- Miverys ! Miverys ! Réveille toi ! Vite !

La jeune femme, alors agée de seize ans, émergea doucement d'un sommeil profond. Sa vision était trouble, ses paupières lourdes. Elle était éblouie par les premier rayons du soleil traversant la fenêtre.

- Allez ! Dépêche-toi ! Il faut fuir !

C'était la voix de sa mère, elle avait l'air paniquée. Miverys se donna un coup de fouet mental et se redressa difficilement. Sa mère était là, devant elle, en train de remplir un sac avec les affaires de la jeune adolescente.

- Que ... Que se passe-t-il, mère ?

- Ne pose pas de question ! Enfile ça, nous partons.

Elle lui lança une tunique noire simple et légère. Miverys s'exécuta et l'enfila avant de se lever. Elle s'avança vers sa mère et posa sa main sur son épaule.

- Tu es sûre que ça va ?

Sans donner de réponse, cette dernière l’attrapa par le poignet et la tira hors de la chambre à toute vitesse, le sac sur le dos. Elle traversèrent un étroit couloir, descendirent un escalier avant de se retrouver dans le hall d'entrée et de se diriger vers la porte. Cette dernière franchie, elle se retrouvèrent dans la rue, le soleil se levait timidement et la ville était déserte.

En apparence.

Quand Miverys vit ses hommes, tout en noir, le visage encapuchonné, elle fut rassurée et dit à sa mère :

- Tu vois, nous sommes en sécurité. Les gens de l'académie surveillent.

Elle reçut le sac en pleine poitrine en guise de réponse. A cela, sa mère ajouta :

- Prend ceci et va-t-en, le plus vite possible, ne te retourne pas ou ils te tuerons.

- Mais qu'est-ce que ...

- COURS !!

Sa mère la poussa dans la direction opposé des trois hommes se rapprochant dangereusement. Miverys ne pu attendre plus longtemps et faire confiance à sa mère. Elle commença à courir vers la sortie de la ville quand un bruit derrière elle la fit se retourner.

C'est alors qu'elle comprit la raison de sa fuite. Elle comprit que sa mère allait se sacrifier par amour pour sa fille mais que par conséquent, elle serait la prochaine. Un intense rayon lumineux s'abattit sur les trois homme, provoquant une immense explosion de lumière.

La Vérité de la Lumière. La Vérité des Anciens... Ma mère était une Ancienne.

En voyant d'autres hommes en noir arriver en renfort, elle voulu aider sa mère, mais paralysée par la peur, elle ne pu rien faire d'autre qu'assister à son exécution.

** ** **

5 ans plus tard, le choc n'avait pas disparu. Il était toujours profondément ancrée dans son être. Elle était bel et bien partie et vivait maintenant de son talent en médecine. Médecine Récleyès que lui avait enseigner son professeur de Vérité :
" Souffrir affaibli la maladie, Mourir l'anéanti ".