Shallowers était toujours agenouillé devant ces majestés. Quand ces derniers décidèrent d'entamer une dispute entre eux et le couple d'amoureux. Le roi prit la parole en premier, il commença alors à disputer sa fille, le roi avait une vision farfelue du mariage. Cette vision que le roi entretenait était celle du mariage arrangé, pour le roi, il est actuellement indispensable que le mariage a un but économique. Après ceci, il descendit de son trône et s'approcha de Shallowers, puis exprima son dégoût, shallowers n'aimais pas réellement l'attitude que le père de Miradelphia tenais. Shallowers se demandait si c'était une mise à l'épreuve, mais il resta de marbre, bien qu'au fond de lui, il était énervé. Pour le père de Mira, il faudrait que je sois riche, brave ou divin. J'ai bien accompli des actes héroïques, mais sûrement fallait-il plus que ceux que shallowers avait déjà fait. Cependant, shallowers cherchait une façon d'exprimer ses sentiments et montrer à ses parents qu'ils ont tord. L'ambiance de conflit fut instantanément perçue par saphylia qui commença alors à faire le chemin pour rejoindre son maître.

C'est alors après que le roi eut fini que la reine débuta son dialogue. Les phrases de la reine étaient plus douces, bien qu'elle eût le même but. Pour sa mère, l'amour n'est pas celui de l'adolescence, mais celui que l'on forge avec le temps. Shallowers était énervé d'entendre de tel propos, cela était peut-être logique dans la royauté, mais pas aux yeux de shallowers. Puis Mira s'exprima shallowers avait trouvé un argument de poids, mais préférais attendre que sa bien-aimée finisse. Mira commença alors par :

- Veuillez excuser d'avoir rompue cette promesse... Mais donnez moi une seule bonne raison d'épouser Delmar ? Qu'à t'il de si important ? Il est riche certes... Mais en quoi cela nous aiderai ? Nous... La famille royale sommes bien plus riche que lui... Vais je épouser mon frère pour cette raison ? N'est ce pas vous père qui vouliez que les heleos de glace se rallient a la capitale ? Se rallient à la royauté ? Et bien Shallowers en est un... Je pense que c'est aussi le meilleur moyen pour que notre peuple soit enfin réunifié... Alors certes il est pas riche, noble, dieu ou autres âneries mais vous préférez un gendre riche et lâche ou un gendre pauvre qui accèderait a la couronne et qui est vaillant et fort ?

Shallowers compris alors l'importance que les heleos de glace jouait dans la vision du roi. Shallowers se demandait s'il ne pouvait pas utiliser ceci à son avantage. Puis Mira reprit sur une petite phrase qui toucha directement le cœur de shallowers. Elle exprima le fait qu'elle ne l'avait jamais présenté avant, car elle redoutait que shallowers aille au cachot sous les préjugés que le roi ou la reine aurai pu se faire de lui.

Shallowers une fois tous ces discours terminés décida alors de s'insérer dans cette dispute familiale et voulut sortir un argument qui aurait peut-être un poids. Au même moment, sa dragonne lui indiqua qu'elle était à côté du château. Shallowers demanda alors à sa dragonne de rentrer le plus délicatement pour ne pas trop abîmer un quelconque objet. Cependant, à peine sa dragonne toucha le sol que le sol se fissura un peu, les dégâts n'étaient peut-être pas très important, mais Shallowers s'en voulait. Puis au même moment, on sentait de l'agitation dans l'enceinte du bâtiment, les gardes étaient en mouvement. Surement avait-il vu Saphylia arriver et ils se sont inquiétés pour la sécurité du roi. Une fois à l'intérieur shallowers lui demanda d'aller se mettre dans un coin pour ne pas gêner. Shallowers profita alors de l'effet de surprise de voir un dragon arriver ce qui n'est pas courrant pour commencer son discours.


- Chères Majestés, je me permets de m'insérer dans votre dispute pour vous exprimer ma vision du mariage. Pour vous, le mariage n'est que purement économique. Mais ne serait-ce pas un rêve égoïste ? Vous préférez l'intérêt du royaume au bonheur de votre fille. Majesté, imaginez-vous quelqu'un dirigé correctement le royaume avec une personne qu'elle n'aime pas ? Chère Roi, vous me demandiez si j'étais sous une protection divine, je vous répondrais non, mais je suis sous une protection maternelle, celle qui m'unis moi à ma dragonne que vous voyez ici présent, elle est venue me soutenir et elle fera de même avec Miradelphia dans le besoin. Sachez que si Miradelphia est à mes côtés, je fais le serment moi et ma dragonne de la protéger du mieux que nous le pouvons. Ma limite sera ma mort. Cher Roi, enfermé moi, mais que dira le peuple en l'apprenant ? Un bon samaritain enfermé pour son amour envers la princesse. Ce n'est pas très glorieux ne trouvez-vous pas ? Pouvons-nous donc s'il vous plaît régler cela sans dispute, je vous parle en tant qu'être de votre royaume.

Jamais personne n'avait osé parler ainsi au roi. Sa femme ne comprenait plus rien à la situation, elle qui avait cru que ce serait une charmante rencontre, cela tournait au drame. Elle ne reconnaissait pas sa fille, elle qui avait montré tant d'intérêt au trône et qui désirait plus que tout gouverner pour le meilleur. Qu'est-ce qui lui était arrivé ? La reine-mère voyait bien que son mari ne supporterait pas plus longtemps le ton de sa fille, mais alors qu'il allait laisser sa colère exploser, un vacarme remplit les couloirs du château.

Lorsque le dragon passa les portes de la salle du trône, les gardes du palais royal étaient derrière lui. Le jeune garçon le présenta directement, cela glaça le roi plus qu'il n'aurait voulu le montrer. Il n'écoutait plus le garçon que d'une oreille. Il était bien trop absorbé à se demander pourquoi les dieux avaient permis un tel lien. Il leva la main, intimant à ses gardes de rester à l'écart, même si les deux encadrant le trône, eux s'étaient resserrés. La reine était légèrement en retrait, alors que le roi se tenait fièrement au bord des premières marches du sommet.

On pouvait lire sur son visage qu'il ne supportait pas qu'on conteste ses propos. Il était le roi et si ça n'avait pas été sa fille qui se trouvait face à lui, il aurait fait tuer ces malheureux. Toute remise en question d'une parole royale pouvait être considérée comme un fait de trahison et ça, sa fille semblait l'avoir oublié tout comme le jeune manant qui l'accompagnait. Ainsi, c'est sévère, mais passif qu'il leur répondit :

- Tu es jeune et tu ne sais rien ! Je suis le roi ton père, tu me dois le respect, ainsi qu'à ses "âneries" comme tu dis. Sans cela, tu ne serais rien. Si tu crois qu'être le dirigeant d'un pays, c'est faire ce que l'on veut, tu te trompes, le peuple compte sur nous pour les protéger. Il se tourna vers Shallowers avec un regard furieux, les gardes se rapprochèrent un peu. Et toi qui es-tu pour me parler ainsi ! Le bonheur de ma fille m'importe, mais il n'est rien face à l'intérêt du royaume tout entier ! Sans la couronne, notre peuple serait toujours enfermé au fond de l'océan, se contentant de suivre ces désirs primaires que tu loues tant. Il s'arrêta une seconde, jetant un oeil au dragon. Quant à ta dragonne, sa place n'est pas ici, si tu l'as ramène encore une fois sans mon accord, ma garde s'occupera de la tuer. Et tu n'as aucunement le droit de parler au nom de mon peuple. Que penseront-ils si je confie ma fille à un nain qui doit se cacher derrière les femmes.

La reine ne le laissa pas terminer, elle s'était approchée doucement de lui et elle venait de lui serrait très discrètement la main dans les plis de sa robe. Il allait trop loin, même si elle n'acceptait pas le choix de sa fille, elle sentait que si son époux allait trop loin, ils pourraient perdre leur enfant. Comme à chaque fois qu'elle était près de lui, il s'apaisa et il la laissa prendre la parole, se laissant tomber sur son trône, sa main tenant sa tête qui lui semblait lourde. La reine descendit les marches, les gardes s'écartèrent, elle se trouvait à son tour face à l'héléo qui voulait lui voler sa fille.

Elle n'avait plus son joli sourire, il n'y avait aucune méchanceté dans ses traits ou sa voix, mais sa neutralité était glaçante :

- Nous vous avons écouté jeune héléo. Votre dragon est la preuve que les dieux ont vue une certaine...grandeur en vous. Mon époux le roi est chamboulé par cette nouvelle. Comprenez nous, notre honneur était engagé auprès d'une famille très puissante et prestigieuse. Nous ne pouvons prendre une décision hâtive qui pourrait déclencher la colère de l'un des seigneurs de notre royaume.

Le roi se retenait le dos droit, il écoutait sa femme et même s'il ne ressentait absolument pas la même chose, il la laissait parler. Elle avait toujours été son pilier et sa conscience. Il savait que ses mots étaient plus justes que les siens. Il la laissa donc terminer cette entrevue. La reine se tourna alors vers son premier enfant.

- Quant à toi, ne nous cache plus aucun secret ou la prochaine fois tu n'auras pas notre pardon. Tu as interdiction de le revoir jusqu'à ce que ton père et le conseil royal n'aient pas rendu leur décision sur votre proposition. Tu peux prendre le miroir que sir Locknight t'a offert, mais si nous apprenons que tu l'as revu avant notre consentement, il n'y aura plus rien à discuter. Tu es une princesse, tu ne peux te promener au bras d'un homme qui ne t'est pas promis. Je te laisse la responsabilité de tenir informer ton ancien prétendant qu'il a désormais un adversaire.

Et voilà, c'était fait. Le couple royal devait maintenant s'entretenir de cette affaire en privée avec leurs proches conseillers. La reine revient vers son époux, elle parcourut son bras droit de l'une de ses mains pour remonter à son épaule et se tenir près de lui. Postée là fièrement, elle se demandait à quoi leur avenir ressemblerait. Le roi lui, fit un signe de la main pour que ses gardes raccompagnent le jeune garçon à l'extérieur. Il savait qu'en le laissant ainsi partir, cela signifiait qu'il envisageait l'accord possible.

Il lui faudrait au plus vite s'entretenir avec son conseil. Même si le nain n'avait aucun sang noble, peut-être suffirait-il à créer une sympathie dans le coeur des héléos de glace pour la couronne.

J'avais malgré moi haussée le tons et cela ne plut pas a père... Ni a mère certainement, ce qui devait être une rencontre pour remercier mon sauveur avait fini par être un véritable bordel, je m'étais énervée, ayant dit tout haut ce que je pensais tout bas, et malheureusement cela agaçait mon père le roi... L'écoutant alors, a vrai dire je savais pas vraiment où me mettre, mon père avait malgré tout raison, je lui devait le respect en tant que roi, mais également en tant que père, et je devais aussi le respect aux coutumes de la royauté... Il avait raison sur tout les points puis je vis une dragonne se pointait, faisant quelques pas de recul surprise et n'arrivant pas à la lâcher... Puis une fois que père eu fini, j'écoutais ce que disait mère a Shallowers puis elle s'approchait de moi... Je baissais la tête... Je savais que père et mère attendaient beaucoup de moi et me faisaient confiance... Écoutant alors mère.

- Quant à toi, ne nous cache plus aucun secret ou la prochaine fois tu n'auras pas notre pardon. Tu as interdiction de le revoir jusqu'à ce que ton père et le conseil royal n'aient pas rendu leur décision sur votre proposition. Tu peux prendre le miroir que sir Locknight t'a offert, mais si nous apprenons que tu l'as revu avant notre consentement, il n'y aura plus rien à discuter. Tu es une princesse, tu ne peux te promener au bras d'un homme qui ne t'est pas promis. Je te laisse la responsabilité de tenir informer ton ancien prétendant qu'il a désormais un adversaire.

Et bien sur celle la c'était obligée, fermant les yeux obéissante, je leur avais cachée et j'aurais pas dû... La regardant ensuite...

- Mais mère... Je..... Bien.... Je ne le reverrais pas avant votre consentement... Et j'irais prévenir Delmar... Mais père et mère... Je vous prie de m'excuser cette erreur.... J'aurais dû vous en parler avant...

Regardant alors les gardes raccompagner Shallowers vers la sortie, je savais que père dirait peut être oui... Prenant alors le reflecto et posant un bisou sur la joue de père... Chose que je faisais rarement, m'en allant ensuite prévenir Delmar qu'il était moins sur qu'il serait roi, ce que bien sur il prit assez mal...

Shallowers depuis le début était un genou au sol en signe de respect. Il gardait son sang-froid puis après son discours, il se fit rabaisser, le roi venait de prendre la parole et ces mots était agressif.

Et toi qui es-tu pour me parler ainsi ! Le bonheur de ma fille m'importe, mais il n'est rien face à l'intérêt du royaume tout entier ! Sans la couronne, notre peuple serait toujours enfermé au fond de l'océan, se contentant de suivre ces désirs primaires que tu loues tant. Il s'arrêta quelque secondes puis jeta un œil à ma dragonne. Quant à ta dragonne, sa place n'est pas ici, si tu l'as ramène encore une fois sans mon accord, ma garde s'occupera de la tuer. Et tu n'as aucunement le droit de parler au nom de mon peuple. Que penseront-ils si je confie ma fille à un nain qui doit se cacher derrière les femmes.

Shallowers sentait la tension qui régnait ici, il comprenait un peu mieux la situation lorsque la reine pris la parole à la suite du roi. Ces paroles étaient moins agressives, mais elle restait froide et juste en un point :

- Nous vous avons écouté jeune héléo. Votre dragon est la preuve que les dieux ont vue une certaine...grandeur en vous. Mon époux, le roi est chamboulé par cette nouvelle. Comprenez-nous, notre honneur était engagé auprès d'une famille très puissante et prestigieuse. Nous ne pouvons prendre une décision hâtive qui pourrait déclencher la colère de l'un des seigneurs de notre royaume.

Shallowers comprit alors que la reine préférait attendre avant de prononcer un quelconque amour, surtout en sachant que son prétendant appartenait à une famille de noble qui pourrait annoncer une guerre. La reine vit en Shallowers et Saphylia une certaine grandeur, seule quelque être humain arrive à devenir dragonnier. Puis la reine s'exprima, mais cette fois à sa fille, elle lui demanda alors de prévenir son prétendant. Par la suite, Shallowers vit le roi faire un signe de la main. Les gardes se mirent à bouger autour de Shallowers et lui demandèrent de les suivre. Shallowers n’étant pas en position de force. Avant de partir, Shallowers se retourna en direction de ses majestés puis prit la parole :

- Chère majesté, excusez-moi pour ces paroles que j'ai pu dire, mais sous l'impulsion de mon amour envers votre fille je me suis un peu laissé emporté. J’espère que votre choix sera juste et équitable. Sur ce, je m'en vais pour ne plus vous causez d'ennuis.
Saphylia, Sors par là où tu es rentré et attends moi devant Hélia, je t'y rejoins.

Shallowers partit alors avec les gardes par le même chemin qui l'avait emmené d'ici. Une fois devant les portes de l'entrée, les gens étaient agglutinés devant en les voyants s'ouvrir, ils furent déçu en voyant que ce n’était qu'un Héléos qui en sortait. Une fois dehors, Shallowers fit au plus vite pour se rendre loin d'Hélia, sur une petite île qu'il connaissait. Une fois arrivé, Shallowers se mit à pleurer et à se demander pourquoi l'amour entre eux était si compliqués. Lorsque la nuit arriva, Shallowers alla se reposer dans les ailes de Saphylia un autre jour allais arriver.