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Auteur | Message |
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| (#) Sujet: Panique sur le bateau Mar 18 Fév 2020 - 19:35 | |
| Ce voyage devait une opportunité en or. L'allée s'était passé sans problème, arrivés à Helpo en temps et en heure le 4 Samùn, l'équipage de Juliette avait livré la marchandise dans les délais. Comme l'espérait la marchande, elle reçut la précieuse invitation pour la soirée du lendemain organisé par une famille noble plus ou moins proche de la Lady. Juliette n'avait pas voulu parler de cet événement lors de son retour sur le bateau. Depuis leur départ le 6 Samùn, elle s'était enfermée dans sa cabine.
La soirée n'avait pas été un fiasco, tout du moins elle ne s'était pas ridiculisée, mais elle n'avait pas su attirer l'attention de potentiels clients. Elle n'avait pas lésiné sur ses frais et malheureusement, elle n'avait rien obtenu. Ayant dépensé une partie de sa récompense pour la marchandise qu'elle avait livré, elle savait qu'elle aurait à peine de quoi payer le péage du pont de Rohy, alors la solde des matelots... Elle avait réussi avant son départ à rassembler plus de la moitié de la somme, mais cela ne serait pas suffisant.
Un problème à la fois, Juliette voulait attendre d'être rentrée à la boutique pour voir les ventes en son absence, avec beaucoup de chance il y aurait de quoi compléter. Et puis elle devait rencontrer un client à son retour, alors si elle arrivait à faire patienter l'équipage quelques jours, cela devrait suffire. Cloîtrée dans sa cabine, ne sortant que pour se repaître et prendre un peu l'air à la nuit tombée, Juliette lisait les livres qu'elle avait emmené pour ses recherches pour le client qu'elle avait prévu de voir à sa boutique tout en évitant de penser à ses problèmes d'argent.
Elle arrivait réellement à tout mettre de côté lorsqu'elle se rendait sur le ponton du bateau au milieu de la nuit quand seul un matelot tenait la barre à moitié endormi. Cette nuit là, Juliette sortit avec un châle sur les épaules. Habillée d'une chemise et d'un pantalon de toile bleu, elle avait enfilé sa veste puis le châle au-dessus. Non pas qu'il fasse très froid, mais cette nuit-là le vent soufflait très fort. Le matelot à la barre ne pouvait somnoler, son visage fouettait par les rafales de vent. Il était accompagné d'un de ses camarades qui veillait aux voiles.
Quand Juliette sortit, son châle se souleva dans tous les sens, elle le serra encore plus fort contre elle pour atténuer le mouvement. Elle resta sur le pas de la porte menant à la cale, ne se sentant pas le courage d'aller affronter le vent finalement. En plus elle ne voulait pas côtoyer les matelots de peur qu'ils ne lui demandent quelque chose. Il avait fait plus de la moitié du trajet, d'ici quelques jours ils arriveraient au pont de Rohy, la dernière étape avant de rentrer. Elle comptait bien les éviter encore un peu.
Le vent grondait à l'intérieur des escaliers et Juliette tourna la tête vers l'intérieur quand un matelot resté au chaud lui cria de fermer cette foutue porte. Au même moment, la fureur du vent déracina un large arbre qui chuta dans le fleuve. D'ordinaire le Veroni de Mali était calme, le vent avait créé une petite houle à sa surface qui avait permis au navire d'avancer plus vite sur son programme de quelques heures. Quand le tronc s'abattit dans l'eau, l'onde se répercuta sur toute la largueur du fleuve.
Le navire était assez gros pour supporter ces vaguelettes et ralentit à peine. Il continuait de filer droit devant lui, là où l'arbre était tombé et flottait. La personne à la barre cria à son collègue de remonter la petite voile à l'avant du bateau. Les grandes voiles avaient été remontées dès les premières grandes bourrasques pour éviter qu'elles ne s'abîment. Juliette s'écarta de la porte quand le matelot qui lui avait crié dessus déboula sur le pont et alla aider son coéquipier qui avait fini de remonter la voile et était en train de l’attacher.
Alors que le reste de l'équipage remontait, Juliette cria :
- Il y en a un autre qui tombe.
Elle voulut prévenir l'équipage de ne pas sortir, mais elle n'en eut pas le temps. L'arbre tomba devant la porte et écrasa les rambardes à bâbord. La personne a la barre réussit à éviter de justesse le tronc devant eux, mais le problème maintenant c'était cet arbre fou qui était secoué par le vent et les vagues sur le pont du bateau. Juliette avait tout juste eu le temps de s'écarter quand il était tombé et elle avait pris les escaliers à tribord pour monter sur le petit promontoire où se trouvait la barre.
Elle avait lâché son châle de peur, mais c'était bien là la dernière de ses préoccupations. Le capitaine et deux des matelots étaient piégés à l'intérieur du bateau par l'arbre qui frappait dans une cadence infernale l'entrée. Il fallait agir vite avant que les dégâts ne soient plus graves. En sécurité plus ou moins de là où elle était, elle cria à moitié à cause de la panique et aussi parce qu'elle s'adressait au matelot restait sur le pont du navire à l'avant :
- Vous pouvez faire quelque chose ?
Le vent emporta son cri. Il continuait de souffler fort et jamais Juliette n'avait vu le Veroni de Mali aussi déchaîné. Elle qui s'était toujours amusée des humains et de leur navigation dans les terres regrettait d'avoir sous estimé la puissance de l'eau qui dort. |
| | | | (#) Sujet: Re: Panique sur le bateau Jeu 20 Fév 2020 - 9:25 | |
| Notre patronne, Juliette Célian, était si fière de notre prise, une marchandise qui lui permettrait probablement une vente bien supérieur à ce que nous attendions : une invitation à une soirée organisé par une famille noble qu’elle connaissait, et dont elle pourrait probablement en tirer beaucoup d’or si elle arrive à attirer un maximum d’attention de nouvelles clientèle sur notre travail et les possibles objets rare et/ou magique que nous aurions chassé pour leur compte, comme nous le faisons le plus claire de notre temps. Je l’avais vu rentrée de cette soirée, le lendemain de notre arrivé, avec un air presque abattue. Je sais qu’elle est doué pour ne pas montrer ses émotions, tout particulièrement sa tristesse montrant comme une forme de faiblesse, mais je sentais que malgré ses manière et faux semblant, quelque chose c’était mal passé durant cette soiré et j’en étais désolé pour elle.
Durant Notre voyage de retour, elle c’est alors muré dans une nouvelle solitude de manière à ignorer tous les matelot qui pourraient lui demander des comptes sur cette soirée et par la même occasion, leur dû pour leur dure labeure quand à notre chasse éprouvante, malgré la grande facilité de cette sortie, ce qui ne nous arrive pas tous les jours. Je fini par rejoindre mes collègues dans la cal, accompagné de mon fidèle Belargent, pour discuter un peu avec eux et essayer de les rassurer sur leur paye malgré mon inquiétude personnelle. Mon poste sur ce bateau est des plus important, par rapport aux autres matelots, je suis de base un peu comme eux, j’aide à chasser les trésors, plus facilement grâce à l’aide de Belargent, mon magnifique attrape magie au pelage argenté, mais je suis également leur porte parole pour réclamer leur argent, ce qu’ils n’allaient pas tarder à me réclamer de faire si Mme Célian continue son petit manège en les évitants. Je les entends se plaindre et bougonner chacun de leur côté ne comprenant pas l’attitude de leur employé alors qu’elle avait choisit de rester plus longtemps, justement pour attirer plus de clientèle et ainsi nous rapporté bien plus d’or qu’au départ.
Elle s'était donné corps et âme, dépensé pratiquement sans compter juste pour cette soirée, une idée de défaite face à la clientèle était pratiquement impensable, alors pourquoi se mure-t-elle dans ce silence et cette solitude ?
Après quelques minutes passé en la compagnie de ces matelots ivrogne et braillard, je commence à lever les yeux au ciel, face à la question de trop de l’un des leur, impatient d’obtenir sa réponse. Ne vont-il pas me lâcher une seconde à la fin !? Certe je les comprends plus qu’il n’y paraît et je suis la bonne poire du moment pour beugler mais je ne suis pas au courant de tout et encore moins télépathe avec mes congénère comme ils peuvent le croire à chaque fois qu’il pense à ma vérité… Je fini par me lever, entendant mes collègues à l’étage hurler suite à une chute d’arbre à la limite de nous faire chavirer et décide de leur tenir compagnie et de leur apporter mon aide. Je vis alors dehors notre pauvre ami, tenant la barre sous ce vent déchaîné.
“Besoin d’aide l’ami ?”
Ai-je crié pour bien me faire entendre sous cette tempête hurlante, l’air un peu inquiète et paniqué.
“Oh oui ! Plutôt deux fois qu'une ! On n’sera pas trop d’trois !”
Je m'exécute alors pour aider l’autre matelot dans le maniement des voiles qui ne sera pas de trop vu le temps qui nous entour et nous menace de nous faire chavirer à tout moment. Après plusieurs longues et interminables minute à manier les voiles en fonction de la demande du matelots tenant fermement sa barre, je fini par remarquer du coin de l’oeil un arbre penchant dangereusement dans notre direction et entend notre patronne crier pour nous prévenir, je ne l’avais même pas remarqué à ma sortie.
“Attention !”
Ai-je hurlé avant de bien choisir le maniement des voile pour éviter la catastrophe accompagné d’un excellent virement de bord de mon acolyte, mais cette fois-ci le temps à joué contre nous. Impossible d’esquiver ce deuxième arbre qui vint percuter de plein fouet notre beau navire juste devant la porte, là où tous les autres s'apprêtaient à nous rejoindre pour venir nous aider.
Je me tourne dans leur direction puis rejoinds Mme Célian pour trouver une solution à cette problématique. Comment libérer nos amis ? comment faire pour ne pas trop endommager le bateau et ne pas avoir à faire des travaux trop onéreux par la suite ? je n’avais aucune idée de comment agir face à cette situation et Juliette, à côté de moi qui me hurle la question que je me pose déjà actuellement… Puis-je faire quelque chose ? Je réfléchis alors activement à une solution et au final je n’en vois qu’une !
“Allé les gars ! Aidez moi à soulever ce sale bout de bois ! On va essayer de le faire passer par dessus bord ! Pas d’abordage chez nous !”
Ils répondirent en coeur, répètent ma dernière phrase, avant de commencer à tenter de soulever cette saloperie d’arbre après chaque décompte que je lance pour pouvoir joindre nos force au mieux. |
| | | | (#) Sujet: Re: Panique sur le bateau Mar 25 Fév 2020 - 21:59 | |
| Comme toujours, la maître quartier Cordelia reste maître d'elle sur le navire et ordonne aux matelots de l'aider à dégager l'arbre. Le matelot qui était à la barre lâche les commandes pour prêter main forte. Juliette n'a d'autres choix que de se saisir de la barre avant qu'elle ne s’affole. Les voiles sont repliées et le navire ralentit légèrement, mais le courant reste tumultueux et la gouvernail doit être maintenu avec fermeté. Juliette tente comme elle peut de maintenir le cap, l'arbre à bâbord crée un déséquilibre et il est compliqué de garder le cap. En contre bas Cordelia et les matelots soulève l'arbre de manière synchronisé.
Au bout de la troisième tentative, ils parviennent à créer un basculement, mais l'arbre retombe et endommage le bord du pont. Il reprend sa danse infernale, commençant à détruire un peu plus les rambardes. Il bat de plus en plus fort et atteint par moment la porte et le mât central. Il faut faire vite avant qu'il ne crée encore plus de dégâts. Juliette est hors d'elle, elle sait que l'équipage fait de son mieux, mais prise de peur elle hurle :
- Protégez le mât. Les rambardes peuvent bien voler, je m'en fiche, mais le mât ne doit pas tomber où nous aurons réellement des problèmes !
Si on lui avait dit un jour qu'elle paniquerait en naviguant sur des eaux douces, elle n'y aurait jamais cru. Elle n'avait jamais vu d'arbre se faire déraciner de la sorte, pourquoi avait-il fallu que ce soit au moment où son bateau passait... Ce voyage était décidément poursuivi par la malchance, elle n'osai imaginer quels autres problèmes allaient bien pouvoir survenir. Sa boutique et maison lui semblait si loin en ce moment. Si le mât tombait, ils n'allaient en plus pas seulement avoir du mal à rentrer chez eux, Juliette se retrouverait aussi sans moyen de réparer le bateau si elle voulait payer son équipage et s'assurait avoir de l'aide pour le réparer...
Ils devaient à tout prix le protéger. Se sentant impuissante face à la situation, Juliette n'ajoute rien. Elle se mit à prier la déesse Eliosa de se montrer clémente envers eux et de leur accorder leur pardon s'ils s'étaient montrés trop insolents en croyant pouvoir dominer tous les fleuves et océans. Elle avait toujours eu confiance en l'équipage, mais là ils avaient à faire à un problème exceptionnel avec seulement la moitié d'entre-eux. Le vent porte les cris du capitaine et de ses matelots enfermés dans la cale. Le sol sous les pieds de Juliette se mit alors à trembler, comme-ci quelqu'un frappait de toutes ses forces.
Croyant que c'était là l'oeuvre du vent, Juliette n'y prête pas attention, gardant son attention focalisé sur la rivière. Les arbres ne tombent plus devant eux, c'est au moins cela de moins, mais les frêles bras de la marchande ont du mal à maintenir la barre alors que l'arbre qui les a abordé les tire inexorablement à bâbord. Relâchant une seconde son attention, le navire se met à tanguer. Juliette essaye de redresser le navire en braquant autant qu'elle peut, mais elle ne fait que renforcer le balancement. Il faut qu'elle se ressaisisse, elle est crispée sur la barre et tant qu'elle ne se reprendra pas, le bateau continuera de tanguer. |
| | | | (#) Sujet: Re: Panique sur le bateau Mar 3 Mar 2020 - 9:33 | |
| La panique est à son comble, et la difficulté de pouvoir mettre hors de nuire, cette arbre d’une taille démesurée, était de plus en plus élevé à mesure que le temps avançait et que les moussaillons perdaient de la force. Certain porte des capacités hors norme, capable de pouvoir soulever des poids bien plus élevé que le leur, pratiquement à l’idée des fourmis mais ne bien moins impressionnant bien entendus. Ce n’est pas pour autant qu’il sont invincible, infatigable, il devient alors de plus en plus ardu de réussir à virer cette saloperie hors de notre bateau.
“Allez ! du nerf moussaillons ! on y arrivera !”
J’essaye de toutes mes forces de motiver les troupes. Du mieux que je peux, je les encouragent à essayer de soulever l’arbre en coeur en donnant un compte à rebours avant chaque effort. Le vent continue de souffler, et le matelot qui était pratiquement soudé à la barre il y a de cela quelques minutes, se retrouve à présent à mes côté à aider pour soulever l’énorme bout de bois qui devient une véritable plaie pour nous tous. Nous ne sommes pas à un de plus, et cela sera d’une précieuse aide, sachant que je ne suis pas forcément l’une des plus forte du bateau mais… Qui tient la barre maintenant ?!
Je tourne le regard, presque ahuri, dans la direction du gouvernaille, espérant qu’il n’eut pas la mauvaise idée de le laisser sans surveillance, risquant de nous mettre encore plus en danger que nous le sommes déjà. Fort heureusement, notre patronne avait agit dans les plus bref délai et plus rapidement que moi, elle était déjà mains agrippées sur ce volant en bois pour garder le cape, avec difficulté, et ne pas risquer de nous écraser contre des rochers.
Certaine que notre patronne à bien la situation en mains pour ce qui est de la direction, je retourne vite mon attention sur la motivation des troupes, tout en passant un regard noir rapide sur le matelot qui avait déserté son poste. Je sais qu’il ne pensait pas un mal et souhaitait nous aider du mieux qu’il pouvait… mais lâché la barre dans une situation tel que celle-ci était une faute grave qui pouvait nous mettre tout en danger, et certainement une des meilleurs aides que j’ai pu connaitre… La faute du débutant, j’essayais de me répéter en boucle tout en relançant un énième compte à rebours pour relancer d’autant plus la machine.
“A la une ! A la deux ! Et à la trois !!!”
Ça y est un balancement ce produit enfin et je porte en moi un bref espoir que la situation se dénoue enfin ! Mais cette espoire était en effet de courte durée, car l’arbre se mit pratiquement à danser dans tous les sens au point de risquer de toucher le mât centrale ce qui ne manqua pas de mettre Mme Célian hors d’elle, à nous hurler dessus pour nous demander de faire attention avec rage. C’est ce que nous sommes entrain de faire !!! Mais comment veut-elle que l’on puisse se battre contre des éléments qui paraissent en colère contre nous !? J’espère vraiment que la déesse Eliosa n’est pas furieuse contre notre bateau et ce que nous aurions pu faire à son monde ! Je ne me souviens pas avoir enfreint de règle mais… Nous ne sommes pas toujours attentif à tout ce qui nous entour…
Je lève les yeux en direction de Mme Célian et finit par observer la difficulté qu’il a, à maintenir le cap. Je lâche alors ma place de souleveuse pour me décider à venir l’aider à maintenir cette barre enragé dans la bonne direction tout en priant notre sainteté d’être clémente avec nous.
Une fois en place au côté de notre patronne, je finis par retourner à nouveau notre attention directement vers l’équipage pour leur hurler à nouveau des ordres, en espérant que cette fois ci tout se finira vite et bien.
“Allez !!! Poussez bien en direction de l’extérieur de manière à ce qu’il ne se dirige pas vers le mât central ! A la une ! A la deux ! Et à la trois !!! ”
Avec bien plus d’énergie qu’au début, comme un dernier effort de désespoir, les matelots réussir à hisser hors du bateau ce tronc imposante qui provoqua, en heurtant l’eau déjà affolée, une vague démesurée.
Je maintiens alors la barre fermement, espérant que cette vague ne nous fasse pas chavirer, et observe le moussaillon “déserteur” revenir prendre son poste en toute hâte.
“La prochaine fois ne la lâche pas !!!”
Lui ai-je crié dessus pour lui montrer ma colère de l’avoir vu agir ainsi. Peut-être qu’il est nouveau, mais c’est la base de tout bon moussaillons, ne jamais abandonner son poste ! Surtout pour le maintien de la barre en place !
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| | | | (#) Sujet: Re: Panique sur le bateau Dim 22 Mar 2020 - 13:42 | |
| Juliette aux côtés de Célian arrive enfin à maintenir le bateau droit. La pression sur l'arbre est plus régulière et les matelots sur le pont arrive enfin à soulever comme un seul homme l'arbre sous les commandements de la maître quartier. Les phalanges de Juliette sont blanches tellement elle a serré fort la barre. Heureusement qu'elle ne relâche pas la pression avec Célian quand le tronc percute l'eau et crée une onde de choc. Le bateau garde sa trajectoire. L'enfer est derrière eux. En voyant le matelot revenir à son poste, Juliette lâche tout et recule en soufflant. Au même moment, le fracas qu'elle sentait sous ses pieds explose. Le capitaine et ceux restaient en bas ont percé le plancher et sorte affolé par le trou béant.
Juliette en reste interloquée ! La surprise passée, elle hurle sur eux :
- Qu'est-ce que vous avez foutu !
Mais elle se reprend ! Le capitaine a le regard affolé, il allait pour descendre voir le mât principal quand il se retourne vers Juliette :
- On a cru que vous ne vous en sortiez pas ! Mieux vaut un plancher troué qu'un bateau sans mât !
- Excusez-moi ! Vous avez raison ! Ca a été une situation stressante pour tout le monde. Heureusement que Cordélia a eu le temps de sortir, sans le bateau aurait surement fini par se fracasser contre la berge ou pire.
Un des matelots encore haletant ajoute sur un air enjoué :
- Ça vaut bien une prime !
Juliette lui lance un regard noir qui lui fait perdre ses moyens et il redescend au pont inférieur sans demander son reste. Le capitaine prend la barre tandis qu'il ordonne aux matelots d'aller nettoyer le pont qui est jonché de feuilles et de fines branches d'arbre. Juliette quant à elle reste sur le pont supérieur pour voir l'étendu des dégâts. Ce n'est qu'un trou d'à peine plus d'un mètre de large, quelques planches suffiront pour le moment à le boucher, mais une fois de retour au port, il lui faudrait demander les services d'un menuisier pour le réparer convenablement. Il en allait de sa réputation, un navire entretenu était signe de réussite financière. Quitte à choisir entre se verser son salaire ou réparer le rafiot, elle n'hésiterait pas longtemps.
Encore fallait-il qu'elle réussisse à débloquer des fonds. Cela faisait un petit moment qu'ils n'avaient pas eu de réparations à faire sur le bateau, avec de la chance elle n'aurait pas touché à la cagnotte du bateau, mais elle avait un doute... Ses pensées défilèrent rapidement vers ses problèmes d'argent, la crise à peine passée et elle se retrouvait à nouveau envahie par la panique d'être interrogée sur les finances de l'équipage. Le fait qu'un des matelots parle de prime ne l'avait pas rassuré. Accroupie près du trou, elle ne pensait même pas au fait qu'il s'agissait juste en dessous de sa cabine et que la nuit allait s'annoncer fraîche pour elle.
Le capitaine près d'elle gardait le regard sur l'horizon et lançait plusieurs ordres aux matelots quand il demanda à Cordélia si elle pouvait aller chercher des planches pour réparer le trou dans la cabine de madame Célian. Juliette revient à la réalité :
- Je vous accompagne.
Elle se souvient alors de toute la paperasse qu'elle avait laissé en plan sur son bureau avant de sortir de sa cabine. Le capitaine n'avait rien du remarquer à cause de la panique. Il en serait autrement avec Cordélia maintenant que le danger était passé et s'il y avait bien quelqu'un sur le navire qui ne devait pas voir ses calculs négatifs, c'était bien elle. Juliette se dirigea directement dans sa cabine pour essayer de cacher tous ces papiers avant que la maître quartier n'arrive. |
| | | | (#) Sujet: Re: Panique sur le bateau Ven 17 Avr 2020 - 16:48 | |
| Tout s'était passé rapidement et j'avais du mal à me remettre de mes émotions avec ce que je venais de voir.
J’étais entrain de tenir la barre avec force en compagnie de ma patronne. Nous permettant d'éviter une catastrophe, suite au matelot qui l’avait lâché sans réfléchir, pour rejoindre ses compagnons et essayer à son tour de soulever au plus vite le tronc envahissant le bâtiment.
La catastrophe était passé suite à cela. L’arbre avait finir par passer par dessus bord avec la force des employés, et malgré le remous qu’il provoqua sur son passage il n’y eu pas plus de casse… Mais j’avais pensé trop vite ! Les matelots et le capitaine du navire qui c’étaient retrouvés enfermé à l’intérieur, avait trouvé le moyen, pour sortir de là, de percé le plafond et faire pratiquement tomber Mme Célian qui était positionné juste à côté du plancher. Elle leur hurla dessus et en avait de bonne raison. Si elle ne l’avait pas fait je m’en serai chargé ! Qu’elle idée d’agir ainsi alors que les dégats était déjà important !?
Il ajouta finalement, affolé que pensant le problème insolvable, il était mieux de perdre un peu de bois qu’un mât complet. En y réfléchissant il n’avait pas tord.
Juliette se ressaisit et s’excusa d’avoir réagi de la sorte, tout en expliquant sa panique et précisant l’avantage de ma réaction et mon aide lors de cette catastrophe. Je rougis légèrement, gêné de cette mise en avant puis pense que selon moi elle n’avait pas vraiment à s'excuser et réagissait avec logique. Surtout lorsqu’un des matelots prends le temps de réclamer une prime suite à cette événement. Il ne manque pas de toupet celui là ! Ce n’est certainement pas le moment de poser une question comme celle-ci et on peut le voir immédiatement dans le regard que notre patronne lui lance dans la seconde qui à suivit cette remarque.
Le capitaine reprend alors la barre et ordonne aux matelots de nettoyer le pont envahi par les débris de bois, ainsi que les feuilles et quelques branches d'arbre. Juliette observe de son côté l'étendu des dégâts de sa position, certainement inquiète des dépenses futur qu’il faudra ajouter à tout cela. En raffistolage il ne doit pas couter particulièrement chère mais en ce qui concerne une réparation digne de ce nom et permettant de ne pas perdre la renommé de ce magnifique bateau cela risque de montrer pas mal et peut-être faire baisser les salaires… J’observe alors tous les employés entrains de mettre la main à la pâte pour rendre plus agréable le reste de la navigation, repensant à la demande d’une prime de la part de l’un d’eux. Comment va-t-elle gérer cela ? Je sais que je suis sensé me ranger du côté des employé et non de l’employeur. Que je devrais revendiquer cette prime plus que protéger les arrières des financements du bateau mais cette idée me tord l’estomac… Pour moi il n’y a rien de plus important que l’état du plan de travail plus que celui de ma bourse. Peut-être pas ce que je n’ai jamais vécu dans le besoin de toute ma vie allez savoir.
Mme Celian avait l’air perdu dans ses pensés et même inquiète au vu de son expression.
Fixant notre patronne j’en oubliais presque d’agir à mon tour pour permettre un rapide rafistolage à notre navire avant de rentrer. Un oubli qui fut rapidement rappelé à l’ordre par le capitaine, sur de lui et navigant adroitement, qui me demande avec sérieux d’aller chercher des planche et de réparer par la suite la cabine de Juliette.
“Ou… Oui biensure !”
Je m'exécute alors immédiatement et fils chercher ce dont j’avais besoin pour faire un minimum de rafistolage.
J'entends soudainement, dans mon dos, Mme Célian annoncer qu’elle souhaite m’accompagner pour cette recherche puis se retourner et finalement filer dans sa cabine pour je ne sais quel raison. Peut-être a-t-elle des choses à cacher ? Ce ne sont pas mes affaire. Si elle ne veut pas que je vois certaines choses pendant les réparations, alors je ne les verraient pas point final.
Je pars alors devant, à l'opposé de la cabine, déterminé à trouver de quoi réparer un minimum et finit, après quelques minutes, par revenir avec le stricte minimum pour la réparation, ainsi que le nécessaire à outil pour être bien équipé et ne pas avoir à faire d’autres allés et retour.
Arrivé devant la cabine je fini par retrouver Mme Célian, prête à m’aider et commence à engager les réparation en ça compagnie.
“On est de plus en plus proche ma parole ces derniers temps !”
Ai-je ajouté, en souriant, après un long temps de silence. Je voulais adoucir l’atmosphère et ne supportait pas ce silence. Qu’a-t-elle en tête pour être aussi perdu et moins sur le quivive que d'habitude ? J’ai presque envi de lui demander une entrevu après les réparations pour discuter des soucis.
Je suis là pour aider et pour parler à la place des autres employé. Un peu comme une syndicate matelot ! Mais je ne suis pas non plus un monstre est peu très être la porte parole dans les deux sense. Une négociation n’est pas non plus de refus si elle est en difficulté financière...
“Je… Mme Célian. Je ne voudrais pas vous importuner ou paraître grossière ou désagréable mais… souhaiteriez vous avoir une entrevue avec moi pour que nous discussion de ce qui vous tracasse ? Je serais à votre écoute je vous le promet !”
Puisse-t-elle accepter ma proposition et permettre de débloquer le problème.
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| | | | (#) Sujet: Re: Panique sur le bateau Sam 18 Avr 2020 - 21:19 | |
| Tandis que Cordélia s'enfonce dans la cale à la recherche du matériel nécessaire aux réparations, Juliette ne perd pas une minute et fonce vers la poupe du bateau où se trouve sa capitaine, tout juste sous le pont supérieur où se trouve le gouvernail. Quand la marchande ouvre la porte, elle retrouve une pièce sans dessus dessous. Le capitaine et ses hommes ont poussé tous les meubles et mis son bureau pile là où ils ont fait un trou. Elle ne préfère pas regarder le plancher qu'ils ont sûrement raillé sans aucune inquiétude.
Les papiers s'envolent au vent, l'une des feuilles se colle contre les vitres qui donnent sur la mer. Juliette ramasse tout ce qu'elle peut avant que la maître-quartier n'arrive. Elle a le temps de rassembler la plupart des feuilles et même de les tapoter un peu sur le bureau pour bien les ranger dans les tiroirs. Il en reste encore, mais elle a l'impression d'avoir retrouvé la plupart de ses factures d'Arnlo. Ce qui l'inquiétait maintenant c'était de ne pas retrouver le carnet du griffon. Elle laissait toujours son livre de communication sur le bureau. Elle s’accroupit pour regarder sous les meubles quand Cordélia arriva.
Se relevant d'un bond, elle la voit les bras chargés et prend les outils pour les poser par terre :
- Ça fait du bien d'avoir une compagnie agréable sur l'oiseau bleu.
Elle ajouta en remontant ses manches :
- À nous deux ça ira plus vite !
Elle s'empare d'une scie et pose l'une des planches sur le bureau pour la découper de la largueur du trou. Même si c'est une réparation de fortune, Juliette n'a pas envie de bâcler le travail. Ce soir, c'est elle qui dormira ici et devra supporter le courant d'air si le trou n'est pas correctement recouvert. Habituée à son couteau d'opaline, elle a du mal à garder la scie droite, chacune de ses dents accrochant le bois dur. Elle incline un peu plus la scie et appuie fermement sur la planche avec l'une de ses mains pour amoindrir les secousses. Le morceau de bois tombe sur le tapis qui a été traîné avec le bureau quand Cordélia lui demande une entrevue.
De toutes les personnes sur le bateau, pourquoi a-t-il fallu que ce soit la maître-quartier que le capitaine ait envoyé dans sa cabine ? Juliette pose la planche qu'elle a découpé et en reprend une avant de lui répondre. Elle n'est pas à l'aise, si elle a fui tout le monde depuis leur départ d'Arnlo c'est justement pour éviter ce genre de situation. Doit-elle détourner la conversation ou lui répondre honnêtement ? Elle n'a clairement pas envie de rentrer dans les détails, si Cordélia était au fait des finances du navire, pas si sûr qu'elle reste tant à l'écoute que cela.
Juliette a toujours la scie en main, mais elle ne découpe rien. Le voyage risque de devenir plus long si elle repousse la maître-quartier, cela ne ferait qu’attiser encore plus sa curiosité. Juliette prend une longue inspiration avant de se décider :
- Nous n'avons pas eu autant d'investisseurs que nous l'espérions à Arnlo. On risque d'avoir un soucis pour payer le péage, mais il n'y a pas à s'inquiéter, je trouverais une solution une fois arrivé au pont de Rohy.
La scie frotta contre le bois, cette fois Juliette trouva le bon angle et découpa lentement le morceau. Si elle se précipitait trop, la scie se mettait à tanguer et il était impossible de correctement découper. Alors qu'elle la sciait toujours elle demande à Cordélia :
- L'équipage est-il inquiet ? |
| | | | (#) Sujet: Re: Panique sur le bateau Mer 3 Juin 2020 - 16:38 | |
| Tout ce qui venait de se passer était vraiment fou ! une si grosse tempête qu’elle fit basculer tout un arbre sur notre bateau, qui naviguait finalement bien trop près du bord. Un tronc qui ne voulait pas partir de son acquis et se trouvait finalement très bien à détruire peu à peu notre outil de financement. Après de longues minute interminable on avait finalement réussi à calmer la catastrophe et ne pas faire de trop gros dégâts. Mais c’était sans compter sur le capitaine du bâtiment, qui avait choisi, pour se dégager et aider au plus vite, de détruire encore un peu plus notre moyen de revenu… Après tout cela je me retrouve en tête à tête avec notre patronne, essayant de rafistoler tant bien que mal les dégâts de cette mésaventure.
J’arrive les mains charger d’outils et de tout ce dont nous aurions besoin pour cette activité et je vois Mme Célian en prendre quelques uns pour mettre la mains à la pâte en ma compagnie. Elle ajoute alors qu’il est agréable d’être en de bonne compagnie sur l’oiseau bleu pour finir par se lancer dans sa tâche que je ne manque pas d'accompagner dans l’immédiat pour ne pas paraître fainéante.
La regardant commencer à scier avec un peu de difficulté, je fini par me décider à lui demander cette entrevue. Immédiatement je la sens malaise, et j’avais bien remarqué qu’il y avait un soucis depuis son retour de notre vente organiser. Quelque chose ne s'était pas passé comme prévu et elle n’aimait pas cela, préférant garder son soucis pour elle. Il faudra bien pourtant qu’elle nous en parle à un moment ou un autre.
Juliette attrape une autre planche et se remet à scier avant de finir par se décider à me répondre après une longue inspiration.
C’était donc ça ! Pas assez d’investisseurs, pas assez d’argent même pour payer le péage qui commençait à pointer le bout de son nez. Ce qui veut donc dire… encore moins pour payer les employés qui cherchent à tout prix à demander une augmentation. Normal qu’elle s’emporte quand certains osent lui faire ce genre de réclamation.
Je fais la moue lorsque je l’entends me demander si l’équipage est inquiet.
“Ils ne savent pas ce qui se passe mais… Ils ne cessent de demander leur dû et que je vienne vers vous pour le réclamer à mon tour. Seulement… Comment allez vous faire ? Si vous avez déjà à peine assez pour payer le péage, il vous sera impossible de les payer !”
Je fais en sorte de ne pas parler trop fort pour éviter d’être entendu de mes paires et de risquer un émeute suite à cette conversation. Je prends à mon tour une planche, suivit de la deuxième scie que j’avais bien pensé à emporter avec moi, puis me lance à mon tour dans le découpage. J’avais l’habitude, après toutes ses années à voyager seule, puis à travailler sur ce bâtiment, de travailler le bois et arriver à le trancher avec aisance.
A mesure que ma lame avance dans le bois, mon inquiétude grandit à l’idée de la réaction des autres matelots. Comment la suite va se passer ? |
| | | | (#) Sujet: Re: Panique sur le bateau Lun 15 Juin 2020 - 17:51 | |
| - Nous n'avons pas assez de liquidité sur nous pour payer le péage, mais à la boutique j'ai plusieurs réserves pour la solde des matelots.
Rassurée Cordélia était primordial. Tandis que les deux héléos sciaient les planches à l'unisson, on entendant au-dessus l'équipage nettoyer rapidement le pont, le capitaine vociférant ses ordres depuis le gouvernail. Juliette apprécia la discrétion de Cordélia. C'était là la première vraie situation de crise qu'elles traversaient et Juliette était heureuse de l'avoir à ses côtés, car même si elle n'oubliait jamais de défendre les intérêts de l'équipage, elle essayait plus de se placer en tant que médiateur neutre et calme. Cela changeait beaucoup des anciens maîtres quartier qui avaient eu tendance à claquer la porte avec le reste de l'équipage dès la moindre galère.
Pourtant, Juliette reste évasive sur les chiffres réels de sa trésorerie. Elle voulait avant tout rassurer Cordélia pour qu'elle puisse à son tour apaiser l'équipage. Pas besoin de rentrer dans des détails ennuyeux. Sa voix était couverte par le son du bois scié et le vacarme à l'étage, elle dût donc parler un peu fort :
- Les dégâts ne devraient pas coûtés trop chers et avec de la chance, il restera assez dans la cagnotte dédiée au bateau pour avoir assez pour la solde des membres de l'équipage. La vente de la cargaison que nous ramenons à Acretis est prévue à notre retour. Si tout se passe bien, l'équipage n'aura qu'à attendre quelques jours.
Elle prit une dernière planche, voyant le petit tas à côté de Cordélia qui allait bien plus vite et lui demanda :
- Vous pensez que vous arriverez à les raisonner ? Je sais bien que je suis en retard d'un mois dans les soldes et que j'avais promis que ce voyage couvrirait tous nos retards, certains. Elle précisa en parlant plus bas malgré le bruit au-dessus. En particulier le capitaine. Risquent de mal prendre la nouvelle.
Juliette ne faisait pas attention à la sciure de bois qui s'accumulait dans sa cabine. Elle n'avait que faire du dérangement et voulait terminer au plus vite de colmater ce trou pour retrouver son intimité. Il fallait à tout prix qu'elle refasse ses calculs après cet incident. Elle était prête à se serrer la ceinture pour réussir à payer au moins la moitié de ce qu'elle leur avait promis, mais fallait-il encore que Cordélia arrive à leur faire entendre raison. C'était impossible pour la marchande de s'en occuper elle-même, ils ne prendraient ses paroles que pour de vaines promesses. |
| | | | (#) Sujet: Re: Panique sur le bateau Mer 1 Juil 2020 - 16:15 | |
| Notre employeur est réellement très inquiète pour les rémunérations ainsi que le faite de réussir à payer le péage. Et pour cause ! Même si, grâce à la cargaison, elle aura la possibilité de tout payer, de justesse. Elle n’auras pas assez, en espère pour se fameux péage et cela risque de compliquer la navigation. Elle m’explique donc le soucis de l’espèce, mais me rassure en me signifiant que la boutique, au port, aura assez de réserve pour combler les soldes des employé. Les matelots sont inquiet depuis un moment car le retard est de pratiquement un mois et si jamais ils remarquent que même passer le péage devient compliqué ils risquent de se rebeller et du moins de présenter leur mécontentement de manière peu… pacifique. Comment faire pour les calmer lorsque je devrait leur donner des comptes ? Surtout que je me dois de le faire ce soir. Ils ne sont pas bête, ou du moins pas trop, et sachant que je suis en compagnie de Mme Célian, ils se doutes que j’en ai profité pour lui demander des comptes. Je dois donc m’attendre à ce que dès que je serais sortie de ces réparations, ils me sautent dessus… Je me demande même si le capitaine n’avait pas fait exprès de me demander de l’aider au réparations justement pour cette raison ! Continuant de m’expliquer les détails, en haussant un peu plus la voix dû au bruit alentour. Juliette me dit alors encore une fois pour me rassurer et probablement elle par la même occasion, que les dégâts actuelles de la coque et du pont ne devrait pas être un gros problème financement. Que la vente des produits récupéré lors de notre voyage devrait couvrir les fraie de l’équipage et que les matelots devrons donc seulement attendre quelques jours pour avoir leur dû. Je m’arrête un instant dans mon mouvement de sciage, pour réfléchir à ce que je pourrais bien leur dire pour ne pas les alarmer. Une mutinerie ou un abandon ne servirais à rien autant à ses affaires qu'à la mienne et même à la leur ! La plupart des “hommes” comprenant l’équipage ne sont pas très riche de base et ne savent pas faire grand chose d’autre. Ils leur faudra un moment avant de retrouver un autre employeur ainsi qu’un autre capitaine. Alors même pour eux il serait mieux qu’ils fils droit et attendent le peu de jours de plus qu’il faudra pour gagner son solde. Je lui souris timidement, montrant certainement mon inquiétude à moi aussi avant d’essayer de la rassurer à mon tour, comme elle essaye de le faire depuis quelques minutes. Cordélia ▬“Je pense que je devrais pouvoir, oui. Je vais essayer de leur faire comprendre qu’il est de leur intérêt d’attendre sagement et qu’il n’y en a plus pour longtemps. Par contre pour le capitaine… Je ne peux rien vous promettre… mais j’essayerais de faire de mon mieux pour lui dire d'être patient… ” Je n’ai jamais porté très à coeur ce capitaine si bourru et revêche. Et en effet elle n’a pas tort de s’inquiéter pour lui. Il n’a pas sa langue dans sa poche, et n’a jamais était très patient, du peu que je le connaisse. Espérons seulement qu’ils ne monte pas le reste de l’équipage contre nous ou du moins contre elle. Je continue de scier les planches comme il se doit en réfléchissant au mieux à ce que je pourrais bien leur raconter aux autres. Le mieux serait de leur dire qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir, que le solde viendra sous peu et qu’il faut attendre d’être rentré et à quaie pour avoir notre dû. Mais pour le capitaine… se sera une autre paire de manches... |
| | | | (#) Sujet: Re: Panique sur le bateau | |
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