions avancé jusque la porte de la serre qui s'avéra être finalement gardé par deux personnes armés.... deux personnes discrètes assis non loin de la porte et jouant à un jeu basé sur des dès. Ils jouaient très mal, ils n'ont sûrement jamais dû vouloir devenir acteur pour une quelconque pièce de théâtre, ainsi j'envoyais Gabriel pour les combattre tandis que j'appliquais la potion sur la porte et entrer dans la petite serre.

À l'intérieur se trouvait un autre homme qui sembla gêné et légèrement en colère face à mon intervention, le masque blanc formant un visage souriant fut sûrement d'une quelconque aide face à cette réaction. Ce dernier commença alors à s'avancer dans ma direction tout en sortant son arme qui se trouvait être une simple épée bâtarde ; il me demanda tout d'abord ce que je faisais ici, lorsqu'il eut comme seul réponse moi s'avançant vers lui, il décida de m'attaquer. J'avais décidé de ne pas sortir mon épée pour ce seul être et attrapa alors son poignet tandis qu'il descendait son bras en diagonale afin de m'infliger une taillade ; C'était le problème avec ce genre d'épée, l'ampleur du bras permettait avec quelques capacités d'après son hôte. Ainsi, dans le prolongement de l'action, je me mis dos à lui et fis rouler son bras sur mon épaule, le collant à moi avant d'envoyer une impulsion tout en descendant mon corps ce qui eut pour effet de l'envoyer en l'air avant de le faire s'écraser sur le sol. Son poignet toujours en main, je le tournais afin de faire tourner son épée dans sa direction et poussais son bras pour que sa lame se retrouve plantée dans sa gorge.

Lorsque ce misérable combat fut terminé, je pris soin de mettre quelques plantes ressemblant à la fleur décrite par l'alchimiste dans un petit sac tandis que j'en mettais une plus grande quantité dans un sac en jute pour ma propre personne. Après tout, si la fleur avait une quelconque valeur, ne devais-je pas en profiter pour me faire une petite somme d'argent ? Surtout que l'alchimiste m'avait donné des informations très peu concrète – bien que l'adversaire en face de moi était loin d'être une menace – Toutes ces choses me firent demander ce que pouvait bien penser l'alchimiste pour me proposer telle épreuve.