Mealladh Ar'Hyat
Dragonnier Messages : 56 Expérience : 465 Titres : Le Follet PersonnagePrestige : (1/9) | (#) Sujet: Le Follet, le Dragonnier fou [EN COURS] Jeu 7 Nov 2019 - 0:52 | |
| Le Follet « Les plus belles fleurs sont issues des cendres ! » | PRENOM(S): Mealladh
NOM: Ar'Hyat
SURNOM : "Ladh" (raccourci), "Le Follet" (seul nom sous lequel il se présente)
DATE DE NAISSANCE ET LIEU: Calendrier Liare : 12 Virgonès 2046 ; Glasgo
AGE: 30 ans
PEUPLE: Liare
RANG: Dragonnier, anciennement Noble |
| VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité du Feu
DESCRIPTIF: Le Follet contrôle mal sa Vérité. Lorsqu'il était plus jeune, il impressionnait ses pairs en sculptant dans les flammes les plus vives de magnifiques formes mouvantes, mais ce talent s'est estompé par manque d'entrainement. Désormais, Ladh ne peut plus que produire de petites flammes qu'il utilise surtout au corps à corps pour enflammer sa dague ou ses mains. Il lui arrive parfois encore de jongler avec une balle de feu de sa conception, mais c'est bien là les dernières traces de son art des flammes.
ARMES: Une seule et unique lance. Ladh considère toutefois que son dragon est une arme à lui tout seul.
DESCRIPTIF: Le Follet possède une lance étrange, à la lame tordue et au morfil entachant constamment le fil dentelé de son double tranchant. Le métal dont elle est composée est noir et sa hampe est d'un ivoire pur, très doux au contact. L'arme, dans son ensemble, est approximativement de la même longueur que Ladh.
Cette arme a été forgée par le Follet lui-même, à partir d'un alliage bâtard, ce qui en fait une lame constamment émoussée mais étrangement résistante. Le plus dangereux, chez cette lance, c'est bien son fil dentelé qui forme des plaies très caractéristique. La hampe de l'arme, quant à elle, est taillée dans un fémur de dragon.
Le Follet a décidé de nommer cette étrange lance "Criarde", pour une raison inconnue à toutes personnes saines d'esprit.
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PHYSIQUE : Le Follet est de taille moyenne pour les individus de sa race, à savoir un bon mètre quatre-vingt-cinq. Sa peau est d'un gris presque argenté, agrémentant ses traits étrangement fins et androgynes pour un Liare. Il est svelte et musclé, imposant aux yeux des humains mais peu aux yeux de ses congénères. En somme, son gabarit est dans les normes de sa race, mais sans en être un parfait représentant.
Le plus déroutant, dans l'apparence du Follet, c'est bien l'aura qui l'entoure et cette étrange énergie qu'il dégage. Que ce soit dans ses vêtements, issus d'un tissu riche mais pourtant multiplement recousus, ou bien dans ses cornes, hautes et épaisses mais toutes les deux brisées, ou encore dans ses cheveux, soyeux mais constamment en bataille, il y a toujours un détail dans son allure qui parait anormal, déconcertant, presque fascinant. Tout, chez Ladh, semble dépareillé et erratique. Et lorsqu'on s'intéresse de plus près à son visage, on tombe dans l'épicentre de ce sentiment de malaise.
Le Follet a les yeux rouges, dotés d'une sclérotique jaune qui n'est pas sans évoquer le regard du dragon auquel il est lié. De petites cernes viennent souvent obscurcir ses traits fins, tandis qu'un sourire étrangement malicieux illumine son visage d'une lumière blafarde. Ses pommettes sont hautes, ses oreilles pointues, et une grande cicatrice vient balafrer sa joue gauche, faisant écho aux nombreuses plaies qui recouvrent son corps dans son ensemble. Dans ce visage qui n'a rien de laid mais rien de beau non plus brille toujours une lueur de folie, une sorte de puérilité mauvaise proche d'une joie indifférente. Autrement dit, même si l'expression du Follet est neutre, son regard trahit une instabilité dangereuse.
Ce visage est encadré par des cheveux blancs mi-longs, ou quelques mèches d'un rouge presque noir - sa couleur de cheveux originelle - se baladent encore. S'ils ne sont pas laissés libres sur ses épaules, ils sont attachés par un lien de fil d'or, trahissant une richesse d'antan autant que la ceinture qui entoure sa taille. Il est à noter que Ladh est frileux, et même s'il ne ferme jamais sa tunique, il se recouvre souvent d'une fourrure de loup abîmée.
CARACTÈRE : Le Follet est le Chaos à l'état pur. Il aime le semer et il aime le penser, c'est plus fort que lui. Il est imprévisible, malicieux, violent et destructeur. Il n'est pas mauvais par mesquinerie, disons simplement qu'il a horreur de l'ennui et agit toujours de manière à se divertir. C'est un enfant capricieux, qui joue avec ses jouets jusqu'à s'en lasser et les jeter...Sauf que ses jouets en question peuvent être vivants.
Au demeurant, Ladh semble calme, observateur. Pourtant, il tend à très vite s'exciter et à monter en pression, à l'instar des volcans qui l'ont vu naitre. Ainsi, il suffit de titiller son sens du combat, et il se mettra à brûler le monde qui l'entoure sans même s'en rendre compte ou s'en préoccuper. Il aime se battre : c'est un excellent divertissement. Mais il aime aussi être spectateur, si le spectacle en question est amusant. Il n'est absolument pas patient, mais il est très bon public, et avec l'ébahissement d'un enfant il est capable de complètement oublier ce qu'il était en train de faire pour plutôt s'intéresser à ce qui attise sa curiosité. Cette dernière est son plus grand défaut, il ne peut pas y résister.
Complètement détaché de la réalité et de la société, le Follet n'a aucune morale et aucun sens social, il est également très expressif. Il est cependant très bien éduqué et emploie un langage surprenamment soutenu, derniers vestiges de sa noble éducation. Il conserve d'ailleurs toujours certains tics de l'étiquette aristocratique, lorsque cela lui chante. Mais ce ne sont que des reliques du passé bien vite brisés par un grand éclat de rire mal placé ou par quelques mots sans queue ni tête. Ladh aime rire, s'amuser, discuter : c'est un grand bavard. Il aime parler de tout et de rien, et malgré son évidente folie il est capable de philosopher sur les sujets les plus sensibles...avant de complètement se déconcentrer. Difficile de dire si Ladh est un imbécile cultivé ou un génie dérangé. Probablement les deux.
Malgré tous ses défauts, il suffit de passer outre la malice de Ladh pour comprendre que c'est un adulte perturbé, atteint d'une terreur absolue de la solitude. Plus il est seul, plus il est fou, c'est un cercle vicieux.
Malheureusement, puisqu'il se lasse vite des autres êtres vivants, il a tendance à souvent se retrouver isolé, plus ou moins volontairement, malgré le fait qu'il peut être une compagnie amusante et joyeuse. S'il n'avait pas Onyx, son dragon, il ne serait probablement plus que l'ombre d'un Liare désormais, voire mort. Ne vous trompez pas : son imprévisibilité le rend dangereux...mais il l'est tout autant pour vous que pour lui-même. Il ne se rend pas compte de ses limites ou de celles des autres. Heureusement, la présence d'Abe à ses côtés lui a souvent permis de s'éviter bien des ennuis.
DRAGON : Onyx est un immense dragon mâle issu de la race des Melhogs. Il est trois fois plus grand qu'un cheval, aux écailles brillantes épaisses et effilées. Sur sa colonne vertébrale ressortent de longs pics noirs pointus que l'on retrouve également sur ses ailes. Ses serres sont longues et acérées, ponctuant quatre pattes puissantes. La tête d'Onyx est à peu près triangulaire, ornée de quatre cornes grises qu'il chérit profondément. Une de ces cornes est brisée, surmontée d'une cicatrice blanchâtre où les écailles ne repoussent jamais. La particularité d'Onyx sont ses yeux : il en possède quatre, d'un rouge profond chacune.
Comme tous les dragons, Onyx peut cracher du feu, et comme tous les Melhogs, ses flammes s'apparentent surtout à une lave visqueuse à courte portée, et terriblement brûlante, refroidissant rapidement au contact de l'air. Onyx communique par la pensée, ses capacités de télépathie étant impressionnantes bien qu'il daigne rarement de les utiliser sur les mortels. En général, il réserve ses talents pour le Follet.
Onyx, de plus, est instable psychologiquement : il est lunatique, bourru, imprévisible et déteste la faiblesse. Possessif, il ne supporte pas que l'on touche à ce qui est à lui, mais il aime plus que tout être libre de toute attache. Son lien avec Ladh est très puissant, bien qu'il semble souvent très indifférent à son sort.
DESIGN DRAGON : IrenBee on Deviantart
HISTOIRE : Le Follet, né "Mealladh Ar'Hyat", est issu d'une grande lignée de ducs à la cour du roi. Second fils de Segya Ar'Hyat, il n'était pas destiné à reprendre le titre et son éducation, quoique rigoureuse, fut plus douce que celle de son frère, Andrihr. Naïf et joueur, le jeune Ladh passait donc le plus clair de son temps à s'inventer des aventures, jusqu'à ce que sa Vérité s'éveille et qu'il commence à la développer. Mais jamais, même dans son adolescence, Ladh n'oublia les contes de son enfance et en particuliers ses préférés : ceux des fiers dragonniers.
Lorsque Andrihr fut envoyé à l'une des guerres du roi tyran, Mealladh prit peur : et si son frère venait à mourir ? Pourrait-il l'aider ? Devrait-il prendre sa place ? L'esprit plein de rêves et de cauchemars, Ladh supplia ses parents de l'envoyer également, mais ils refusèrent. Il comprit que ses parents espéraient conserver un héritier sous la main, mais ce destin ne lui plaisait pas plus que celui de son frère. Lorsque ce dernier revint de la guerre, blessé mais en vie, cela ne soigna pas les troubles qui accablaient Ladh, qui rêvait chaque jour un peu plus d'être le maitre de son destin. Il brûlait pour l'idée de l'aventure, du combat, de la liberté, et le cocon de richesse aristocratique lui semblait toujours plus insupportable. L'année de ses dix-sept ans, Ladh prit donc la fuite avec l'espoir de devenir un dragonnier capable de secourir son frère tout en conservant la liberté dont il avait joui jusque là.
Ladh quitta Glasgo pour voyager jusqu'à la Vallée des Âmes, où la rumeur voulait qu'un dragon s'y était récemment établi. La rumeur disait également que ce dragon était malfaisant, mais cela ne découragea pas le jeune Mealladh qui voyagea jusqu'à atteindre le lieu souhaité : cela lui prit plusieurs mois, même à cheval. Lorsqu'enfin il débusqua le dragon, il comprit à ses dépends que les contes avaient négligé la bestialité de certains membres de cette espèce, et pire encore : la folie qui parfois les accablait. Ce dragon n'avait pas de nom, il était immense, noir comme l'onyx, et rendu fou de douleur après avoir été presque tué par un chasseur de monstre quelques années auparavant. L'humain en question lui avait percé la tête d'un trait d'arbalète, c'était un miracle qu'il soit encore en vie, mais il le payait de sa santé mentale. Le trajet de Ladh, pour parvenir à ce dragon, avait été long et fastidieux : il avait dû affronter la sécheresse des terres, l'escalade escarpée des monts, et la violence de bandits de grands chemins qui l'avaient dépouillé de la majorité de ses biens et de ses armes. Psychologiquement affaibli, Ladh n'était pas de taille face à un dragon cinglé, et ce dernier manqua de le tuer. Alors qu'il appuyait une de ses immenses serres contre le torse du jeune Liare, il vint à ce dernier une idée pour se sortir de ce pétrin : il commença à raconter une des histoires dont enfant il était friand.
Contre toute attente, le dragon noir l'écouta. Pendant deux jours et deux nuits complètes, tout ce que Ladh fut autorisé à faire fut de parler et encore de parler : la bête ne tolérait pas de répit. Ladh lui parla des Dragonniers d'Autrefois, les plus grands guerriers au service de Simius elle-même, il lui parla des premiers Liares aussi fiers que les flammes elles-mêmes, aux longues queues qui terrifiaient tant leurs voisins. Et le dragon écouta, avide d'être diverti, sa rage vengeresse diminuant avec le temps. Lorsqu'enfin il se résolut à lâcher Ladh, ce dernier n'avait plus de forces. Psychologiquement et physiquement, il était exténué.
Alors, lorsque le dragon noir lui ouvrit son esprit pour le remercier, Ladh fut complètement submergé par la folie du dragon. Pourtant, ce ne fut pas le jour où la démence le dévasta définitivement. Les graines de la folie furent simplement semées, tandis qu'avec gratitude le jeune Mealladh devenait le dragonnier du grand dragon noir qu'il nomma sobrement - et avec son autorisation - Onyx. Le tempérament d'Onyx était sombre et difficile, d'autant plus qu'il n'avait plus toute sa tête, mais les deux êtres étaient déjà liés par un amour absolu de la liberté et par une haine complète de l'ennui. Fier et las, Ladh revint finalement chez lui : un an s'était écoulé depuis son départ.
A son retour, son père entra dans une colère noire : en son absence, il avait renié ce fils ingrat et fugueur.
Segya était dans une telle rage que s'il avait pu, il aurait dénoncé son fils à la garde en prétextant qu'il avait quitté le pays sans ordonnance du roi. Mais outre le risque de déshonneur que cela faisait peser sur lui, il en fut dissuadé par son fils aîné et par sa femme, Lora. Cette dernière avait toujours été proche de ses fils malgré sa sévérité, et elle parvint à convaincre Segya d'autoriser Ladh à demeurer dans leur manoir familial jusqu'à ce qu'il se rétablisse de son périple. Mais ni Ladh ni Segya ne furent ravis de cette conclusion. Jour après jour, la tension augmentait. Mealladh passait le plus clair dans son temps cloitré dans ses quartiers, regrettant la présence d'Onyx resté dans les montagnes. Son père n'avait de cesse de lui rappeler ô combien il le décevait, et ce fut lors d'un repas que la situation dégénéra : Ladh perdit son sang-froid et gifla son père au terme d'une ultime injure. Furieux, Segya le jeta dans une minuscule pièce et l'y enferma à double tour. Isolé, Ladh prit peur et en appela à son dragon. Lorsque ce dernier arriva, ce ne fut pas sans semer le chaos : le manoir prit feu, Lora y réchappa de justesse mais Andrihr périt dans l'écroulement d'une des ailes du manoir tandis qu'il venait s'interposer entre son père et son frère. Ce dernier avait été surpris par Segya alors qu'il tentait de s'enfuir, et malmené contre un mur. Il voulut retenir son fils, mais ce dernier fut plus rapide et poignarda son père en pleine poitrine. Il fut surpris de la facilité de ce geste, comme si cet amas de chair et de sang n'était rien d'autre qu'une poupée de chiffon. Les murs s'écroulèrent alors à nouveau tandis qu'Onyx décollait pour fuir la Garde qui s'amassait autour des décombres, et les deux belligérants furent séparés. Ladh put alors prendre la suite aux côtés d'Onyx.
En plein vol, Ladh fut frappé d'une révélation : il ne s'était jamais senti aussi bien depuis qu'il était né. Malgré la perte de son frère et la trahison de son père, il se sentait libre, puissant, étrangement vide. Avoir poignardé son père ou vu le cadavre de son frère lui semblait tellement étrange, comme si ce n'était qu'une pièce de théâtre : la réalité était-elle toujours si absurde ? Si violente ? L'influence d'Onyx n'aidait pas, et ce déchirement permit aux germes de folie en lui de s'épanouir : en plein vol, les yeux pleins de larmes, Ladh éclata d'un rire franc, dénué de sens.
Il comprit, ce jour là, que la vie et la mort n'étaient liées que par une chose : le chaos. Alors, autant le rendre palpitant !
Puisqu'il avait été renié par son père, Ladh abandonna son nom de famille, et puisqu'il se sentait radicalement changé, il décida d'également abandonner son prénom. Des avis de recherche furent établis à son nom, mis en place par Segya lui-même qui avait miraculeusement survécu à l'attaque et jouait désormais de son influence de duc, mais difficile de mettre la main sur un Liare à dos de dragon. Jour après jour, Ladh s'abandonna à l'influence d'Onyx, et la démence en son esprit prit chaque jour plus d'ampleur, nourrissant une passion effrénée pour le chaos. Les gens le pensaient fou : Ladh prit donc le surnom de "Follet".
Pour fuir la garde qui le recherchait, le Follet voyagea beaucoup. Sans allégeance, il prêta main forte aux Reyecles, par simple amusement, avant de rencontrer un Ancien du nom de Abe. Ladh était alors complètement fou à ce moment, mais la compagnie de cet humain lui fit le plus grand bien. Désormais, il chemine autant que possible avec cet Ancien, semant derrière lui un chaos amusé.
| PRENOM: Anaïs
AGE: 20 ans
AVATAR: Original, par Abe ; le design du dragon : IrenBee
TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? 6 ans maintenant je dirais.
COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? A la base par l'Interforum, mais je vous ai retrouvé grâce à vos partenariats.
UNE QUESTION, SUGGESTION ? |
Dernière édition par Le Follet le Jeu 7 Nov 2019 - 21:42, édité 1 fois |
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