Hektor M. Arnstven Messages : 220 Expérience : 83 PersonnagePrestige : (1/9) | (#) Sujet: Hektor Marian Arnstven [terminé] Mar 31 Jan 2012 - 21:22 | |
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HEKTOR MARIÀN ARNSTVEN | (c) Angels and Devils Slaves
Nom : Arnstven Prénom(s) : Hektor Mariàn Surnom(s) : Hex Âge : 43 ans Confrérie : Arvèles Vérité principale : Armes : Hache de bataille double et bouclier, Grand arc long de bataille
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“ À L'EXTÉRIEUR ” Il n’y a pas le moindre doute quand on regarde Hektor qu’il s’agisse d’un guerrier. Un entraînement constant et la survie dans un climat rigoureux et difficile confèrent à Hektor un physique de guerrier. Ses réflexes sont rapides et ses muscles tendus, toujours prêts à le faire réagir lorsqu’une menace se fait sentir. Sa peau basanée par les rayons du soleil est parsemée de cicatrices de diverses batailles et guerres. Les plus notables sont celles sur le côté gauche de son visage allant de sa tempe jusque dans son cou, et celles dans son dos. Ces dernières sont rarement vues à cause de sa pudeur et car il n’en porte aucune fierté. Elles sont les marques d’un passage difficile de sa vie. Son visage est dur, sa mâchoire carrée. Pour un homme de son âge, il se porte bien, mais il ne possède pas d’attribut particulièrement remarquable. Ses yeux sont d’un bleu pur, mais son regard semble toujours assombri par ses mille tracas. Il choisit de porter ses cheveux bruns longs, environ jusqu’au épaules. Il ne les attache que lors des évènements officiels, si nécessaire, sinon ils sont libres de flotter au gré du vent. Il ne taille pas toujours sa barbe, même s’il préfère le faire, les contretemps sont nombreux, il arrive donc de le voir avec une barbe de quelques jours, mais ces moments s’éternisent rarement.
Ses vêtements sont d’abord et avant tout des vêtements militaires. L’habitude de vivre et d’exécuter ses moindres mouvements dans une armure lourde lui permet de la porter relativement librement. Son armure argenté est très solide et marque aussi des passages dans de combats importants. Généralement, elle est recouverte d’un tabard blanc et doré lors des occasions officielles, Lors des combats et des entraînements, Hektor préfère le port de la cape, dans les mêmes tons, ou encore tout simplement noire. Lorsqu’il n’est pas en armure, ses vêtements gardent l’aspect militaire, des manteaux sombres, avec ses grades, des pantalons noirs avec des bottes hautes et relativement usées. Finalement, il ne faut pas oublier de mentionner son armement, qu’il transporte plus par habitude que par véritable nécessité.
“ À L’INTÉRIEUR ” Autrefois, Hektor pouvait être reconnu pour son côté bon vivant, pour ses manières moyennes et pour sa bonne humeur contagieuse. Malheureusement, les années et les drames ont fait bien des ravages dans la vie de cet homme. Bien qu’il soit encore jovial de nature, les responsabilités de son titre et de sa famille ont prit le dessus sur celui qui fut autrefois le bouffon des soldats de son régiment. Maintenant dans la quarantaine, Hektor est un homme sérieux, à l’écoute des gens qui ne possède plus le caractère enflammé d’autrefois. C’est d’abord et avant tout un guerrier, mais ses manières se sont raffinées, et son parler aussi. Il a tendance à porter le poids du monde sur ses épaules, choses que plusieurs de ses amis refusent. S’il a des doutes, il ne les montre que très rarement et à de très rares personnes, sachant pertinemment que dans sa position, montrer ses doutes est donner une ouverture. S’il est prêt à écouter les gens et leurs points de vue, il sait qu’il dirige et doit prendre des décisions et les assumer pleinement. Malgré son air sévère, il sait se montrer compréhensif et agréable, sauf lorsque la vie d’individus est menacée, on voit alors surgir une toute autre personne. Protecteur et téméraire, bien peu de frontières l’empêcheraient de protéger ceux qu’il aime.
Il possède un cercle intime limité à quelques amis et sa famille, qui peuvent généralement le voir sans sa façade. Avec eux, il sait se montrer complice et aimant. Sa relation la plus complexe est avec sa fille, Clara. Malgré tout son amour pour elle, il est difficile de ne pas voir en elle le portrait de sa mère. Il lui arrive d’être maladroit socialement avec les gens, et à blesser leurs sentiments sans le vouloir, car malgré toutes ses bonnes intentions, il lui arrive de parler sans trop penser. C’est un défaut qui a su miner plusieurs de ses relations personnelles.
“ 3 Adjectifs qui correspondent à vos qualités (minimum) : Protecteur, Prévoyant, Optimiste ”
“ 3 Adjectifs qui correspondent à vos défauts (minimum) : Maladroit (socialement), Fier, Méfiant ”
“ AVANT... MAINTENANT ” La plaine était froide. La nuit s’étendait. Bien au-delà de leur champ de vision, il ne restait ici que le silence des astres. Et la mort dans la nuit. La plaine était dangereuse. Personne n’aurait osé prétendre le contraire. Soudain, un cri déchira la nuit. Un cri arraché à une femme. Les quelques maisons de fortunes furent balayées par un vent violent. La neige, blanche et immaculée ne laissait en rien prédire le bain de sang qui était à venir. Seulement quelques jours. Quelques semaines de répits au mieux. Quelques semaines achetées. Quelques semaines pour fuir. Le vent semblait leur rappeler que l’ennemi approchait. Leurs pas lourds résonneraient dans la plaine lors du petit matin. La nuit était calme. Froide. Et c’est en cette nuit, la dernière dans le village bientôt désolé, que celui qui deviendrait Hektor Mariàn Arnstven naquit.
La mère n’eut la chance de survivre à la naissance de son enfant. Dès le lendemain de sa mort, on plia bagage et on amena l’enfant. Personne ne connaissant les ennemis. Ils étaient des ombres dans la nuit. Il y avait certes des théories. Dans la petite communauté, tous y pensaient, mais le soir autour des feu de fortunes, couverts, ils n’en parlaient pas. Vivre dans la peur, vivre dans la fuite, ce n’était pas une vie pour eux. Bientôt on les rattraperait, ensuite, personne ne savait. Mais cela était sans importance car le soir, on chantait et on fêtait, comme si chaque jour était le dernier. L’espoir ne subsistait plus en ces lieux reculés, et si le petit groupe de voyageurs forcés aurait bien voulu rejoindre la ville la plus proche, ils n’y croyaient plus.
Une nuit, leurs ennemis sans noms se fondirent dans la nuit et tombèrent sur le campement comme des sombres envoyés du ciel. Les adultes furent tués, les enfants emportés avec les richesses. On tenta tant bien que mal de cacher le bambin, qui avait seulement quelques semaines. Dans l’espoir que quelque d’autre le trouve, peut-être un autre voyageur, n’importe qui sauf eux. Bien caché, certes, mais probablement pas assez. L’ennemi partit, abandonnant les restants du campement, maintenant dépouillé de ses biens, de ses femmes, et ses quelques guerriers gisaient au sol. La plaine verte avait changé de couleur et lorsque le petit matin se leva, le beau teint verdoyant devint un marron opaque, et les charognards s’afférèrent à la dégarnir de ses cadavres.
Cependant, avec l’arrivée du petit matin, arriva un personnage illustre, dans cette histoire du moins. Jander Hiss’n. Jander était un homme colérique, définitivement un personnage sombre. Il arrivait de Hélpo. C’était un commerçant. Il ne faisait pas le commerce de choses entièrement légales, et il se prenait souvent à traverser la plaine dans l’espoir de trouver des herbes pour ses produits particuliers. La présence de charognards attira l’attention du voyageur. Il aurait pu passer son chemin, mais il ne le fit pas. Il bifurqua de son chemin habituel pour se rendre vers ce qui fut la nuit passé un simple campement. Rapidement, il en fit le tour. Il n’y avait ici plus rien sauf des cadavres. C’est alors qu’il allait partir que les pleurs d’un enfant attirèrent son attention. Il le trouva aisément. Un enfant caché. Il semblait en santé. Un encombrement, vraiment.
Jander n’aurait pas fait acte de bonne foi, et si ce matin-là, il s’empara du poupon ce n’était pas pour le laisser sur le pavé d’une église ou lui trouver une bonne famille. C’était pour avoir une aide. L’éduquer serait un investissement qu’il jugea rentable sur le coup, sachant que s’il changeait d’idée, il pourrait toujours l’abandonner. À partir de cet instant, la vie du petit Mariàn changea. Il fut nommé Hektor, tout simplement. Un parcours peu enviable l’attendait. Son maître ne connaissait pas la douceur, il n’aimait pas son fils adoptif. Les serviteurs s’en occupaient. Rapidement, Hektor devint indépendant, ne s’appuyant plus sur les autres pour forger son bonheur. Comme les autres enfants, il se mit à rêver d’aventures et de guerres, mais chaque journée dans ce monde cruel le rappelait à la réalité. Il était maintenant là pour servir, et il servit. Quelques fois, il tenta de s’enfuir de chez son maître, fuyant ses sévices et sa poigne de fer, mais il le fit retrouver chaque fois. Avec ses petits doigts fins, il pouvait l’aider à accomplir des tâches délicates. Lorsqu’il voulu apprendre le port de l’épée à l’âge de 10 ans, le garçon était suffisamment brisé pour que son maître ne plie. C’était un guerrier, il le sentait. Tout son être respirait cet air qu’avaient les guerriers. Il était déjà plus grand que les autres gamins de son âge. Et ainsi, il permit au jeune homme d’apprendre les armes.
L’enfance de Hektor ne fut pas marquée d’évènements particuliers. Il peuplait ses temps libres, ses rares temps libres, de rêves et d’espoirs de vivre loin de cet homme. Il ne connaissait pas l’amour d’une famille, mais cela ne pouvait lui manquer. Il ne pensait pas voir sa vie changer avant qu’il ne soit assez vieux pour simplement quitter son maître. Cependant, son destin était scellé par des gens qu’il ne connaissait pas. Des gens qui eux, le connaissaient.
Ce matin était tranquille. Il faisait chaud, comme c’était souvent le cas dans la ville de Hélpo. Dans cette petite maison cachée dans la terre, il faisait tout aussi chaud. L’air ne circulait pas, seules quelques fentes laissaient transparaître la lumière solaire. Il faisait sombre. C’était étouffant. Cette pièce était fort petite, mais c’était ici que se créaient les « savants mélanges » de Jander. Et dans la pièce adjacente qu’était gardé son « chien de garde ». Elle était toute aussi petite, tout aussi étouffante. L’air n’était pas différent cette journée-là. Le matin était calme, et le jeune homme lavait l’atelier de son maître avec toute la précision et la douceur dont il était capable. Il avait déjà brisé quelque pot ou alambic et il avait payé chèrement. Il savait donc qu’il devait être efficace et faire attention. Maladroit de nature, ayant les mains d’un guerrier, c’était toujours risqué.
Du grabuge à l’étage attira son attention lui fit échapper un pot de céramique blanche qui contenait une poudre blanche. Il ne savait ce qu’elle faisait, mais il tenta vainement de la récupérer. Cependant, lorsque le grabuge reprit, il se saisit de son épée émoussée, arme laissée par son maître, avant de gravir les marches quatre à quatre. Celui-ci gisait au sol, mort. Quatre hommes se trouvaient dans la pièce. Des durs à bras. Ils étaient dirigés par une femme. Elle avait aussi le teint sombre et de grands yeux bleus. Elle regarda longuement l’adolescent, de la tête aux pieds, comme si elle l’analysait. Elle fit un signe brusque à ses hommes pour les empêcher de s’attaquer au nouveau venu. L’inconnue le questionna. Quel âge avait-il? D’où venait-il? Quelle était sa relation avec Jander? Qui était-il?
Il répondit au mieux de sa capacité. Son maître ne lui avait dit grand-chose. Il avait été abandonné sur la plaine. C’était tout ce qu’il savait. On l’appelait Hektor. Cette femme mystérieuse le jaugea. Elle le considéra. Elle le laissa filer. En disant simplement : « Tu es libre, Mariàn Arnstven. Ton futur est entre tes mains. Rends-toi à Ferèsis si tu le souhaites, ils t’accueilleront. »
Et c’est ce qu’il fit. Il quitta Hélpo, ne gardant aucun bon souvenir de cette ville. Il prit l’argent de son maître avant de fuir dans la nuit. Il ne connaissait que bien peu de choses du monde, mais il apprit rapidement. On l’accueillit à Ferèsis. Il put reprendre son entrainement. Il devint rapidement milicien et s’emplit d’une joie de vivre que personne ne pouvait s’expliquer. A s’émerveiller devant de petites choses, on pensa d’abord qu’il était simple d’esprit, mais c’était loin d’être le cas. Il aimait vivre, il aimait les bonnes choses, et les moindres luxes étaient pour lui le plus beau des cadeaux.
Contrairement à ce qu’on pourrait s’attendre du général d’Arvèles, il ne gravit pas rapidement les échelons. Son attitude joviale et légèrement bonace lui mirent beaucoup de bâtons dans les roues. Cependant, il réussit à entretenir une vie sociale active et à se faire beaucoup d’amis, qui deviendraient rapidement bien placés, et qui pourraient juger, plus tard, de son efficacité en mission, comme stratège, comme dirigeant. À Ferèsis, son maître d’armes, un certain Justin de Fernoir, l’accueillit dans sa famille, presque comme un fils. Il le laissa évoluer auprès de ses deux filles et de ses trois fils, comme s’ils étaient amis depuis toujours. Ayant espoir de voir ce jeune homme avec une volonté à toute épreuve aller plus loin que tous les autres, toujours repousser ses propres limites.
Il eut sa première promotion à l’âge de vingt ans. Après des années à apprendre de cette vie, à apprendre de cette confrérie, il eut sa première promotion significative. À l’âge de vingt ans il devint un sergent, un homme avec un rang. Il se vit aussi offrir la main de la deuxième fille de Fernoir, son maître. Surpris, il voulut d’abord refuser, ne voulant faire de peine à une femme qui avait une force de caractère incroyable, mais lorsqu’elle lui fit comprendre que c’était aussi son souhait, il ne put qu’abdiquer. Cette femme était parfaite pour lui. Laura de Fernoir était une belle femme aux cheveux blonds et aux yeux bleus comme le ciel, d’une grande délicatesse mais avec la force de dix miliciens. Elle semblait une femme douce et paisible, mais elle était une tempête attendant d’être déchaînée.
Leur mariage fut grandiose aux yeux de Hektor, un de ces moments qu’il n’oublierait jamais. La famille de sa future femme, celle de son maître l’acceptait véritablement, et rien ne pouvait étouffer son bonheur. Il rayonnait de bonheur. Il n’avait eu que quelques années pour goûter les plaisirs de la liberté, du moins selon ses amis, mais cela lui importait peu, car son bonheur était complet. Et sa carrière militaire s’arrêta car il voulait s’occuper de sa femme et lui faire plaisir. Elle était aussi une guerrière, cependant, une guerrière forte et qui ne désirait en rien rester à la maison se faire dorloter.
Ils eurent de ce mariage un enfant, une belle petite fille. Elle était le portrait craché de sa mère. Ils la nommèrent Clara. La vie de Hektor aurait pu rester à ce comble jusqu’à la fin de ses jours et il aurait été heureux, malheureusement, après seulement quatre ans de mariage, sa femme lui fut cruellement arrachée. Lors d’une mission, Laura de Fernoir connut une mort atroce. Elle était une forte guerrière, mais le nombre s’était retourné contre elle. Elle était morte loin de chez elle. Et elle ne reviendrait jamais. Le deuil d’Hektor dura un an. Un an à être complètement déconnecté de sa propre vie. Il regardait sa fille mais ne la voyait pas. Elle avait à peine deux ans lorsque sa mère mourut. Jamais elle n’aurait la chance de la connaître, jamais elle n’aurait la joie d’avoir une mère.
Ce moment fut le point tournant de la carrière de Hektor. Sans sa femme, ayant perdu une source de bonheur, il devint le personnage sérieux qu’on connait aujourd’hui. Alternant son temps entre la ville de Ferèsis et la Tour Ouest, il passait beaucoup de temps en voyage. Il se distancia de sa fille. Il l’adorait, mais il voyait tout de sa mère en elle, et ce dès les premières années. C’est à partir de ce moment qu’il commença à gravir les échelons de la hiérarchie. Téméraire, il s’abandonnait en combat, et semblait prêt à mourir à chaque instant. Et lorsqu’au repos, il entrainait ses hommes sévèrement. On profilait déjà ce qu’il deviendrait. Il avait tout le potentiel de devenir quelqu’un d’important et il prit cette chance.
Les années passèrent, il grandit en importance. Jamais il ne prit la peine de regarder son parcours, plutôt étrange. Un concours de circonstances, c’est ce qu’il dirait. Mais si son destin l’a mené sur cette voie, alors il sait qu’il doit la suivre, même aujourd’hui.
“ BEHIND MY SCREEN ”
Prénom / Surnom : Sitri Âge : 25 ans Comment avez vous connu le forum ? : Annuaire Roses Noires Comment trouvez vous le forum ? : Bien, sinon je ne me serais pas inscrit. Combien de temps par semaine pouvez vous accorder au forum? : Ça dépend des semaines. J’ai un horaire chargé (travail temps plein) et une copine, mais je vais m’arranger pour faire mes posts. Note : Je suis désolé, j’ai abrégé sur la fin, mais je pense que c’était moins important pour cerner le personnage.
Dernière édition par Hektor M. Arnstven le Mar 31 Jan 2012 - 22:16, édité 1 fois |
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