| (#) Sujet: Ronan Alistair : Le paria qui questionne les dieux [V1] Mer 1 Nov 2017 - 20:33 | |
| Ronan Alistair « Quel est l'intérêt de vivre si c'est pour n'être que les pantins des dieux ?» | PRENOM(S): Ronan NOM: Alistair DATE DE NAISSANCE ET LIEU: 10 Orta Maliér 1224. Karnès. AGE: 25 ans PEUPLE: Humains CONFRÉRIE: Namès RANG: Alchimiste |
| VÉRITÉ PRINCIPALE: La vérité de l'Être DESCRIPTIF:
Le rythme de son cœur commence lentement à ralentir. Sa respiration devient lente mais régulière. La vision de Ronan se change, son esprit commence à faire abstraction aux illusions du quotidien. Le jeune homme à la chevelure blonde perçoit alors ce qui semble invisible à toute autre personne : le monde de l’esprit. Tout devient alors sombre, noir. Tout disparaît devant les yeux du paria. Seuls les corps dotés du mouvement lui restent perceptible, comme des halos lumineux. Ronan est alors capable de sonder ce qui est l’esprit des êtres dotés d’une conscience propre. Il perçoit alors, à travers ces halos lumineux, qu’une autre personne percevrait comme un corps tout ce qu’il y a de plus classique, des figures géométriques, des labyrinthes. Il s’agit des limbes de l’esprit. Parfois simple chez les créatures les plus primitives ; ces labyrinthes peuvent prendre les formes les plus complexes et tortueuses chez les êtres les plus complexes, tels que les êtres humains, les Héléos ou les Liaires. Dans ces labyrinthes qui lui apparaissent à sa vue, Ronan peut y projeter son esprit et traverser cette matérialisation de la conscience de l’être d’autrui, là où il peut y distinguer figures géométriques et filaments de couleur qui se meuvent devant lui. Ce sont les pensées et les émotions des individus pour lesquels Ronan sonde l’esprit.
Pourtant, ces lacunes causées par son incapacité de développer son don font que l’homme à la chevelure dorée est incapable de les interpréter, si ce n’est par l’instinct. Et toujours de façon instinctive, Ronan est capable d’influencer sur ces filaments de couleurs et ces figures ; parfois même en créer des nouvelles dans l’esprit hôte. Cependant, s’il lui semble aisé de modifier la couleur des émotions d’une personne émotive ; cela devient très vite compliqué pour lui d’influencer sur les filaments d’une personne forte de raison et maîtresse de ses émotions. Il lui est également très difficile de maîtrisé la manipulation de ces figures géométriques qu’il n’arrive que très peu à interpréter et cela peut rapidement causé de grave conséquences lorsqu’il s’y tente à l’exercice. ARMES: Bâton de mage alchimique DESCRIPTIF: Long bâton de mage, que Ronan utilise parfois pour aider à prendre appuie lorsqu'il traverse des chemins plus difficile à la marche. A son extrémité se trouve une petite gemme Solaria, enfermé dans la sculpture du bâton par Ronan avec l'aide d'un vieil alchimiste plus expérimenté, qui permet ainsi au bâton d'y puiser son pouvoir. Cela permet ainsi à l'extrémité du bâton de s'embraser comme une torche et d'envoyer des petites boules de feu.
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PHYSIQUE : Alistair n’est, à première vue, pas très différent des différents Namès qu’aucun n’est amené à rencontré dans sa vie. Le jeune homme est doté, comme bon nombre de ses semblables, d’une chevelure d’or, qui garde un éclat éblouissant au soleil et que n’importe qui pourra faire remarquer que je ne me fatigue pas beaucoup en reprenant tout simplement la description physique basique des Namès. De même, Ronan le non-barbare, possède une peau terriblement blanche qui pourrait parfaitement le faire passer pour une personne très malade auprès d’un ignorant. Il s’agit d’ailleurs d’une caractéristique qui déplaît fortement à cet homme, qui aurait préféré posséder la beauté, dit-il, des Anciens. Le plus au courant des coutumes des Namès ne manquera cependant pas de remarquer cette terrible marque que possède l’homme au niveau du cou. Marque qui trahit fortement le « péché » commis par ce dernier et sa condition d’exilé. Peut-être que ces mêmes hommes seront alors indignés en constatant qu’Alistair, non content d’avoir été marqué ainsi par les siens, à eu l’audace, si ce n’est l’outrage, de se tatouer cette même marque de manière bien visible sur la paume de ses deux mains. Ceux qui ne seront pas repoussés par un tel acte hérétique pour un Namès seront peut-être également surpris de ne pas apercevoir chez cet homme le style vestimentaire de sa confrérie. Ou peut-être, cela ne les étonnera guère qu’un paria comme lui s’est mis à adopter des coutumes diamétralement opposé à celles de ses racines.
Ainsi, il n’est pas rare de voir Alistair adopté un style vestimentaire hérité de celui de Parlèms, moins par goût de la mode que celle de la provocation. Ronan possède trois bagues d’or, don de ses amants, qu’il exhibe ainsi fièrement. Cependant, ce n’est pas pour autant que Ronan suit les effets de mode et il se retrouve souvent en décalage complet avec la dernière mode de saison des Parlèmiens. Certains iront même à dire qu’il possède un goût pour la mode des plus discutables.
CARACTÈRE : Ronan Alistair n’est pas un personnage des plus difficiles à cernés. Aucun ne manquera de remarquer que ce dernier se plaît à porter le costume de l’anticonformiste par excellence et pour cause ! Tout son caractère rentre en total contradiction avec tout ce qu’on entend habituellement sur les Namès. Ce n’est point une surprise s’il est méprisé par les siens, et que ce dernier les méprises tout autant en retour. Alistair n’est cependant pas une sorte d’hipster médiéval pour autant. Disons qu’il aime simplement se considéré comme un esprit libre, un doux rêveur et que très jeune, par sa curiosité naturelle et sa relation difficile avec son père, il renia toute forme d’autorité et prit en horreur l’état actuelle des choses. Cet état d’esprit qu’il développa très jeune le mis à remettre en question tout ce qui lui été imposé de force. Il se posa des questions sur le passé, sur le monde qui l’entoure et son fonctionnement. Sur sa confrérie et son éducation. Il renia rapidement la religion bien qu’il du longtemps s’écraser sous la pression sociale. La découverte de sa libido, rejeté par ses semblables, n’eu que pour conséquence de le radicalisé dans ses positions et rejeter ainsi en bloc tout ce qui l’entourait, le menant à rendre ce qui lui était apparu comme une aliénation de son esprit par des actes de plus en plus provoquant, jusqu’à en arriver à devenir un hérétique.
Pourtant, s’il a décidé de renier la religion, Ronan ne nie pas pour autant l’histoire de son monde en bloc, mais il remet en cause les liens conflictuelles et d’exploitation des uns envers les autres, qui lui semble être la faute des dieux qui ont asservis tout les êtres vivants pour leur bon vouloir. Ceci devint pour lui une profonde injustice qu’il rejeta, ne pouvant accepter un tel état des choses. On peut ainsi voir dans l’anticonformisme de Ronan une soif, sans doute naïf, de justice et un idéal qu’il espère nourrir avec sa pratique de l’alchimie. Pour lui, l’alchimie est censée pouvoir permettre aux humains, tout comme aux héléos et aux liares, de maîtriser la nature et ainsi se hisser au niveau des dieux, afin de briser le rapport de force entre toutes ces entités, seul condition pouvant permettre à tous, pour lui, de vivre en paix.
On peut également noter que sa curiosité mène Ronan à être profondément fasciné et admiratif de chacune des races, malgré leurs défauts et a mépriser l'esclavage.Ronan admire également beaucoup les érudits et les voyageurs, aimant lui même s'instruire sur divers sujets et découvrir le monde. Cependant, il reproche aux premiers de se contenter de répéter les mêmes connaissances sans jamais les remettre en question et aux secondes de n'avoir aucun réel but. HISTOIRE : Ronan fut né le 10 Orta du mois de Maliér, en cette fameuse année 1224 où il ne se passa rien à ma connaissance. Fils de Brewalaer, un honnête marchand de Karnés, profondément croyant, du moins en apparence ; il fut le dernier d’une fratrie de 7 enfants. Le brave Brewalaer nourrissait secrètement l’ambition de voir l’un de ses fils être nommé Tirésias - pour pouvoir en tirer avantage -, il imposa à chacun de ses fils une éducation des plus strict et rigoureuse. Ronan ne fit pas exception, du moins dans un premier temps. Ronan ne se sentit jamais à sa place dans sa famille, dès le plus jeune âge. L’éducation sévère et intéressé de Brewalaer avait pour résultat de créer une ambiance des plus néfastes dans la demeure familiale. Chacun de ses enfants étaient en compétition pour obtenir les faveurs du père. Chacun nourrissait comme ambition d’être le fils prodigue et Ronan, ayant peut-être plus hérité de sa mère que de son père, ne put jamais s’épanouir auprès de sa famille. Peut-être que son histoire était déjà écrit. Il était naturellement différent, étranger à sa propre famille. Ceci joua en grande partie sur son développement infantile.
Ainsi, Ronan grandit petit à petit en retrait ; et si son père continuait à lui imposer une éducation des plus strictes, il constata assez rapidement la différence de son dernier fils avec ses autres fils, et il érigea rapidement un mur invisible entre eux deux. Brewalaer ignora ainsi de plus en plus son dernier fils, allant même jusqu’à renier parfois son existence et ne point lui adresser la parole pendant des semaines. Ronan commença ainsi les premières années de sa vie affecte une profonde plaie dans la poitrine : celle causée par ce sentiment de rejet. Malheureusement, Ronan ne goûtera pas uniquement à cet amer sentiment auprès de son père. Ce rejet, il sera amené à l’expérimenter dans des conditions encore bien plus éprouvante pour un jeune gamin de son âge, lorsqu’il expérimentera le rejet des autres enfants de son âge et de ses instituteurs.
En effet, comme bon nombre de Namès, Ronan débuta son éducation à l’école dès l’âge de 3 ans. A cet âge, son père commencé déjà à le rejeter ; et le pauvre, manquant cruellement de l’intention paternelle, se réfugia assez vite dans les bouquins pour pallier au manque d’amour paternel. Seule sa mère tentait de lui offrir du réconfort ; mais l’emprise de Brewalaer sur sa femme était totale et la pauvre n’avait pas mot à dire lorsque ce dernier exigeait qu’elle n’interfère pas sur l’éducation de son fils. Malheureusement, inconscient et innocent comme n’importe quel enfant, sans repère familial, Ronan se mit à développer sa pensée seule, avec l’aide de ses bouquins ; puis à réfléchir le monde à sa façon. De là à parler d’hérésie, il n’y avait qu’un pas dans une place comme Karnès. Alors, une question imprudente posé à son enseignant, et voilà que Ronan fut très vite catalogué comme un enfant pas très fréquentable. Son maître ne put s’empêcher d’avertir le père Alistair de l’accident et de ses soupçons sur un avenir peu recommandable pour son fils. Il n’en fallu pas beaucoup plus pour briser définitivement les liens entre père et fils de Brewalaer et Ronan, détruire la confiance envers les institutions pour ce dernier et définitivement l’isoler du reste de ses camarades.
Tout ces petits évènements participèrent à créer une profonde rupture entre Ronan et sa confrérie. Ronan du grandir seul, sans personne à qui se confier. Sa mère mourut alors qu’il venait d’avoir 8 ans, afin d’achevé le cliché parfait de l’enfance de merde par excellence que je venais de concevoir. Il ne su nouer de vrai relation avec quiconque dans son entourage et petit à petit, il se mit à renier toutes les coutumes de Karnès, tout en gardant tout cela profondément enfoui en lui. Il gagna au fil des années une petite réputation de merdeux infréquentable parmi les siens, ce qui ne le dérangea point. Ronan se concentrait d’avantage sur ses ouvrages et tout savoir qui lui tombait dans les mains, au point de passer plus de temps avec les rares étrangers de passage à Karnès, soucieux de connaître les mœurs et coutumes ailleurs, qu’avec les siens. Il n’avait désormais plus aucun contact avec ses autres frères et son père, complètement rejetés par ce dernier, bien qu’il vive toujours sous le toit paternel mais malgré tout, il ne pouvait encore se résoudre à vivre par ses propres principes. Que se serait-il passé si quelqu’un avait découvert que dès l’âge de 11 ans, ce dernier s’essayait déjà en secret à l’alchimie ? Qu’aurait pensé ses semblables si seulement quelqu’un se doutait qu’il nourrissait en secret une rancœur envers les religions ou qu’il espérait au plus profond de lui d’obtenir le don de la télépathie, pourtant très mal vue chez les Namès. Non, personne ne devait le soupçonner, à aucun prix ; et Ronan su parfaitement garder tout cela secret. Lorsqu’à 15 ans, il développa pour la première fois ses pouvoirs de télépathie, il sut parfaitement le cacher et faire croire qu’il n’avait juste pas encore développé sa Vérité. Cela n’eut rien de surprenant pour quiconque le connaissait ; puisque n’importe qui le considérait comme un raté et interprétait cela comme un châtiment des dieux pour sa mauvaise conduite. Ronan sut cacher tout cela, et il aurait pu feindre l’ignorance encore bien plus longtemps si le sort ne s’acharnait pas autant contre sa personne. Si tout ceci ne suffisait pas pour faire de Ronan un rejeté auprès des siens, il fallut qu’il commença à découvrir sa sexualité qui, une fois de plus, été en total contradiction avec les mœurs des siens. Voilà que le Namès alchimiste et rebelle envers les dieux fut également homosexuel. Et s’il sut bien cacher ses soi-disant autres torts, selon sa confrérie, il ne sut être aussi vigilant par rapport à sa sexualité.
A l’âge de 17 ans, Ronan fut surpris avec un Héléos masculin, de passage dans la ville. Ce fut un terrible scandale. La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ronan fut lynché par les siens, humilié, puis marqué au niveau du cou. Du jour au lendemain, le voilà banni de la cité qui l’a vu naître, forcé à l’exil pour avoir commis comme seul crime d’avoir aimé un autre homme. Détruit, sans eau ni provision ; Ronan cru bien mourir si jeune dans le terrible désert de la Patience, persuadé qu’il finirait mangé par un ver : Ronan survécu grâce à un heureux hasard. Ronan ne devra sa survie que grâce à un marchand ambulant, qui avait été à Karnès et qui s’était prit de pitié pour le jeune homme. C’est à ce marchand que Ronan doit la vie, et qu’il découvrira ensuite la plaine isolée où il s’y installera à Arnlo, puisque les alchimistes et les homosexuelles y sont tolérés. Ronan commencera alors à pouvoir enfin assumer pleinement ses prises de positions et se mit enfin à étudier sérieusement l’alchimie, loin de la censure de sa confrérie.
| PRENOM: Walid AGE: 22 ans AVATAR: Ecrire ici TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? J'en ai fait pendant près de 5 ans, puis j'ai arrêté depuis maintenant quasiment 5 ans. COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Tout simplement en utilisant Google. Je suis tombé sur un site référençant plusieurs forums de RP. Après avoir visité plusieurs de ces forums, j'ai décidé de m'inscrire ainsi car ce forum me semble actif, tout en ayant un lore plutôt intéressant me motivant à y interagir. UNE QUESTION, SUGGESTION ? Ecrire ici |
Dernière édition par Ronan Alistair le Jeu 2 Nov 2017 - 18:19, édité 9 fois |
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Mère Nature Divinité Messages : 4767 DC : Juliette Célian / Marissa E. Iselk Expérience : 3999 | (#) Sujet: Re: Ronan Alistair : Le paria qui questionne les dieux [V1] Jeu 2 Nov 2017 - 16:32 | |
| Hello !
C'est une présentation écrite très rapidement ^^ Je n'y trouve rien à redire, tout est nickel, il y a même des petits détails qui montrent que tu t'es bien renseigné sur l'univers. Te voilà donc validé et tu commences l'aventure avec 14 points d'expérience.
Juste, es-tu bien sûr de ne pas vouloir d'armes ? En tous cas, maintenant direction la section "Votre destinée se doit d'être racontée" pour pouvoir y ouvrir ton carnet de voyage et y décrire tes 2 premiers sorts limités.
Aussi, sache que le concours dont je t'ai parlé est lancé ! On a aussi un événement en cours où les inscriptions sont encore ouvertes et tout un tas de quêtes si l'envie te prend de partir à l'aventure.
Bon voyage sur Madelle ! |
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| (#) Sujet: Re: Ronan Alistair : Le paria qui questionne les dieux [V1] Jeu 2 Nov 2017 - 17:26 | |
| Eh bien, merci beaucoup ! :3 Au sujet des armes, à vrai dire, je pensais faire sans, mais je vais quand même en prendre une. J'ai juste encore un peu de mal à réfléchir à quoi prendre comme arme, en restant cohérent avec le personnage. Navré du retard ! J'y réfléchis, si c'est possible de me laisser un peu de temps pour ^^ |
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