Je suis né le 14 Daeymo 1224, de l'union du baron Gerald d'Agren avec Dame Gwendoline d'Agren, je fus leur premier et unique enfant.
Dans ma prime enfance, j'étais un petit garçon qu'on disait vif et un peu espiègle, ma mère qui était une femme douce et attentionnée, m'aimais comme seule une mère peut aimer.

Mon père, qui était un homme d'armes laissa à Dame Gwendoline le soin de mon éducation. Eprise de poésie et de musique, elle aimait à s'entourer d'artistes et de troubadours de toutes sortes, ce qui fit que très jeune déjà, j'eus l'heur d'accéder au monde merveilleux des belles idées et des doux rêves. Cela ne m'a jamais quitté, et je fus toujours considéré par mon père comme un doux poête, un doux rêveur, ce qui ne l'empêchait pas de me témoigner sa tendresse.

Il mourut lorsque j'eus l'âge de quinze ans en défendant les citoyens de son bourg d'une bande de pillards. Je me rappelle l'avoir vu sur son lit de mort, peu de temps avant qu'il ne rende son dernier souffle. Il me dit ces mots qui resteront gravés dans ma mémoire jusqu'à la fin de mes jours: "Tu n'as jamais été attiré par les armes, j'ai su dès les premiers jours que tu ne suivrais pas ma voie. Si j'en ai conçu au début une certaine affliction, j'ai aussi appris avec le temps à reconnaître la valeur des artistes, on peut changer le monde par les armes en défendant ce en quoi l'on croit, en étant un homme d'honneur. Mais on peut aussi défendre la justice et la droiture par les mots et les arts. C'est ce que tu as choisi, sois fidèle à ton choix, à ce en quoi tu crois, et à celle avec qui tu vivras lorsque tu l'auras trouvée. Rends-là heureuse et sois heureux toi aussi mon fils, c'est tout ce qui compte dans une vie d'homme."

Je me souviens aussi de la profonde affliction dans laquelle sombra ma mère. Une mélancolie profonde s'empara aussi de moi, mais devant la tristesse de ma mère, je n'en laissais rien paraître, et fit tout mon possible pour égayer ses jours. Si je parvenais à force de pitreries et de bons mots à la faire parfois sourire, un noir chagrin consumait son âme sitôt que j'avais le dos tourné. Elle ne s'en remit pas et mourut un an et demi plus tard. Après la mort de ma mère je m’entraînais avec le maître d'arme de mon défunt père.

Je jurais fidélité à la lady et prit alors les rênes du château et du domaine (la mine), et constitua une petite troupe de mercenaire pour défendre notre bourgade. J'était et demeure à ce jour un homme admiré pour son sens du commerce, mais craint pour son inflexibilité.


Je pensait avoir trouver l'amour dans la personne de Noelianna une jeune servante de 2 ans mon ainé qui travaillait au cuisine et qui fût mon première amour, j'avait 14 ans et elle 16, mais après 1 ans d'un amour fou, elle disparût pour aller vivre sa vie ailleurs, il la recherchée pendant des mois sans succès et avait finit par désespérer de la retrouver.

Il se tournât donc vers Bobette, la fille d'un vicomte avec qui ses parents avait arranger le mariage dès la naissance de cette fille. Il n'avait que 7 ans lorsqu'elle est née et ne l'as vue qu'une seule fois il avait 12 ans et elle 5 et lui fût présenter comme sa future femme. Maintenant c'est devenu une femme de 16 ans bientôt 17. Mais il cumule les aventures d'un soir pour oublier son amour perdu.

Le Bourg d'Agren est un village situé au bord des montagnes à mi chemin entre Faras et Terna, il est composé de 250 villageois principalement des paysans, des mineurs et des artisans et d'une cinquantaine d'esclaves pour le travail le plus dur de la mine. Sa principale richesse est l'acier lunaire et la pierre de taille qui sort de la mine de pierre lunaire. Une troupe d'une 40aine d'homme d'arme protège le village et la mine.