Cela faisait maintenant une semaine que Waarthan marchait pour revenir à Galea, et très vite, il n'avait plus de provisions. La fin le prenait peu à peu, il décida donc d’accélérer le pas. Il arriva donc au pied du mont Torgern, quand il vit ce convoi, deux chariots de ravitaillement venus des terres fertiles des hommes, chaque chariot transportait un marchand, et un homme armé, surement engagé pour la protection des contenus. C'était l’opportunité pour Waarthan de s'approprier des vivres. Il décida donc de les suivre jusqu'à la nuit, et de profiter de la pénombre et de son corps sombre pour les surprendre, d'attaquer efficacement, pour que l'assaut dure le moins de temps possible, car il sait qu'à force de ne pas manger, il perd peu à peu des forces, ce qui ne serait pas à son avantage.
La nuit est tombée depuis maintenant une heure, le convoi c'est arrêté, et le campement est installé. Waarthan qui les a suivie, observe leur fait et gestes depuis le début, et essaye d'élaborer le plan le plus judicieux pour prendre le moins de risque possible, pas qu'il ai peur des risques, mais se battre le ventre vide c'est moins pratique. Il se cache dans un buisson non loin du campement, qu'il décide de contourner, et de passer par derrière le chariot le plus proche. Il commença donc à faire le tour et arriva derrière, mais resta caché derrière une caisse, l'un des marchants dormait là, et il ne fallait pas le réveiller.
Waarthan se mit à chercher une solution, mais pour lui, il n'y en avait pas, un côté étant gardé, et le marchand qui dormait de l'autre. Il décida alors de passer à côté du marchand, sans le réveiller. Une fois à l'intérieur, il commença à se servir. Il vit un sac, qui lui parut adéquate pour prendre des vivres et partir sans trop d'encombrement, il le pris alors, et le vida au sol, et commença à le remplir avec des fruits et de la viande. C'est alors qu'il entend une voix :
"Que faites vous ?" C'était le marchand qui s'était réveiller, pas étonnant vu le boucan qu'il avait fait en vidant le sac. "A l'aide ! Au voleur ! On pille le convoi ! " s'écria le Marchand.