5. Les dieux

(#) Sujet: 5. Les dieux Lun 30 Avr 2012 - 19:16

Les dieux

Croyances et légendes

Généralités

Si les dieux ont un jour fait partie de la vie de tous les habitants de Madelle, aujourd'hui ce n'est plus le cas. Selon d'où vient votre personnage et les épreuves qu'il a vécu, il peut adorer avec ferveur certains dieux comme ignorer l'existence d'autres ou mal les connaître. D'une région à une autre, d'un village à un autre les croyances changent. Les dieux sont bien réels, mais ne sont intervenus que très rarement, car cela est mal perçu par Mère Nature qui considère que cela interfère avec le libre arbitre des mortels.

Les dieux ne peuvent pas être pris comme personnage principal, mais vous pouvez intégrer dans vos RPs des signes d'eux. Et lorsque vous aurez gagné beaucoup de points de prestige, vous pourrez les jouer avec le compte commun. En attendant, si vous voulez rencontrer l'un d'eux, il suffit d'en faire la demande aux maîtres du jeu. Si vous souhaitez plus de détails, vous trouverez leurs présentations (pas toutes pour le moment) dans la section des figurants.

Si vous vous intéressez aux lieux de culte des dieux, sachez qu'un temple est un endroit où les prêtres vivent et honorent à chaque instant le dieu. Il est généralement ouvert à tous les fidèles. Et un autel est lieu où sont organisées des célébrations. Il peut s'agir d'une table haute où sont sculptées les paroles de la divinité, de plusieurs artéfacts accumulés ou encore d'une petite chapelle avec quatre bancs. Il n'y a aucune limite dans la forme des autels.

DEESE ORIGINELLE

Mère Nature - Déesse Mère
(l'élu de la mère)

DIEUX DE L'ANCIEN TEMPS

Cioriel - Déesse de la Vie et de l'Eté
Uraang - Dieu de la Mort
(le Maldelly, le monde de l'au-delà)
Séliope - Déesse de la Justice
(le Maldelly, le monde de l'au-delà)
Eliosa - Déesse des Eaux
Simius - Déesse du Feu et de la Connaissance
Niria - Déesse des Animaux et de la Chasse
Filéole - Déesse des Vents et de l'Avenir
(le labyrinthe du Destin, l'homme-dragon)

DIEUX DE LA NOUVELLE ERE

Worgen - Dieu des Montagnes et de l'Hiver
Denmia - Déesse de la Fertilité et du Printemps
Etalhiel - Déesse de l'Amour et des Arts
Vaog - Dieu de la Forge
Taran - Dieu de la Destruction
Poliote - Dieu de la Médecine et de la Sagesse
Sydilia - Déesse de la Perfidie et de l'Automne
(l''enfant de la Perfidie)

(#) Sujet: Re: 5. Les dieux Lun 30 Avr 2012 - 19:16

Mère Nature

« DÉESSE ORIGINELLE, MÈRE DES DIEUX DES TEMPS ANCIENS, DES HÉLÉOS, LIARES, HUMAINS ET PHYLEIS »

SIGNES:
- Les kog'karths se réveillent lorsqu'elle sent que l'équilibre de la nature est en danger. Ils sont alors obnubilés par ce que désir la déesse.
- Les ethren itakas, elle observe le monde à travers leurs yeux.

APPARITIONS : Elle ne s'est jamais montrée aux mortels. La légende la décrit comme une entité spirituelle présente dans la nature et en chacun de nous. Les mortels l'ont toujours représenté comme une femme (héléo/liare/humaine) ou un arbre (maritime/pierre volcanique/végétal).

LIEU DE CULTE : Un seul autel existe dans tout Madelle, tout près de l'Arbre de Vie. Les légendes racontent qu'il s'agirait du seul lieu où Mère Nature pourrait apparaître aux yeux des hommes. Il a été saccagé en Virgonès 1249 par les Récleyès lors de l'attaque de la forêt.

FIDELES :

ANCIENS |

Ils lui vouent un culte sans pareil, la remerciant pour chaque petite joie de la vie, elle accompagne leur quotidien. Ils ont un immense respect pour elle. Il est très mal venu de la prier pour lui demander quelque chose et il est très rare qu'ils lui demandent conseil pour prendre une décision, la plupart respectent le vœu de la déesse de ne pas intervenir dans le destin des mortels.

ARVELES |

Il est très mal perçu de blasphémer à son sujet, pourtant ils sont loin d'être ses plus fidèles croyants. Au fil des guerres, ils ont perdu espoir en la déesse, mais pas au point de la renier et les prêtres de son ordre s'assurent de maintenir son respect au sein de la confrérie.

NAMES |

Elle occupe une grande place dans leurs prières quotidiennes, mais il est interdit de lui réclamer quelque chose. Toutes les prières à l'intention de la déesse doivent être des chants à sa gloire ou des remerciements pour toutes les petites joies de la vie. Et à voix haute. Les prières silencieuses sont considérées comme indignes de la déesse.

PARLEMS |

La grande majorité la respecte, mais ceux qui savent s'entourer de personnes de confiance blasphèment allégrement à son sujet. Ils restent rares, car la plupart des procès pour blasphème concernent des personnes qui l'ont été envers la déesse Mère. L'Etat avec l'aide des prêtres s'occupent toujours de ces cas en priorité.

RECLEYES |

Ils l'ont renié depuis plus d'un siècle. Certains parents ont continué de parler d'elle à leurs enfants pour les élever dans le rejet de cette déesse tandis que d'autres n'ont jamais parlé d'elle et ont fini par l'oublier. Il n'existe aucun prêtre de son ordre dans cette confrérie.

LIARES

Ils ne la prient jamais. La plupart se souvient bien d'histoires parlant des dieux où elle apparaît, mais trop peu pour qu'elle ait une place dans leur vie. Seuls les quelques prêtres de son ordre la prient avec ferveur. Ils vivent reclus et ne rêvent que de partir pour faire un pèlerinage jusqu'à l'arbre de vie et son autel.

| HELEOS

C'est une déesse qui leur semble inaccessible. Ils ne prient jamais pour elle dans leur vie quotidienne. En revanche, une fois par an ils la célèbrent lors d'une somptueuse fête. C'est un moment de partage et une fête très appréciée à travers tous les océans, mais dont les prêtres de son ordre sont absents. Très rares, ils sont souvent oubliés bien que très respectés.

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PROPHÉTIE : l'élu de la Mère

FÊTES EN SON HONNEUR : Il n'existe aucune fête en son honneur. Seuls les Héléos organisent un dîner au sein des foyers vers la fin du printemps. Cette petite fête sommaire prend des formes très variées en fonction des traditions de chaque famille.

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(#) Sujet: Re: 5. Les dieux Mer 7 Mai 2014 - 19:46

Cioriel

« DÉESSE DE LA VIE, DE L’ÉTÉ ET DU SOLEIL, GARDIENNE DU JOUR »

SIGNES:
- La nature rayonne autour d'elle et une caresse chaude vous enveloppe.
- Ragyu, c'est un dragon en qui elle a entièrement confiance. Ils traversent le monde ensemble pour aider le soleil dans sa course.

APPARITIONS :
- Forme animale : le papillon
- Forme mortelle (héléo/liare/humaine) : Une petite fille ou garçon d'environ 10 ans, elle n'a jamais pris la forme d'un adulte.

LIEU DE CULTE : Le plus grand des autels du Panthéon des Rosa à Terna est en son honneur. On trouve énormément d'autels dans tout Madelle, le plus beau étant celui de Terna ; Il s'agit d'un immense jardin.

FIDELES :

ANCIENS |

Beaucoup choisissent un prêtre de l'ordre de Cioriel pour bénirleur enfant. Ils ne la prient pas souvent au quotidien, mais la respectent immensément et participent avec ferveurs aux fêtes organisées par les prêtres.

ARVELES |

Très respectée, nombreux sont ceux à assister à ces deux principales fêtes. Mais à moins qu'un parent s'inquiète pour la venue de son enfant, elle est rarement priée.

NAMES |

Elle est présente dans chacune de leurs prières matinales. Les prêtres de cet ordre sont parmi les plus respectés et presque intouchables. À la capitale, chaque matin, un petit nombre d'entre eux marchent à travers la ville pour accompagner la déesse et le dragon Ragyu.

PARLEMS |

Tous les enfants respectables ont été bénis par un prêtre de la déesse. Même s'ils la célèbrent plusieurs fois dans l'année, ils ne la prient quasiment pas. Il ne reste que quelques anciens qui lui dédient encore une prière au petit matin.

RECLEYES |

Nombreux sont ceux à la saluer chaque matin. Les parents qui attendent un enfant lui offrent régulièrement des offrandes. Très respectée au sein de la confrérie, les fêtes de la nouvelle année et de l'arrivée de l'été rassemblent toute la confrérie.

LIARES

Les plus croyants la saluent chaque matin, c'est une déesse appréciée par le peuple. Elle est avant tout connue pour être la protectrice du soleil et beaucoup la prient avant tout pour cela. Seuls les prêtres de son ordre ont conscience de tout ce qu'elle a apporté au monde.

| HELEOS

Pour les anciens, c'est une déesse lointaine qu'ils respectent par habitude. Depuis que les héléos sont sortis de l'océan, ils ont redécouvert cette déesse et beaucoup se sont mis à la prier chaque matin. En particulier les héléos du récif qui célèbrent désormais l'arrivée de l'été.

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FÊTES EN SON HONNEUR :
- Les naissances : De nombreux humains demandent à des prêtres de la déesse de bénir la venue de leur enfant. C'est avant tout le cas des Anciens, Arvèles et Parlèms, le moment varie d'une confrérie à l'autre, mais il s'agit en général d'une cérémonie très sobre suivi d'une fête.

- La nouvelle année : Le 1er Virgonès les rues se remplissent alors d'alcool et de rites religieux. L'un d'eux consiste à la parade des jeunes vierges au service de la déesse qui expulse leur souffle chaud sur le front de ceux qu'elles croisent pour leur assurée une bonne année.

- La fête de l'été : Le 1er Ciorel, une somptueuse fête est organisée en général en territoire neutre où les humains ont pour coutume de se rassembler. Des jeux, des chants, de l'alcool, des sacrifices et prières sont alors organisés en l'honneur de la déesse. Il existe aussi des fêtes plus locales en fonction des régions comme à Glasgo où les prêtres de son ordre défilent dans les rues avec d'immenses miroirs pour envahir les rues de la lumière du soleil brûlant.

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Uraang

« DIEU DE LA MORT ET DE LA FATALITÉ, PORTEUR DE JOUVENCE
PASSEUR DES ENFERS, GEÔLIER DES MORTS »

SIGNES :
- Un oiseau de lumière coloré, ce sont les âmes des défunts échappés du Maldelly et Uraang n'a jamais laissé une âme perdue très longtemps. Il les traque sans relâche.

APPARITIONS :
- Forme animale : le cuervo howler
- Forme mortelle (héléo/liare/humaine) : une ombre sous une capuche noire ou un vagabond aux cheveux d'argent et aux yeux jaunes. Si la mort vient à vous demander le gîte, ne lui refusait pas ! Mais prenez garde à ne jamais la regarder dans les yeux et ne lui demandez pas d'où elle vient, où elle vous emmènera avec elle au Maldelly.

LIEU DE CULTE : On en trouve généralement aux abords des cimetières dans tout Madelle. Les Récleyès lui ont également construit un immense autel sous la tour des ombres dans les terres interdites.

FIDELES :

ANCIENS |

Prié dès qu'une personne ou un animal meurt, les Anciens sont très respectueux envers ce dieu et les prêtres de son ordre. Les proches des personnes malades le prient avec ferveur et se rendent régulièrement au temple pour lui apporter des offrandes.

ARVELES |

Ils le redoutent plus que tout. Les gens tournent le dos dès qu'ils aperçoivent un prêtre d'Uraang. Les foyers préfèrent prier le dieu dans un autel improvisé chez eux plutôt que dans les temples qui sont souvent à l'extérieur des villes ou près des cimetières.

NAMES |

C'est un dieu très respecté et craint à la fois. Il est très mal perçu de réclamer au dieu un sursis. Lorsqu'un proche d'une personne mourante se rend dans un temple, elle le fait pour demander au dieu que son voyage soit paisible.

PARLEMS |

Certains sont terrifiés par lui, d'autres l'adorent, mais tous le respectent. Les Parlèms n'ont aucune retenu à lui réclamer sa clémence et quelques années de vie supplémentaires. Mais chacun sait cependant qu'il ne faut pas essayer d'escroquer la mort ou le prix en sera encore plus terrible.

RECLEYES |

Ils prient le dieu aussi bien pour que leurs proches ou eux-mêmes soient épargnés par la mort. Ils leur arrivent aussi de l'invoquer pour assurer celle de leurs ennemis. C'est un dieu très respecté, mais tous ne le craignent pas.

LIARES

Son nom retentit sur les champs de bataille, certains liares n'ont pas peur de lui et l'invoquent sans retenu pour terrasser leurs ennemis. Très respecté, le peuple préfère éviter d'avoir affaire à lui autant que possible ou de prononcer son nom au risque qu'il ne vienne les chercher.

| HELEOS

Ils le redoutent plus que n'importe quel autre dieu et n'oseraient jamais lui demander des années de vie supplémentaires pour eux-mêmes. Dans leur vie quotidienne, ils ne l'invoquent jamais, mais dès qu'un héléo ou un animal meurt, ils le prient avec ferveur.

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LÉGENDE : le Maldelly, le monde de l'au-delà

FÊTES EN SON HONNEUR :
- Les enterrements : Parmi les Héléos, Anciens, Arvèles, Namès et Parlèms la plupart des enterrements ont lieu sous sa bénédiction. Chaque peuple a ses propres rites

- Le jour des morts : À la mi-automne lors d'une nuit de pleine lune, nombreux sont les prêtres à sortir de leur temple pour parader avec la statue du dieu. Les citoyens doivent alors se retourner sur son passage pour ne pas croiser son regard et lancer en arrière leurs offrandes. Ils se rendent ensuite dans les cimetières pour commémorer leurs morts. Chaque famille à ses traditions, les soldats festoient devant les tombes tandis que les nobles la décorent des plus belles fleurs et ornements.

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Séliope

« DÉESSE DE LA JUSTICE ET DES AVEUGLES, DÉTENTRICE DE L’ÉPÉE DE VÉRITÉ,
GARDIENNE DES PORTES DU MALDELLY »

SIGNES :
- Une colombe lors d'un procès est un signe que l'accusé est innocent.

APPARITIONS :
- Forme animale : la colombe et le liëscy
- Forme mortelle (héléo/liare/humaine) : Ses formes sont très variées, homme, femme ou enfant, mais elle est toujours aveugle et porte ses bandeaux blancs.

LIEU DE CULTE : Il y a de nombreux autels parfois magnifiques dans des lieux de pouvoirs et salles pour rendre les jugements. Les temples se situent principalement dans les grandes villes, mais il existe quelques branches isolées à travers le monde.

FIDELES :

ANCIENS |

Souvent invoquée quand quelqu'un réclame justice, nombreuses sont les personnes à se rendre dans ses temples lorsqu'elles subissent un lourd préjudice pour demander un procès. Les prêtres de son ordre sont très respectés, aucun procès n'est reconnu sans leur participation et tous les duels judiciaires doivent avoir lieu au sein de leur temple en présence d'une assemblée de citoyens impartiaux.

ARVELES |

Très respectée au sein de la confrérie, la déesse est souvent priée lorsqu'une personne se sent victime d'une injustice. Très souvent les personnes se contentent de déposer des offrandes à un autel de la déesse. Mais s'il s'agit d'un crime ou que les parties ont besoin d'une médiation, elles peuvent se rendre dans un temple pour demander un procès aux prêtres. Il arrive quelque fois que deux personnes souhaitent déclarer un duel judiciaire, il suffit pour cela qu'un seul prêtre soit présent, peu importe le lieu.

NAMES |

Les prêtres exercent un contrôle absolu sur la parole de la déesse. Seuls eux peuvent décider des procès et duels judiciaires. Les gens se tournent donc la majorité du temps vers les autels pour laisser des offrandes à la déesse. L'actuelle grande prêtresse essaye de changer les choses en acceptant tous les procès qu'on lui soumet, mais rares sont les prêtres à suivre son exemple.

PARLEMS |

Tout le monde peut demander un procès ou un duel judiciaire au sein d'un temple en échange d'offrandes importantes. Le peuple en général rend la justice en présence d'un seul prêtre à un autel de la déesse et avec des notables connaissant la loi. Les duels judiciaires n'ont pas besoin d'être en présence d'un prêtre, tant qu'ils y a des témoins des deux parties et que les offrandes ont été apportées à un temple ou autel.

RECLEYES |

Les prêtres de son ordre ne sont sollicités que par la servante de Sydilia et de son successeur. Le peuple rend la justice personnellement en priant la déesse et en suivant ses enseignements. Les prêtres ne sont pas présents physiquement aux procès ou duels judiciaires, mais ce sont leurs livres de lois qui sont utilisés par les citoyens.

LIARES

Invoquée par tous à tout moment, elle fait partie de leur quotidien et est grandement respectée. La parole des prêtres n'est jamais remise en question. Pourtant leur justice est expéditive et chacun peut rendre justice soit même, au cours d'un procès ou duel judicaire, s'il se rend ensuite dans un temple pour tout leur rapporter et leur laisser des offrandes.

| HELEOS

Tout le monde la prie lorsqu'il se sent victime d'une injustice. Les prêtres sont respectés par tous et souvent sollicités pour toutes les petites injustices de la vie du peuple. Quant aux duels judiciaires ils sont réservés aux nobles et s'il s'agit d'un membre de la famille royale, il peut élire un champion pour combattre à sa place.

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LÉGENDE : le Maldelly, le monde de l'au-delà

FÊTE EN SON HONNEUR : Il est irrespectueux de s'attirer ses faveurs pour une autre raison que la justice.

- Les procès : Des duels judiciaires peuvent être demandés par les parties en conflit pour être jugées par la déesse. Le perdant est enroulé dans un linceul blanc et jeté dans la fosse commune. Pour les moins téméraires ou simples délits, le jugement a généralement lieu dans un temple ou en présence d'un prêtre. Les manières de faire varient grandement d'une région à une autre, et suivant les valeurs de chacun. Les vendettas sont reconnues par certaines justices qui considèrent que les prières de chacun suffisent à invoquer la déesse. Elle est fortement ancrée à travers le monde.

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Eliosa

« DÉESSE DES EAUX, DES LACS, RIVIÈRES, FLEUVES ET MERS,
MÈRE DES HÉLÉOS ET DES MONSTRES MARINS »

SIGNES :
- Les monstres marins, mais ils ont disparu depuis très longtemps.
- La colère des tempêtes maritimes indique que la déesse remue les océans pour trouver quelque chose.

APPARITIONS :
- Forme animale : le requin et la kralj mora
- Forme mortelle (héléo) : Autrefois elle se changeait en humaine, mais depuis que les héléos ont commencé à avoir une forme terrestre, elle ne s'est plus transformée pour montrer sa désapprobation à Mère Nature. Elle ne se change plus qu'en un ou une héléo aux écailles bleues nuit qui scintillent même dans la plus profonde des abysses sous-marines.

LIEU DE CULTE : Sur terre à Helpo il existe un magnifique temple construit autour des cascades d'eau artificielles de la ville. Et dans la mer à Hélia, se trouve le plus beau temple en cristaux de multiples couleurs. À travers le monde, il existe quelques temples près des rivières et plages. Dans les terres liares, il existe un seul temple au mont Torgern abandonné.

FIDELES :

ANCIENS |

Elle est particulièrement respectée par les villages bordant le Manly et les marécages. Ils attirent de nombreux anciens lors de la fête de l'eau. Mais le reste de l'année, c'est une déesse oubliée.

ARVELES |

Ceux qui habitent près du port d'Acretis et vivent de la mer la prient autant qu'ils la respectent. Le reste des Arvèles a tendance à l'oublier bien qu'ils aiment se rendre à la plage lors de la fête de l'eau pour lui rendre hommage et surtout profiter des jeux aquatiques.

NAMES |

Adorée et crainte à la fois, l'eau est précieuse dans la désert et les namès ont peur de s'attirer sa colère. À chaque fois que de l'eau est tirée d'un puit, il la remercie infiniment. La fête de l'eau est l'une des fêtes où les offrandes sont les plus généreuses.

PARLEMS |

Tous ceux qui habitent la plaine isolée la prient lorsqu'ils puisent de l'eau. Tandis que les pêcheurs sur la falaise prient depuis des générations pour sa clémence. La fête de l'eau d'Helpo est la plus belle sur le continent, toute la ville se rassemble près du Crola qui serpentent dans les rues pendant plusieurs jours.

RECLEYES |

C'est une déesse oubliée que plus personne ne prient. Seuls les quelques corsaires et pirates récleyès prient pour sa clémence lorsqu'ils sont en mer et propagent ses légendes. Les prêtres de son ordre ne sont qu'une poignée dans la confrérie regroupé dans un temple unique.

LIARES

Elle n'est connue que de quelques liares qui ont voyagé en dehors du pays. Avant l'arrivée de la tyrannie, il existait un petit ordre de prêtres, mais ils ont disparu depuis bien longtemps. Il ne reste d'eux que leur temple abandonné.

| HELEOS

Pour beaucoup, Eliosa est considérée au même rang que Mère Nature. Tous ont un immense respect pour elle, elle est plus que la déesse des eaux à leurs yeux, elle est leur mère. Il la prie autant pour bénir leur enfant dès leur naissance que pour espérer sa clémence lors des tempêtes.

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FÊTES EN SON HONNEUR :
- Les naissances : Elle est leur mère et pour cette raison tous les nourrissons héléos sont bénis par un prêtre de son ordre dans les heures qui suivent sa naissance. C'est un acte simple et rapide, mais qui représente énormément pour les parents afin d'assurer à leur enfant un avenir sous la bienveillance de la déesse.

- Les mariages : L'échange de vœux ne se fait pas devant cette déesse, mais le mariage des héléos est bien plus long. Après une cérémonie classique, les fiancés s'éloignent quelque temps de leur famille pour apprendre à se connaître et choisir l'endroit où ils s'installeront. À leur retour, ils invitent un prêtre d'Eliosa pour bénir leur foyer ainsi que leur famille pour partager ce moment. Ce n'est qu'à ce moment qu'ils deviennent véritablement mariés l'un à l'autre.

- La fête de l'eau : Chez les humains et liares, elle peut prendre des formes très variées d'une région à une autre. Les humains près des plages organisent des courses de bateaux et concours de pêche tandis que les Parlèms de la ville d'Helpo suivent la procession des prêtres de la ville tout en remontant le fleuve. Les liares quant à considèrent cette fête comme une hérésie, très peu y participent, car ils en ont peur.

C'est l'une des fêtes les plus importantes chez les héléos. Depuis qu'ils sont sortis de l'eau elle a un peu changé. Chaque année le 8 Filiota, les plus jeunes font un exode massif vers les rivages. Suivis peu après par leurs ainés qu'ils attendent patiemment. Là les plus jeunes récupèrent de l'eau de mer et la font couler sur le visage de leurs ainés en les remerciant pour l'année passée et en priant l'eau qui coule et la déesse qu'elle représente de veiller sur leurs parents.

Les héleos sans famille sont exclus de cette fête, puisqu'ils n'ont pas de descendants pour les bénir. La cérémonie apprend en partie aux enfants à respecter les flots : le voyage est souvent long, surtout si la mer est agitée et les ainés suite à ce petit rituel leur font visiter les alentours en leur offrant leur point de vue sur telle ou telle merveille qu'ils croisent dans l'eau.

On évoque l'histoire des monstres marins et à la tombée de la nuit, les enfants dessinent avec des coquillages ces créatures d'autrefois sur le sable sous l'eau pour faire pardonner les erreurs de leurs ancêtres. Il est fréquent que les jeunes adultes jugés peu sages par leurs parents soient invités suite à cette journée à entreprendre un long périple de plusieurs journées avant de rentrer chez eux.

- Le rituel d'apprentissage : Accompagnés par l'un de leurs parents ou plusieurs, l'enfant turbulent est mené sur les lieux les plus connus par leur peuple : au bord de l'abysse, au milieu d'un cimetière de bateaux, etc. On régale alors le jeune homme ou la jeune fille de davantage d'histoires et d'Histoire en mettant l'accent sur la sagesse et la cruauté de leur déesse avant de le laisser retourner à ses activités après avoir déposé des offrandes dans divers temples de la déesse.

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Simius

« DÉESSE DU FEU ET DE LA CONNAISSANCE, MÈRE DES LIARES »

SIGNES :
- L'oiseau de feu se manifeste dans les temples oubliés de la déesse et possède les souvenirs et connaissances perdues de l'endroit.
- Les volcans et lacs de feu en éruption ne sont jamais de bons présages.

APPARITIONS :
- Forme animale : l'oiseau de feu et le kardent
- Forme mortelle (liare/humaine) : Sous forme liare, elle possède une queue fourchue et d'immenses ailes de cuir en plus de ses magnifiques cornes. Peu importe sa forme, elle possède toujours une peau noire et est une ou un adulte.

LIEU DE CULTE : Au sommet d'un petit volcan en périphérie d'Orlack se trouve le plus somptueux temple de la déesse. Chez les humains on trouve de petits autels dans les bibliothèques et écoles, mais très peu de temples. Quant au royaume maritime des héléos, il existe également quelques autels et un temple oublié sur un volcan sous-marin.

FIDELES :

ANCIENS |

Nombreux sont les érudits à lui offrir des offrandes lorsqu'ils se retrouvent dans une impasse pour lui demander de leur révéler ses connaissances. Le reste des anciens prient le déesse simplement lorsqu'ils allument un feu et les élèves la prient pour leur réussite scolaire. On trouve toujours un oiseau de feu sculpté ou dessiné dans leurs écoles.

ARVELES |

Ils ne sont pas nombreux à la prier, car elle leur fait trop penser aux Liares. Elle est à la fois crainte et respectée, même si certains blasphèment allégrement contre elle, la majorité de la population n'ose pas ou ne la considère pas responsable de la folie des Liares.

NAMES |

Elle est mal perçue par la plupart des namès qui ne voient en elle qu'une déesse dangereuse. Tous la respectent, mais seuls les prêtres de son ordre la prient. Les érudits quant à eux n'osent pas lui demander de l'aide, mais organisent des cérémonies pour bénir leurs trouvailles et remercier la déesse.

PARLEMS |

Lors d'un examen capital, les gens rendent hommage à la déesse pour s'attirer ses faveurs. On trouve quelques autels dans les écoles prestigieuses, mais en dehors de cela, c'est une déesse que personne ne prient.

RECLEYES |

Il n'existe aucun temple sur leur territoire, il n'y a que quelques autels dans les maisons des érudits. Plus personne ne la prie en dehors d'eux. Pour certains elle est plus une légende qui vient du monde des liares.

LIARES

Elle est leur mère, pour certains c'est elle qui a créé le monde. Ils sont nombreux à la prier à chaque instant, mais depuis l'instauration de la tyrannie, il est interdit de la prier en tant que déesse de la connaissance. Le temple de M'kaën qui contenait la plus grand bibliothèque du monde a été pillé de ses trésors et les prêtres qui ne voulurent pas reconnaître ce nouveau culte furent exécutés.

| HELEOS

Quand un volcan sous-marin se réveille, les héléos se souviennent de cette déesse et vont au temple la prier. Le reste du temps, à part quelques érudits avides de connaissance, ils ne pensent jamais à elle.

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FÊTES EN SON HONNEUR :
- Les enterrements : Les plus liares les plus riches sont momifiés 28 jours. Le corps du défunt est alors posé sur une embarcadère poussée dans un lac de feu pour qu'elle s’embrase. Les bandes qui enveloppent le corps permettent que celui-ci rejoigne les flammes. Les plus pauvres enduisent le corps avec une patte noire très épaisse qui doit être fraîche. La plupart enflamment alors eux-mêmes le corps. Il n'y a que pour les hauts dignitaires que les prêtres sont présents lors des enterrements.

- Le procédé de la poudre à canon : C'est un secret et surtout un rite très solennelle. Les Liares l'ont toujours pratiqué en faisant appel à la déesse. Ils sacrifient d'ailleurs près d'un tiers de leur fabrication, voir jusqu'à la moitié s'ils ne sont pas avares en offrande à la déesse. Certains se servent de cette poudre pour lui rendre honneur en envoyant des feux d'artifices alors que d'autres répandent la poudre offerte dans une rivière de feu qui se met alors à exploser dans tous les sens.

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Niria

« DÉESSE DE LA CHASSE ET DES ANIMAUX »

SIGNES :
- Un arbre qui perd ses feuilles au printemps ou en été et un arbre déraciné en automne ou en hiverest le signe d'un malheur parmi les bêtes.
- Lorsque les bêtes hurlent à l'unisson, cela signifie la présence de la déesse.

APPARITIONS :
- Forme animale : En particulièr le scarabée et le dragon, mais elle peut prendre n'importe quelle forme animale.
- Forme mortelle (héléo/liare/humaine) : Il est très rare qu'elle prenne une forme mortelle, si bien qu'elle n'arrive pas à se transformer totalement et possède à chaque fois un handicap physique.

LIEU DE CULTE : Non loin de l'Arbre de Vie se trouve un petit temple où seuls les animaux peuvent entrer, il en existe plusieurs de ce genre à travers le monde. Il s'agit de la seule divinité des temps anciens qui n'a pas sa place au Panthéon des Rosa. On trouve aussi de petits autels dans des lieux isolés de la civilisation ou chez les chasseurs.

FIDELES :

ANCIENS |

Tous la prient lorsqu'ils abattent un animal même s'ils ne sont pas chasseurs. C'est une déesse très respectée au sein de la confrérie que beaucoup remercient pour leur animal protecteur. Les enfants qui n'en ont pas encore la craignent, car leurs parents leur disent que s'ils ne sont pas sages, elle leur confiera un animal qui leur fait peur.

ARVELES |

Les chasseurs les plus raisonnables prient la déesse dès le début de la traque et lorsqu'ils abattent l'animal, mais ils se font de plus en plus rares. Les arvèles les plus modestes quant à eux adressent une prière à la déesse pour le sacrifice d'un de ses enfants lorsqu'ils ont de la viande dans leur assiette.

NAMES |

Ils la prient souvent lorsqu'ils ont peur des attaques des vers géants dans l'espoir qu'elle leur accorde sa clémence. Dans la vie quotidienne, ils ne pensent jamais à elle, il n'y a plus que quelques chasseurs nomades qui continuent de la prier.

PARLEMS |

Plus personne ne la prient et les prêtres de son ordre se font de plus en plus rares. Elle n'est plus qu'une légende pour la plupart des gens, seuls les chasseurs ont parfois une pensée pour elle.

RECLEYES |

Les prêtres sont très respectés en particulier dans les zones les plus dangereuses de leur territoire où les animaux dangereux sont nombreux. Ils prient souvent la déesse pour réclamer sa clémence et tous lui demandent pardon lorsqu'ils chassent un animal.

LIARES

Oubliée par le peuple, il n'existe aucun temple sur leur territoire en l'honneur de la déesse et un seul autel dans la vallée des âmes entretenu par une poignée de prêtres. Ils restent isolés de la civilisation, car ils sont considérés comme des fous de parler aux animaux.

| HELEOS

C'est une déesse qu'ils redoutent et respectent profondément, même si les traditions se perdent depuis la disparition des monstres marins il y a plusieurs générations. Nombreux sont ceux à la prier quand ils chassent pour lui demander pardon ou lui demander de l'aide si une créature les attaque et même lorsqu'ils achètent une monture pour la remercier d'avoir mis cet animal sur leur chemin.

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FÊTES EN SON HONNEUR :
- La chasse : C'est une tradition qui se perd même parmi les chasseurs. Il ne reste que quelques villages de la confrérie des anciens, des arvèles et le peuple des héléos qui prient avec ferveur la déesse. L'une des cérémonies les plus solennelles consiste à bénir par un prêtre la viande qui ne peut être consommée que le lendemain, mais chaque village et chasseur ont leurs propres traditions.

Tous les villageois respectent alors un jeun de 24h. Les plus fervents prêtres interdisent la vente des produits de la chasse et distribuent toute la nourriture. Dans le reste du monde, les chasseurs intègres adressent une prière à la déesse pour lui demander pardon lorsqu'ils achèvent leur proie. Tandis que le peuple pensent de temps en temps à la prier avant de manger leur repas.

- Les merveilles de la nature : Il n'y a plus que les Héléos, les gardiens et quelques érudits pour célébrer la déesse. Chaque semestre ils se réunissent pour essayer de découvrir une nouvelle espèce. Durant une semaine, ils s'immergent dans la nature pour vivre avec les animaux et remercient chaque instant la déesse pour ses créatures. En retour, ils espèrent tomber sur un animal qui n'a jamais été observé. Ils peuvent s'enfoncer très profond dans la nature sauvage de l'homme pour trouver ce qu'ils cherchent.

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Filéole

« DÉESSE DE L'AVENIR ET DES VENTS, GARDIENNE DES TEMPS »

SIGNES :
- Les tornades sont le signe qu'un oracle a reçu une vision funeste.
- Un enfant qui naît avec le regard blanc est le signe qu'il a été choisi par la déesse pour être un oracle. Quelques jours plus tard ses yeux redeviendront normaux et son regard blanc ne se manifestera que lorsqu'il aura une vision.

APPARITIONS :
- Forme animale : l'aigle blanc.
- Forme mortelle (héléo/liare/humaine) : Elle n'a jamais pris une forme mortelle, mais il lui est arrivé de posséder un oracle pour s'en servir comme intermédiaire.

LIEU DE CULTE : Dans les villes et grands villages on trouve très souvent un temple en l'honneur de la déesse. Ce sont des lieux souvent très épurés et leur porte principale est toujours ouverte.

FIDELES :

ANCIENS |

Ils invoquent la déesse lorsqu'ils ont peur du futur ou sont à la recherche de leurs origines. Elle est respectée par le peuple, mais rarement priée dans les temples. Les gens préfèrent lui adresser des prières silencieuses.

ARVELES |

Beaucoup se désintéressent d'elle, mais adorent se rendre dans les fêtes foraines pour qu'on leur lise l'avenir. Les arvèles continuent de la célébrer plus pour profiter des festivités que pour réellement la prier et lui demander de les guider.

NAMES |

Les diseurs de bonnes aventures sont interdits chez eux, seuls les oracles des temples sont reconnus et immensément respectés. Mais personne ne peut leur parler en dehors des prêtres qui ne sont là que pour retranscrire leurs paroles et visions. Le peuple la célèbrent avec ferveur pour s'attirer un destin favorable sans jamais vraiment le demander à voix haute, car cela serait très mal perçu.

PARLEMS |

Tout le monde la prie aussi bien dans les temples pour rencontrer un oracle ou dans les fêtes foraines une diseuse de bonne aventure. Elle fait partie de la vie de chacun et chacun a sa façon de lui rendre hommage. Les oracles sont des personnes sacrées à leurs yeux et il est interdit de les toucher ou de les regarder, ils ne peuvent jamais quitter le temple.

RECLEYES |

Si un oracle se révèle dans la confrérie, il est placé sous la protection de la servante de Sydilia qui est la seule à pouvoir l'interroger. Les prêtres de cet ordre sont rares, car souvent méprisés par les gens. Presque plus personne ne la prie, car l'on apprend aux enfants que s'ils la prient, ils perdront leur libre arbitre.

LIARES

Les oracles sont tres respectés par le peuple. La couronne tente de les contrôler avec difficulté, car ils se cachent dans les fêtes foraines en se faisant passer pour des charlatans. Les temples sont assez déserts, mais le peuple aime se rassembler lors des fêtes en son honneur.

| HELEOS

Ils aiment la célébrer, mais ne la prient pas vraiment. Les prêtres de son ordre ne sont pas nombreux. Pourtant, les héléos les sollicitent souvent pour connaître leur passé ou futur, mais ils ne font que passer dans les temples sans jamais revenir.

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PROPHÉTIES : le labyrinthe du destin et l'homme-dragon

FÊTES EN SON HONNEUR :
- Le fête des cerfs-volants : C'est une tradition qui se perd chez les liares et les héléos. Alors que parmi les humains, elle est devenue un évènement incontournable surtout parmi le peuple. Pendant le mois de Sòrn, en plein été alors que les vents sont souvent lourds et peu subtils, les enfants sont incités à construire des cerfs-volants représentant leurs espoirs et à tenter de les faire voler.

On invite les plus fervents adeptes de la déesse du vent à les bénir avant de tenter de les faire voler pour attirer l'attention de la déité. C'est l'occasion de grands rassemblements et depuis bien des années de concours entre adultes.

- La fête des vents : Au début de l'automne, dans toutes les capitales, des oiseaux sont libérés en masse. Les dirigeants les plus honnêtes ont pour cela mobilisé des personnes pendant toute une année pour soigner des oiseaux blessés ou les libérer des braconniers. Tandis que ceux qui ne se préoccupent guère de la déesse ont tout simplement acheté ces oiseaux.

Durant six jours - trois avant la libération et trois après -, les danseurs envahissent les cités et tentent d'imiter la grâce de l’alizée ou de la tornade jusqu'au temple de la déesse où les habitants déposent leurs offrandes pour s'assurer des vents favorables pour leur avenir.

- Les fêtes foraines : Il y a toujours une voir même plusieurs tentes de diseurs de bonnes aventures ou d'oracles dans toutes fêtes foraines qui se respectent. Pourtant il est rare de trouver des personnes honnêtes dans ce genre d'endroit, la plupart des oracles vivants reclus dans les temples de la déesse et ne pouvant être consultés qu'après avoir fait preuve d'une véritable foi envers la déesse.

Malgré tout, le peuple n'hésite pas à faire la queue à ce genre de stands et prient avec ferveur les petits autels que l'on trouve à chacun d'entre eux, comme si seuls leur foi envers la déesse comptait. Et il arrive que certains croyants puissent recevoir un jour une vision de la déesse alors qu'ils sont face à un charlatan.

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(#) Sujet: Re: 5. Les dieux Sam 21 Juin 2014 - 20:56

Wergon

« DIEU DES MONTAGNES ET DE L'HIVER »

SIGNES :
- Les crevasses dans les montagnes indiquent les endroits où le dieu a ouvert le sol sous les pieds de quelqu'un pour le tuer ou l'aider.
- De la neige au printemps indique que le dieu arpente encore Madelle.

APPARITIONS :
- Formes animales : le jeyak et le gyphenard
- Formes mortelles (héléo/liare/humaine) : Un vagabond avec plusieurs couches de manteaux. S'il frappe à votre porte pour vous demander du petit bois pour son feu, ne lui refusez pas où vous subirez un hiver rigoureux.

LIEU DE CULTE : Il existe quelques petits autels, en particulier aux montagnes de saphirs et dans la mer de glace. Chez les liares en revanche on ne trouve qu'un seul autel magnifiquement sculpté dans le mont Torgern.

FIDELES :

ANCIENS |

Ils le fêtent tous les ans, mais ne le prient que lors des hivers rigoureux. C'est un dieu lointain pour eux, ils ne pensent jamais à lui le reste de l'année.

ARVELES |

C'est un dieu redouté par les habitants qui sont en haut de la montagne où l'hiver semble presque éternel. Ils lui offrent souvent des offrandes et le prient avec ferveur. Le reste des Arvèles est très respectueux envers lui, il fait partie des dieux les plus appréciés.

NAMES |

Ils en ont peur parce qu'ils ne le comprennent pas et que certains le représentent sous la forme d'un liare. Même si la plupart des Namès ne savent pas ce qu'est la neige, ils ont conscience que les nuits glacées du désert en hiver sont une manifestation du dieu.

PARLEMS |

Il existe très peu de prêtres de son ordre, c'est un dieu oublié par le peuple. Les fêtes de l'hiver ont pour la plupart perdues leur caractère religieux et seuls quelques fervants croyants connaissent encore son nom et le respecte.

RECLEYES |

Il a été complètement oublié. Il n'existe aucun prêtre de son ordre dans la confrérie et les fêtes de l'hiver sont rares et n'ont rien de religieuses.

LIARES

Il est détesté par les liares qui vivent près des lacs de feu. Ils le blâment d'avoir apporté la neige aux portes de leur royaume et de les empêcher de s'étendre à travers le monde. Il n'y a que les fous qui vivent au mont Torgern et les rares prêtres de son ordre pour le prier.

| HELEOS

Ceux qui vivent au récif ne le connaissent parfois pas ou blasphèment à son sujet. Ils se moquent même des héléos de la mer de glace qui eux au contraire vouent un véritable culte pour Wergon en tant que dieu de l'hiver.

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FÊTES EN SON HONNEUR :
- La fête des bougies : Au début du mois de Virgonès, les gens allument une bougie bénie par un prêtre qu'ils déposent à leur fenêtre en priant le dieu pour éloigner le froid de l'hiver. Certains la décorent ou l'entourent d'offrandes et lui adressent une petite prière chaque soir en allumant la bougie jusqu'à l'arrivée du printemps. Les plus fortunés organisés une réception par semaine et envahissent leur demeure de bougie, tandis que les plus pauvres apportent leur unique bougie au centre de leur table une fois et passent la soirée à raconter les légendes du dieu autour de celle-ci.

- La fin de l'hiver : Pour rappeler la déesse du printemps, dans les anciens temps est née une étrange coutume. L'on tente alors d'aider le dieu de l'hiver à s'endormir. C'est durant la nuit, quand le dit dieu n’y voit pas davantage que les hommes que se déroulent les festivités. Des bardes armés de flûtes et de mandolines déambulent dans les rues pour distraire le dieu et le fatiguer, mais également appeler Denmia pour qu'elle veille sur lui.

Sur les grandes places les gens dansent et chantent. Leur but est de fouler la neige jusqu'à ce qu'elle fonde si il y en a. Sinon, avant la naissance de l'aube, sont jetés par quelques hommes des sceaux d'eau froide sur le sol, sonnant la fin de la nuit. Les festivités durent de trois jours à dix jours selon les régions. Depuis maintenant bien longtemps, elles ont cependant perdu leur caractère sacré.

Il est maintenant rare qu'un homme avec une longue cape blanche et plusieurs personnes soient vêtues des couleurs de l'hiver. Ils tournent autour des danseurs durant toutes les festivités avant d'être chassés le dernier soir par une femme vêtue d'or et toute une bande de gens vêtue de vert et de couleurs pastels.

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Denmia

« DÉESSE DE LA FERTILITÉ ET DU PRINTEMPS »

SIGNE :
- Un pétale de fleur porté par le vent qui tombe sur le ventre d'une femme indique qu'elle attend un enfant.

APPARITIONS :
- Formes animales : L'abeille et le poisson volant
- Formes mortelles (héléo/liare/humaine) : Elle possède toujours une longue chevelure d'ébène qu'elle soit un homme, une femme ou un enfant. Des brindilles s'y mêlent même lorsqu'elle est en plein milieu des villes.

LIEU DE CULTE : Dans la Vallée de Krik se trouve un autel assez peu connu en l'honneur de la déesse. Il s'agit d'une immense serre où l'on trouve des plantes très rares. Les fermes ont en général leur propre autel et l'on trouve des temples un peu partout dans les villes et grands villages.

FIDELES :

ANCIENS |

Souvent priée par de jeunes époux qui souhaitent avoir un enfant, c'est une déesse respectée par la majorité. Il existe de nombreux temples à travers la forêt où les futures mères se rendent pour faire des offrandes à la déesse et assister à de petites cérémonies tout au long de leur grossesse. Elle est aussi encore beaucoup priée lors de la fin de l'hiver, les fêtes dans la forêt ont gardé leur caractère religieux.

ARVELES |

Seuls les paysans la prient avec ferveur. En ville, la déesse est oubliée et la plupart des temples vides. Seules les couples qui n'ont plus aucun recours pour avoir un enfant s'y rendent. La plupart tiennent leur promesse lorsqu'ils ont un enfant et reviennent chaque année la vieille de son anniversaire pour honorer la déesse.

NAMES |

Les temples débordent de mères prêtent à enfanter en ville. Même dans le désert les prêtres de son ordre ont gardé une place centrale lors des accouchements. Respectée par tous, les fêtes en son honneur sont solennelles et tous y participent avec engouement.

PARLEMS |

Elle est avant tout respectée en tant que déesse de la fertilité. Un mariage qui n'a pas lieu sous la bénédiction de la déesse n'est reconnu par personne. Si les temples rayonnent lors des mariages, en dehors de ces instants, ils sont complètement vide, car personne ne prient vraiment la déesse à moins d'être très croyants.

RECLEYES |

Elle a été oubliée de tous et n'apparaît dans aucune de leurs légendes. Plus personne ne la prie et il n'existe aucun temple en son honneur sur leur territoire.

LIARES

Mis à part quelques paysans très fervents, personne ne prient la déesse. Il n'y aucun temple en son honneur dans le pays du feu. Quelques personnes se souviennent qu'elle peut aider les parents qui ont des difficultés à avoir un enfant, mais c'est une croyance qui s'est perdue depuis que les enfants naissent sans corne.

| HELEOS

La fin de l'hiver est encore un peu fêtée, mais il n'y a que dans la mer de glace qu'elle a conservé son caractère religieux. Les temples ont été quasiment abandonnés. Rares sont les personnes à encore la prier à moins que les gens redoutent une famine ou de ne pas pouvoir enfanter.

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FÊTES EN SON HONNEUR :
- Les mariages : Parmi les humains de la confrérie des anciens, des namès et des parlèms ils ont lieu devant l'autel de la déesse et pour les plus riches dans les temples. Les rites varient selon les peuples et régions, la plupart ont pour coutume de s'échanger des présents.

- Les naissances : À Karnès et dans les endroits surélevés du désert, il existe des maternités dans les temples de Demnia. Les prêtres sont spécialisés dans les accouchements et accompagnent les mères tout le long de la grossesse et bénissent l’enfant dès sa naissance. Ce sont des endroits sacrés où seules les prêtres et futures mères peuvent entrer. Certaines s'y rendent plusieurs semaines à l'avance pour prier la déesse et l'honorer à travers divers travaux artistiques.

- Les nourrissons morts : Partout dans le monde, si un nourrisson meurt avant d'avoir pu être bénis ou reconnus par ses parents, il est enterré dans un champ en sacrifice à la déesse. Le champ connaîtra alors des années de récoltes fabuleuses tant que chaque année une petite cérémonie sera organisée par la famille.

- La fin de l'hiver : Pour rappeler la déesse du printemps, dans les anciens temps est née une étrange coutume. L'on tente alors d'aider le dieu de l'hiver à s'endormir. C'est durant la nuit, quand le dit dieu n’y voit pas davantage que les hommes que se déroulent les festivités. Des bardes armés de flûtes et de mandolines déambulent dans les rues pour distraire le dieu et le fatiguer, mais également appeler Denmia pour qu'elle veille sur lui.

Sur les grandes places les gens dansent et chantent. Leur but est de fouler la neige jusqu'à ce qu'elle fonde si il y en a. Sinon, avant la naissance de l'aube, sont jetés par quelques hommes des sceaux d'eau froide sur le sol, sonnant la fin de la nuit. Les festivités durent de trois jours à dix jours selon les régions. Depuis maintenant bien longtemps, elles ont cependant perdu leur caractère sacré.

Il est maintenant rare qu'un homme avec une longue cape blanche et plusieurs personnes soient vêtues des couleurs de l'hiver. Ils tournent autour des danseurs durant toutes les festivités avant d'être chassés le dernier soir par une femme vêtue d'or et toute une bande de gens vêtus de vert et de couleurs pastels.

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Vaog

« DIEU DE LA FORGE »

SIGNE :
- Un visage dans le feu ou sur le reflet d'une arme indique sa présence.

APPARITIONS :
- Forme animale : l'aeroka
- Formes mortelles (héléo/liare/humaine) : Il possède une chevelure rougeoyante peu importe sa forme femme ou homme, il ne prend jamais un corps d'enfant. Et il a toujours sur le corps une plaque de métal plus ou moins bien cachée, il ne peut pas choisir son emplacement et il s'il reste trop longtemps, de nouvelles apparaissent.

LIEU DE CULTE : On trouve plusieurs temples dans les régions montagneuses des humains et liares. Et dans les forges à travers le monde, il y a souvent un autel en l'honneur du dieu. Mais le lieu le plus important est la larme de Vaog du mont Torgern.

FIDELES :

ANCIENS |

Mis à part les forgerons et quelques érudits, personne ne le prient. Ceux qui ont écouté en classe se souviennent de son nom dans les légendes des dieux, mais pour beaucoup il n'est pas perçu comme un dieu, mais un serviteur.

ARVELES |

Très respecté au sein de la confrérie, il est pour eux un dieu majeur et le père de leur Vérité. Les plus croyants apportent dans les temples des offrandes lorsqu'ils découvrent un nouveau sort. Il est très mal perçu de blasphémer à son sujet et entraîne une défiance de tout le monde.

NAMES |

Les prêtres de son ordre sont rares, mais respectés par la population. Les forgerons sont eux aussi respectés s'ils possèdent un autel en l'honneur du dieu. Cela est perçu comme un mauvais présage si une forge est dépourvue d'autel ou qu'il est en mauvais état.

PARLEMS |

Mis à part quelques érudits et marchands qui cherchent à vanter les mérites de leurs marchandises, plus personne ne le connaît. Il n'y a aucun prêtre de son ordre au sein de la confrérie.

RECLEYES |

Il n'y a ni temple, ni prêtre de son ordre parmi leurs rangs, mais son nom apparaît souvent dans les légendes guerrière des dieux. Il est ainsi plus perçu comme un serviteur qu'un dieu.

LIARES

C'est un dieu respecté par la plupart. On trouve souvent un autel en son honneur dans les forges. Il est fêté à travers tout le pays du feu et rassemble tout le monde.

| HELEOS

Tout le monde ne le connaît pas, mais les forgerons les plus renommés ont tous un autel en son horreur. Il n'est pas fêté par héléos, mais il fait partie de leurs légendes, certains le considèrent en tant que dieu alors que pour d'autres il n'est qu'un serviteur.

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FÊTES EN SON HONNEUR :
- La fête des chaînes : Une fois par an, à des périodes très variées suivant les régions, les forgerons se réunissent dans les grands villages et villes pour forger des maillons qu'ils relient tous à la fin. Le peuple se joint à eux pour les aider et leurs offres du métal. La chaine est ensuite portée le lendemain vers le temple du dieu. Elle est accompagnée de cracheurs de feu, bardes, etc.

Les prêtres bénissent alors la chaîne qui est fondue dans la forge du temple. Le métal sert pendant la nuit à créer des statuettes du dieu. Pendant ce temps une fête remplie les rues sur le thème du feu et du travail du métal. Puis au petit matin, les forgerons et croyants reviennent au temple pour récupérer une statuette du dieu. Dans certains villages arvèles ce sont des armes qui sont forgées et offertes.

- Le tournoi de Vaog : Celui des arvèles est un véritable évènement. L'inscription au dit tournoi est ouverte six mois auparavant et ferme quelques jours plus tard. Chaque inscrit doit être sous la protection d'un forgeron qui l'équipera des pieds à la tête. Le tournoi arvèles dure jusqu'à 6 jours tandis que ceux du désert sont rares et seulement une journée. Mais on trouve de nombreux petits tournoi à travers le monde pendant toute l'année.

Les gagnants remportent de belles récompenses et repartent avec leur équipement. Mais les véritables gagnants sont les forgerons qui obtiennent de nombreux contrats prestigieux après l'évènement. Pour remercier le dieu, les trois meilleurs forgerons reforgent au détail prêt l'équipement qui les a fait gagner pour l'offrir à un temple du dieu en offrande.

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Taran

« DIEU DE LA GUERRE ET LA DESTRUCTION »

SIGNES :
- Un bouclier qui se brise parfaitement en deux est le signe que le dieu est derrière la personne qui attaque.
- Une épée qui se brise en mille morceau est le signe que le dieu trouve ce combat injuste et souhaite qu'il cesse.

APPARITIONS :
- Formes animales : le chien et le cheval
- Formes mortelles (héléo/liare/humaine) : Il se transforme toujours en adulte et porte sur lui un bouclier, une épée et une hache. Il lui arrive de se mêler aux jeunes recrues d'une armée pour intervenir lors des conflits.

LIEU DE CULTE : On trouve des temples un peu partout dans les villes. Les plus grands se trouvent à Ferèsis, Orlack et à la tour sombre. On trouve également quelques autels dans les écoles qui enseignent la stratégie martiale et le combat. Les grandes familles de soldat installent également des autels, les plus riches ayant même construit de petits temples.

FIDELES :

ANCIENS |

C'est un dieu redouté. Tout le monde connaît son nom, mais cela faisait longtemps qu'il n'était plus prié. Jusqu'à ce qu'ils soient attaqués par les Récleyès. Depuis ceux qui ont fui s'adressent à lui pour implorer sa pitié, certains sont même aller jusqu'à lui demander d'intervenir, mais cela est très mal perçu.

ARVELES |

Il fait presque partie de leur quotidien. Il est très respecté par tous les soldats et même les civils le célèbrent. Ses légendes sont racontées à tous, nombreuses sont les familles à se prétendre descendante du dieu pour se donner un plus grand statut. En revanche, toute personne prise à implorer ses faveurs est discréditée aux yeux de la société et traitée de lâche.

NAMES |

C'est un dieu respecté et craint à la fois. Il est très mal perçu de le célébrer. On ne trouve qu'une poignée de prêtres dans son ordre et les temples n'accueillent pas les fidèles. Il est implicitement interdit de rentrer dans les temples, car cela est perçu comme une tentative de s'attirer les faveurs du dieu.

PARLEMS |

Ses légendes sont connues grâce aux nombreux spectacles que les artistes organisent, mais les temples sont vides. Les prêtres peu nombreux sont souvent sollicités par les familles riches. Il est d'usage de faire d'énormes dons aux temples lorsque l'on cherche les faveurs dieu pour anéantir son ennemi. Le peuple le prie, mais ne le célèbrent pas de peur d'attirer la guerre à leurs portes.

RECLEYES |

Le peuple est partagé entre ceux qui le prient sans retenu et ceux qui ne croient pas en lui, car ils veulent conserver leur libre arbitre. Pour certains il est un guide, ils recherchent ses conseils, tandis que d'autres le voient comme un allié en cherchant à l'avoir à leurs côtés. Mais une partie de la population, parfois des soldats, ne croient pas en lui. Il n'est rien à leurs yeux et ils méprisent le tournoi organisé par la confrérie.

LIARES

Son nom retentit sur les champs de bataille, certains n'ont pas peur de lui et l'invoquent sans retenu pour terrasser leurs ennemis. Très respecté, le peuple préfère éviter d'avoir affaire à lui autant que possible ou de prononcer son nom au risque qu'il ne vienne les chercher. Le tournoi organisé par la couronne est en revanche un évènement très respecté.

| HELEOS

Il est craint même par les plus grands. Personne n'ose le prier, pas même les soldats qui ne s'adressent à lui que lorsqu'ils remportent un combat pour le remercier d'avoir été de son côté.

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FÊTES EN SON HONNEUR : Pour la plupart des confréries humaines et les héléos, il est très mal perçu d'attirer les faveurs du dieu pour autre chose que savoir si l'issu d'un guerre sera favorable.

- L'entrée en guerre : Lorsqu'un dirigeant ou un chef de rébellion souhaite entrer en guerre, il se tourne généralement vers le dieu pour le consulter. Ce sont très souvent des cérémonies intimistes devant un autel du dieu ou au sein d'un de ses temples avec seulement quelques invités triés avec soin. Il n'existe aucun rite codé, c'est à la personne qui souhaite entrer en guerre de choisir la manière de solliciter le dieu.

- Le tournoi de Taran : Chez les Arvèles, Récleyès et les Liares, la fête en l'honneur de ce Dieu est l'occasion d'un grand tournoi. Plusieurs épreuves sont proposées, pour un spectacle divertissant pour les non-combattants, mais aussi (et surtout) les dirigeants. Chaque participant s'inscrit forcément aux cinq épreuves :
- Un duel de joutes sur une monture (cheval chez les humains, tanflamm chez les Liares)
- Précision au tir à l'arc
- Lutte à mains nues
- Combat d'épée dans une arène, un contre un
- Un grand combat final où toutes les armes et l'utilisation de vérité est autorisée.

A chaque épreuve, au moins un candidat est éliminé, soit par le bon vouloir du dirigeant, soit par forfait car il ne peut plus physiquement continuer. Les épreuves se déroulent sur une semaine : les quatre premiers jours sont consacrés aux quatre premières épreuves, puis il y a deux jours de pause avant le grand combat final. Il n'y a qu'un seul gagnant qui est gracieusement récompensé par son dirigeant et peut prétendre à rejoindre l'armée à un poste haut gradé ou être promu s'il en fait déjà parti, ce qui est courant lors de ce tournoi.

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Poliote

« DIEU DE LA MÉDECINE ET DE LA SAGESSE »

SIGNE :
- Un serpent mort naturellement sur le dos dans un village infesté est le signe que la maladie est sur le point de partir. Aucun animal ne le touchera, ni aucun mortel qui les considère comme porteur du mal.

APPARITIONS :
- Forme animale : l'albatros.
- Formes mortelles (héléo/liare/humaine) : Depuis plusieurs siècles il erre sur Madelle sous l'une de ses formes mortelles. Il n'est jamais très grand, chauve et ne porte aucune arme sur lui si ce n'est un bâton par moment. Aussi lorsqu'il est en humain, il adopte systématique le style des namès.

LIEU DE CULTE : On ne trouve que quelques temples modestes dans les grandes villes. Il y a toujours moins un lit pour les malades et la porte est ouverte à tout le monde. Les neustros ont aussi construit plusieurs autels à travers les régions humains, les plus impressionnants se trouvant dans leurs quatre centres de soin à Ferèsis, Elsaria, Saona et Arnlo.

FIDELES :

ANCIENS |

C'est un dieu respecté et prié par la plupart lorsqu'ils se soignent, même si les temples étaient désertés jusqu'à ce que les anciens soient attaqués par les Récleyès. Les temples les plus éloignés du cœur de la forêt sont devenus des refuges. Quelques rares personnes ont cependant failli maudire le dieu de ne pas avoir sauvé leurs proches malgré les soins reçus, mais ils restent rares.

ARVELES |

Même s'ils ne sont pas nombreux, les prêtres de son ordre sont respectés par tous. On trouve souvent un bâtiment militaire près des temples, car les soldats entretiennent une relation étroite avec les prêtres. Ces derniers les accompagnent lors de leur mission pour leur venir en aide le plus rapidement possible. Les gens eux se rendent aussi souvent dans les temples pour se faire soigner.

NAMES |

Tous respectent immensément le dieu pour leur avoir offert leurs dons de guérison. Tandis que ceux qui ont reçu des dons liés à l'esprit le maudissent secrètement. Ils ne peuvent le dire à voix haute, car ils seraient punis de mort pour un tel blasphème. Certains fidèles disent également faire partie de sa lignée depuis qu'il erre sur Madelle, mais les gens les traitent de menteurs, car pour eux le dieu n'a aucun enfant, il n'a que faire des plaisirs charnels des mortels.

PARLEMS |

Il n'y a que les anciens qui le prient encore lorsqu'ils se soignent. Depuis qu'il erre sur Madelle, plus personne ne pensent à lui. Les gens, riches comme pauvres, se tournent vers les neustros ou guérisseurs plutôt que les prêtres pour se soigner.

RECLEYES |

Certains le maudissent encore de les avoir privé du dons de guérisons, ils sont même allés jusqu'à dire qu'ils l'avaient croisé et tué. La plupart l'ont oublié. Il n'y a aucun temple ou autel en son honneur sur tout le territoire des Récleyès.

LIARES

Les prêtres ne sont plus nombreux et leurs temples à moitié abandonnés. Le dieu est bien plus présent dans les tentes des guérisseurs qui construisent des autels en son honneur. Les gens ont tendance à se tourner vers eux plutôt que les prêtres pour se soigner et prier le dieu de sa miséricorde.

| HELEOS

Il n'y a aucun temple en son honneur dans l'océan et les guérisseurs sont rares à construire un autel. Pourtant tout le monde connait son nom, mais il est davantage loué lorsqu'une personne guérit plutôt que lorsqu'elle se fait soigner. À ce moment elle a tendance à reposer toute sa confiance entre les mains du guérisseur.

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FÊTES EN SON HONNEUR :
- Le pèlerinage de Poliote : C'est une tradition qui se perd chez les héléos et humains, seules les personnes les plus croyantes et atteintes d'une maladie incurable effectue un pèlerinage en visitant les temples du dieu. C'est un voyage dédié à la prière et la charité où chacun aide ceux qu'ils croisent comme ils peuvent. Arrivé à un temple, il est de coutume de prier et de jeuner pendant une journée, mais maintenant la plupart se contente d'une prière solennelle de quelques minutes.

- La fête de la médecine : Elle a été créée par les neustros et n'est pas reconnue par les prêtres de Karnès comme étant une fête religieuse. Une fois par an à la fin du printemps les médecins du monde entier se réunissent et malgré le refus de reconnaissance de la part des prêtres de Karnès on y trouve beaucoup de Namès curieux d'en apprendre plus. La fête change d'endroit chaque année et peut aussi bien avoir lieu dans une grande ville que dans un petit village des régions humaines.

On y expose les cas les plus troubles, on discute de divers remèdes, on adresse à un confrère une liste de patients qu'on ne peut traiter, etc. En bref, les rebouteux et autres s'y échangent des informations. Les vendeurs de plantes et de fioles y font fortune... Mais les marchands de livres aussi. Les pauvres gens ou ceux espérant un miracle s'y rendent souvent pour se faire ausculter gratuitement. Car au milieu de toute cette agitation nombreux sont les gens à créer de petits autels.

Si le dieu est oublié le reste de l'année et par la plupart des gens, lors de cette fête tous se réunissent à la fin de la journée. Ils le remercient de leur avoir permis de faire de nouvelles découvertes et d'en apprendre toujours un peu plus sur le corps et l'esprit. Vient ensuite le grand bûcher où les médecins jettent des copies de leurs parchemins en espérant en brûler d'avantage l'année suivante, tandis que les malades brûlent de petites figurines en bois du dieu en espérant guérir.

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Etalhiel

« DÉESSE DE L'AMOUR, DE LA PASSION ET DES ARTS »

SIGNE :
- Une luciole dorée est le signe que la déesse est à vos côtés pour vous inspirer une idée révolutionnaire ou une œuvre magistrale.

APPARITIONS :
- Formes végétales : les plus jolies fleurs de Madelle, ainsi elle peut observer les amoureux et veiller sur leur bonheur.
- Formes mortelles (héléo/liare/humaine) : Toujours adulte, elle a une longue chevelure lui arrivant au moins jusqu'au milieu du dos. Quand elle est une femme, elle la retient avec un peigne d'or et d'opaline et quand elle est un homme elle utilise un élastique avec un anneau d'or et d'opaline.

LIEU DE CULTE : Il ne reste que quelques temples absolument magnifiques comme celui de Déoli, mais terriblement désertés par les croyants. Les autels sont en bien plus grand nombre et souvent décorés par les personnes qui recherchent l'inspiration ou l'amour de quelqu'un.

FIDELES :

ANCIENS |

Les artistes sont les seuls à la prier pour trouver l'inspiration ou avant leur représentation. L'unique temple de la forêt était à la capitale a été abandonné lors de l'attaque des Récleyès.

ARVELES |

Elle n'est priée que par quelques artistes ou des tourtereaux essayant de conquérir ou tester la fidélité de leurs partenaires. Ses temples sont rares et désertés par le peuple qui se moquent de ceux qui y entrent. Pour certains elle n'est qu'une légende pour les enfants.

NAMES |

Elle leur est presque étrangère à la capitale où son temple est déserté. Dans le reste du désert, les artistes la remercient de multiples cadeaux lorsqu'ils trouvent l'inspiration et les amoureux qui doutent de leur amant n'hésite pas à se rendre dans les temples ou prier à un autel pour tester sa fidélité.

PARLEMS |

Très respectée, tout le monde la priepour la remercier d'être aimée par les siens ou au contraire lui réclamer l'amour de quelqu'un. Les prêtres sont nombreux et aussi bien sollicités pour des questions d'amour que d'art. Mais certains seraient corrompus par l'or et devenus maîtres dans l'art des copies pour aider les riches à prétendre être des génies créatifs.

RECLEYES |

Elle a été oubliée. Il n'y a plus que les personnes follement amoureuses qui se souviennent de ses légendes et la prient silencieusement dans des moments de détresse. Un mariage sous sa bénédiction serait extrêmement mal perçu par la confrérie qui considéreraient que l'amour du couple n'est que le résultat d'une déesse et donc : une tromperie.

LIARES

Les prêtres de son ordre sont très respectés bien que peu nombreux sur le territoire. Il n'y a que les nobles et riches pour s'offrir un mariage au sein de leurs temples. Le peuple se contente de construire un autel en son honneur. Il en existe une multitude

| HELEOS

Elle est priée tout au long de la vie des héléos qui sont mariés. Les mariages ont lieu en partie sous sa bénédiction. Souvent ils la prient pour trouver des conseils auprès d'elle. Ses rares temples sont aussi visités par les artistes qui recherchent l'inspiration ou souhaitent la remercier en lui offrant leur art.

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FÊTES EN SON HONNEUR :
- Les mariages : Les héléos échangent simplement des vœux solennels devant l'autel de la déesse tandis que les liares les plus riches organisent de somptueuses cérémonies en présence de plusieurs prêtres. Les liares prient la déesse en chantant des psaumes aussi vieux que leur monde. Ils demandent ainsi à la déesse de bénir leur union. Puis les mariés sont invités à aller dans la chambre nuptiale. Ils ne seront mariés que lorsqu'ils rejoindront les invités.

Chez les humains, il n'y a que les parlèms qui se marient par amour qui font appel à la déesse Etalhiel pour déclamer leurs vœux personnels. Certains le font en cachette tandis que d'autres font de leur mariage un immense évènement et y invitent toute leur famille.

- Le test de fidélité : Il arrive de part le monde qu'un jeune homme ou une jeune femme tout juste fiancée adresse une offrande à la déesse pour s'assurer de la fidélité de leur conjoint. Le rituel se passe toujours la nuit près d'un autel de la déesse en compagnie de plusieurs témoins. Ils décorent son autel tout en lui chantant des louanges. Au petit matin, si les fleurs ont perdu leurs pétales, cela signifie qu'il y a eu tromperie.

- Le festival des mots : Tous les deux ans dans les grandes villes, en plein hiver, se réunissent durant quinze jours bardes et poètes, artistes de rue et créateurs de spectacles en tout genre. Le thème général des représentations est toujours lié aux légendes et plus particulièrement celles d'Etalhiel. Les nobles font là leur marché et choisissent qui ils veulent pour divertir leurs chaumières pour les temps à venir. C'est à qui deviendra le meilleur mécène, qui aura les meilleurs poulains.

En parallèle, dans les quartiers les moins fortunés, d'étranges rings font leur apparition : les artistes qui le désirent sont invités à divertir la populace avec de bons mots dedans et l'on sacre, chaque fin de soirée, le meilleur d'entre eux. Leurs gains se résument à quelques piécettes, une bonne soirée et à boire. Le festival a généralement une ambiance très bonne enfant, si on oublie les nobles et leurs intrigues.

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Sydilia

« DÉESSE DE LA PERFIDIE, DU DÉSESPOIR ET DE L'AUTOMNE, MÈRE DES RÉCLEYÈS »

SIGNES :
- Le ciel rouge est une signe de la présence de la déesse dans les affaires des hommes. À chaque fois que les Récleyès ont attaqué le continent, ils ont rempli le ciel de flammes.
- Un arbre mort en une nuit est le présage d'cela n'est plus arrivé depuis que la déesse est prisonnière de la forêt hurlante.

APPARITIONS :
- Forme animale : Le renard et le corbeau.
- Forme végétale : Les arbres morts.
- Forme mortelle (humaine) : Elle a été emprisonnée sous sa forme humaine et emprisonnée dans la forêt hurlante. Elle peut changer d'apparence à sa guise, mais elle reste sous les traits d'un humain à la peau très claire, le regard rempli de ténèbres et une fine chevelure sombre.

LIEU DE CULTE : La plupart des autels humains en dehors des terres interdites ont été détruits il y a des décennies. Il reste toutefois un temple à Karnès et à Déoli au panthéon. Ceux qui les entretiennent ce font très discrets. Dans le reste du monde, on trouve plusieurs autels et quelques temples dans les océans et les terres interdites.

FIDELES :

ANCIENS |

Ils l'ont tous reniée. Ses temples et autels ont été détruits il y a plus de cinquante ans de peur qu'à nouveau elle corrompe l'un des leurs comme elle le fit avec Zaraze. Plus personne ne la célèbre lors de la fête des récoltes. Pourtant, personne ne l'a oublié et depuis que les Récleyès ont attaqué la forêt, ils préféraient mourir plutôt que d'être corrompus par sa Vérité.

ARVELES |

Ils l'ont tous reniée. Ses temples ont été abandonnés, il ne reste que quelques paysans isolés qui continuent de la prier secrètement lors de la fête des récoltes. Quiconque serait prit à la prier serait perçu par tous comme un traître. Ils ne l'ont pas oublié et éprouvent un profond dégoût pour elle.

NAMES |

Ils sont nombreux à la prier, mais cela est devenu un tabou. Les prêtres de son ordre vivent reclus et personne n'ose entrer dans leurs temples. Ils la prient silencieusement, car ils ont peur de l'invoquer, mais ne peuvent l'oublier ou l'effacer de leurs légendes.

PARLEMS |

Elle a été effacée du panthéon des dieux il y a cinquante ans. Il n'y a plus que quelques érudits et artistes pour propager ses légendes où elle est souvent décrite comme une abomination et n'a plus rien de divin à leurs yeux. Ils la méprisent et la craignent à la fois.

RECLEYES |

Elle est leur Mère, elle représente bien plus que le désespoir ou l'automne pour eux. Ils la considèrent supérieure aux autres dieux. Tous la respectent immensément et quiconque serait pris à blasphémer à son sujet risquerait sa vie. Nombreux sont ceux à lui adresser une prière sans jamais rien lui demander, car pour beaucoup elle est l'incarnation du libre arbitre.

LIARES

Personne ne la prie, mais elle est respectée comme n'importe quel autre dieu. Les prêtres de son ordre ne sont pas nombreux, malgré tout les fêtes de la récolte qu'ils organisent sont attendues avec impatience par le peuple.

| HELEOS

Les paysans se rendent régulièrement dans les temples pour bénir leurs semences. La fête de la récolte est un évènement attendu par tous, mais le reste de l'année les gens ont tendance à l'oublier à moins qu'ils ne tombent dans une longue mélancolie ou s'adonnent à des activités perfides. Toutes sortes de gens, fortunés comme pauvres, entrent dans les temples pour demander l'aide de la déesse et de ses prêtres.

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PROPHÉTIE : l'enfant de la Perfidie

FÊTES EN SON HONNEUR :
- Les enterrements : Drapé d’une étoffe noire, le défunt est accompagné à rejoindre l’au-delà en présence d’un prêtre de Sydilia et de sa famille. Son corps est ensuite incinéré et les cendres sont déposées au pied d’un autel provisoire de la déesse. Les plus fortunés et croyants n’hésitent pas à aller à la lisière de la forêt hurlante pour y déposer les cendres de leurs défunts. Un petit autel en l'honneur du mort est ensuite construit dans la maison familiale.

- Le baiser du désespoir : Ce rituel a toujours eu lieu à la tour sombre et est tenu par la servante de Sydilia, la prêtresse de son ordre la plus importante pour les Récleyès. Il imite les gestes de la transformation du premier Récleyès, Zaraze, permettant ainsi de changer la nature profonde de la Vérité d'une personne. Ce rituel est effectué aussi bien sur les enfants de la confrérie que les prisonniers de guerre prêts à renier leur confrérie d'origine. Une épine de l'arbre de la déesse semblable à celle d'une rose et aussi grande qu'une dague sert à la prêtresse à s'entailler le bas-ventre.

Elle la tend ensuite aux prétendants du rituel pour qu'ils se la plantent eux-mêmes dans le cœur. Ils sont alors tordus par la douleur et il n'est pas rare que l'un d'eux succombent. Ceux qui n'ont pas survécu au rituel sont amenés à la forêt hurlante en sacrifice à la déesse. Ceux qui arrivent à se relever sont bénis par la prêtresse et invitaient au sein de la confrérie comme des frères et sœurs. Pour les enfants de la confrérie, le rituel ne leur est autorisé qu'à l'âge de treize ans. Il est bien moins douloureux, il arrive pourtant exceptionnellement que l'un d'eux meurt.

- Le pèlerinage : De la tour sombre à la forêt hurlante, les Récleyès ont tous une fois dans leur vie fait ce pèlerinage en priant la déesse pour lui apporter des offrandes afin de s'attirer sa miséricorde et sa protection.

- La fête des récoltes : Elle se déroule à des dates très différentes selon les régions et leurs climats. À chaque saison, on peut trouver une fête des récoltes de part le monde. La plupart consistent à se réunir autour d'un festin après que tous les champs soient récoltés.

Chez la plupart des humains, les fêtes n'ont plus rien de religieuses. Les gens se retrouvent en famille, ou sur les places publiques, pour partager simplement leur repas et dans les villages on remercie les paysans et les célèbrent. Tandis que les Récleyès organisent une longue procession pour célébrer la déesse, c'est l'une de leurs plus belles fêtes. Les gens viennent masqués autour de banquets bénis par les prêtres qui accompagnent la soirée de chants. Tous sont acceptés même les plus miséreux.

En revanche chez les liares et héléos la déesse restent au cœur de leurs festivités. D'immenses effigies allant de sa forme liare à celle du renard ou du corbeau et bénies par les prêtres sont brûlées par les premiers, tandis que les seconds organisent d'immenses buffets suivant les récoltes et s'installent dans les rues ou sur les places des villages pour se réunir et partager leur repas. Celui-ci est béni par les prêtres ainsi que les futures semences pour assurer la future année. Souvent les paysans les plus croyants se rendent le lendemain pour offrir également une petite partie de leur récolte à la déesse.

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