(#) Sujet: Re: Après la panique Ven 28 Juil 2017 - 23:53
Après la panique
le 17 Kahl 1248 avec Deth Al'Abyssin
On ne peut pas dire que Marissa eut tout de suite une réaction. Elle garda son expression neutre et eut l'impression de mettre une éternité à accepter les mots qu'elle avait entendu. Elle pencha nerveusement la tête et ses yeux commencèrent à se plisser, son regard se perdit sur le sol, elle était comme en train de réfléchir à ce que tout cela pouvait impliquer. Zack ou son père n'étaient plus ses principales priorités, ils étaient absents et elle ne pouvait rien faire pour eux. En revanche, au sujet du dragon c'était différent.
Ellyn était venue dans la région pour y trouver de la tranquillité, mais si cette confrérie qui avait hanté ses rêves était de retour, mieux valait pour le jeune dragon qu'ils s'en éloignent le plus possible. Le voyage n'était donc pas terminé comme elle l'avait espéré. Pourtant, au fond d'elle, elle n'avait pas envie de fuir. Marissa ressentit à nouveau comme autrefois cette envie de combattre et de se retrouver là où elle serait le plus utile. Si seulement elle était seule... Nubia sembla sentir l'envie de l'humaine de ne l'avoir jamais trouvé et elle voulut lui hurlait dessus en signe de colère, mais ce fut un cri étouffé et adorablement pathétique qui sortit de sa gueule.
Le dragonnier tourna alors la tête vers elle et comprit qu'il lui était impossible de faire autrement. Marissa ne remit pas en doute les propos de l'Arvèles, il n'avait aucune raison de mentir et personne n'aurait pu inventer une telle histoire. Elle lui demanda alors :
- Désolée de vous poser toutes ces questions, ça doit vous sembler étrange, comme vous dites j'ai l'air d'une ermite, mais j'en ai une dernière. Est-ce que vous savez comment a réagi le Général au retour des Récleyès ? A-t-il déclaré la guerre ?
C'était fort à parier qu'il l'avait fait, la confrérie des Armes ne pouvaient décemment pas ne pas intervenir lors d'un moment pareil dans l'histoire des Hommes. Selon son idéal, tel un bouclier, la confrérie se devait de ne pas penser qu'à elle et faire tout son possible pour réhabiliter les tours au sud du continent. Marissa avait tellement de questions en tête, qu'elle ne put se limiter et même si elle passait effectivement pour une lâche qui se terre dans des coins reculés, elle ajouta :
(#) Sujet: Re: Après la panique Lun 31 Juil 2017 - 18:04
APRES LA PANIQUE
17 kahl 1248 avec marissa e. iselk
Malgré son manque de réaction suite à la nouvelle qui lui a annoncé, la jeune femme a un comportement assez surprenant pour Deth. En effet, avant cette guerre à la Tour Ouest, personne n'aurait cru cette histoire. La preuve avec son avertissement à la Chute des Morts qui est passé à la trappe... Il n'y est pas resté très longtemps et n'a pas pu insisté certes, mais les preuves étaient bien là. Qui d'autres que les Récleyès peut réveiller les mort ? Aucune Vérité des quatre principales confrérie n'est capable de faire une chose pareille. Seul un pouvoir corrompu peut se jouer de la mort.
Mais la preuve qu'une ville ait disparu semble suffisante pour faire avaler ses propos à l'Arvèles. Tant mieux il n'aura pas à se justifier face à des moqueries ! Ou alors il aurait simplement tourner le dos et passer son chemin comme il aurait du le faire avant cette rencontre.
Il pensait l'interrogatoire finit et allait saluer brièvement la jeune femme, mais il est encore contraint de rester. Il pourrait partir, rien ne l'en empêche. Mais cette fille est armée jusqu'au coup avec un fusil en plus. Prudence est mère de sûreté.
« Je crois ouais. J'ai entendu qu'il y avait surtout les Anciens et les Arvèles dans cette guerre. »
Qu'est-ce qu'il en avait à faire que le Général soit entré en guerre ? De toute façon, ce n'est pas bien difficile à deviner : sa confrérie est faite pour la bataille. A l'Académie, on apprend le maniement des armes, c'est bien pour s'en servir un jour. Mais bon, tout ça fait parti du passé. Deth ne se considère plus comme un membre des Arvèles. Il en a hérité que sa Vérité, dont il en est vraiment fier. Mais ça s'arrête là.
Qui a gagné ? Ça par contre, il pouvait le dire avec certitude :
« L'alliance des confréries. Enfin les Anciens et les Arvèles. »
Il se souvient très bien avoir été dans une taverne où l'alcool coulait à flot : c'était jour de fête en l'honneur des glorieux combattants de la Tour Ouest. Ils avaient écrasé les Récleyès, lui avait on dit. Néanmoins, cette victoire n'était pas à fêter trop vite. La cinquième confrérie s'était cachée pendant toutes ces années pour simplement essuyer une défaite ? Non, ce serait trop facile...
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Marissa E. Iselk
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(#) Sujet: Re: Après la panique Mer 16 Aoû 2017 - 13:59
Après la panique
le 17 Kahl 1248 avec Deth Al'Abyssin
Toutes ces informations prennent du temps à être digérée par Marissa. Le renouveau des Récleyès, une guerre qui a déjà éclaté, une alliance entre les confréries. Tout ça semble si irréel et pourtant, elle n'a pas l'impression que l'Arvèles se joue d'elle. Qu'aurait-il à y gagner. Quand elle regarde autour d'elle, elle n'a vraiment pas l'impression que le monde est sur le point de changer. Même si Krik a perdu sa splendeur, la vallée, elle, est toujours la même. Tranquille et accompagnée d'une légère brise d'automne qui vous glacerait presque le sang. Ce n'est pas pour lui déplaire après son voyage en terres de feu et son passage rapide sur la plage.
Marissa a envie de hurler intérieurement. Elle qui croyait enfin pouvoir trouver un peu de paix dans son pays, voilà qu'elle allait devoir continuer à l'est vers des terres qui jusqu'à maintenant lui étaient inconnues. Même si l'endroit semblait avoir gardé une certaine quiétude, elle ne voulait pas mettre au défi le destin et préférait aller s'exiler dans une des régions les plus reculées du monde pour être sûr de voir un jour son dragon suffisamment grand pour pouvoir se débrouiller seul. Nubia sembla comprendre le fond de sa pensée, car elle tenta à nouveau de faire retentir un cri qui fut étouffé à peine sorti de sa gueule.
La jeune femme ayant eu toutes les informations qu'elle recherchait, décida alors de libérer son interlocuteur de ses questions. Affichant un très léger sourire qu'il était plutôt dur d'afficher après toutes ces révélations, elle le remercia :
- Désolée d'avoir été si insistante avec mes questions. Je vous laisse reprendre votre route. Merci d'avoir été patient.
Elle le laissa alors seul avec son Xiorn et se dirigea vers la route la plus proche. Encore bouleversée par ce qu'elle venait d'apprendre, l'Arvèles ne faisait pas vraiment attention au paysage autour d'elle. Avançant d'une démarche assurée et rapide, elle ne remarqua pas tout de suite le petit groupe d'individus venant de la ville qui approchait dangereusement d'elle. Nubia fut la première à ressentir leur présence et se retourna pour les voir. Partageant alors son inquiétude, Marissa se stoppa nette sans trop comprendre pourquoi le dragon était inquiet et même si elle ne lui répondait jamais, elle lui demanda :
- Qu'est-ce qu'il y a encore ? Le xiorn est parti, il ne va rien te faire.
Heureusement pour elle que ses réflexes étaient assez aiguisés. Elle entendit dans son dos une lame sortir d'un fourreau. Se retournant promptement, elle vit alors trois individus se jeter sur elle. Marissa eut à peine le temps de sortir sa rapière pour esquiver le coup qui allait fondre sur elle. Pliant les genoux et passant de l'autre côté de son assaillant, elle se retrouva encerclée. La pointe de sa fine lame tendu vers ces scélérats, elle tourna sur elle et comprit à leur regard qu'ils en voulaient à sa progéniture. L'endroit n'avait plus rien de paisible. Elle venait à peine de quitter l'Arvèles qu'elle se retrouvait au milieu d'un guet-apens.
Elle lâcha un cri alors à l'attention de Nubia qui retentit à plusieurs centaines de mètres à la ronde :
- Envole toi bordel !
Mais le dragon hésita et resta entre les jambes de Marissa, paralysé par sa peur qu'il transmettait au dragonnier. Fort heureusement pour Ellyn, elle avait déjà réussi à contenir les émotions du dragon et cette fois-ci encore, elle ne se laissa pas submergée. Concentrée sur ses assaillants, elle sortit son fouet de son autre main et essaya de les faire reculer en le faisant claquer autour d'elle. Alors, Nubia s'envola enfin dans le ciel et fit des cercles autour du petit groupe.
(#) Sujet: Re: Après la panique Dim 17 Sep 2017 - 18:05
APRES LA PANIQUE
17 kahl 1248 avec marissa e. iselk
L’Arvèles au dragon décide de s’en aller et d’arrêter de le questionner, ce qui n’est pas pour déplaire au voleur. Il n’est pas doué pour raconter des histoires et n’aime pas vraiment se mêler des affaires politiques et de l’armée. Il n’en a que faire de sa confrérie depuis que la seule personne à qui il tenait dans les Montagnes de Saphir a disparu de ce monde. Mais aussi solitaire soit-il, il est rarement aussi tranquille qu’il a envie d’être. Il y a toujours un élément perturbateur qui vient le déranger. Mais c’est bien ce genre d’événements qui favorisent des rencontres, qui s’avèrent enrichissantes et… « intéressantes » si on peut le dire, malgré que Deth se persuade du contraire…
Il salue la jeune femme brièvement qui s’empresse de lui tourner les talons. Son regard se posa discrètement sur le dragon. Finalement, il n’a pas pu lui aussi poser des questions sur ce qui le taraudait depuis le début. Cette créature qui était au cœur de nombreux contes qui ont bercés son enfance s’avère être bien réelle. Un sentiment de nostalgie l’envahit. Il n’avait pas ressenti cela depuis bien longtemps. Il a une pensée pour son père qu’il n’a jamais connu et dont il a hérité des étranges lunettes, soi-disant que les dragonniers portaient lorsqu'ils volaient à dos de leur âme sœur… Il a alors, toujours cru que son paternel était lié à l’une de ces créatures.
Le jeune homme s'était perdu dans ses pensée pendant un court instant, mais cela a suffit au xiorn de se volatiliser à nouveau, la tension étant retombée. Se rendant compte de la disparition silencieuse de la créature au plumage de nuit, Deth pesta et s'empressa de le chercher. Son premier réflexe fût de regarder le ciel, mais il ne vit aucune silhouette de volatile se promener dans les airs. L'inquiétude saisit l'Arvèles. Il a un mauvais pressentiment... Le voleur pris le pas de course dans la direction qu'avait prise l'inconnue au dragon.
Soudain, un cri parvint aux oreilles du jeune homme. Il distingua les paroles qui étaient derrière et reconnu la jeune femme qu'il a rencontré quelques minutes auparavant. Quelque chose ne va pas. Vraiment pas. Deth déglutit en imaginant son Xiorn à nouveau en train de fixer le dragon. Il vient à peine d'arranger les choses avec Marissa et voilà que ça recommence ! Parfois, il a bien envie d'abandonner ce volatile, ça lui éviterait bien des problèmes. Mais ses pieds râleraient de devoir le transporter à travers tout Madelle... Donc non, pas question de le laisser seul face à un fusil.
Deth avait accéléré pour arriver à l'endroit où avait crié la jeune femme. Il s'arrêta net en voyant dans quel pétrin elle est : des braconniers l'avait encerclé et son dragon volait au dessus du groupe. Le jeune homme avait malheureusement fait trop de bruit en arrivant et il fut immédiatement détecté par ces hommes aux intentions malsaines. Ou bien était-il attendu lui aussi ? Car les braconniers qui entouraient la jeune femme n'avaient pas bougé, c'est une autre équipe qui vient l'encercler, armés jusqu'aux dents. L'Arvèles n'eut pas le temps d'activer sa Vérité qu'une lame vient se poser sous sa gorge. Le brigand le tenait fermement, l'empêchant et le dissuadant de toute riposte. Il le fit avancer en direction du groupe qui encerclait Marissa, mais le tenait à distance de celle-ci. Il serait malencontreux qu'ils s'associent.
Deth comprit que ces hommes ont de l'expérience et savent prendre leurs précautions pour minimiser les risques encourus. S'en sortir ne sera pas simple. D'autant plus qu'ils le fouille et lui retire ses lames ainsi que son épée qu'ils éloignent de lui. Le jeune homme ne put s'empêcher de grimacer en voyant que ses armes sont hors de sa portée. Il regrette de ne pas avoir utiliser sa vérité plus tôt, mais ils sont trop nombreux et sa position était bien défavorable. Enfin, il aurait pu avoir de la chance, il en a eu beaucoup depuis qu'il a commencé son voyage. Il a échappé à la mort un bon nombre de fois.
Il se rend compte que c'est la première fois que ses armes sont si loin de lui. La première fois qu'il ne peut pas utiliser sa Vérité. Il se sent comme nu, vulnérable. Il n'a jamais combattu sans ce don de Mère Nature.
Il essaye de bouger pour se libérer de l'étreinte de son agresseur, mais ce dernier appuya plus fortement sa lame sous sa gorge. Deth sentit un liquide chaud couler le long de son coup. Sa chair a été entaillée et il comprend qu'au moindre faux pas, il sera égorgé.
« Ok ok j'ai compris... »
Deth eu du mal à contenir le tremblement de sa voix. Il faut dire que sa mort n'a jamais été aussi proche. Il doute que Marissa lui vienne en aide au vu de sa situation. Il reste L'Ami, mais toujours aucun signe de lui... Tant mieux vu qu'il est aussi une cible des braconniers. D'ailleurs, ceux qui avait aidé à capturer le jeune homme laissèrent leur collègue le tenir fermement pour installer un dispositif de capture. Ils ne vont pas perdre plus de temps avec leurs prisonniers et commencer aux choses sérieuses...
Soudain, un éclat lumineux d'une très grande intensité apparût dans la forêt, suivi peu de temps après par un bruit d'électricité. Comme ci la forêt faisait tomber des éclairs. Les braconniers se mettent sur leurs gardes, restant vigilants. Le même phénomène se répéta un peu plus loin, à différents endroits de la forêt, tout en restant autour d'eux. Cette fois, l'inquiétude monta chez les brigands leur faisant perdre l'attention qu'ils avaient sur les Arvèles. Deth voulu en profiter pour s'enfuir, mais celui qui le tenait renforça sa prise. Ce qu'il est tenace !
Deux braconniers partirent en éclaireur pour voir de quoi il s'agissait. Mais quelques instants après, des cris de souffrance déchirèrent la quiétude qui régnait dans la forêt avant qu'elle ne soit importunée. Le silence s'installa de nouveau et les éclaireurs ne reviennent pas.
L'inquiétude céda sa place à la panique. Les braconniers sortirent leurs armes prêts à se battre contre ce qui approche. Car la forêt refit tomber la foudre de plus en plus proche du groupe. Jusqu'à...
Un sifflement retentit. Un joli sifflement, joyeux. Celui que fait... L'Ami ?
L'oiseau se tenait perché sur un arbre, et regardait le groupe depuis son perchoir. Il siffle à nouveau, avec un ton différent cette fois-ci, presque moqueur. Il fixait Deth qui était en mauvaise posture. Attendez... Il se moque de son maître qui s'est fait bêtement capturé ? Enfin, le maître, on se demande qui l'est !
« L'Ami, vas-t'en ou fais quelque chose ! » cria-t'il à l'attention du xiorn.
Mais rien à faire, l'envie de contredire le voleur est trop forte alors le xiorn s'installe au plus haut de son arbre et regarde simplement le spectacle. Néanmoins, il a réussi à semer la confusion parmi les rangs des braconniers...
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Marissa E. Iselk
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(#) Sujet: Re: Après la panique Dim 24 Sep 2017 - 22:39
Après la panique
le 17 Kahl 1248 avec Deth Al'Abyssin
Elle ne le remarqua pas tout de suite. Son attention tout entière sur les braconniers qui l'encerclaient, Mari réussit à en faire reculer un grâce au fouet, mais toujours aucun échappatoire n'était pour le moment envisageable. L'un d'eux sortit son arme et n'hésita pas à provoquer l'Arvèles. Ses coéquipiers pendant ce temps restèrent plus ou moins à leur position, mais surtout, ils n'arrêtaient pas de jeter des regards vers le dragon comme pour s'assurer qu'il était toujours bel et bien là. Marissa quant à elle faisait tout son possible pour l'ignorer et rester maître d'elle même face à son adversaire qui parvint à bloquer son fouet et fonça sur elle, levant une large hallebarde.
Sa rapière ne lui était d'aucune utilité. La remettant à sa place et esquivant un coup horizontale qu'il tenta de lui porter en roulant sur le sol, Marissa fut contrainte de se rapprocher de l'un des braconniers qui gardaient un œil sur le dragon. Alors qu'elle pensait être rejetée vers le milieu du cercle qu'ils formaient en se relevant, elle entendit le ciel se déchirer et stoppa un instant son geste en courbant les épaules. Chacun s'arrêta une seconde pour porter son regard vers la provenance de ce son fracassant qui s'approchait d'eux. Indéniablement, il retentissait comme l'éclair, mais le ciel était clair et la foudre semblait s'abattre entre les arbres. C'est alors qu'elle le vit. Elle l'avait complètement oublié.
Non loin d'elle, le jeune homme qu'elle venait juste de quitter était retenu par un supposé braconnier. C'était donc le Xiorn... En grandissant au cœur de la montagne, Mari avait eu droit à son lot d'histoires sur les animaux légendaires qu'abritaient les rochers de saphir et que seuls les plus vaillants Arvèles pouvaient se vanter d'avoir un jour affronté. Celui-ci avait été parmi ses préférés lorsqu'elle était enfant pour ce pouvoir si particulier et surtout si unique que ces animaux avaient. Mais le voir ainsi en vrai n'avait plus rien de féerique et épique. L'air se remplissait d'électricité comme lors d'une chaude nuit d'été où les températures ont besoin de redescendre après une trop forte chaleur.
Alors que leurs assaillants sortirent tous plus ou moins en même temps leur arme et furent complètement absorbés par l'arrivée de l'animal, Marissa décocha un coup de coude à celui qui se trouvait juste à côté d'elle en plein dans le nez. Il porta ses mains à son nez ensanglanté, laissant au dragonnier l'opportunité de se rapprocher de Deth. Bien évidemment, celui à la hallebarde ne perdit pas son objectif. Pas question pour lui de repartir sans le dragon et il n'avait pas besoin de lever les yeux pour voir l'ombre du dragon qui ne cessait d'encercler la jeune femme. Les deux autres braconniers se séparèrent, l'un restant avec son arc pour sortir une flèche de son carquois et viser le dragon, tandis que l'autre se dirigea vers l'autre bestiole en renfort.
Marissa pendant ce temps eut toujours le temps de matérialiser son épée dans un nuage dorée avant que le braconnier ne lui tombe dessus. Elle peinait à repousser ses attaques lorsqu'elle aperçut du coin de l'oeil l'arc qui pointait Nubia. Une seconde d’inattention et elle se retrouva projetée par un violent coup de pied dans le dos alors qu'elle tentait d'esquiver un coup. Tombée à côté de Deth, elle avait lâché son arme qui disparut en poussière. Elle avait beau être au ras du sol et prendre son temps pour s'envoler, d'où elle était, Marissa put voir distinctement Nubia au dessus d'elle et le volatile perché dans un arbre. Il fallait que le dragon s'en aille, il ne pouvait pas rester ici c'était trop dangereux entre ces brutes et le Xiorn.
L'Arvèles se releva, mais resta un genoux au sol, la tête baissée, ne relevant pas l'insulte de l'un des braconniers. Elle essayait intérieurement de faire suffisamment peur à Nubia pour qu'elle s'éloigne. Mais il y a peu encore, elle ne volait pas encore et Mari n'avait fait que de lui demander de rester au plus proche. Faisant ressortir toutes les pensées négatives qu'elle avait au départ eu lorsqu'elle était entrée en possession de l'oeuf... Le dragonnier tentait en quelque sorte de déclencher sa première dispute avec son dragon. L'instinct de protection qui avait habité Ellyn depuis l'éclosion de l'oeuf était enfin mis en sourdine pour la première fois. Seuls ses envies d'une vie solitaire et dénuée de toutes responsabilités envers quelqu'un parcourait son esprit.
Nubia se mit alors à crier comme auparavant avant de foncer vers le ciel, le dragon ne chercha pas à s'enfuir, il se mit plutôt à voler vers les nuages. L'homme à la hallebarde décrocha enfin son regard vers le ciel et Mari crut pouvoir en profiter pour se relever et aider Deth, mais c'était vain. Un autre coup de pied la ramena au sol avant même qu'elle n'ait le dos droit. Pourtant Marissa était loin d'être désespérée. Une main glissée subtilement dans le dos, elle était prête à sortir à tout moment son arme. Elle aurait sûrement dû s'entraîner avec, mais c'était trop tard maintenant pour penser à cela, il fallait agir.
(#) Sujet: Re: Après la panique Mar 31 Oct 2017 - 15:44
APRES LA PANIQUE
17 kahl 1248 avec marissa e. iselk
La situation semble désespérée. Même si les Arvèles sont désormais réunis, les braconniers sont plus nombreux sur eux. Le dragon est parti et leur attention est désormais entièrement disponible vers leurs ennemis, à savoir, Deth et Marissa. Quant au Xiorn, il est toujours en haut d'un arbre, narguant les braconniers qui le tiennent en joue. Bon sang, ne se rend-t'il pas compte du danger ?
Deth se sent complètement impuissant. S'il avait encore ses lames à proximité, il pourrait se débarrasser du gars qui le tient toujours, son poignard sous sa gorge. Mais là, il doit faire sans. Même son épée est trop loin. Il aurait bien aimé l'envoyer sur la tête d'un de ces types pour l'assommer... Ces braconniers sont vraiment préparés à toute éventualité. Pourquoi fallait-il que ses adversaires soient si intelligents ?
Il avait vu Marissa invoquer une épée. Pourquoi ne pouvait-il pas faire la même chose ? Non... Pourquoi l'avait-il oublié surtout ? N'était-ce pas là, ce qu'il avait appris pendant une leçon de punition à l'Académie ? Un sourire se dessina sur le visage du jeune homme. Il se sent bien bête. Arsen Jovanson, son professeur préféré. Sévère, certes, mais au moins, il avait su éveiller l'intérêt du vaurien qu'il était à l'époque. C'est en partie grâce à lui que sa vérité est si importante pour le voleur.
Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas fait. Mais il n'a pas le choix. Deth ferme les yeux et matérialise dans son esprit, les traits de l'arme. Il prépare sa main afin de la tenir et l'image devient réelle. Une claymore était apparue, transperçant la cuisse du braconnier qui le tenait. Sous le coup de la surprise, le malfaiteur ne cria pas tout de suite. Il regarda sa cuisse devenue si lourde d'un coup. Puis il hurla de douleur, relâcha sa prise et Deth put en profiter pour tirer l'épée à deux mains et la libérer de la chair de son adversaire. Aussitôt, le poids de l'arme changea, devenant plus légère. Une cimeterre se tenait à la place de la claymore.
Le braconnier au poignard se redressa malgré la douleur et essaya de porter un coup d'estoc au voleur. Mais ce dernier réagit rapidement, et porta un coup dans la lame adverse ce qui le désarma. La claymore remplaça le cimeterre, et Deth dût reprendre l'arme à deux mains, étant trop lourde pour être maniée à une seule. C'est un exercice difficile pour lui que de s'habituer à deux armes en même temps, qui changent sans qu'il n'en ai vraiment envie. Il ne sait pas à quoi est du ce phénomène. Peut-être qu'inconsciemment, ses armes sont fragiles et à chaque fois qu'elles touchent, elles se cassent et doivent être remplacées ? Même sa propre vérité recèle de mystères.
Il se dirigea vers le braconnier qui maintenait Marissa au sol et lui porta un coup circulaire dans les côtes, de quoi bien lui couper la respiration. Il n'y était pas aller de main morte, il a peut-être quelques côtés cassées.
« Ca va ? » dit-il à la jeune femme.
Peut-être qu'elle ne le porte pas dans son cœur, mais Deth a bien besoin d'un allié dans ce combat. Surtout que les braconniers reviennent à la charge sur eux, en voyant qu'ils ont retrouvé des armes.
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Marissa E. Iselk
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(#) Sujet: Re: Après la panique Sam 20 Jan 2018 - 19:49
Après la panique
le 17 Kahl 1248 avec Deth Al'Abyssin
Un genoux encore au sol, une fine lame se matérialise dans la main de la guerrière qui se retrouve enveloppée de la même aura dorée que précédemment. Il faut qu'elle se relève à tout prix. Maintenant que le dragon n'est plus dans les parages, elle sent le poids qui repose sur elle s'envoler, son attention peut enfin être braquée sur ces brigands de chemin.
Celui qui l'a jeté au sol s'aperçoit bien qu'elle utilise sa Vérité et il pare la petite lame qui fonce droit sur lui. L'arme de l'arvèles s'évanouit alors dans les airs, mais cela lui a donné assez de temps de se relever. Elle commence alors à reculer et fait apparaître deux autres lames dans chacune de ses mains. Cela ne sert cependant à rien. Deth se tient à côté d'elle, leur assaillant au sol.
Elle lui envoie un simple sourire en guise de réponse, s'il n'a pas été d'une grande aide pour comprendre ce qui s'était passée en son absence, elle ne doute pas qu'il puisse être un allié dans ce combat.
Désormais armée de ses fines lames, Marissa décide de rester à distance pour tenter de stopper ces scélérats avant qu'ils n'arrivent sur eux. Malheureusement, alors qu'elle s'apprêtait à viser l'un d'eux, l'arvèles reçoit une flèche tout en haut de sa jambe gauche. Réprimant avec force la douleur, on entend dans le ciel le dragon hurlait à la place d'Ellyn.
Il reste cependant perdu dans les nuages alors que le dragonnier fait disparaître ses lames pour attraper la flèche. Le dragon est à deux doigts de redescendre, mais Marissa se sert de sa douleur pour le tenir à distance et elle n'hésite pas pour arracher la flèche tout en serrant les dents.
Une autre flèche est à alors nouveau tirée vers eux. Celui qui visait le dragon a retrouvé les autres braconniers et ils semblent tous prêts à se mettre en chasse. Ellyn reprend son souffle et appuie d'une main sur la blessure. Son pantalon de cuir ne s'imbibe pas tout de suite de sang, ce qui laisse penser à la jeune femme qu'elle peut encore se battre.
Relevant le visage vers son compagnon d'infortune, elle lui lance avec une esquisse de sourire :
- On va les avoir ces bâtards ! T'as de quoi les tenir à distance ?
Sur ses mots, Marissa saisit la bande de cuir qui parait sa poitrine et retira de son dos le fusil-hache.
Elle ne s'en était encore jamais réellement servi, mais la situation lui semblait assez désespérée. Même s'ils étaient deux arvèles, ceux qui les tenaient en joug semblait aussi désespéré que le reste de la ville et Marissa se méfiait plus de quiconque des personnes n'ayant plus rien à perdre. Et puis, ces braconniers n'avaient pas l'air d'être des amateurs intimidés par les gibiers de prestige.
C'était décidé ! Elle prit rapidement une des cartouches d'Iradiers se trouvant dans une toute petite sacoche à sa taille pour charger le fusil.
(#) Sujet: Re: Après la panique Mar 27 Fév 2018 - 20:53
APRES LA PANIQUE
17 kahl 1248 avec marissa e. iselk
Un simple sourire répondit à sa question. Il s'en contenta largement et se concentra sur leurs adversaires qui ne faiblissaient pas. Sur la défensive, il se met sur ses appuis, lame devant lui, prêt à parer un coup. Un braconnier avance vers lui et baissa son arme que Deth para avec difficulté. Il n'a pas autant de force que cet homme, mais il tient bon en serrant les dents. Le coup le fait reculer, et il fit encore un pas en arrière, prenant un peu de distance. Il jeta un coup d'oeil à sa compagne d'infortune et vit qu'elle a pris la même décision.
Soudain, un sifflement parcourra l'air. Celui qui tirait sur le dragon a changé de cible et les vise maintenant ! Par chance, il n'a pas eu le voleur, mais il vit que Marissa a été touchée, même si ce n'était pas elle qui hurlait de douleur. Dans les histoires qu'il lisait, il a appris qu'il y avait un lien indéfinissable et puissant entre le dragonnier et sa créature. L'un pouvait ressentir les émotions, la douleur de l'autre et vice-versa. Il se demande si c'est bien vrai. Mais il n'a pas le temps de se poser cette question, ni même de vraiment s'inquiéter pour la jeune femme.
Une nouvelle flèche est tirée, mais elle ne fit mouche sur aucun d'entre eux. Le voleur sait qu'il n'aura pas autant de chance les prochaines fois. Les braconniers qui se battent au corps à corps peuvent les immobiliser, et l'archer a juste à finir le travail. Mais le jeune homme sait qu'il ne faut pas leur laisser cette chance... Marissa aussi.
Elle sort son fusil afin d’exécuter son plan. Deth doit aussi avoir quelque chose sous la main pour pouvoir les tenir à distance. Enfin... avait.
Car il a beau utiliser sa vérité pour attirer ses lames, ou bien épée, rien ne venait. Il était encore trop loin de ses armes pour pouvoir les contrôler. Il n'a alors pas le choix, il doit tenter quelque chose d'inédit.
Il lança la claymore en avant, vers les braconniers et essaya de la contrôler, comme il fait léviter sa vieille épée. Surpris, ses adversaires s'écartèrent... mais pour rien. Car l'arme disparu avant de pouvoir les toucher. Ah.
Deth blêmit. Il n'avait donc plus rien !
« Hum... pas vraiment. » répondit-il à la dragonnière.
Il fait réapparaître la claymore rapidement, mais cela lui demanda une certaine énergie. Mais il le devait, pour ne pas se montrer désarmé face aux bandits.
Il réfléchit alors à la situation. Il avait repéré où ses armes avaient été déposées. Il devait donc aller dans cette direction. Mais entre lui et son objectif, il y avait des braconniers qui n'allaient pas se laisser faire, sans oublier ceux qui veulent le mettre hors jeu depuis le début.
En parlant d'eux, le premier passe à l'action et tenta un coup traître au poignard. Deth pu remercier sa vérité pour avoir dévier la lame au dernier moment, et il réussi à contre-attaquer en assénant un coup avec son arme sur le dos de son agresseur. La claymore laissa sa place au cimeterre, plus léger, que le jeune homme peut manipuler à une main.
Mais tant qu'une ouverture ne se créera pas dans le mur des bandits, il ne pourra pas récupérer ses armes de prédilection, et sera bien moins efficace...
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Marissa E. Iselk
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(#) Sujet: Re: Après la panique Mer 28 Mar 2018 - 23:48
Après la panique
le 13 Kahl 1248 avec Deth Al'Abyssin
L'attaque de la claymore suffit à distraire les braconniers. Son arme chargée, Ellyn prend le temps de positionner correctement l'arme contre son épaulette pour s'assurer que le recul ne fasse pas dévier sa balle d'Iradies.
Elle fixe alors sa cible et se concentre uniquement sur lui, elle a décidé d'utiliser l'une de ses précieuses balles dès le premier tir. L'effet doit être instantanée, avec cette seule attaque elle espère pouvoir les déstabiliser suffisamment longtemps pour qu'avec l'Arvèles, ils puissent prendre l'avantage sur cette situation.
Avant que son compagnon ne parvienne à réinvoquer son arme, Ellyn bloqua sa respiration puis pressa ses doigts contre la détente. Le coup fit mouche. Marissa observa le braconnier se tenir la poitrine alors que ses camarades reculaient encore et le regardaient de loin s'effondrer lentement au sol. Ses mains ensanglantées, une fine fumée blanche, si caractéristique à ces balles de feu, s'échappait de sa plaie.
Le dragonnier se décida enfin à recharger son arme quand l'un de leurs assaillants se lança vers eux. Il en restait encore trop, tant qu'ils étaient encore un peu éloignés, il fallait qu'elle tente sa chance.
Reculant de quelques pas, elle resta cependant assez proche de Deth pour pouvoir lui porter secours en cas de nécessité. En attendant, elle se concentra une fois de plus avant de tirer vers les braconniers. Cette fois-ci, il s'agissait d'une balle tout à fait ordinaire. La surprise passait, Marissa avait maintenant moins de chance de pouvoir les toucher et ce fut sans doute son hésitation qui la fit rater.
Peut-être frôla-t-elle une oreille, mais pas le temps de regarder, elle craqua à nouveau l'arme et glissa une nouvelle balle. Peut-être un peu trop tard, quoi qu'elle réussit à tirer par instant et toucha le genoux de celui qui allait se jeter sur elle.
À peine eut-elle le temps de reprendre son souffle et d'encaisser le recul qui cette fois c'était fait ressentir parce qu'elle s'était précipitée, qu'un autre arriva sur elle. Sans réfléchir, elle leva son fusil et le tient levé vers le ciel pour accueillir le braconnier avec l'épaisse lame qui se trouvait sur l'extrémité du canon.
La dernière fois qu'elle avait pratiqué le combat à la hache devait remonter à avant la mort de son père. Intérieurement elle pria Taran pour qu'elle n'ait pas oublié les bases et surtout, elle pria pour que ce vieux fou de Liare qui lui avait donné cette arme ne s'était pas joué d'elle en lui disant qu'il n'y avait pas arme plus solide et meurtrière à travers le pays du feu.
(#) Sujet: Re: Après la panique Ven 4 Mai 2018 - 18:49
APRES LA PANIQUE
17 kahl 1248 avec marissa e. iselk
Il pensait que son attaque n’avait pas fait effet. Du moins, pas l’effet escompté. Le lancer de claymore était une très bonne distraction, si bien que leurs adversaires ont eu la maladresse de se concentrer une seconde de trop sur l’arme éphémère. Cela a suffi à Marissa de tirer une balle. Le bruit était assourdissant. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas entendu ce bruit. La dernière fois, c’était lors d’une altercation avec des liares… Enfin, des presque-liares. Malgré tout, il ne pouvait pas laisser place à la surprise, ni même à la fascination. Sa vie était en jeu et l’adrénaline lui donnait d’incroyable réflexe. Il ne s’est jamais senti aussi démuni face à une telle situation. D’habitude, faire danser ses lames suffisait à créer des brèches, faire des trous dans des rangs un peu organisés. Et après, prendre la poudre d’escampette lui laissait la vie sauve. Rien de très héroïque, mais Deth s’en fiche quand la mort est au bout du mauvais chemin. Bien sûr, face à une vraie armée, il ne donne pas cher de sa peau…
Bref, passons à l’action. Les armes à feu de la jeune femme ont mis de la confusion dans les rangs ennemis. Mais cela est de courte durée, car les hommes qui leur faisaient face ont encore de l’énergie à revendre et ils savent qu’ils ont l’avantage du nombre et de la position. Rester comme ça en défense épuise les deux protagonistes. Le voleur doit donc tout faire pour récupérer ses précieuses lames et renverser la tendance.
Il décide donc de se déplacer, petit à petit, tournant le dos à Marissa car il devait lui faire confiance pour défendre un de leur côté. Un braconnier se jette sur lui, ne lui laissant que peu de répit. Le cimeterre arrêta l’arme du bandit. Mais le jeune homme était bloqué ! Un autre fonce sur lui, poignard en main, afin de le planter entre les côtés du voleur. Sa vérité s’active, la lame est déviée, mais pas suffisamment pour éviter la coupure. Le poignard tranche les vêtements et marque d’un grand trait rouge, le dos de l’Arvèles. Deth grimace de douleur. Il a évité une blessure fatale de peu, mais il n’est plus aussi indemne qu’avant. Le cimeterre se change en claymore, devenant plus lourde. Ainsi, il arrive à se dégager du premier adversaire et pivote sur lui-même pour asséner un coup dans le crâne du second. Le malheureux tombe raide sur le sol, bien assommé. Son arme change à nouveau. Décidemment, ce sort est bien étrange, mais qu’est-ce qu’il lui est utile ! Les braconniers sont décontenancés par ce pouvoir. Pas étonnant vu que même son propriétaire l’est ! Mais il était temps qu’il commence à comprendre comment s’en servir.
Le voleur s’écarte de son adversaire et esquive un autre qui le charge. Ça n’en finit pas. Seule l’adrénaline arrive à le faire tenir debout comme ça, sinon, il tomberait de fatigue. Il a vu que la tactique du doucement mais sûrement ne fonctionne pas, alors il décide de faire l’inverse : courir !
Soudainement, il fonce entre deux braconniers un peu trop écartés à son goût, se jette sur le sol passant entre les deux adversaire surpris par une telle attitude, donne un coup avec son cimeterre dans la jambe de l’un qui hurle de douleur… Mais la claymore refait son apparition, rendant la tâche au voleur plus difficile. Mais quel con ! Il devait faire ça rapidement, pas se retrouver avec une arme si lourde ! Tant pis, dans la précipitation, il la laisse au sol et continue sa route à toute allure. Elles devraient être derrière cet arbre. Oui les voilà !
Aussitôt, les lames de Deth s’envolent vers lui, et l’Arvèles se retourne et envoie son attaque vers le braconnier sui venait de la rattraper. Il ne put s’empêcher de crier à plein poumons vidant tout le stress qu’il avait accumulé pour réaliser cette action. Il avait réussi ! Il avait réussi ! Il n’en revenait pas. Mais ce n’est pas le moment de se reposer sur ses lauriers ! Ses adversaires ne vont pas le laisser tranquille.