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Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica]

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Message(#) Sujet: Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Icon_minitimeMer 17 Aoû 2016 - 23:37

Elle ouvrit les yeux, et comme hier matin ainsi que le matin d'avant, elle expérimenta ce petit moment de panique que l'on pouvait ressentir quand on se réveillait dans un endroit qui n'était pas sa chambre. Le baldaquin recouvert de lourds tissus et les draps d'une drôle de souplesse. Il ne lui fallut pas longtemps pour se souvenir qu'elle débutait sa troisième journée en tant qu'invitée chez les Jelica.

Après s'être longuement étirée, elle posa un timide pied sur le sol. Brr. Elle le remonta à bord aussitôt. Bien que ce fut du parquet, il faisait beaucoup trop froid pour se balader en robe de chambre. Elle fronça un instant les sourcils et finit par arracher d'un coup sec la grosse couverture du matelas pour s'en draper jusqu'au menton. Il y faisait beaucoup trop bon.

Elle parvint à se relever malgré ce cocon de fortune et après des adieux déchirants à son lit, entreprit l'éreintant voyage jusqu'à la chaise où reposait ses vêtements pour la journée. Elle ne vit pas les chaussons à l'abandon sur le parquet et se prit les pieds dans la semelle souple, pour s'écraser dans un gros boum sur les lattes de bois. Si quelqu'un était entré dans la pièce à cet instant même, il aurait pu entendre un petit bruit plaintif émaner de trois épaisseurs de laine.

- Raaah...

Bon Dieu, c'était une idée stupide. Les couvertures sont faites pour s'étendre sur un lit, rien d'autre. Elle se dépêtra de ces trois couches épaisses. Lorsque le plus gros du travail fut fait, elle borda soigneusement le matelas et affronta l'humidité avec bravoure. Elle oubliera très certainement cet événement fâcheux une fois sa jolie tunique revêtue. La jeune fille avait pris soin de choisir ses vêtements avec goût, pour ce petit séjour chez les Jelica. La moindre faute vestimentaire et elle pouvait être sûre de se prendre quelques remarques acerbes bien placées d'Elerinna. Néanmoins, cela valait toujours mieux que d'affronter le Conflit Familial chez elle.

Elle s'assit devant la coiffeuse, attachant autour de son cou une chaînette d'argent, où retombait un pendentif serti d'une pierre précieuse dont elle avait encore oublié le nom. Elle le trouvait joli, c'est le principal. Elle enfila ensuite à son doigt une bague qui n'était pas sans rappeler une bague de fiançailles. Elle souffla du nez à l'idée et finit par quitter la chambre, se dirigeant d'un pas rapide vers la salle à manger.

Tout comme l'extérieur, les intérieurs du manoir se révélaient richement décorés, et ce avec goût. En comparaison, la maison des Araceli était bien plus modeste, bien que leur fortune n'était pas loin d'égaler celle des Jelica. Il fallait dire que son père n'avait jamais eu l’œil pour ces choses là, et savait tout juste apprécier la beauté des créations de Robert. Sa mère, quant à elle, ne manquait pas de s'extasier sur les lustres, les tableaux, les tapis et les lourds rideaux, comme si elles n'en avait jamais vu d'aussi beaux. A chaque fois, Adel avait envie de lui faire remarquer que si elle accordait autant d'importance à sa maison qu'à ses toilettes, elle n'aurait pas besoin d'envier les Jelica. Mais elle se gardait bien toute remarque du style.

Alors qu'elle faisait son petit bonhomme de chemin, elle ne put s'empêcher de remarquer les allées venues bien plus fréquentes des domestiques. Si tôt dans la matinée ? Aujourd'hui était-il un jour particulier pour la maisonnée ? Elle s'arrêta tout à coup, se rendant compte qu'elle ne connaissait pas cette aile du manoir. Robert Jelica l'avait mise en garde en souriant, lorsqu'elle lui avait demandé de l'accueillir quelques jours chez lui. "Au début, tu regretteras de ne pas avoir de carte". Les murs se ressemblaient tous aux yeux d'Adel. Elle finit par gentiment tapoter l'épaule d'un domestique qui passait devant elle. Ce dernier s'arrêta dans son élan et la considéra avec des yeux curieux, avant de lui adresser un sourire gêné. Elle tombait au mauvais moment, apparemment, mais tant pis. Elle avait vraiment faim.

- Excusez-moi... Vous pourriez m'indiquer où se trouve la salle à manger ?

- Navré, mais la salle à manger principale est en plein préparatifs, lui répondit-il d'un ton condescendant, Pour cet après-midi, ajouta t-il.

- ... Oh, je vois ! Bien, alors...

- On ne vous a pas mise au courant, Mlle Araceli ?, lui questionna l'homme qui visiblement ressentait le besoin d'informer la jeune fille coûte que coûte, Les Anel rendent visite aux Jelica. Enfin... Surtout la présence de Mademoiselle est nécessaire.

- Vraiment. Elerinna ?

Le domestique approuva d'un hochement de tête, lui pria de l'excuser et disparut à l'intersection de deux couloirs. Adel resta seule et pensive. Elle avait bien entendu des rumeurs, comme quoi un arrangement particulier liait les familles Jelica et Anel ensemble, mais jamais rien de concret, surtout pas de la part d'Elerinna qui semblait pourtant la principale concernée. De toute façon, jamais cette dernière ne lui confierait quoique ce soit, surtout pas quelque chose qui lui ferait défaut. Enfin. Les affaires et les potins de nouveaux riches, ça n'avait jamais été son dada. Et un problème de taille lui tiraillait à présent l'esprit et l'estomac. Avec tout ça, elle ne savait toujours pas où prendre son petit déjeuner.
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Elerinna Jelica

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Message(#) Sujet: Re: Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Icon_minitimeVen 26 Aoû 2016 - 16:14

J’ouvre les yeux avec difficulté en laissant mon regard flotter plus loin ; j’entends des voix qui se chamaillent, qui s’activent, qui ne respectent pas mon sommeil. Je jure discrètement en entendant tout ce remue-ménage. C’est agaçant, mais il est encore trop tôt pour que j’y porte la moindre attention, alors à quoi bon ! Je préfère les ignorer et je m’enroule dans mes draps pour ne pas avoir à me soucier de tout cela. Je ne me pose même pas de question sur la présence de ces domestiques dans ma chambre. Je sens déjà que la réponse ne me plairait pas… Je m’apprête à m’abandonner dans les bras de Morphée, mais c’est sans compter sur ce poids tout près de moi qui vient tirer une partie de mes draps. Je soupire avec exaspération et ouvre de nouveau les yeux : ainsi Père n’a-t-il pas l’intention de me laisser terminer ma nuit tranquillement ? Il s’approche de moi en affichant un petit sourire. Je pose mon regard vague sur son visage beaucoup trop près du mien, je sens même son souffle chaud venir désagréablement me caresser le visage quand il décide de prendre doucement la parole, certainement pour ne pas me brusquer :

- Ma chérie… Souviens-toi, Roderick vient tout à l’heure. Il faut absolument que tu sois prête à temps…

Je ne l’écoute que vaguement, mon esprit vagabonde au loin. Je comprends à peine ce qu’il me dit… Je manque de sommeil, je n’ai pas dormi de la nuit avec toute cette histoire de Roderick ! J’émets un râle plaintif en m’enroulant une nouvelle fois dans mes draps ; Père a au moins la présence d’esprit de ne pas trop s’approcher, au risque de devoir me toucher. Il sait que j’ai horreur de ça. Je sens son regard posé sur moi. Il attend que je réagisse. Ou que je me lève. Je le connais, il n’a pas l’intention de me laisser tranquille d’aussitôt. Mince, je n’ai donc aucun moyen de m’esquiver… Je me défais de mon cocon de satin pour venir me redresser. Voilà, je suis assise sur mon matelas, réveillée, et de mauvaise humeur. J’espère, Père, que cela vous satisfait… Je me frotte les yeux et décide de bailler pour lui faire comprendre qu’il est encore bien trop tôt pour me déranger, je le vois à la position du soleil dans le ciel ; il est à peine sept heures ! Moi qui aie l’habitude de seulement me réveiller à temps pour le déjeuner… Cependant, il semble ignorer mon mécontentement. Soit je n’ai pas été assez claire, soit il n’en a que faire. Toujours est-il qu’il se relève, et tout en se dirigeant vers la porte, il me somme d’une voix néanmoins très douce :

- Bien, maintenant que tu es réveillée, je te le répète : les Anel seront là pour l’heure du déjeuner. Ne souhaites-tu pas être parfaite pour recevoir ton promis ? Adel est notre invitée alors elle sera conviée à ce repas. Mais vous, les enfants, vous aurez bien sûr le droit de vous esquiver pour aller vous amuser, et aurez droit à une table à part… Nous n’allons tout de même pas vous ennuyer avec nos conversations d’adultes. Tes sœurs sont de sortie alors vous ne serez que trois à la table des enfants. Je compte sur toi pour te montrer polie. Et tâche d’être présentable pour l’heure du déjeuner. Je ne voudrais pas que tu sois en retard, ma chérie.

Sans même me laisser le temps de rétorquer, Père sort de ma chambre pour me laisser seule au milieu de tous ces domestiques. Ils ne semblent même pas considérer ma présence. Je soupire de résignation, après tout, je ne vais tout de même pas me recoucher. Roderick me cause bien des soucis. Non seulement il est un garçon stupide mais en plus Père n’arrête pas de répéter quelque chose comme quoi il serait mon promis. Que nous allons passer notre vie ensemble, nous marier. On ne peut pas dire que je m’en soucie, je sais déjà que je suis bien trop jeune pour penser à tout cela. Je me fiche bien de cette histoire de mariage. A l’heure actuelle, ce qui me dérange vraiment, c’est cette Adel. Alicia et Louisa n’auront aujourd’hui pas l’opportunité de m’humilier comme elles ont l’habitude de le faire, mais j’espère qu’Adel saura se montrer correcte. Mademoiselle a décidé d’elle-même de venir abuser de notre hospitalité à cause d’un différend avec ses chers parents. Le fait qu’elle puisse constater de mon quotidien de ses propres yeux me dérange, étrangement…


***


Je déambule à travers les couloirs du manoir avec une petite boule au ventre. J’arrive finalement à l’endroit où nous recevrons la famille de Roderick ce midi. Je ne sais pas pourquoi, mais recevoir les Anel me met toujours dans un tel état d’angoisse ! Après tout, on ne peut pas dire que je porte ce Roderick dans mon cœur… Alors que je sais d’avance que Père va me pousser à passer la journée entière en sa compagnie ! Je ne suis pas dupe, je devine parfaitement que toute cette organisation est uniquement faite dans le but de me pousser à passer du temps avec mon « fiancé ». Je secoue la tête pour me changer les idées. Je jette un coup d’œil furtif à ma montre : neuf heures du matin, la salle à manger est en plein préparatifs. J’ai encore un peu de temps pour me préparer à cette journée ennuyeuse. Pendant un court instant, je regarde d’un œil vague les allées et venues des domestiques dans les différents recoins du manoir ; mais je m’en désintéresse bien vite. Père, à mes côtés, est lui perdu dans une discussion avec le cuisinier à propos du repas de ce midi. En les écoutant discuter, mon estomac ne manque d’ailleurs pas de me rappeler que je n’ai toujours pas pris mon petit-déjeuner. Les domestiques ont pour habitude de me l’apporter dans ma chambre dès mon réveil, mais ce matin, toute cette agitation leur a apparemment fait oublier. Tant pis, je vais donc devoir me débrouiller.

Je sors de la salle à manger en regardant mes pieds, perdue dans mes pensées. A vrai dire, je ne regarde pas non plus vraiment où je vais. Je pense à Roderick, Père, cette histoire de mariage, notre proximité avec les Anel… Je sens que la petite boule d’angoisse qui me tiraille l’estomac s’agrandit au fur et à mesure que j’y réfléchis et je finis par en venir à une simple conclusion : ma destinée est-elle réellement indélébile ? Je n’ai pas le temps d’y réfléchir davantage : voilà que je suis coupée dans mes pensées par un choc. Je me suis cognée contre quelqu’un et manque de perdre l’équilibre ! Un domestique qui s’est rendu compte de la scène s’approche de moi pour venir me rattraper. Il m’agrippe par les bras pour m’empêcher de tomber. Tous mes poils s’hérissent : de quel droit se permet-il de poser ses mains sur moi ? Je panique, je décide de retenir ma respiration pour disparaître et de venir réapparaître derrière la personne avec qui je me suis entrechoquée : Adel. Je constate que les mains du domestique se referme dans le vide. Il me dévisage avec incompréhension. Je soupire et décide de mettre un terme à ses interrogations :

- Ne t’avise plus jamais de poser les mains sur moi, sinon je peux t’assurer que tu peux dire adieu à ton emploi ! File, que je ne te revois pas ! Je pose mon regard inquisiteur sur Adel qui s’est retournée vers moi. D’une voix agacée, j’enchaîne : Quant à toi, tu ne peux pas faire attention où tu mets les pieds ? J’aurais pu tomber, par ta faute !

J’avance d’un pas en lui tournant le dos, bien décidée à ne pas passer davantage de temps en sa compagnie, mais mon estomac me rappelle soudain que je meurs de faim. Je soupire. Que peut bien faire Adel dans cette aile du manoir ? Elle semble perdue, après tout, elle ne connait pas l’endroit. Père me donne souvent la tâche de guider les invités à travers notre maisonnée sans quoi il ne serait pas difficile de se perdre. Alors, dans un pur élan d’altruisme -mais aussi parce que j’ai promis de me montrer polie pendant la présence d’Adel-, je me tourne vers elle et déclare avec nonchalance, histoire de ne pas laisser de faux-semblants s’installer entre elle et moi :

- Tu m’as l’air perdue… Enfin, ce n’est pas étonnant. Je m’apprête à aller prendre mon petit-déjeuner à la cuisine, peut-être souhaites-tu m’accompagner ?

Je n’attends pas sa réponse pour commencer à me diriger vers la cuisine. Je meurs de faim. Qu’elle me suive ou non, il est hors de question que je laisse ma faim me tirailler davantage. J’espère juste qu’elle ne fera pas preuve de trop d’insolence envers moi, sans quoi elle risquerait de pâtir de mon humeur du jour…



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Message(#) Sujet: Re: Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 20:00

Aouch. Quelque chose (ou plutôt quelqu'un) l'avait violemment percutée dans le dos. La jeune Araceli se retourna, les yeux agrandis par la surprise, pour ne voir qu'un domestique à l'air aussi surpris qu'elle et rien d'autre. Les accents d'une voix qu'elle ne connaissait que trop bien fusèrent dans son dos, aussi, elle se retourna aussitôt:

- Ne t’avise plus jamais de poser les mains sur moi, sinon je peux t’assurer que tu peux dire adieu à ton emploi ! File, que je ne te revois pas !

A ces mots, le domestique en tort balbutia quelques excuses et fila le long du couloir. Adel le regarda partir sans rien dire, se retenant de dire quelque chose car déjà, Elerinna reprenait, son regard rivé sur la petite blonde:

- Quant à toi, tu ne peux pas faire attention où tu mets les pieds ? J’aurais pu tomber, par ta faute !

Oh my. Si tôt dans la matinée et déjà de si bonne humeur. Elle se targua d'un sourire malicieux tout en lui répondant d'un ton à l'ironie palpable:

- Bonjour Elerinna, j'espère que tu as passé une bonne nuit Elerinna.

L'intéressée ne relevait pas et traçait déjà son petit bonhomme de chemin, en ligne droite. Enfin, pas longtemps. Un pas ou deux plus loin, elle se retourna et s'adressa à l'invitée d'un ton qui ne cachait pas sa Ô combien grande joie:

- Tu m’as l’air perdue… Enfin, ce n’est pas étonnant. Je m’apprête à aller prendre mon petit-déjeuner à la cuisine, peut-être souhaites-tu m’accompagner ?

A ces mots, le visage d'Adel s'éclaircit, comme la pensée de son ventre vide lui vint de nouveau à l'esprit. Peu importe si elle devrait passer le repas avec une demoiselle qui visiblement s'était levé du mauvais pied. Manger était un petit bonheur qu'on ne pouvait pas lui enlever.

- Oh mais bien sûr ! Merci de ton aide !, lui répondit-elle d'un ton badin, exécutant quelques pas légers afin de se retrouver au niveau de sa sauveuse.

Ignorant l'apparente mauvaise humeur de Miss Jelica, Adel ne se retint pas de lui faire la conversation tout le long du trajet, bavassant de choses plus ou moins absurdes. Parce que s'il y avait bien une chose qu'Adel redoutait et haïssait plus que tout, c'était ce Silence, ce Silence Gênant qui vous oblige à commenter des choses inintéressantes. Enfin, la connaissant un peu, probablement Elerinna aurait préféré ce Silence à ces déblatérations sans queue ni tête.

Déjà, les deux jeunes filles atteignaient les deux portes de la cuisine. Profitant de l'entrée d'un commis, elles en passèrent le pas et se frayèrent un chemin jusqu'à l'arrière-cuisine plus calme et où se trouvait une table rudimentaire entourée de chaises à l'assise discutable. Adel s'assit sur l'une d'elles et poussa un soupir de contentement tout en s'étirant avec paresse. Une cuisinière déboula dans la pièce et, à la vue de ces pauvres affamées, sourit et fit demi-tour, certainement pour aller leur chercher quelque chose à manger. Elle rentra de nouveau une minute ou deux plus tard et déposa sur la table un pichet de lait, quelques fruits et une miche de pain accompagnée de diverses confitures. Adel la remercia et dès que la femme fut sortie, se jeta sur la nourriture avec hâte. Néanmoins, elle commençait tout juste à manger quand cette histoire d'Anel venant en visite au domaine lui titilla l'esprit. L'envie de questionner Elerinna à ce sujet était forte. Elle hésita un instant, puis se rassura en se disant que de toute manière, elle serait bien obligée de le savoir quand le moment serait venu. Elle avala ce qu'elle était en train de mâcher et s'adressa à sa voisine de table d'un ton qui se voulait le plus amical possible:

- Oh, au fait ! Tout à l'heure, j'ai entendu dire que les Anel venaient rendre visite à ta famille... Une occasion particulière ?

Elle prit une grande bouchée de pain, étudiant Elerinna d'un regard curieux et à l'affût de la moindre expression que son visage pourrait adopter, histoire de savoir si ce sujet était à éviter pour les prochaines fois. S'il y en aurait d'autres.
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Message(#) Sujet: Re: Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Icon_minitimeJeu 8 Sep 2016 - 18:13

Mince ! Et voilà que j’ai fait tomber mon morceau de pain dans mon bol de lait suite à la question d’Adel. Le bruit du liquide bouillant a d’ailleurs attiré l’attention d’un domestique qui vient de tourner la tête dans notre direction. Mon regard semble suffire à lui communiquer mon agacement puisqu’il détourne les yeux quand ils croisent les miens. Je soupire. J’ai été tellement surprise par cette interrogation que je n’ai toujours pas répondu à mon interlocutrice ; Père m’aurait très certainement sermonnée de mon impolitesse. Mais de quoi Adel mêle-t-elle ? Je tourne la tête, la dévisageant d’un regard noir. Ma main est statique au-dessus de mon bol. Je réfléchis à ce que je pourrais bien lui dire. Je n’ai pas envie de lui répondre. Elle se moquerait, tout comme le font Alicia et Louisa. Heureusement qu’elles ne sont pas là. Adel se moquerait de moi car je suis fiancée. Père dit qu’il ne s’agit là que de jalousie, mais peu importe, ces commentaires me blessent à chaque fois, car je n’ai pas fait le choix de me marier avec Roderick. Voilà pourquoi je n’ai pas envie de le dire. Et pourtant, je n’aime pas mentir. Et sa question n’a rien de désagréable. Je ferme les yeux et détourne finalement la tête en soupirant. Je me saisis d’un nouveau morceau de pain, du beurre et d’un couteau. Tout en tartinant mon morceau de pain, je déclare, sans même regarder Adel :

- Eh bien… Ils viennent souvent. Roderick et ses parents. Ils déjeunent avec mon père tandis que Roderick, mes sœurs et moi-même sommes isolés à la table des enfants. Un tel repas a lieu tous les mois, je dirais. Quoi de plus normal, après tout, Roderick et moi sommes tout de même… fiancés.

Argh, le dernier mot a eu du mal à sortir de ma gorge. Je préfère même ne pas regarder la réaction d’Adel, j’ai peur qu’elle se moque. Qu’elle m’embête. Comme mes sœurs le font. Elles n’arrêtent pas de me taquiner là-dessus, je ne le supporte plus. De toute façon, si elle dit quoi que ce soit, je le rapporterai à Père qui se chargera, je l’espère, de réprimander Adel. Quoique j’oublie qu’elle est plus âgée que moi… Oh, qu’importe. De toute façon, je crois que mon humeur ne me permettra pas non plus de supporter la moindre remarque venant de ma chère amie. Je me suis levée du pied gauche, et je n’ai pas l’intention de me laisser faire. Je décide d’anticiper sa réponse avant même qu’elle n’ait le temps d’ouvrir la bouche, histoire qu’il n’y ait pas de confusion à ce sujet. De toute façon, elle devait bien être mise au courant à un moment ou un autre… Je lève mon morceau de pain tartiné de beurre en direction de ma bouche, puis avant de croquer dedans, je déclare :

- Mais je ne te permets pas de te moquer, ce n’est pas comme si j’avais eu le choix, de toute façon. Roderick n’est pas mon amoureux. Ce mariage est purement politique. Quand je l’aurai épousé, je deviendrai duchesse, et les Anel redoreront leur blason grâce à la réputation de ma famille. C’est ce qu’on m’a expliqué, je crois.

Je regarde Adel, attendant peut-être une réaction de sa part. J’espère avoir été convaincante, j’espère du moins qu’elle ne se moquera pas. Cette idée m’obsède. Je n’ai pas envie d’être ridicule. Je perds toujours un peu mes moyens que je discute avec des personnes plus âgées, mais là, il s’agit d’Adel. Je la connais bien, alors je suis contente d’avoir réussi à prononcer tout cela sans bégayer. Et puis, elle n’est qu’une Araceli… Ses parents sont fortunés, mais elle n’est qu’une roturière. Je n’ai aucune raison d’être angoissée en discutant avec elle. Quand j’aurai épousé Roderick, je lui serai supérieure. Cette pensée me réconforte. Je lui laisse le temps de me répondre, mais quelqu’un nous coupe dans notre conversation en pénétrant dans l’arrière cuisine, tandis que je croque finalement dans mon pain. Père se dresse devant nous, tout haletant, visiblement paniqué. Je fais rouler mes yeux. On dirait que tous les astres sont alignés pour ne pas nous laisser finir notre petit-déjeuner ! Je me hâte de finir mon morceau de pain en prenant bien soin de ne pas faire tomber de miettes sur ma robe pendant que Père déclare ces quelques paroles :

- Mesdemoiselles, je suis navré de devoir vous déranger pendant votre petit-déjeuner, mais les Anel sont déjà arrivés. Ils ont décidé de venir plutôt pour pouvoir faire le tour du manoir. Elerinna, s’il te plait, accompagne donc Adel et allez rejoindre Roderick. Faites ce que vous voulez, mais soyez de retour pour midi. Il vous attend dans le jardin.

Il vient à peine de finir sa phrase que je m’étouffe déjà avec ma nourriture, complètement dépassée par la situation. Mon cœur bat si fort dans ma poitrine qu’il pourrait exploser ! Roderick est déjà arrivé ! Je finis de tousser, puis j’abats bruyamment mes mains sur la table en faisant au passage voler mes cheveux, encore les larmes aux yeux après m’être étouffée. Père me dévisage sévèrement, mais je ne me dégonfle pas et je le regarde en fronçant les sourcils. Ca ne peut être qu’une blague ! Je ne suis pas prête ! Certes, ma toilette est faite, ma robe est repassée, ma coiffure est impeccable… Mais je ne suis pas préparée psychologiquement, certainement pas ! Père se moque de moi, je ne peux pas le permettre !

- Père ! Comprenez que j’aurais aimé être mise au courant plus tôt ! Je ne suis pas encore prête ! Il est hors de question que je le reçoive maint…
- Assez, Elerinna ! Ne discute pas, tu y vas ! Il se tourne vers Adel, Je suis navré, Adel, pour son comportement.

Sans rajouter quoi que ce soit, Père sort de la pièce précipitamment en m’adressant un dernier regard sévère. Je sais très bien ce que cela signifie, je n’ai donc pas le choix. Je sens mes joues qui s’empourprent ; je déteste me faire sermonner ainsi, et devant Adel qui plus est ! J’essaie de cacher mon visage avec mes cheveux, puis je bois le contenu de mon bol de lait avant de me lever de déclarer à l’intention de ma compagnonne :

- Bon… Allons-y. Dépêche-toi, s’il te plait, nous n’allons pas le faire attendre une éternité.

Bon sang, je suis encore désagréable même sous la gêne. Je ne peux décidément pas m’en empêcher…


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Message(#) Sujet: Re: Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Icon_minitimeDim 2 Oct 2016 - 22:18

Adel écoutait la réponse à sa question, mordillant toujours son pain. A l'évocation des fiançailles, elle souleva un sourcil interrogateur malgré elle. Les Jelica étaient donc de ces familles qui fiançaient leurs rejetons dès le berceau ? La fille Araceli n'avait jamais eu à se lier à quiconque; leur domaine avait été acquis par ses parents, de même que leur fortune. Pas de valeur historique ou sentimentale. S'ils devaient tout perdre, ils n'auraient pas trop de mal à rebondir. Ainsi, si leur fille devait prendre le large en leur laissant tout cet argent sur les bras, ils se hâteraient de le dépenser avant leur belle mort et voilà tout. Du moins, c'était ce que leur attitude laissait croire.

- Mais je ne te permets pas de te moquer, ce n’est pas comme si j’avais eu le choix, de toute façon. Roderick n’est pas mon amoureux. Ce mariage est purement politique. Quand je l’aurai épousé, je deviendrai duchesse, et les Anel redoreront leur blason grâce à la réputation de ma famille. C’est ce qu’on m’a expliqué, je crois.

Oh, c'est vrai, Elerinna et ses histoires de fiançailles. La petite blonde leva l'index, intimant à son interlocutrice d'attendre un instant comme elle finissait de vider sa bouche avant de lui répondre. Là. C'était chose faite.

- Alors tu sais, pour être tout à fait honnête, moi tout ça, ça me fait une belle-

Un fracas la coupa dans sa phrase, comme Mr Jelica déboulait dans la pièce. Pressentant de devoir quitter la table sous peu, elle se dépêcha (avec un minimum de tenue, tout de même) de finir son repas.

-...Elerinna, s’il te plait, accompagne donc Adel et allez rejoindre Roderick. Faites ce que vous voulez, mais soyez de retour pour midi. Il vous attend dans le jardin.

Adel acquiesça avec un sourire poli. Si elle avait bien suivi l'histoire, Roderick était donc le fiancé d'Elerinna. Adel, Il serait question de ne pas faire honte à la fille de ton hôte ! Ragaillardie par cette bonne résolution, ce fut tout juste si elle remarqua sa voisine de table qui s'étouffait. Bien heureusement, le petit bout de pain devait avoir retrouvé son chemin car la Jelica s'adressait à présent sévèrement à son père, d'une façon que la Araceli n'aurait jamais osé avec son propre père. Un peu gênée par la tournure des événements, elle concentra son regard sur les casseroles de cuivre pendues au mur, où se reflétait, vaguement déformé, son visage. Tiens, le lait lui avait fait une petite moustache. Elle s'essuya distraitement la bouche avec les coins de sa serviette. Pendant ce temps, les choses entre Elerinna et son père avaient l'air de s'être calmées.

- Je suis navré, Adel, pour son comportement.

- Oh, hum... je vous en prie, répondit-elle, sans trop oser soutenir le regard de Robert.

Ce dernier quitta les lieux, laissant derrière lui un Silence Gênant. Elle tortillait ses pieds sous la table, tandis que Elerinna semblait se remettre difficilement de cet accrochage familial.

- Bon… Allons-y. Dépêche-toi, s’il te plait, nous n’allons pas le faire attendre une éternité.

Adel hocha vigoureusement la tête, lançant à sa camarade un petit sourire désolé, sachant que c'était un peu comme donner de la confiture aux cochons vu l'humeur de celle-ci. Enfin, non, on ne compare pas Elerinna à un cochon, c'est juste que... Ahem.

Toutes deux quittèrent la cuisine et se dirigèrent vers le jardin, là où devait attendre Roderick. Sans trop le montrer, elle était un peu excitée à l'idée de rencontrer le jeune homme à qui Elerinna était promise. A quoi ressemblait-il ? Était-il agréable à côtoyer ? Même si l'idée d'être mariée semblait répugner la future épouse, Adel ne voyait décidément pas le problème si l'époux en question était agréable sous tous les angles. Enfin, facile à dire quand on est assurée d'être maître de sa vie amoureuse.

Finalement, elles arrivèrent bien vite devant la porte. Avant de l'ouvrir, elle marqua une pause et se tourna vers Elerinna.

- Si je vous dérange, n'hésite pas à me le dire... Je ne suis pas vraiment familière avec ce genre de... procédure maritale ?

Ce qu'elle venait de dire n'avait probablement aucun sens, mais de toute façon, la concernée ne devait plus vraiment être à ça près. Même si elle était particulièrement irritable aujourd'hui, et on comprend pourquoi. Elle prit une profonde inspiration, se targuant d'un sourire, au contrario d'Elerinna et lui tapota le do... Non, se retint de lui tapoter le dos- lui lança d'un ton un peu plus guilleret...

- Haut les cœurs très chère, ce n'est pas en étirant vers le bas ce joli minois qu'est le vôtre que vous ferez avancer les choses !

... Et, lâchant ces mots, elle poussa la porte, espérant que la journée ne tournerait pas en situation de crise un peu trop similaire à celle qui se déroulait sûrement encore chez elle. Sinon, ça allait être plutôt difficile de trouver un énième foyer.

A une petite dizaine de mètres, Monsieur Roderick Anel en personne se tenait droit comme un piquet, comme ses parents s'écartaient vers le manoir en compagnie des Jelica. Le jeune homme les aperçut et, à la vue de sa promise, s'autorisa ce qui de loin ressemblait à un sourire. Sans trop savoir quoi faire, Adel se contenta de talonner Elerinna, qu'elle savait tout aussi embarrassée par la situation.

Déjà, Roderick s'était posté devant elles deux. Cependant, il semblait contenir son impatience de converser avec sa fiancée pour lancer un regard curieux vers la Araceli. Cette dernière, sentant qu'une présentation s'imposait, inclina brièvement la tête et enchaîna rapidement:

- Adel Araceli, je suis venue habiter avec les Jelica pour quelques jours, enchantée !

A tout hasard, elle tendit la main. Pauvre sotte.
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Elerinna Jelica

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Message(#) Sujet: Re: Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Imbroglio chez les nouveaux riches [ft. Elerinna Jelica] Icon_minitimeMar 4 Oct 2016 - 22:01

Je regarde Adel tendre la main à mon fiancé, emprise de cette naïveté qui lui est propre et qui m’exècre. Oh, tu es polie, Adel… cela ne fait aucun doute. Tes parents t’ont certainement communiqué les valeurs suivantes : la politesse et l’honnêteté. Mais Roderick, lui, ne se gênera pas pour en profiter. Ne lui ouvre pas ton cœur. Je le connais, tu sais ; prends garde aux faux-semblants. Quoique, je n’ai, en l’occurrence, aucune raison de me méfier. Peut-être que je commence à paniquer sans raison…

Nerveusement, j’attrape une mèche de mes cheveux que je fais glisser entre mes doigts, retenant mon souffle durant ces quelques secondes de flottement qui me paraissent une éternité. Le regard de mon promis se pose sur moi, puis sur Adel, puis sur moi. Est-il déçu ? Surpris ? Devrais-je intimer à mon amie l’ordre de disposer ? Finalement, mon fiancé décide de briser la glace et lève la main vers celle d’Adel, lui offrant un sourire radieux. Roderick, je ne te cernerai décidément jamais…

- Vous me voyez enchanté de faire votre connaissance, lady Araceli. Au cas où Elerinna aurait omis de me présenter, je me nomme Roderick Anel. Enfin, appelez-moi Roderick.

Un soupir exaspéré s’échappe de mes lèvres : non mais, écoutez-le parler ! Je lance à Adel un regard larmoyant : je ne suis pas d’humeur à le supporter ! Pas aujourd’hui. J’ai envie de m’esquiver à ce rendez-vous imposé. Père, je vous maudis.

Mais je ne peux me montrer si impolie. Ne suis-je tout de même pas l’hôte de ces deux personnes ? Louisa n’est pas là pour m’aider à réfléchir à une activité, alors je vais devoir me contenter de mes propres méninges. Je réfléchis quelques instants ; et parviens tout juste à trouver une idée avant que Roderick n’ouvre la bouche, voulant très certainement s’adresser à moi. Je le coupe dans son élan en déclarant précipitamment :

- Bien, vous avez fait connaissance, voilà qui est merveilleux ! Nous n’allons tout de même pas rester plantés là, n’est-ce pas ? Suivez-moi, je connais un endroit parfait.

Je reprends mon souffle et détourne mon regard quand celui de mon promis le croise. Mon cœur bat si fort dans ma poitrine qu’il pourrait exploser. Adel, à l’aide ! Je décide de prendre les devants pour les conduire jusque-là où je souhaite les mener.

Roderick au côté d’Adel décide de ne pas laisser un silence s’installer entre eux, et dans la plus grande des politesses, choisit de s’intéresser à cette demoiselle qu’il pense être mon amie. J’avance toujours plus vite et marque un espace entre eux et moi, je crois qu’ils discutent mais je n’en suis pas certaine. En tout cas, nous arrivons bientôt là où je souhaite les mener, et j’espère que cet endroit les émerveillera autant que moi.

Je profite de ma sveltesse et de mon avance pour me faufiler entre deux arbres qui bloquent la route ; j’espère sincèrement que leur corpulence leur permettra de se faufiler. J’avance de quelques pas et regarde le paysage : une partie de la Crola se dessine sous mes yeux, m’arrachant un sourire satisfait.

Je soulève légèrement ma robe pour être certaine que je ne me suis pas salie ; mon attention sur le cachemire, je manque de regarder où je mets les pieds et voilà que je trébuche sur un stupide bout de bois ! Dieux, me voilà au bord de la Crola, vacillant et prête à tomber à l’eau, priant intérieurement pour qu’aucun de mes deux hôtes n’assiste à ce pathétique spectacle…

Un instant. Je ne sais pas nager !
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