"Alors que vous profitiez du banquet qui se déroule sur la place d'Arnlo un des gardes de la Lady s'avance vers vous et il vous demande de bien vouloir le suivre, l'heure est arrivée. Après avoir quitté la fête et que le garde vous ait emmené dans une porte secrète menant aux souterrains de la demeure de la Lady, vous vous trouvez à présent à plusieurs dizaines de mètres sous terre, bien en dessous des égouts de la ville. La Plaine est un endroit parsemé de ces galeries que les Parlèms aiment mettre à profit. Alors que vous avancez dans une obscurité assez pesante de la lumière au fond d'un couleur vous parvient. Vous êtes arrivés, peut-être ne voyez-vous pas encore si certains sont arrivés, mais vous êtes sûr d'une chose, c'est que dans peu de temps vos paroles pourront avoir un impact majeur sur le devenir de Madelle. Il vous faudra faire les bons choix pour vous, votre peuple, pour tous les madelliens de ce monde, saurez-vous écouter la voix de la raison ? "

Le déroulement de l'événement :

- Aucun ordre de passage ne va être instauré afin que le Rp ne soit pas bloqué, mais chaque joueur devra attendre que TOUS les participants aient posté avant d'enchaîner sa réponse. Cependant si le sujet est resté inactif plus d'une semaine ceci ne tient plus. Le Rp ne s'arrêtera pas pour quelqu'un, mais vous pourrez revenir à tout moment, je m'engage à envoyer un message récapitulatif pour les membres qui devront s’absenter pendant plus d'une semaine s'ils se sentent perdus.

- Le MJ interviendra en tant qu'Edeolyn, vous pourrez trouver sa fiche de PNJ très prochainement. Le MJ pourra également incarner un Nascor et membres du cercle de la Lumière afin d'inclure à la réunion les Anciens et Namès qui ne sont pas pour l'instant représentés.

- Edeolyn arrivera lorsque tous les seigneurs seront arrivés et installés. Ce sera à vous de venir réclamer son arrivée dans le sujet des discussions lorsque vous jugerez que vous avez assez discuté entre vous. Le MJ vous rapportera alors la vision de l'oracle, il ne tiendra qu'à vous ensuite d'écrire ce que chaque peuple en a tiré comme conclusion.

- Il s'agit d'un événement, le staff n'est là que pour vous annoncer la trame générale de Madelle, il ne tient ensuite qu'à vous de profiter de toutes les opportunités qu'offre ce genre d'événement pour vous démarquer. N'ayez pas peur d'apporter votre touche lors de cette réunion qui risquent de mettre à mal les relations déjà tendues des Humains.

Le grand banquet, quelle réception ! Le conseiller n'était pas peu fière de ce qu'il avait accomplie en tant qu’hôte de cette événement. Entre deux discutions avec les plus hautes instances de la confrérie Parlèms, un léger malaise se fît ressentir sur le visage de l'homme quand un garde s'approcha d'eux. L'ayant repéré, il prit l'initiative d'aller lui même à la rencontre du garde chargé de le prévenir après s'être excusé auprès de ses riches auditrices de devoir s'absenter.

Quelques métres plus tard, à la hauteur du garde.
"Il est l'heure allons-y." Lui dit-il, prenant ainsi le garde de vitesse.

Le visage du conseiller entrain de quitter la fête se crispa et perdit son sourire arrogant pour faire face à un visage plus professionnel et sérieux. Il était clair que son éminence ne prit pas son rôle à la légère.
L'absence du conseiller ne choqua personne, la fête battait son plein quand celui-ci la quitta sans trop attirer l'attention sur lui, chose rare pour le conseiller ces derniers jours.

Connaissant les sous-terrains comme sa poche, c'est lui qui mena la marche devant le garde qui avait pour rôle de le conduire jusque dans la salle. Chaque recoin, chaque virage était un jeu d'enfant pour le conseiller qui ne peut plus se perdre dans les sous terrain depuis maintenant bien des années. Quand il arriva devant la salle où était censé se jouer l'avenir de notre monde tel que nous le connaissons, une goutte du sueur sortit de son front et alla s'écraser contre le sol au moment où il ouvrit les portes. Comme il s'en doutait, il était le premier sur les lieux. Il alla s'installer au bout de la salle et attendit les autres membres convoqués au conseil.

Le général Arnstven n’était pas aussi dupe que certaines personnes voulaient le faire croire. Il avait quitté la ville de Ferèsis le cœur lourd, conscient qu’il ne partait pas que pour une partie de plaisir. Il y avait si longtemps que n’avait été convoquée de réunion véritablement importantes entre les dirigeants… il se doutait que quelque chose se tramait. Il ne savait encore quoi, mais il avait déjà remarqué dans l’air que le monde changeait. Ce n’était pas simplement cette horrible créature qui avait attaqué, non… c’était toutes sortes de choses qui s’entremêlaient. Certains auraient pu dire que comme le vieillard qu’il était, il ressentait dans ses os-mêmes lorsqu’une saison allait être particulièrement difficile. L’homme avait laissé son second en charge de la forteresse et avait pris la route vers le sud. Il aurait aimé que sa fille l’accompagne, mais évidemment, elle était partie dans une de ses petites aventures sans le prévenir. Surprise.

Ainsi, accompagné par une poignée de femmes et d’hommes vaillants, il avait quitté la ville de Ferèsis. Le voyage avait été certes longs, et heureusement calme, mais le général était fébrile, conscient des changements du monde. Ses hommes ne s’adressaient que peu à lui, et ils respectaient son silence, mais avaient peur de le voir sombrer. L’arrivée en ville, et le début des festivités, avait heureusement levé le voile sur l’humeur de l’homme et comme un poisson dans son environnement naturel, il s’était mêlé à la foule, et avait entrepris de faire la conversation à quelques gens qui lui semblaient des plus sympathiques. Cela soulagea ses soldats qui s’empressèrent de faire de même, gardant tout de même un œil distant sur leur général.

Le banquet était probablement l’évènement qu’Hektor apprécierait le plus de toute cette petite assemblée. Du moins, telles étaient ses prédictions. Lorsqu’on vint l’interrompre, il était en train de déguster une pâtisserie, un sourire aux lèvres. Il semblait apprécier chaque instant, et la jeune femme qui lui tenait compagnie, peut-être plus par politesse, semblait à tout le moins elle aussi se régaler. Ils échangèrent quelques mots et des rires qui rappelaient ceux des adolescents. C’est elle qui remarqua d’abord l’homme qui s’approchait d’eux. Elle le pointa, une question silencieuse sur son visage, et Hektor tourna la tête pour regarder l’inconnu. Il s’en fit une description rapide et, d’instinct, il posa sa main sur le manche de la hachette qui était attachée à sa ceinture. Il se doutait de ce qu’il se passait; il redoutait cet instant depuis son arrivée, mais d’un mouvement las, il se leva et salua sa compagne d’une soirée. Quelques pas derrière le garde inconnu, sa stature imposante ne laissant pas de doute sur sa position. Alors qu’ils dépassaient un de ses soldats, il l’agrippa par le bras pour lui murmurer quelque chose avant de reprendre la marche comme si de rien n’était.

Armé comme seul un guerrier savait l’être, Hektor s’avança dans les petits couloirs, devant parfois se pencher pour réussir à passer dans l’arche de certaines portes. Lorsque le garde s’arrêta devant une salle dans laquelle persistait une lueur, il laissa quelques secondes à ses deux pour s’ajuster. Il détailla le mobilier des plus… simples, avant de s’arrêter froidement sur la seule autre personne présente. Cet homme, il l’avait aperçu plus tôt. D’un simple hochement de tête, il le salua, conscient que c’était probablement par sa main qu’il se retrouvait ici. D’un seul coup, ses soucis lui revinrent, mais il n’en montra rien. Ce poids n’était que le sien.

« Combien de personnes attendons-nous? » demanda-t-il enfin, sa voix profonde et certaine.

Malgré l’air détaché et confiant qu’affichait Hektor, il observait chacun de ces hommes comme s’ils étaient des ennemis potentiels. Les rivalités n’étaient peut-être plus clamées haut et fort, mais le poids de celle-ci devait encore peser sur l’âme et de chacun des dirigeants. Les années de conflits bien plus politiques que militaires tissaient entre eux des liens dangereux qui devaient tous les engager à une certaine prudence face aux autres. Peut-être était-ce là ce qui avait incité le Namès à ne porter sur lui qu’un regard plein de dédains. Certes, cette inimitié pouvait être comprise, mais dans le contexte de cette réunion, et même de l’état du monde, s’accrocher à celle-ci était un choix, un choix tactique qui pouvait avoir des répercussions bien funestes. Néanmoins, le guerrier virtuellement inébranlable salua chacun des convives, même les plus sévères, d’un hochement de tête et d’un sourire égal. S’il gardait rancune de quoi que ce soit, cela ne se verrait pas sur son visage pour l’instant calme. Il était bien trop tôt pour s’emporter.

Lorsque tous furent en place et que personne ne parla, Hektor commença sérieusement à se questionner sur leur présence en ces étranges lieux. Instinctivement, il appuya une main sur le manche de la hache de lancer toujours accrochée à sa ceinture, et s’avança pour appuyer un bras sur la table. Son physique imposant, son attitude confiante et son regard lourd semblaient porter. Même s’il ne connaissait pas encore les raisons précises de la réunion, il s’en doutait. Tout cet évènement n’était qu’une mascarade pour les amener ici, à ce moment précis. On donnait bien peu de crédit au général, et certes, il n’était pas un sage, mais il n’était pas dupe non plus. Plus ce silence s’étendait, plus le temps s’étirait et plus le suspense durait, plus il sentait la futilité de l’attente. Il n’y avait rien à gagner à faire durer le moment dramatique, et l’homme d’action qu’il était se sentait fort agacé déjà.

« J’assume donc que tout le monde est présent. » Il fit le tour de la table, croisant le regard de chacun des invités avant de finalement s’arrêter sur Slayer. « À moins que vous n’attendiez quelqu’un d’autre, pouvons-nous commencer ? Je suppose bien que vous ne nous avez pas fait venir ici seulement pour ranimer de vieilles… mésententes… » Son ton n’était pas celui de l’impatience, mais bien celui du guerrier : froid et dur. Sa première question avait été ignorée, mais personne d’autre ne parlait, alors à quoi bon attendre ce qui ne viendrait pas sinon.

En parcourant la pièce du regard un instant, il aperçut plus loin, bien cachée dans l’ombre d’une imposante colonnade ce qui semblait être une jeune femme. Son regard était rempli de quelque chose qu’il n’avait vu depuis longtemps : la terreur. L’attention d’Hektor se détacha momentanément de l’assemblée, non pas que cela fit une grande différence et se posa sur cette inconnue qui semblait préférer rester dans l’ombre, pourtant, son regard soutint celui du général. Finalement, il lui offrit un sourire presque rassurant alors qu’il tendait une simple main vers elle.

« Eh bien, je vois qu’il y a effectivement une autre invitée. Pourquoi ne t’avances-tu pas ? » Il était moins formel avec elle, espérant, quelque part, que cela la rassurerait comme ça le faisait souvent avec les jeunes personne qu’il rencontrait pour la première fois.

L’inconnue détourna le regard de celui d’Hektor pour chercher dans la salle comme la réponse à une question silencieuse. Le général ne put dire si elle la reçu, mais finalement elle sortit de l’ombre. Toute vêtue de blanc, elle semblait presque éthérée à la lueur des torches murales. Son regard pur montrait encore une certaine inquiétude, mais elle fit quelques pas vers l’assemblée. La plupart des yeux se tournèrent vers elle, et si certains montraient quelque forme d’accusation, les hommes semblaient surtout intéressés par la raison de sa présence. Les plus vifs d’entre eux saisirent probablement la raison de sa présence, mais Hektor lui demanda poliment son nom.

Elle se présenta d’un ton qui en disait long sur sa nervosité : « Je suis Edeolyn, messires… »

Les minutes sont lourdes en compagnie du général Arvélès, pas un mot ne sort de la bouche des deux dirigeants. Les hommes se contentent de se renvoyer mutuellement leur regard dans le plus grand silence absolu.

L'arrivé du dirigeant Namès se fît entendre dans les couloirs, une entrée simple, sans extravagance, à la hauteur de sa réputation. L'homme réputé peu bavard ne prendrait surement pas la parole au cours de cette réunion, mais dieu sait qu'il écouterait attentivement le débat d'aujourd'hui et qu'il le rapporterait certainement à son peuple. Son aide sera précieuse, mais une réponse immédiate de sa part ne semble gère envisageable.

Slayer salut son invité d'un mouvement de tête, comme pour tous les invités qui se trouvent dans cette salle, un simple hochement de tête suffit à ne pas dévoiler de possible alliance. L'absence de salutation envers le général Arnstven n’échappe pas à l’œil vigilent de son imminence, avant de recevoir à son tour, le représentant des Anciens. Son apparition fût brève et rapide, le Nascor se dirigea simplement vers sa place parmi ses confrères déjà présents, voyant qu'il était le dernier attendu.

Les minutes passaient et l'ambiance était pesante... personne ne prit la parole, sachant que la personne responsable de cette attroupement n'était autre que moi, il était normal que j'ouvre le bal des festivités. Cependant, je ne souhaite pas engager la conversation à ces hommes avant l'arrivée de l'oracle. La tension est à son comble, le Général fût le seul à daigner entreprendre une prise de parole.

Le représentant du conseil Namès ne prêta aucune attention, à la parole d'Hektor.

"En effet, nous attendons quelqu'un." Répondit le conseillé au Général.

La jeune fille est perdue dans cette salle où la tension règne. La décontraction du Général Arvélès déstabilisa Slayer, qui ressentit un élan de jalousie envers son confrère.

"Approche, viens un peu par ici." annonça-t-il sans tourner ne serait-ce la tête.
La jeune fille un peu déboussolée s’exécuta et vint se placer au côté du conseillé.

"Raconte leur ce que tu as vu." Demanda-t-il poliment à la jeune demoiselle.

Edeolyn raconta la vision qu'elle avait eu et qui avait autant suscité l'attention du conseillé. Elle termina ces propos par un simple mot, car la vision n'était pas tant importante, sans le message.

"La... La Mort." Annonça précipitamment l'enfant les larmes aux yeux avant de se faire renvoyer par Slayer.

"La mort.... Et cette menace nous vient tout droit du sud. Prochainement les tours se feront envahirent. Je pars sur le champ aux chutes de Véroni, qui est avec moi?"

Son imminence ce contenta de fournir seulement ces quelques informations à des dirigeants spécialement venu pour cette occasion. Il attendit tout de même par courtoisie une réponse avant de se sauver et mettre un terme à cette réunion, plus motivé que jamais.