Une nouvelle journée commence entre les murs du palais d'Hélia. Lorsque la cloche du petit déjeuné sonne, les enfants se lèvent à peine. Le roi lui est descendu à son habitude le premier, il est déjà attablé au bout de la table. Ses enfants arrivent alors l'un après l'autre. Les plus jeunes se mettent à sa gauche. Les valets sont tout autour de la table, près à servir leurs maîtres.

Alors que le roi est absorbé par la lecture d'un papier d'une grande importance, sa femme entre dans la pièce gracieusement. Elle porte une tenue assez simple pour commencer la journée, elle s'approche de la table en offrant un sourire à ses enfants puis embrasse son mari sur le front avant de prendre place à sa droite. C'est assez rare qu'elle descende, préférant en général manger dans ses appartements.

La matinée royale commence comme toutes les autres, jusqu'à ce que la reine aperçoive les marques sur le cou de sa fille. Elle l'interroge alors, le roi appuie alors la question de sa femme, il a arrêté sa lecture et attend la réponse de sa fille. Il n'est pas un roi violent, mais il ne supporterait pas que l'un de ces précieux enfants soient victimes de brutalité.


C'est à Miradeplhia de commencer. Ton message devra reprendre la mise en contexte.

Le MJ prendra alors le contrôle du couple royal pour réagir à ta réponse. Les petits princes et princesses sont de préférence à laisser de côté.

La quête se décomposera en 2 parties, la première se fera uniquement avec la princesse, jusqu'à ce que le roi veuille trouver le sauveur de sa fille.

Dès qu'il le demandera, Shallowers pourra poster pour s'introduire devant les parents. La rencontre pourra alors commencer.

Un nouveau jour dans le palais royal commençait, alors que la cloche sonnait le petit déjeuner, les princes et princesses ainsi que moi même descendirent alors nous mettre à table, j'étais vêtue assez élégamment, et je pris ma place autour de la table, à la gauche de père, père était déjà là, absorber par un papier, préférant alors éviter de le déranger, il avait l'air assez important, puis mère arriva, nous offrant un de ses magnifiques sourires, j'aimais beaucoup mes parents, mère était assez élégante, comme toujours mais cela était assez rare qu'elle descende prendre le petit déjeuner avec nous, mais mère remarquait bien vite quelque chose sur moi qui clochait... Effectivement la veille au soir... Je m'étais faite agressée et on avait tenté de m'étrangler et bien entendu j'avais les marques... Mince... Bon je devais tout leurs raconter... Les regardant alors en m'en voulant un peu tandis que mère me demandait ce qu'était ces marques tandis que père appuyait ses propos, posant alors mon petit déjeuner le temps de répondre en me remémorant ce qui c'était passée.

- Je... Hum... Je me suis faite agressée hier soir, les coupables sont au cachots hier mais comme je voulais pas les tuer l'un d'entre eux a essayé de m'étrangler... Mais... Un ami assez proche m'a sauvé et après ça je suis rentrée...

A vrai dire je m'attendais à me faire enguirlander de n'être pas rentrée plus tôt mais je n'avais pas vu le temps passer, et puis j'avais revu Shallowers, sauf que comment j'allais leurs dire que je l'aimais ? Mon ami d'enfance m'aime aussi et je l'aimais aussi mais pas autant que Shallowers, et si père et mère le prenaient mal ? Qu'allaient ils en penser ? Je voulais pas perdre leurs confiance et les décevoir, je voulais être une bonne reine.

Lorsque le mot agression sortit des lèvres de la jeune princesse, la mère laissa sortir un soupir d'effroi. Le père se leva et afficha une mine grave, l'idée que quelqu'un ait pu toucher à sa précieuse fille, il ne pouvait le tolérer, mais la princesse rassura tout de suite ses parents en leur révélant que les responsables étaient déjà au cachot. Bien ! Le roi se rassit, il s'assurerait plus tard que les gardes les laissent mourir de faim au fond du cachot.

Puisqu'il n'avait pas à s'inquiéter de pourchasser les rebelles, un infime mot que la princesse avait prononcé accentua la sévérité de son regard. Les deux jeunes enfants ne disaient rien et mangeaient dans leur coin, cela ne les concernait pas. Le roi répondit avant sa femme :

- Que faisais-tu dans les rues pendant la nuit ? Où était ta nourrice ? ...

La reine-mère le coupa avec une de ses tendres caresses sur la main et un sourire éclatant :

- Notre fille est presque une adulte, tu ne peux pas lui reprocher de vouloir parcourir la capitale qui sera un jour sienne. Mais à l'avenir, promets moi ma fille chérie, de ne jamais sortir seule. Tu n'as pas conscience des dangers qui se trouvent à l'extérieur de nos murs. Le roi semblait approuver silencieusement. Et dis nous, qui est cet ami qui a été envoyé par le destin ?

Le roi ajouta :

- J'aimerais le rencontrer et remercier en personne l'héléo qui a sauvé ma fille chérie.

La reine s'illumina à nouveau, un valet s'approcha d'elle et lui proposa une sucrerie du récif qu'elle accepta. Son inquiétude pour les marques sur le cou de sa fille semblait s'être volatilisée. La reine avait toujours su voiler ses sombres pensées.

Bien sur cela était prévisible, mère prenait peur et père se levait en entendant le mot agression, mais le fait qu'ils soient déjà au cachot les avaient sans doute rassurés... Mais bien entendu je n'allais pas m'en tirer si facilement...

- Que faisais-tu dans les rues pendant la nuit ? Où était ta nourrice ? ...

J'étais bientôt adulte et je ne pouvais même pas visiter la capitale qui serait un jour à moi... De plus... Je devais me coller une nourrice... Père ! Bien entendu je ne pouvais pas le dire à voix haute je savais qu'il avait raison... J'aurais au moins dû prévenir... Mais j'avais été tellement impatiente que j'étais partie sans prévenir qui que ce soit... M'enfin bref... Mère me sauvait sur le coup...

- Notre fille est presque une adulte, tu ne peux pas lui reprocher de vouloir parcourir la capitale qui sera un jour sienne. Mais à l'avenir, promets moi ma fille chérie, de ne jamais sortir seule. Tu n'as pas conscience des dangers qui se trouvent à l'extérieur de nos murs. Et dis nous, qui est cet ami qui a été envoyé par le destin ?

Et là aussi elle avait raison... La capitale était dangereuse et effectivement j'étais légèrement insouciante et une fois de plus je décidais de ne pas répliquer, attendant que père finisse de parler pour à mon tour prendre la parole.

- J'aimerais le rencontrer et remercier en personne l'héléo qui a sauvé ma fille chérie.

- Il s'appelle Shallowers Locknight... Je le connais depuis un petit moment et euh... Non rien... me levant alors rapidement pour aller voir un des gardes à la porte Allez chercher Shallowers Locknight... Vous le reconnaîtrez facilement il est assez petit de taille

Le garde partait alors et je ne disais plus rien, ne sachant pas réellement quoi dire, je me sentais un peu bête là, nous finissions alors le petit déjeuner tous ensemble, me levant alors de table et filant à mes occupations, le garde en aurait pour un petit moment là, après tout la capitale est grande et Shallowers assez petit, de plus il fallait que je suive l'enseignement d'histoire pendant une heure et celui sur ma vérité deux heures... Donc je pouvais pas perdre mon temps... Me rendant alors dans la salle où le professeur m'attendait déjà... Pendant une heure il m'expliquait l'évolution de notre peuple, me laissant alors partir pour mon enseignement de vérité, bien sur ce ne serait pas de la pratique seulement de la théorie aujourd'hui, le professeur m'expliquait alors, que je me limitais à l'eau de l'océan et des rivières alors qu'il y avait de l'eau partout... Les nuages, la terre, les plantes, l'air... Et que une fois que j'arriverais à utiliser toute cette eau je serais très puissante... Bien sûr il voulut que j'essaie mais j'avais la tête ailleurs là et je ne parvenais à rien... Puis à la fin un serviteur vint me chercher tandis que j'avais fini ces cours pour m'annoncer l'arrivée de Shallowers, suivant alors le valets Shallow avait été conduit par le garde devant mes parents...

- Père, Mère, voilà Shallowers, celui qui m'a sauvé la vie hier soir...

Voilà maintenant un jour que l'agression de Mira s'est passé. Shallowers ne put s'empêcher de penser à elle de se demander si elle allait bien. C'est par une belle après-midi que Shallowers se souvenu que la princesse lui dit la veille qu'elle en parlerait à ses parents. Shallowers se souvenu alors qu'il serait présenté au roi, c'est à ce moment qu'il comprit que ce serait aujourd'hui. Il décida alors de se préparer convenablement. Une fois prêt, il sortit et acheta une surprise pour Miradelphia. Il décida alors de se faire connaitre, il s'approcha des gardes et leur dit :

- Bonjour, c'est moi Shallowers Locknight, celui que vous cherchez. Je, vous attendez voyez-vous. (Avec un petit sourire) Je vous suis.

Les passants autour ne comprenait pas ce qui se passait ici. Me prendrait t'il pour un criminel ? Non, je ne pense pas, les gardes m'auraient menotté. C'est alors après quelque instant, que Shallowers se retrouvait devant le palais accompagné par deux gardes en escortes. Le cœur de Shallowers battait la chamade, ceci allait être la première fois qu'il allait entrer dans le palais. Ceci est un grand honneur pour tous les Hélèos sauf ceux de glace normalement. Mais l'éducation que Shallowers eut par les anciens le poussa à être tout de même respectueux envers ces derniers.

L'intérieur du palais était splendide, c'est à ce moment qu'il réalisa que c'était là, en ce lieu que Mira vivait ce qui n'améliora pas son cas. Shallowers commençait à haleter tellement il était chaud, son cœur s'emballait. Les gardes s'arrêtèrent devant une porte, Shallowers en fit de même. Lorsque les portes s'ouvrirent, Shallowers redoutait de voir la royauté. Mais une fois à l'intérieur de la pièce, personne.

- Reste ici, on va chercher la princesse et la royauté.

Quelques minutes passèrent avant que Shallowers vît Miradelphia arrivé. Ses parents n'allaient surement pas tarder eux non plus. Lorsque Shallowers vit Miradelphia, il ne put s'empêcher de rougir un peu et de lui faire un petit signe en geste de bonjour.

Le roi était sur son trône et ne put cacher sa surprise en voyant l'être qui se présenter face à lui. Il avait d'abord cru que c'était une farce, mais en voyant le visage chaleureux de sa femme qui ne semblait pas gêner par sa taille, il s'assagit. Il resta droit sur son trône et jeta un regard à sa fille, il avait l'impression qu'il y avait plus qu'elle ne leur avait dit.

La salle du trône était vide, il n'y avait que ces quatre personnes. La rencontre n'avait rien d'officielle et personne ne savait qui était ce demi-être. Même si le roi n'avait jamais écarté les êtres différents, il appréciait peu d'en voir un devant lui. Surtout en de telles circonstances, que dirait-on de lui et de sa garde ? La reine ressentit que ce n'était pas bon signe que son mari prenne tant de temps à répondre. Elle rompit donc le silence en premier :

- Shallowers Locknight, nous tenions à vous remercier pour votre acte de bravoure. Notre tendre enfant nous a parlé de son agression de la veille et nous a dit que c'est grâce à vous qu'elle a pu en ressortir indemne. Nous ne saurions exprimer notre reconnaissance.

Le roi était resté silencieux, le regard sur sa fille. Quand la reine se tut, elle posa sa main sur son épaule, il était temps de prendre la parole :

- Comme l'a dit ma femme, nous vous remercions demi-héléo. Si vous voulez, nous pouvons vous offrir votre poids en or pour votre acte. Quoi que cela serait une offense, la vie de ma fille vaut bien plus que cela.

Il avait envie d'en finir vite. Décollant le dos de son trône, il s'avança, impatient d'entendre le remerciement de son invité pour pouvoir retourner s'occuper des affaires urgentes.

Père et mère prirent alors la parole, les laissant parler je me contentais d'écouter ce qu'ils disaient, un peu inquiète pour Shallowers tandis que je redoutais le moment où j'allais devoir leurs dire la vérité vraie... Le mensonge n'est pas dans mes vertus et les cachotteries je préférais éviter d'en faire avec ça... Surtout qu'ils s'en rendraient compte un jour ou l'autre...

- Shallowers Locknight, nous tenions à vous remercier pour votre acte de bravoure. Notre tendre enfant nous a parlé de son agression de la veille et nous a dit que c'est grâce à vous qu'elle a pu en ressortir indemne. Nous ne saurions exprimer notre reconnaissance

Mère était comme je m'en doutais très gentille et extrêmement douce, se fichant totalement de l'apparence de Shallowers qui est effectivement assez petit mais après tout moi je m'en moque de ça... Puis père pris la parole, mettant Shallowers à l'épreuve à moins qu'il ne pensait réellement tout ce qu'il disait...

- Comme l'a dit ma femme, nous vous remercions demi-héléo. Si vous voulez, nous pouvons vous offrir votre poids en or pour votre acte. Quoi que cela serait une offense, la vie de ma fille vaut bien plus que cela.

Et voilà, ça je m'en doutais comme deux et deux font quatre... Regardant alors père décoller son dos du trône, il s'avançait alors vers Shallowers quand je pris la parole.

- Père, Mère, à vrai dire, je dois vous avouer quelque chose.... Je... C'est plus que ça.... À vrai dire... Je l'aime... Même si il est pas grand... Lui il est là pour moi...

Faisant alors une pause, je le pensais réellement et puis il est mignon en étant tout petit alors bon... Reprenant alors de nouveau la parole...

- Delmar lui il est où ? Il est peut être mon prétendant mais cela fait un long moment qu'il n'est pas venu...

Puis je m'arrêtais là, je n'avais plus rien a dire, si ce n'est attendre la réaction de mes parents et de Shallowers...

Lors de l'arrivée de la reine et du roi, Shallowers s'agenouilla en signe de respect. Shallowers était en cette salle maintenant remplie par ces 4 personnes, les parents de Mira, Miradelphia elle-même et Shallowers. La salle était un peu démesurée pour une simple rencontre de 4 personnes. Alors que cela commençait à faire un peu de temps, la reine pris la parole en première, elle exprima sa gratitude à Shallowers être ceux dans une bonté qui ne pus laisser shallowers indifférent. Shallowers était toujours agenouillé la tête regardant le sol comme attendant un jugement.

C'est alors à ce moment que le roi se mit à parler. Sa voix était grave et se diffusé très bien dans la pièce. Cependant, le discours que le roi lui porta lui parut sec et un peu agressif. Le roi critiquait la taille de Shallowers, c'était normalement un sujet dont sha' n'aimais pas entendre parler. Le roi proposa donc tout en s'esclaffant, un marché, le poids de sha' en or pour avoir sauvé sa fille. Le marché était plutôt alléchant bien que Shallowers ne pèse pas lourd, cela reste tout de même une belle somme. Shallowers était après se faire rabaisser par le roi, mais il restait de marbre. C'est alors qu'il entendit le père s'approcher et aller en direction de Shallowers. Le cœur de sha' qui jusqu'à présent est malmené était encore plus accéléré de savoir le père de mira s'approcher de lui.

Quand soudain Miradelphia intervenue. Shallowers releva instantanément la tête en direction de mira et l'observa, hésitante, elle expliqua :

- Père, Mère, à vrai dire, je dois vous avouez quelque chose.... Je... C'est plus que ça.... À vrai dire... Je l'aime... Même s'il n'est pas grand... Lui, il est là pour moi..." Ces quelques mots suffirent pour apaiser shallowers, il se sentait aimé, la princesse venait d'exprimer son amour et ceux devant ces parents.

Shallowers voulut prendre la parole, mais sa bien-aimée l'empêcha en prenant la parole avant lui pour compléter :

- Delmar lui, il est où ? Il est peut-être mon prétendant, mais cela fait un long moment qu'il n'est pas venu...

Shallowers appris alors à ce moment de l'existence d'une autre personne qui prétendait à l'amour de mira. Son nom Delmar, ce nom lui était un peu familier, mais il ne se souvenait plus d'où il l'avait entendu. Une fois Miradelphia eut fini son discours que shallowers exprima sa gratitude envers la royauté.

- Vos majestés, je suis bien entendu flatté par votre proposition, cependant je ne peux pas l'accepter. Je ne cherchais ni fortune ni gloire en sauvant votre fille. Seulement sa protection. Cela fait maintenant quelques temps que je la connais et depuis le jour de notre rencontre je ne cesse de penser à elle et à son bonheur. C'est hier où je me suis senti le plus mal en me répétant cette question sans cesse : "Pourquoi n'étais-je pas à ses côtés au moment de l'agression?" Je sais que ni mon grade ni ma valeur ne sont plus à la hauteur, que ma taille ne vaut votre magnificence, mais j'aimerais quand même vous demander la main de votre fille. Je ne chercherais que son bonheur et sa protection. C'est aussi la raison pour laquelle, je souhaitais lui offrir ce présent.

C'est alors après ce long discours que Shallowers tendit de ces deux mains tendue en direction du père de Miradelphia avec un reflecto entre les doigts. Si Shallowers l'avait acheté, c'était pour pouvoir donner un aspect sécuritaire à Mira. Ceci n'était qu'un modeste présent dont Shallowers attendais la réponse des parents. C'est à ce moment que shallowers réalisa ce qu'il venait de demander au parents, il ne put s'empêcher de rougir et se sentir mal à l'aise. Il venait lui heleos de glace et qui plus est heleos non noble, de demander la main de leur fille. Cette folie allait-elle payer ? Shallowers commençais à stresser, car la réponse se fut longue ou peut-être etait-ce le temps qui défilé plus lentement.

Le roi avait voulu exploser quand sa fille avait osé dire qu'elle aimait cet étrange personnage. La reine ne réagit pas, elle ne s'y attendait pas non plus et pendant une seconde son voile bienveillant s'évanouit. Le couple royal n'eut pas le temps de réagir que le nouveau prétendant de leur fille s'exprima. Le roi était maintenant debout et il se retenait d'appeler ses gardes.

Qu'avait-il osé dire ? Cela faisait longtemps qu'ils se côtoyaient, le roi avait l'impression que c'était une farce qu'on lui joué. Sa fille était respectable et pieuse, jamais il ne pourrait l'imaginer traîner seule en compagnie d'un vulgaire manant. Ce n'était pas digne d'elle et de sa condition. La reine vit bien que son époux n'aimait pas cela, elle le comprenait, cela ne lui plaisait pas non plus.

Le roi qui avait tant voulu envoyer ce nain dans les cachots ne réagit pourtant pas lorsque le gamin termina son discours. Il hésita même lorsqu'il lui tendit le réflecto, un objet très rare, même au palais d'Hélia. Il saisit l'objet fermement, mais ne dit rien. Enfin pas tout de suite, il examina l'objet et après se remit dans son fauteuil. La reine était étonnée qu'il se soit calmé seul, peu rassurée, elle se tenait à ses côtés.

Il dit commença alors par parler à sa fille :

- Vous devriez avoir honte. Vous avez osé rompre votre promesse. Vous êtes une dame, vous êtes destinée à prendre ma place un jour et vous osez venir à moi pour me parler d'amour ? Mais ma fille, l'amour n'a rien avoir avec le mariage. Lorsqu'on est une princesse, le mariage est une histoire d'affaires et d'alliances, rien de plus, rien de moins.  

Puis il se leva et commença à descendre les marches sur lesquelles son trône dominait la salle. Il ne descendit pas pour autant complètement et il baissa son regard sur le jeune garçon :

- Quant à vous ! Je devrais vous envoyer pourrir dans un cachot, mais vous avez sauvé la vie de ma fille, je ne l'oublie pas. Cependant, votre demande est une insulte, qui êtes-vous pour demander la main de ma fille ? Avez-vous accompli des actes héroïques ? Vous avez une immense fortune ? Un dieu qui vous est bienveillant ?

La reine-mère était restée en retrait. Elle avait toujours voulu le bonheur de ses enfants, mais elle comprenait et acceptait les responsabilités de leur rang. Cependant, elle ne put s'empêcher d'intervenir. Faisant un pas un avant, sans pour autant descendre du piédestal. Elle ajouta :

- Ma fille, vous devez nous faire confiance. Vous ne pouvez pas épouser le premier coup de foudre qui croisera votre destin. Votre père et moi-même ne nous étions jamais rencontrés avant notre mariage. C'est avec les années et grâce à nos enfants que nous avons appris à nous aimer. Cela est bien plus fort qu'un amour d'adolescent.

Le père était d'accord avec sa femme. Le reflecto toujours en main, il attendait la réponse de sa fille, osant à peine regardé l'héléo qu'il avait convié sous son toit.

Et comme je m'en doutais ce fut ma fête, père et mère n'avaient pas vraiment apprécier ce que l'ont venaient de dire, surtout venant de ma part.... Père prit la parole en premier, disant que mon mariage était une histoire d'affaire, d'économies, mais en quoi Delmar était une histoire d'affaire ? Rompre ma promesse ? Ai je seulement eu le choix de promettre un mariage avec lui ? M'ont ils demandés mon avis ? Je comprenais mon rôle et son importance mais en tant que futur reine j'aurais au moins pu avoir le droit de donner mon avis... Mais non... On m'a pas laissée le choix... Delmar est certes un ami d'enfance mais qu'apporterait il au peuple ? Il tenait toujours le reflecto, j'en avais entendu parler mais jamais j'en avais vu, enfin passons, père s'était levé et s'occupait de Shallowers... Cela me mettait mal à l'aise... Regardant alors père se tenant debout devant Shallowers toujours agenouillé, puis ce fut au tour de mère, plus gentille certes mais le discours était le même... Prenant alors la parole... Me retenant d'hausser le tons sachant bien que je risquerais de le regretter si je parlais mal a mes parents.

- Veuillez excuser d'avoir rompue cette promesse... Mais donnez moi une seule bonne raison d'épouser Delmar ? Qu'à t'il de si important ? Il est riche certes... Mais en quoi cela nous aiderai ? Nous... La famille royale sommes bien plus riche que lui... Vais je épouser mon frère pour cette raison ? N'est ce pas vous père qui vouliez que les heleos de glace se rallient a la capitale ? Se rallient à la royauté ? Et bien Shallowers en est un... Je pense que c'est aussi le meilleur moyen pour que notre peuple soit enfin réunifié... Alors certes il est pas riche, noble, dieu ou autres âneries mais vous préférez un gendre riche et lâche ou un gendre pauvre qui accèderait a la couronne et qui est vaillant et fort ?

Je préférais ne pas imaginer la réaction de mes parents en guise de réponse, regardant alors père puis mère et Shallowers, n'osant pas vraiment les regarder dans les yeux.

- De plus oui je côtoie ce garçon depuis un certain temps mais si je vous en avez parler vous l'auriez jeté au cachot...