| (#) Sujet: Kaya Lyss Lavarien Sam 9 Juil 2016 - 16:16 | |
| Kaya Lyss Lavarien « L'argent, c'est la liberté monnayée» Fiodor Dostoïevski | PRENOM(S): Kaya, Lyss NOM: Lavarien DATE DE NAISSANCE ET LIEU: Laosa de Ravrök 1226, dernier du mois, à Ferèsis. AGE: 22 ans PEUPLE: Humain CONFRÉRIE: Arvèles RANG: Mercenaire |
| VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité des Armes DESCRIPTIF: Flèche tirée, cible touchée. Sa précision est telle que l'on ne peut l'imaginer sans quelques dons. Il semblerait même que le projectile peut légèrement changer de trajectoire, pour atteindre la proie de sa maîtresse. A moins qu'il ne soit détruit dans sa lancée. (Ainsi, la direction des flèches est grande, mais limitée par ses capacités visuelles.) De plus, ses arbalètes sont toujours chargées. Bien que Kaya ne sait encore façonner des armes elle-même, la création instantanée de flèches est à sa portée.
ARMES: Une paire d'arbalètes DESCRIPTIF: Forgées par son père en guise de cadeau, elles sont épinglables à ses bottes, permettant de les transporter plus aisément. De bois et de métal ferèsien, elles sont maniables et légères. Les munitions sont donc des flèches, à la pointe de ce même métal et terminées d'une plume d'oiseau classique. Kaya n'a pas d'arme de corps à corps. Si besoin est, ce qu'elle évite autant que possible, elle peut coincer quelques flèches entre ses doigts, et se servir des pointes en tant que griffes.
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PHYSIQUE : Fille de l’hiver, la chevelure de la colombe est blanche comme la neige tombée le jour de sa naissance. Ses yeux miroitent le ciel de Ferèsis d’une telle clarté, que le bleu cristallin de ses iris pénètre toute âme les observant. Le nez, quand à lui, est fin, anguleux. Ses lèvres sont tout aussi minces, avares de sourires. Ses joues étant creusées par les tempêtes, les traits de son visage sont très dessinés. Cette figure émane ainsi une aura froide, sèche et calme, malgré une malheureuse balafre sous un oeil. Tout comme le premier paysage qui l’accueillit en Madelle.
Fille des Arvèles, fille des montagnes, Kaya est haute d’un bon mètre soixante-quinze, aussi élancée que grande. Plutôt que d’hériter de la forte carrure de son peuple, son corps s’est formé aussi preste et agile que le vent des hauts sommets. Ses muscles longilignes ont été sculptés par la pratique régulière des arbalètes, et sa souplesse de ses nombreuses escalades.
Ses mains sont fines, et la plante des pieds peu usée malgré des kilomètres d'aventures. Ce n'est pas parce qu'elle se bat, que la jeune femme ne prendrait pas soin de son corps et de son apparence. D'ailleurs, quelques traits de coquetterie la pousse à régulièrement accentuer le contour de ses mirettes, de noir. Elle sait d'ailleurs se faire élégante, pour quelques occasions. Cependant, il y a bien quelque chose qu'elle ne parvient pas à gérer: ses cheveux. Souvent coiffée, mais ébouriffée par les rafales, quelques mèches retombent toujours sur son front. Un de ses charmes diront certains. Concernant ses vêtements, elle ne porte que peu de ferraille, cela l’entravant fortement dans ses déplacements. Ses accoutrements se résument le plus souvent à une chemise débraillée et un pantalon de cuir, dans lesquels elle se sent à l'aise. Sauf période de travail. En ce cas, c’est avec quelques armures légères que vous la verrez.
CARACTÈRE : Grande était sa noblesse, petite était son avarice.
Telles étaient les anciennes valeurs de Kaya, issue de l’école militaire.
Aujourd’hui, la réalité l’ayant rattrapée, elle se vit contrainte d’abandonner certains de ses idéaux au profit de l’argent. Cependant certains vestiges persistent dans son âme, comme pour se persuader de posséder encore quelque honneur :
En effet sa volonté, issue du même fer que sa terre natale, est encore intacte. Toujours courageuse, la peur n’est plus qu’un indicateur de danger, une forme de prudence. Un reste infime de loyauté et fidélité la rend encore rancunière envers les traîtres. Mais qu’est-ce qu’un traître à présent qu’elle ne combat plus que pour l’or? Sûrement ceux qui se jouent de sa confiance, à tord. Jeu dangereux, en passant, car les représailles peuvent être vives.
Payée pour se battre, Kaya apprit à ignorer quelques scrupules, son ancien respect envers Dame Nature. Pourtant, il est des “proies” que son coeur ne peut se forcer d’éliminer. Les innocents, un peuple situé de l’autre côté du champ de bataille, qu’elle juge meilleur. Heureusement pour elle, sa raison est parfois capable d’effectuer le travail à sa place. On ne fait pas toujours ce que l’on veut. Cette raison, c’est une force mentale qui lui a bâti une paroi de pierre autour du coeur. Solide, hérissée de quelques pointes, qui persiste dans sa vie quotidienne.
Cette Arvèles a en effet l’humour ironique, piquant comme une rose blanche. Très indépendante, Kaya aime savoir qu’elle peut se débrouiller seule, sans se reposer sur un engagement, et encore moins d’un Seigneur. Cependant il ne faut pas s’y méprendre, elle peut être d’agréable compagnie, si l’on préfère les femmes de caractère aux jeunes donzelles faibles et dénuées d'intérêt.
HISTOIRE : Je me nomme Kaya Lyss Lavarien, première du nom. Ou plutôt des noms, mes parents n’ayant pas réussi à se mettre d’accord. Kaya est celui que m’a attribué père. A consonances guerrières, nom court dont le vent porte aisément les sons, il voulait que je sois fière combattante. Ma mère préféra Lyss, évoquant toute la douceur qu’une femme doit être pour ses êtres chers. Je ne devint ni l’un, ni l’autre, et ce dès mes premières années.
Née le dernier jour d’un l’hiver long et rude, j’emportai avec moi les caractéristiques de mon environnement. Je fus une jeune fille peu sympathique, aux cheveux neige et yeux glaçants. Je faisais peur à certains de mes camarades féminins, à ce qu’il paraît. Car, légèrement garçon manqué, je m’étais insérée dans le groupe des garnements du village. Je connu ainsi de nombreux fou rires, amis fourbes, punitions, farces et tout ce que cette vie implique. Maintes fois, on tenta de me raisonner, en vain. Quand on me demandait de jouer calmement à la poupée avec les autres gamines du village, j’allais plutôt grimper aux arbres avec des amis masculins. Pourtant j’ai tenté de les rejoindre ces donzelles. Elles m’ont rejetée sous prétexte que j’étais trop brute pour tenir une marionnette. Elles n’avaient pas tord, vous savez. Et cela m’arrangeait bien, j’avais nullement envie de m’ennuyer avec elles.
Un autre trait se développait peu à peu, notamment lorsque que je me promenais sur le marché. J’étais quelque peu voleuse sur les bords, attirée par l’éclat brillant des écus. En conséquence, mon père m’imposa dès le premier jour de mes treize ans, l’école militaire. Cela avait pour but de m’éduquer correctement, au doigt et à la baguette. J’y appris à lire, à écrire, à tenir une épée, à devenir une femme respectable. On m’encra dans le cerveau des valeurs chevaleresques, la notion d’honneur, du bien et du mal. On m’y façonna une nouvelle morale, plus noble, plus décente. De plus j’étais bonne élève, bien que toujours liée d’amitié aux anciens garnements.
Le jour de mes quinze ans, mes résultats étant excellents, mon père m’offrit une magnifique paire d’arbalètes, que je porte encore aujourd’hui. Il était heureux, il n'espérait pas un tel changement de ma part, m’avait-il confié. Quant à moi, j’étais fière. Je projetai même de devenir soldat. Cette année là, j'eus aussi mes premiers cours de vérité. Très vite, toute l’école fut au courant que ma grande précision ne dépendait pas que de moi, mais aussi des flèches. Il faut dire que le contrôle de quelque objet n’était pas toujours le premier don qui s’éveillait. L’enseignement étant excellent, j’ai pu découvrir un nouveau don l’année suivante. Mais là n’est pas le plus important.
Lors d’un tournois amical, le premier Mire de Ciorel 1244, un ami qui m’était cher voulu m’entailler les yeux afin de s’assurer la victoire. Mes autres sens n'étaient pas assez développés pour me permettre de tirer sans voir. J'eus à peine le temps d’esquiver, récoltant tout de même une grosse entaille sur la pommette gauche. Comprenez que je lui en voulu énormément, d’autant plus que cette marque ne disparaîtra probablement jamais. C’était une trahison de ma confiance, en quelque sorte. Quand je fus remise de cette plaie, on me félicita pour ma première cicatrice de, soi-disant, guerre. Ces idiots, s’ils ont réussi à guérir la blessure physique, ils n’ont fait qu’accentuer celle morale. On me dit même que cela serait mon quotidien, si je deviens soldat. Sur le coup, je répondis : ”Si c’est comme ça, je ne serais pas soldat.” Se battre et recevoir des cicatrices en guise d’honneur, soit. Cependant, se battre et ne recevoir aucun dégât, n’est-ce pas mieux? Quoi qu’il en soit, la perspective de finir défigurée ne m’enchantait guère.
De plus, j’étais jeune et un peu impulsive, voyez-vous. J’abandonnais donc ce projet et les deux ans d’études supplémentaires, pour migrer vers d’autres terres : celles de Faras. J’ai commencé à vivre par de petits boulots honnêtes, comme apprenti fleuriste. Mais bien vite, étant seule, j'eus du mal à joindre les deux bouts. Ainsi dans les quartiers de Terna, je cherchais de nouveaux boulots plus rentables. Je m’essayai à la chasse, puis à celle des gigantesques créatures, pour finir mercenaire. Me battre, c’est encore ce que je savais faire de mieux.
La première fois qu’on m’engagea, c’était pour une escorte. Il est des hommes qui préfèrent notre compagnie à celle des soldats, visiblement. C’était un citoyen de Parlèms, bien riche et bien gras, qui pensait les chevaliers et autres bien trop ennuyeux sur la route, coincés dans leurs principes. Il préférait “péter un coup”, disait-il. En tout cas je m’entendais plutôt bien avec lui. Il m’expliquait plus ou moins la politique du coin entre deux verres de vin, riait des dirigeants, jusqu’à ce qu’on tombe dans une embuscade. J’ai défendu comme je pouvais, c’est à dire vite fait bien fait. Mon Crésus était ravi. A la fin, il me jeta une bourse à la tête, en criant que j’aurais de l’avenir dans le milieu. Il avait l’air habitué, ayant visiblement deviné que j’étais une débutante. C’était peut-être très visible aussi, mes talents de comédienne ne sont pas très développés. Puis l’idée me vînt que j’ai protégé une personne peu recommandable durant cette mission. Qui ne s’accompagne jamais de soldats officiels, qui se fait attaquer, qui se moque des chefs actuels. Je me disais que j’avais peut-être fait une erreur ; cette idée fut vite remballée quand j’ouvris la bourse pleine à craquer. Cela eut au moins le mérite de bien me lancer dans cette carrière à laquelle je n’étais pas destinée.
Depuis, je gagne assez bien ma vie. On m'engage parfois pour des raisons totalement absurdes, qui ne sont pas du tout liées au métier de mercenaire. Tenez, par exemple, on me demande de temps en temps d'aller récupérer un animal perdu, ou de s'occuper d'une bête qui dévaste un champ. Mais je ne suis pas compliquée, du moment que c'est bien payé. Les seules requêtes que je peux refuser, ce sont celles concernant l'assassinat d'une personne en particulier. Un reste de principe m'y interdit, fort heureusement. Quoi qu'il en soit, je suis devenue indépendante, et je parviens même à économiser, un rêve pour moi. Pendant mon temps libre, au lieu de poireauter dans des tavernes à boire de la bière, je chasse pour apporter un revenu supplémentaire. Tout cela me permet de ne pas ressembler à une crasseuse, j’en suis bien heureuse. En bref, ce train me convient tout à fait, je dois l’avouer, bien que ma terre natale commence à me manquer.
| PRENOM: Lala AGE: 19 ans AVATAR: Ciri de The Witcher par Klaus Wittmann il me semble... TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? 1 ou 2 mois peut-être, je commence à peine à m'y intéresser. COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Par l'Antre du RPG UNE QUESTION, SUGGESTION ? - |
Dernière édition par Kaya Lyss Lavarien le Mar 12 Juil 2016 - 9:04, édité 12 fois |
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