[Event °2] Lorsque la prophétie se réalise

Dernière édition par Mère Nature le Mer 7 Sep 2016 - 16:42, édité 1 fois

PNJ:

Elsa Jacks

CARACTÈRE

Calme, Elsa est une jeune femme qui n'aime pas se mettre dans la lumière. Malgré son jeune âge, elle semble emplie de sagesse, un regard sérieux assombrit sans cesse ces yeux. Suivant docilement les ordres de ses supérieurs, elle voue comme tous ses camarades un amour entier envers sa confrérie. Elle serait prête à tous les sacrifices pour apporter son aide. Sa dévotion pour la confrérie, fait qu'elle ne peut jamais laisser un des siens en arrière, peu importe leur cruauté, elle leur est complètement fidèle.

HISTOIRE

Elsa fait partie de l'aristocratie de la Tour. Sa famille a d'anciennes origines avec le père fondateur. Elle a reçu la meilleure des éducations Récleyès dans la Tour Sombre. Fille unique, ses parents ont placé tout leur espoir dans leur enfant. Lorsqu'elle est devenue femme, ils ont commencé à lui chercher un mari, mais la demoiselle est allé s'agenouiller aux pieds du Ténébreux, lui jurant fidélité et lui offrant sa vie. Elle allait vouer sa vie à la cause de la confrérie, ses parents furent extrêmement fiers d'elle bien évidemment. Voilà maintenant plus d'un an, qu'elle a reçu la responsabilité des espions en terres ennemis. Sa Vérité exceptionnelle en plus de son serment lui ont permis de monter si rapidement en grade. Elsa n'a même pas vingt-cinq ans et elle a déjà des centaines d'hommes et de femmes sous ses ordres.

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Adrian Rogmen

CARACTÈRE

Fourbe et fougueux, Adrian est un homme qui n'a pas peur de faire face à ses ennemis, il en est même tout exalté. Il est déterminé plus que quiconque à rendre justice à sa confrérie. Il est prêt à toutes les folies pour apporter une aide aux siens, c'est ainsi qu'il eut l'audace de devenir l'allié d'un dragon. Il est extrêmement respecté pour cela et en est très fier. Adrian se complet dans une vie remplie d'imprévus et de combat, il est dans son élément et sait réagir même dans les situations les plus délicates. Il a cependant une faiblesse, il ne supporte pas être enfermé ou enchaîné, il respecte les ordres tant qu'ils ne les privent pas de sa liberté.

HISTOIRE

Personne ne sait exactement d'où il vient. Un soir, alors qu'il avait une dizaine d'années, il arriva à la Tour Sombre, l'un de ses poignées encore enchaînés. Lorsqu'il manifesta une Vérité reliée à l'ombre, il devient un membre à part entière et commença à se faire une place au sein de la tour. En grandissant, il passa son temps libre à explorer les Terres Inexplorées, lorsqu'il rencontra un dragon qui chassait. Il revient de nombreuses fois l'observer, le suivant à son nid, jusqu'à ce qu'il se fasse remarquer. L'être légendaire ne chercha pas à l'attaquer et tous deux commencèrent alors à simplement discuter. Leur conversation était principalement animée par leur haine envers les premières confréries qui les avaient traqués, enchaînés puis laissés pour mort. C'est ainsi que lorsque l'attaque de la tour fut prévue, Adrian proposa à son supérieur de se servir de la puissance du dragon qui désirait tout autant qu'eux de se venger.

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Accompagné par Rag'Erthan le Neith

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Dans la pénombre du crépuscule, les Récleyès avancent sur la route reliant les deux tours, comme un seul homme. Ils ne se cachent plus. Leurs armures semblent chanter, leur arrivée s’entend dans toutes les chutes même si aucun dans les rangs ne parlent. L'affrontement est inévitable et il sera brutal, tel est leur souhait. Dans le ciel, Adrian vole sur le dos du Neith, dessinant de larges cercles, il reste à bonne distance de la tour, mais suffisamment près comme s'il narguait les habitants de celle-ci.

En cet instant, pour ce renouveau, ils ont décidé d'être honnêtes et de ne pas tendre de piège comme à leur habitude. À moins que ce ne soit à cause d'un espion qui aurait révélé leurs intentions. Peu importe, ils savent que tout se passera comme le Ténébreux l'a prévu. Il ne peut en être autrement, avant le prochain levé du jour, cette tour sera leur. Ils sont convaincus et déterminés à écraser tous ceux qui se dresseront sur leur chemin. Les Récleyès ont attendu ce moment depuis plus d'un siècle, leur volonté sera inébranlable.

La centaine d'hommes et de femmes Récleyès qui ont remis leur vie entre les mains de l'un des responsables de cette attaque est prête à donner leur vie. Ils n'ont aucune peur lorsqu'ils se retrouvent au pied de la tour et nombreux sont ceux déjà en position d'attaque. La Vérité des adorateurs de la lune étant décuplée au fur et à mesure que le soleil termine sa course dans le ciel, ils sont sûrs d'avoir l'avantage sur les Anciens, leurs premiers ennemis, mais aujourd'hui, c'est à toutes les confréries qu'ils font la guerre.

Ils en ont conscience et ont agi de la sorte intentionnellement pour envoyer un message au monde entier. Dans ce lieu ne se tiennent pas que des humains et ils espèrent bien pouvoir profiter de cette situation pour installer le chaos et rallier à leur cause toutes personnes prêtes à reconnaître la déesse Sydilia comme seule mère des humains. Il n'a toujours été question que de cela, les Récleyès ont toujours cherché à corrompre les hommes plutôt que de les tuer. Ce soir ne sera pas différent, c'est par la terreur du carnage qu'ils laisseront derrière eux qu'ils espèrent régner sur le continent. À nouveau.

Elsa Jacks se tient aux côtés de ses frères Récleyès et elle est étrangement calme, le chef des espions n'a pas pour habitude de se battre sur le front, mais pour sa confrérie, elle est prête à tout. Elle n'est pas sur la première ligne, mais se trouve à l'avant de la troupe des Récleyès, le cœur battant à tout rompre. Les derniers rayons du soleil illuminaient sa chevelure argentée alors que la cinquième confrérie commence à encercler la tour. Ils sont prêts, l'instant fatidique est inévitable.

Tous ont le regard posé sur la construction de plantes qui semble avoir été recouverte par endroit de plaques de métal. Ils n'avaient pas prévu que les forces à l'intérieur arrivent à se réconcilier. Cela ne plaît pas à Elsa, elle préfère rester sur ses gardes et ne pas sous-estimer ses ennemis. Adrian pendant ce temps, commence à se rapprocher de la tour, c'est à lui que revient la première offensive. Rag'Erthan commence à montrer des signes d'impatiente, il n'aurait jamais cru pouvoir revenir sur le continent pour assouvir sa vengeance.

Cependant, son allié tient à attendre encore un petit instant. Les chutes sont désormais silencieuses, mais un cri unique retentit au cœur de la tour, puis en quelques secondes, c'est tout un cri de guerre qui résonne. Théon et Maverick sont en train de galvaniser leurs troupes, le sol se met à trembler, les archers placent leurs flèches alors que les guerriers ont leur lame en main. Ils seront tous sans pitié.

Directives:

Avancement:

J'étais posté au sommet de la Tour, et je voyais le Neith faire des tours, pour nous narguer. Après que le cri de guerre des soldats ait retenti, j'activai ma Vérité maternelle. Un second cri, venant de mon aura, se mit à retentir, alertant tous les soldats à proximité de mon attaque.

"Sniper... Shot."

De ce cri, une flèche partit en direction du Neith, transperçant une de ses pattes. A ce moment là, le dragon s'énerva et commença à s'approcher dangereusement de la tour pour nous attaquer. Sa vitesse était assez élevée, et je devais vite activer mon armure.

"Morrigan Stance".

Mon armure apparut d'un coup, et avant que le dragon n'arrive à attaquer la tour, je le pris de justesse par la queue et le renvoyai à distance. Cependant, le coup de queue m'envoya au sol, et j'étais allongé.

Je souris, mais avec une aura meurtrière, étant donné que ce fut la 1re fois qu'un monstre aussi imposant arrivait à me blesser. Je commençai à courir afin d'attirer le dragon, et essayai d'esquiver ses coups. J'y arrivai sans trop de mal, bien que par moments, un coup ou deux devaient être contrés avec de la force brute. J'espère que les autres arriveront à me donner un coup de main, parce que ce combat est loin d'être gagné...

Spoiler:

Lorsque la prophétie se réalise

le 10 Malier avec Elend Reyes et Rainhold Von Bismuth

La terre semble trembler tout autour de nous, les Récleyès avancent sur nous sans même soupçonner notre présence sous terre. Bien trop orgueilleux, ils pensent être les seuls capables de pouvoir tuer sans pitié, ce soir, je compte bien leur montrer le contraire. La tour se met elle aussi à gronder, l'espace d'un instant je n'ai qu'une envie. Fuir et me réfugier dans le désert..., mais les cliquetis des armes de mes compagnons, qui se tiennent prêts à passer à l'offensive pour surprendre les hommes de l'armée des traîtres, me ramènent à la réalité. Comme un seul homme, nous sortons de notre cachette pour surprendre, à leur manière, les Récleyès qui ont commencé à avancer.

Les derniers rayons du soleil s'évanouissent derrière l'horizon lorsque le premier sang est versé. À peine suis-je sortie que ma lame s'enfoncent dans le ventre d'un ennemi. Il est arrêté sur place, mais mon coup n'a pas été assez puissant pour lui être fatal et il arrive à se défaire de mon arme. Ses doigts commencent alors à être entourés par une nuage noir qui remonte peu à peu son bras. Sans réfléchir et mon regard planté dans le sien, je soulève sans difficulté ma lame et pointe mon bras vers lui, enfonçant l'épée dans sa gorge. L'ombre disparaît et je me retrouve une seconde prise dans cette mêlée que je ne comprends pas.

À quelques mètres à peine de moi, se trouve l'espion que j'ai rencontré il y a quelques jours. Je ne lui accorde qu'un bref regard sans trop vraiment juger de sa situation, car un Récleyès apparaît entre nous et fonce droit sur moi. La petite Namès du désert n'est plus, je ne tressaillis par en voyant cet homme prêt à me tuer comme plus de la moitié des personnes qui nous entourent. La peur est présente, mais elle ne me domine plus, enfin, uniquement lorsque je ferme les yeux. J'ai toujours été une fillette calme, mais ce sang-froid qui guide mes gestes à cet instant m'est étranger.

Sans hésitation ou remise en cause de mes choix. Mon esprit est complètement dévoué à Urrang, chacune de mes actions, ne sont que pour lui rendre hommage. J'en éprouverais presque une satisfaction d'avoir tué ces Récleyès et de me retrouver au milieu de ce chaos. C'est sans réfléchir et poursuivant ma quête de mort que je me lance droit sur mon adversaire. Il lève alors sa hache à double tranchants prêt à la fracasser contre moi, mais au lieu de l'attaquer, je me jette au sol.

Ce géant de muscles n'a pas le temps de se retourner lorsque je lui entaille profondément la jambe. Il perd alors son équilibre et se retrouve sur ses genoux.

Avancement:

Le grand jour est arrivé, ou plutôt la grande nuit. A l’horizon, dans le ciel se dessinait la silhouette du monstre et les cris qu’il poussait étaient tout aussi impressionnants que sa carrure pouvait l’être. C’était là toute une armée qui se dirigeait droit sur nous. La tour avait beau être bien gardé, je ne leur faisais pas confiance pour autant, ainsi, j’avais donc décidé de prendre un peu de recul sur le lieu d’impact dans un premier temps, histoire de voir le déroulement de la bataille avant de rentrer pleinement dedans.

Un peu en retrait, j’avais une vue imprenable sur le roi des cieux, l’armée se battait non loin de ma position, je pouvais entendre les cris d’encouragement, de rage et de douleur. En débordant légèrement, je pourrais très bien me retrouver au beau milieu de tout ce foutoir et pourtant, mes yeux étaient rivés sur le ciel, observant cette créature avec émerveillement.

Nombreux de mes compagnons de la tour avaient commençaient à s’en prendre à lui. Le Neith de par sa taille imposante était exposait au nombreux projectile à son encontre. La bête, touché avait du mal à garder une trajectoire stable et son vole devenait l’espace d’un instant complétement aléatoire.

Il s’approcha brusquement du sol, droit sur ma poire, mais avant de complètement s’écraser sur celui-ci, il donna un puissant coup d’ailes pour se re-stabiliser. On pouvait dire que j’avais vu le dragon de près pour le coup, si près que le vent provoqué par ses membres si proche de moi me fit décoller du sol sur une bonne dizaine de mètres avant de retomber brusquement et pas sans mal sur le sol.

La chute n’en fut pas très réjouissante, mais le Neigh avait repris sa domination du ciel dirigé par son dragonnier comme si tout cela n’était qu’un amusement pour lui… Je restais allongé sur le dos, comme j’avais atterri en contemplent encore un peu ce spectacle avant d’y mettre un terme.

Spoiler:

Lorsque la prophétie se réalise

10 Malièr 1248

C'est le grand jour de l'attaque, celui que vous avez tant préparé et non sans peines. Tu te rappelles à quel point il fût difficile de rallier toutes les confréries et de leur faire comprendre qu'il faut s'unir pour réussir. Mais maintenant, tu peux voir Théon et Maverick galvaniser les troupes ensembles. Tu te permet de sourire, malgré une journée qui s'annonce bien sombre et sanglante.

Les Recleyes ne tardent pas à arriver. Comme l'a dit l'espion, il y a bien un dragon dans la bataille. Tu étais affiliée à le combattre, jugeant ta vérité du feu utile pour le contrer. Et puis en tant que liare, tu sais que tu résisteras plus facilement à la chaleur des flammes qu'un simple humain, même si tu ne restes pas à l'abri d'une immolation.

Tu sais que Mada t'accompagne pour éliminer la créature. Tu serre ton sceptre, prête à combattre aux côtés de ton ami. Car oui, tu as l'impression que tu peux le considérer comme un ami, ou du moins un allié en qui tu as toute ta confiance. Il ne t'a jamais traité de démon et t'as même grandement aidé dans la préparation de la tour. Tu admires son charisme qu'il a utilisé pour réorganisé les troupes.

Le dragon vise la tour, mais tu vois l'Arveles bondir sur lui et l'envoyer plus loin. Mais il ne s'en sortit pas indemne. Tu espères qu'il n'a rien de grave mais te concentre aussitôt sur ta cible. Car à présent, il se joue de vous en volant à basse altitude, envoyant voler les soldats et archers qui l'attaquaient. Tu étais un peu à l'écart, mais tu devais tout de même être solide sur tes appuis pour ne pas être envoyée valdinguer dans tout les sens. Le dragon revient mais cette fois-ci, tu vois sa gueule rougir d'un feu flamboyant. Il va cracher !

- Tous aux abris, il va cracher du feu !

Peut-être n'était-ce pas nécessaire de faire la remarque, tous ont bien vu ce qu'il les attendaient. Mais des soldats autour de toi semblaient effrayés de la situation, si bien qu'ils étaient stoïques. Ton cri les a réveillé de leur transe. Le jet de flamme ne tarda pas à arriver. Tous se jettent sur le côté, sachant pertinemment que leurs boucliers sont inutiles face à une attaque de cette ampleur. Mais toi tu reste à côté. Tu es à distance pour ne pas finir carbonisée, néanmoins tu ressens cette chaleur vive. Mais cela ne te brûle pas. Au contraire, la chaleur vient à toi, elle emplit ton corps. Les flammes deviennent moins vives et s'affaiblissent. Avec cette énergie, tu vas pouvoir utiliser ta vérité efficacement. Mais avec un dragon qui vous nargue en s'agitant, difficile de lui lancer une vague de feu...

- Je penses pouvoir faire quelque chose, mais il faudrait qu'il arrête de bouger ainsi...

Les soldats derrière toi avaient assistés à la scène. Fascinés de voir un flux rouge venir vers toi et éteindre les flammes, ils réagissent un peu tardivement. Mais le spectacle auquel ils ont assistés te permet de gagner dans un certain sens, leur confiance : quelqu'un qui sait éteindre un feu de dragon, mieux vaut l'avoir comme allié !

- Allez chercher de quoi l'immobiliser !

Et aussitôt, les soldats se mettent en action...

MADE BY BOOGYLOU

Spoiler:

Regardant l'ensemble de ce gargantuesque champ de bataille qui s'offrait à moi, je ne pouvais qu'admirer ce bain de sang, si c'était des héléos à la place, Eliosa verserait une larme qui se transformerait en tourbillon. À la place, les divinités humaines doivent admirer le spectacle tout comme je le fais, je me demande qui ils ont envie de voir gagner si les champions deviennent des hérauts.
Je marchais tranquillement tandis qu'autour moi résonnait le son de la mort, mon regard croisa celui d’Auxane Taël, prêtresse d’uraang, un sourire malsain se déguiser sur mon visage, tandis qu’un homme d’armes très costaud s’attaquait à elle, il ne fut pas le poids finit rapidement à terre. Très agile, c'est bon à savoir.

Amusé de cela, je ne put lui faire qu’une remarque logique :

« Cette tour ne sera plus qu’un vaste de champ de ruine,
Elle apportera les stigmates des révoltes et des déluges divins,
Vous appartenez à la même race, mais vos prairies deviendront des déserts sanglants,
Vos fleuves ne seront plus que de gigantesques charniers,
Le manque de nourriture vous mènera aux cannibalismes,
Le manque d’eau potable propagera vos épidémies,
Vos armes alimenteront vos suicides. »

Je me tournais vers les autres soldats dans un discours galvanisant :

«Aujourd’hui même, vous soldats humains, vous aurez eu le choix de choisir votre camp : celui des morts ou des vivants, entre ceux qui se prétendent vos alliés et ceux qui sont devenus vos montres. Votre devoir est de les terrasser ! Créer un bain de sang dont ils se souviendront pour toujours ! Moi, Rainhold Vön Bismuth, représentant des Héléos de glace, peuple élu d’Eliosa, déclare la guerre officiellement aux Récleyés ! Je suis le bras armé de la justice, les faibles deviendront les vainqueurs en ce lieu, avec moi soldats ! Récleyés, aujourd’hui même, vous demanderez à votre dieu impie de vous pardonner vos péchés! Souvenez-vous de ce jour, souvenez-vous du jour où la main armée d'Eliosa a occis vos âmes ! »

Des cris retentissaient autour de moi, c'était un sentiment des plus plaisants à entendre, la galvanisation des troupes c'était faite remarquablement et chacun d'entre eux semblaient avoir une aura de courage autour de lui, prés à mourir pour la bonne cause.

Deux brutes barbares s'avancèrent vers moi, l'un portant une claymore et l'autre une hache avec un bouclier, ils semblaient former un duo et n'hésitaient pas à s'élancer vers moi, je faisais signe aux soldats autour de moi de me laisser régler ça. Le premier, la brute de deux mètres de haut avec la hache fût transpercée par ma lance directement et mourra sur le coup. Le second m'offrit sa haine comme seule attaque en me chargeant avec un cri à terrifier quiconque l'entendait, je décochai rapidement ma lance de son compagnon pour aller le piquer dans ses jambes. Le bruit de l'acier déchira sa chair et ses os ne fût pas inaudible. Stoppé net et à mes pieds, son regard était apeuré, de la clémence pouvait être lue sur son visage tandis qu'il ne pouvait plus bouger et que son arme c'était perdue dans le champ de bataille... je ne fis que la seule chose juste pour laquelle j'étais fait : être le bras armé de la justice et d'un sourire vicieux je l'exécutais à même le champ de bataille glaçant le sang des divers soldats autour de moi.
« Souviens-toi de ce jour, celui où le peuple de glace se vengera de ta confrérie ! »

Spoiler:

Lorsque la prophétie se réalise

le 10 Malier avec Elend Reyes et Rainhold Von Bismuth

Il était à ma merci, je levais ma lame sans aucune pitié, près à l’enfoncer dans sa gorge, quand la voix d’un des hommes du champ de bataille s’éleva entre toutes. Par simple réflexe, mon regard fut attiré par cet individu. Cela suffit au Récleyès pour se retourner, sa main fermement agrippée à sa hache, il tourna sur lui-même et balaya l’air devant lui. J’eus tout juste le temps de reculer de trois pas pour qu’il ne m’atteigne pas.

J’entendais vaguement le discours de cet Héléo derrière moi. Le Récleyès était toujours à terre et lui seul retenait mon attention, il fallait à tout prix que je l’élimine. Il était en train de se relever quand je m’avançai rapidement tout près de lui pour enfoncer ma lame dans son coeur. J’avais parcourut la distance entre nous sans me soucier un instant des conséquences. Le Récleyès faisait presque deux fois ma taille, mort sur le coup, il tomba de tout son poids sur moi.

N’ayant pas réussi à extirper mon épée de lui à temps, je me retrouvais sous son cadavre chaud et poisseux. Au-dessus de nous, le ciel s’assombrissait. Il s’agissait de l’ombre du dragon qui accompagné la cinquième confrérie. Là-haut, le combat aussi était engagé. Ici, les hommes s’entre-déchiraient sans se regarder. Personne n’avait dû remarquer ce qui venait de m’arriver, car plusieurs passèrent à côté de moi avant que je ne puisse m’extirper de là.

Avancement:

Tandis que le ciel s’assombrissait, laissant place à un sombre instant le choc des lames ne s’arrêtait pas, ces gueux humains continuaient de se battre entre eux comme s’ils effectués leur propre vendetta. Je vis la prêtresse bloquée sous le corps de sa victime et aller l’aider signerait mon arrêt de mort, une lame dans le dos peut-être fatale ici.

Mon regard croisa un Récleyès des plus inhabituels : sans être lourdement chargé comme c’est condisciple ce dernier avait une agilité à toute épreuve et tandis que nous nous rapprochions l’un de l’autre poussant non chaleureusement les hommes devant notre passage, une arène se dessinait entre nous, comme si le temps s’arrêtait et que nul homme ne voulait être entre nous.
Lorsqu’un coup de tonnerre retentit dans ce champ de guerre sombre et macabre le bruit de nos lames s’entrechoquer ; ces mouvements étaient imprévisibles, notre première charge fût un échec pour tous les deux, je pensais l’avoir touché, mais ce sont ces vêtements bouffants que j’arrangeais à la place, j’enchainais avec un coup d’estoc qu’il esquiva sans trop de peine.

Je me remettais en joue, sur la défensive, attendant qu’il charge. Ce qu’il fît sans attendre en sautant en l’air sur moi, tandis que je visais son bras pour l’arrêter net, il fût surpris et arrêta son attaque dans un moment d’hésitation permettant à ma lance d’entailler son corps entier jusqu’a le côté droit de son visage, dont son œil. Tandis qu’il se tordait de douleur et chercher à battre en retraite je le dégageai d’un coup de pied avant de me préparer à contre-attaquer face à un adversaire sur le seuil de la mort.
« Rassure-toi, je ne prendrais aucun plaisir. Tu n’auras pas à subir le jugement d’Eliosa. »

Avancement:

Lorsque la prophétie se réalise

le 10 Malier avec Elend Reyes et Rainhold Von Bismuth

Ma tunique était souillée par la terre et le sang, j’avais l’impression d’avoir toute la crasse du monde sur moi. Je repoussais violemment du pied le cadavre du Récleyès et me relevai rapidement. Le combat grondait tout autour de moi, sans réfléchir, une unique pensée pour Uraang, je me ruai vers le premier ennemi qui croisait mon regard. Mon épée tenue à deux mains, tenue droite devant moi, j’allais le transpercer de part et d’autre, quand il me vit au dernier mort et m’esquiva.

Cependant, il ne s’attendait pas à ce que je réagisse si rapidement. Cette arme enchantée était la raison de ma réussite sur ce champ de bataille, sans la légèreté de la lame que m’avait offert l’énigmatique personnage aux tatouages, je n’aurais pu étendre mon bras sur le côté alors que mon ennemi se jetait sur sa droite pour esquiver ma première offensive. Cette fois, il ne put pas réagir et même si mon coup n’était pas puissant, la lame entailla profondément sa gorge.

Par réflexe, il essaya de comprimer avec ses mains la blessure, comme s’il pouvait empêcher le précieux liquide de fuir son corps. Moi, je me tenais face à lui, le regardant s’écrouler au sol alors que son sang venait tâcher davantage ma tunique, éclaboussant même ma joue. Je ne remarquais rien, mon esprit entièrement tourné vers le combat, le prochain Récleyès qui croiserait ma route. D’ailleurs, alors que l’un d’eux passé à côté de moi, ne se souciant pas de ma présence, sûrement à cause de mon petit gabarit.

Je lui fis regretter en ramassant le poignard de ma précédente victime pour lui envoyer dans le dos. Il venait à peine de me dépasser et la lame atteint ma cible, mais il ne sembla pas s’en soucier et continua sa progression, n’ayant aucune peur à traverser la tranchée entourant la tour.

Avancement:

La bête était agitée, impossible de prédire ses mouvement à l’avance, le dragon était littéralement le roi des cieux. Ses flammes avaient touchés l’alliance de la tour, mais impossible de prédire le nombre de victimes de là où je me trouvais.

Virevoltent de droite à gauche, de haut en bas, son itinéraire n’était pas calculé. Son feu aussi ardent soit il faisait des ravages considérable. La lutte au pied de la tour était bien engagé, la guerre était maintenant devenue totale.

Je ne pouvais rien faire pour empêcher tout ça, mes camarades étaient contraint de subir péniblement les assauts du monstre volant qui me fascinais au plus haut point. Pas une seule fois le dragon avait cessé de battre des ailes, son dragonnier devait sans doute savoir qu’au moment ou il se poserai, s’en serait fini de lui et de sa créature.

J’attendais alors patiemment mon heure, le moment opportun pour passer à l’action, je savais que je n’aurais qu’une chance et qu’il ne fallait pas la rater. J’attendis donc que le dragon se déplace à altitude raisonnable, ce qui prit quelques minutes tout de même.

Quand enfin il se trouvait à porter de moi, il ,ne le savait même pas. J’utilisais donc ma vérité pour me téléporter en un instant et quasiment instantanément au dessus de lui. Je n’avais pas le temps de tergiverser après ça, je devais agir vite en utilisant ma seconde vérité. La gravité augmenta au dessus de lui très rapidement. Pour plus d’impact, j’avais concentré tout mon pouvoir de gravité sur 5cm² au niveau de sa nuque.

La bête fut déstabilisée, sans s’y attendre elle venait de se prendre une charge de centaines de kilos sur la tronche. Son vole commençait à devenir instable, ses battements d’ailes irrégulier et le dragon commença à chuter.

Alors que j’avais dans l'optique de retomber dessus, le monstre stoppa sa chute en s’agrippant sur les parois de la tour en implantant ses puissantes griffes dedans. La pierre se brisa là où il avait élu refuge hâtivement.

Je me voyais alors tomber brutalement au pied de la tour, là où le combat faisait rage, mais heureusement, je parvins à stopper ma chute en m'agrippant à une pierre sortante de la tour. A mi hauteur entre le sommet et la base de l’édifice, les gravas de pierre passaient tout près de moi, certains petits débris me touchaient mais je ne pouvais pas lâcher maintenant au risque de mourir 20 mètres plus bas. J'attendis un peu puis redescendit à l'abris des regards, attendre la fin de dénouement de la bataille.