Krik était une ville paisible où la végétation est assez dense et où il ne se passait jamais rien malgré la concentration de personnes venant d'horizons très différents les uns des autres, dans ce lieu construit en étages, les différences de chacun étaient acceptés, jusqu'au retour des Récleyès en Malier 1248. La panique s'est alors installée en ville et tous se sont mis à accuser leurs voisins. En un peu plus d'une semaine, la quasi-totalité des grandes richesses de la ville ont fui la région, la grandeur de Krik s'est éteinte. Désormais, les rues sont bien vides et ils ne restent pas beaucoup de courageux qui continuent à tenir leur commerce. Pas même les deux grandes familles qui se quereller autrefois la ville, ne sont restées.
Il existe un petit canal accessible depuis le Déoli, mais qui n'est présent sur aucune carte. Il conduit au temple d'Uraang et permet aux fidèles de porter leur mort de toutes conditions sociales vers leur dernière demeure. Il est interdit aux mortels qui ne sont pas prêtres de descendre de leur barque. On raconte que quiconque oserait enfreindre cette fois serait alors foudroyé par le dieu et le rejoindrait au Maldelly.
Se tenant au dessus du Veroni de Mali, le pont s'est toujours considéré comme appartenant à la Vallée pour conserver sa neutralité. Une ville entière fut construite au fil des siècles le long du pont. Afin de préserver l'accès du fleuve, seul le pilier central abrite des constructions jusqu'à toucher l'eau, il est formellement interdit de construire trop bas sur les autres piliers du pont. La situation de la ville est assez précaire et dépend en grande partie de la taxe de passage qui varie suivant le bon vouloir des familles puissantes de la ville.