[Rumeur] Sur les pas des Grands Alchimistes

Winter C. Eliwën
Rumeur post-event910 mots

Sur les pas des Grands Alchimistes

Voilà une semaine à peine que le combat s'est terminé. Je ne sais pas trop ce qui s'est passé mais je crois qu'on a perdu. Le général a poursuivi les Récléyès, jusqu'à la mort je pense, mais j'avais d'autres préoccupations que de courir vers une mort certaine. Déjà, sauver Vomito. Et ouais, j'ai sauvé Vomito. Je sais, ça paraît fou et même moi j'ai encore du mal à y croire. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, je crois que c'est la meilleure décision que j'ai prise dans cette guerre.

Quand les troupes ennemies se sont retirées devant notre cuisant échec, je suis restée un moment près du corps de Deth, à veiller. Cela aura coûté la vie a un Swoelm hargneux qui avait visiblement soif de son sang. Je crois que je n'étais pas belle à voir, couverte de son sang noir et poisseux, courbée de fatigue. Mais je suis restée jusqu'à ce qu'il ne reste plus un danger pour lui. Puis je l'ai mis en sécurité en prévision de mon départ. Hors de question qu'il me voit à ses côtés à son réveil ! Alors je l'ai traîné dans les buissons, j'ai caché ses pieds avec des feuillages, étalé son sang sur son cou jusqu'à ce qu'on puisse le croire égorgé. Comme ça, même si quelqu'un le trouvait avant qu'il ne se réveille, il ne risquerait pas grand chose. Et puis, il devrait bientôt revenir à lui maintenant. Alors je l'ai embrassé, doucement, d'un baiser délicat mais express, avant de ramasser mes dagues et de m'en aller.

J'ai marché longtemps - enfin, ce qui m'as paru être longtemps, avant d'arriver à une petite maisonnée, perdue au milieu du désert. Mon corps me rappelle ma fatigue, ma soif et mon ventre qui hurle famine. Tous mes muscles sont fatigués et courbaturés et mon esprit est embrouillé. Il faut que je m'arrête, que je dorme. Qui pourrait donc chercher à me tuer dans ces terres désertiques ? J'entre avec précaution, mes dagues dans les mains. Je ne voudrais pas prendre le risque d'utiliser mon énergie pour maintenir une arme de glace dans ces terres sèches et désolées, bien que le froid du mois de Virgonès soit en ma faveur.

A l'intérieur, quelques armes et quelques cartes ainsi que des trophées empaillés m'indiquent que je dois me trouver dans abri de chasseur. La poussière, l'absence de vivre et de vie semble indiqué qu'il n'a pas été habité depuis quelques temps. Ce qui ne veut pas dire que son propriétaire ne peut pas revenir. L'ameublement est sommaire, comprenant un bureau, une chaise, un lit et quelques étagères. Un lit ... Mes yeux ne peuvent se détacher du matelas usé jusqu'à la corde qui me tend les bras. Non. Trop dangereux, je serai visible même depuis l'extérieur. Je ramasse les couvertures qui traînent, poussiéreuses et rêches mais qu'importe, c'est un luxe à mes yeux. Je les disposent sous le bureau, place la chaise entre moi et la porte d'entrée, pour me cacher à la vue d'un éventuel visiteur, puis sombre dans un sommeil lourd et sans rêves.

[...]

A mon réveil, je me lève doucement, m'étire longuement - on dirait qu'un troupeau de Liëscy m'a piétiné - et je prends le temps de vérifier que la cabane n'a pas été visitée pendant mon sommeil ou que personne ne m'attend dehors pour me trancher la gorge. Puis, puisque tout semble être en ordre, je farfouille un peu dans la cabane et je tombe sur un journal. Je m'assoies sur la chaise pour prendre le temps de le feuilleter. De toute manière, rien ne presse, je n'ai rien de prévu dans les jours ni les semaines à venir. A part peut être de retourner me ressourcer un peu à Quartas ? Peu importe, l'heure n'est pas à ces réflexions. Plusieurs pages concernent des pièges, des créatures, des monstres ou du gibier, leurs prix ou de temps à autre, rarement, une annotation. Pas grand chose qui m'intéresse bien que certaines informations pourraient m'être utiles peut être ? Je continue de feuilleter cependant, regarder davantage les illustrations que les mots. Jusqu'à ce que je tombe sur une page différente, la dernière qui ait été écrite. Les notes qui sont gribouillées plus qu'écrites, raturées ... Comme si cela avait été écrit dans la précipitation.

Je prends le temps de déchiffrer la page. La date est encore lisible pour une partie, cela date de fin 1247. Le chasseur qui habitait ici, un Récléyès visiblement à en croire ce qu'il chasse et les lieux de ses marchés, semble avoir reçu l'ordre de rejoindre la Tour Sombre immédiatement pour ... pour ? Je ne sais pas. Un peu plus loin je peux lire qu'il parle du Marais des Kravelès. La suite est souillée par une tâche d'humidité mais la fin de la page est clairement déchiffrable. Il semblerait qu'on lui demande d'escorter "les plus grands les plus grands alchimistes Récleyès pour un projet qui changera à tout jamais Madelle".

Hum. Sacré bordel. Et on fait quoi maintenant ? On sauve encore le monde ? Malheureusement, en arrivant plus d'un an après ces écrits, j'ai bien peur d'arriver un peu en retard ...

Après tout ce temps, tu arrives bien tard effectivement, mais certaines informations peuvent durer valables un très long moment. Si tu décides d'enquêter, tu as deux choix qui s'offrent à toi :
- T'enfoncer dans les Terres Interdites pour rejoindre la Tour Sombre
- Partir vers les Marais de Kravelès
Ce sont là tes deux options si tu veux découvrir ce que les alchimistes avaient pour projet de construire. Tu peux continuer le Rp à la suite si tu restes en Terres Interdites. Si tu choisis le Marais, tu peux ouvrir un nouveau sujet dans ce lieu tout de suite si ton personnage s'y rend directement, ou tu peux décider d'y aller plus tard et mettre de côté la rumeur.

Suite du Rp
Le secret des Grands Alchimistes

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