| (#) Sujet: Ankara Lun 22 Juil 2013 - 15:51 | |
| ANKARA « L'ombre n'a pas de nom. C'est pourquoi tout le monde la redoute. Mais l'ombre n'est rien. Si ce n'est qu'un voile d'effroi.»
| PRENOM:Ankara NOM: Parfois certaines choses méritent d'être oubliées AGE: 37 ans PEUPLE: Humains CONFRÉRIE: Arvèles RANG: Dragonnière - Colonel |
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| VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité des armes DESCRIPTIF: Créer. Rêver. Inventer. Réaliser. On pense une arme. On l'imagine. On l'imagine elle, avec toutes ses subtilités. On imagine sa forme. On imagine sa force. On imagine ses points faibles. On essaye de la corriger. On essaye de la rendre parfaite. Parfaite, pour qu'elle plaise. Pour qu'elle convienne. Pour qu'elle réponde à une attente précise. Parfaite pour qu'elle se batte. Pour qu'elle combatte. Pour qu'elle tue, qu'elle soit victorieuse. J'ai un don spécial. Différent peut-être. Je fait de l'arme une amie. Ou une esclave. Je la soumet, je la dompte, je la rends plus forte parfois. Elle finit par se plier, par accepter. Elle finit par comprendre qu'elle a un maître. Qu'elle doit le servir. Je fais de l'arme une servante. Elle n'est celle que d'un seul. Elle le reconnaît. Elle l'attend. Elle finit par l'appeler. Et a eux deux, ils décuplent leurs forces. Mes armes n'ont pas la beauté que peuvent avoir d'autres. Elles n'ont pas la complexité de certaines. Elles sont simples. Elles restent belles. Et surtout elles sont efficaces. Car mes armes ont été créées pour ne développer leur force que pour un seul. Pour l'élu. Pour celui qui l'a voulu. Elle ne tranche qu'avec lui. Elle ne combat qu'a ses côtés. Elle est fait pour ses mains. Faite pour ce maître. Et elle n’obéira à aucun autre. Car l'arme est fidèle. Et en bonne amie, elle n'aide que celui qu'elle a attendu.
ARMES: Epée envoûtée à double tranchant (en acier) ainsi qu'un Arc en Titane avec flèches perforantes. DESCRIPTIF: L'arme, c'est comme une amie. Une fidèle servante. L'arme a un maître. Elle le reconnaît et le sert. Car les armes de notre confrérie sont différentes. Elles sont uniques. Elles sont presque vivantes. Comme animées d'une soif étrange. Celle du possesseur. Laissez moi vous présenter mes deux fidèles servantes. Tout d'abord, il y a ma chère épée. Jamais un combat sans elle! Double tranchant, acier parfait, aucune impureté. Une merveille. Mais elle est a manier avec précaution. Souvent en combat l'adversaire sous-estime ma fine lame. Mais c'est avant qu'il n'admire sa puissance. Car la lame, si petite soit-elle, transperce un corps comme aucune autre. Légère, maniable, elle n'en est pas moins redoutable. Si on ajoute à ça un léger envoûtement, ma lame devient féroce. Le don de vérité qui m'a été donné m'a permis d'en augmenter sa puissance entre mes mains. C'est comme si un lien invisible liait l'épée à moi. Comme si elle se révélait presque invincible entre mes doigts. Comme si rien ne pouvait la stopper. Je ressens cette force. Comme un appel puissant. Elle et moi, on ne fait qu'un. Et c'est là que réside toute la puissance de cette arme. La deuxième arme est une a distance. Epée pour le corps à corps. Arc pour la distance. Mariage parfait. Un arc léger, qui plus est. Peu encombrant. Parfait pour se mouvoir en combat. Quant aux flèches, elles ont été forgées avec une précision certaine. La pointe est tranchante et des lames de métal la recouvrent. Elles perforent à merveille les armures pour affaiblir l'ennemi. Que demander de plus ? Ma lame n'attend que ça pour finir le travail.
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Je suis ... et je resterai ...
PHYSIQUE : Ankara s'est toujour fait remarquer. Non pour sa beauté excessive. Mais pour son physique déplacé, presque troublant. Depuis toute jeune, elle s'est toujours sentie en désaccord avec tout ce qui pouvait l'entourer. Elle a voulu s'affirmer. Imposer ses marques. Devenir elle même. Et pour réussir cette tâche, il fallait qu'elle ressemble à la Ankara qu'elle avait toujours voulu être. Une image qui colle à son caractère. On dit que l'habit ne fait pas le moine. Elle, elle voulait qu'au premier coup d’œil on puisse deviner qui elle était. De longs cheveux noirs. Soyeux, il fut un temps. Et bien coiffés. C'était il y a plusieurs années. désormais sa coiffure est toute autre. Elle s'est rasée une bande sur le crâne et ne s'est laissé qu'une longue mèche de cheveux, dévalant devant ses yeux. Sur les côtés, ses cheveux ne sont plus que quelques millimètres. Une coiffure relativement atypique. Elle s'est aussi marquée la peau, à jamais. Deux tatouages noirs autour de ses yeux bleus-gris. Deux traits qui partent de l'arcade pour arriver sous ses paupières. Dernière modification, enfin, ses ongles. Elle les a laissé pousser. Comme des griffes. Des griffes redoutables qui s'allient avec perfection au tranchant d'une lame.
Quant à sa silhouette, malgré un physique troublant, elle reste agréable. Plutôt grande, 1m75, Ankara est une femme fine et musclée. Malgré son look de guerrière elle garde une certaine féminité. Elle aime porter des vêtements qui mettent en valeur ce qui fait d'elle une femme. Bien qu'elle ne s'habille souvent que de noir-bleu-gris, bien que les couleurs vivement soient rarement au rendez vous, et bien que son visage ne soit pas celui d'une princesse choyée par des domestiques, Ankara reste une belle femme. Une femme qui ne refuse pas sa féminité et qui ose l'assumer dans un certain décalage. Ankara reste belle. Malgré qu'elle sorte des codes.
CARACTÈRE : Décrire Ankara est quelque chose de bien trop complexe. Tâche difficile que de dresser un portrait psychologique de la guerrière. Elle n'est pas froide. Mais elle n'est pas amicale. D'abord plutôt franc elle n'hésite pas à exprimer clairement le fond de sa pensée sans sympathie aucune. Il lui arrive d'être froide comme un glacier, selon les circonstances. Il lui arrive de ne pas parler. De conserver un silence lourd et pesant. Personne n'a jamais su si la jeune femme voulait déstabiliser par ce comportement, ou qu'elle ne prenait tout simplement pas la peine de dire quelque chose, jugeant cela inutile. Ce qui est sûr c'est que vous ne verrez jamais Ankara vous tendre spontanément la main dans un geste amical. En revanche, quand Ankara s'attache à quelqu'un elle peut devenir la personne la plus sympathique jamais rencontrée, faisant tomber d'un seul coup tout ce côté féroce et redoutable d'une guerrière dragonnière.
A premier abord, il est impossible de savoir ce que ressent la jeune femme. A force de côtoyer l'horreur de la guerre et de la civilisation, elle a appris à camoufler ses sentiments. Détrompez vous cependant. Elle n'est pas de celles qui ne ressent rien. Elle est sensible. Et certainement plus que ce que vous pourriez penser. Derrière ses allures de guerrière imperturbable, se cache un cœur d'or, parfois meurtri et qui renferme d'horribles souvenirs, d'horribles visions et de moments extrêmement touchants. Mais partant du principe qu’extérioriser ses sentiments rend le genre humain plus faible, Ankara a appris à garder pour elle ses états d'âme. Même la colère reste ancrée en elle. Elle sort rarement de son cœur. C'est pourquoi croiser une Ankara en colère est chose rare. Mais pas impossible. Et autant vous prévenir : La voir dans cet état est plutôt mauvaise chose. Car la rage anime son corps tout entier et elle devient presque incontrôlable, aveuglée par la puissance d'un sentiment.
Depuis longtemps Ankara a été attirée par l'art de la guerre. Nul ne sait si c'est par la mort, par le sang, par le combat, par la puissance ou par la victoire et la soif du risque que cet élément lui plait. Peut-être elle même ne l'a jamais su et préfère ne pas le savoir. Est-ce avantageux de revendiquer haut et fort n'être qu'une humaine sanguinaire née pour tuer et faire couler le sang ? Il est bien plus glorieux d'annoncer se battre pour la victoire, la gloire et l'honneur. Dire se battre pour combattre le mal est plus admirable que de combattre pour semer la haine, le désespoir et la terreur. Peut-être qu'un dilemme cornélien déchire Ankara en deux. Quel côté choisir ? Et pourquoi ? N'y a-t-il pas aussi misère, désespoir et mort dans la victoire ? Car l'ennemi de l'un a fait de l'autre son ennemi. Et le méchant est gentil à ses heures. La balance chance très vite. La frontière est mince. Mais ce sont les risques de la guerre. Les risques du combat. Le risque d'un jour aimer ça. De ne plus vouloir s'arrêter. De devenir une bête sanguinaire faite pour tuer. Ce sont les risques du métier. Et Ankara garde pour le moment la tête froide. Fidèle guerrière elle a toujours essayer d'honorer le nom de sa confrérie. Les Arvèles. Sortir des règles c'est décevoir. Et la déception est une chose qu'elle ne pourrait supporter. Faire honte à quelqu'un. Jamais ! L'honneur est la chose la plus digne qui puisse exister. La plus rare. L'honneur s'allie à la confiance. Et la confiance n'est pas là pour être trahie. Bien que d'abord peu sympathique, la jeune femme a ses propres règles. Et une fois qu'elle peut compter sur quelqu'un. Une fois qu'elle a obtenu la confiance d'un être. Une fois qu'elle a fait une promesse. Elle reste fidèle. Fidèle à ses engagements. Tout en restant fidèle à elle même. Trahir, c'est ce trahir soit même. Décevoir, c'est perdre un morceau de soi. Alors tant que tout se passe bien. Tant que la balance est équilibrée, Ankara respecte ses engagements.
HISTOIRE : « Va. Va et que rien ne te retienne. Ni la pluie. Ni l'orage. Ni le vent. Ni la nuit. Va... On se reverra un jour, je le compte bien. Un jour... Mais il est temps pour moi de te dire adieux... Mère... »
Asmobore... Temps pluvieux... Un ciel gris... Une fine pluie dévalait du ciel, dégoulinant sur la cape de cuir d'Ankara... C'était un dernier adieu. L'ultime. Celui qu'on oublie pas... C'était un au revoir triste... Mais la jeune femme, alors âgée de 27 ans, ne pleurait pas. Son regard était fermé... Ses yeux gris reflétaient les nuages argentés de ce premier mois d'automne. Sa mère... La seule chose qui lui restait. Son père, elle ne l'avait jamais connue. Il était mort à la guerre, disait-on. Mais Ankara n'en croyait pas un mot. Son père avait été un lâche, elle le savait. Sa mère n'en parlait jamais. Elle voulait ne rien hériter de lui. Ni son caractère. Ni son visage. Ni même son nom. Alors elle avait décidé de l'oublier. Elle était devenue Ankara. Seulement Ankara. C'est aussi pour ça qu'elle avait changé physiquement. Qu'elle était devenue cette guerrière au physique troublant. Et c'est pour cette même raison qu'elle ne trahissait pas la confiance et qu'elle ne voulait jamais décevoir. Son père avait un jour abandonné sa mère. Elle lui en voudrait toute sa vie. Mais il n'était pas l'heure pour se lamenter sur son sort. Alors elle parti, sans se retourner. Laissant derrière elle un tas de terre humide. Le corps de sa mère était entre de bonnes mains. Ankara avait toute une vie devant elle. Une destinée, peut-être, à accomplir... Il lui fallait prendre la route.
Alors elle se souvint. Des bribes de souvenirs éparses. Depuis sa tendre enfance, Akara a toujours été attirée par les armes. Quelque chose en elles la fascinait. Comme un appel invisible. Une force puissance qui agissait tel un aimant. Et Ankara y a succombé. Elle a saisi sa première arme à 10 ans. Et depuis, elle ne les a jamais quittées. Elle s'est entraînée des heures durant sous le regard aimant de sa mère, qui ne souhaitait qu'une chose : voire sa fille épanouie. Ankara s'est entraînée. Encore et encore. Sans relâches. Arcs, épées, haches, marteaux, dagues, rien ne lui résistait. Elle se sentait bien une arme aux mains. Et quelque chose d'étrange brûlait en elle. Elle n'a compris que bien plus tard quel était son don. Alors que, comme toute Arvèlien, elle faisait apparaître des armes, par hasard, grâce à un geste maladroit, la lame qu'elle forgeait est soudainement devenue plus chaude, plus légère, plus belle. Comme si quelque chose d'étrange l'avait modifiée. Ankara se sentait plus puissante. Et elle compris. Elle donnait aux armes une force. Et cette arme fut sa première épée. Sa fidèle lame. La première lame enchantée d'une longue série. Une arme servante. Son arme. Son amie. Sans doutes était-ce encore là le résultat d'une vieille rancune... Un père lâche... Une arme fidèle... Le destin est parfois influencé par le passé.
Puis après il y a eu Nazar. C'était à ses 23 ans, lors d'une partie de chasse en lisière de forêt. La bête féroce est tombée du ciel pour voler une proie à Ankara. Elle s'est relevée, l'a regardé. Leurs regards se sont croisés et elle a compris que désormais elle ne désirait qu'une chose. Elle ne désirait que lui. Qu'il soit sien. Il était beau. Majestueux. Noir intense. Ses écailles s'illuminaient sous le soleil naissant et son ventre, doré, le rendait encore plus beau. Quant à ses yeux, émeraudes, ils étaient aussi placides que ceux de la jeune femme. Elle se l'était promis. Il serait à elle. Alors elle l'a traqué. Jour et nuit. Sans relâches. Elle est allée voir les meilleurs chasseurs de dragon. Savoir si ils l'avaient aperçus. Lui. Le majestueux dragon tombé du ciel. Elle fini par retrouver sa trace. Elle le croisa une ou deux fois. Le dragon sentait son appel. Mais il n'était pas prêt à recevoir un maître. Il était libre, solitaire. Fidèle à lui même. Ankara le voulait. Il ne voulait personne. Cette traque dura deux années. Ankara ne perdit jamais espoir. Elle savait que posséder un dragon, dompter sa confiance et acquérir son amitié était chose difficile. Mais elle avait toujours été cette petite gamine pleine de volonté qui n'abandonnait jamais. Sa mère le lui avait reproché souvent, d'ailleurs.
Elle sourit et siffla. Trois notes. Claires, fluides, mélodiques. Suivies de deux autres. Et il arriva. Majestueux. Comme toujours. Il fendit l'air, transperçant les nuages, et se posa au sol. Ankara se retourna une dernière fois, posa son regard sur le tas de terre humide qui recouvrait le corps de sa mère, et monta sur le dos de Nazar. Et tous deux, ils s'envolèrent. L'air était froid. Le dragon parcourait de longues distances en un battement d'aile. Ankara s'éloignait de ce qui la raccrochait encore à son passé. Nazar et sa lame étaient ses derniers souvenirs. Et elle ne les quitterait pas de si tôt.
« Tu te souviens mon beau ? Cette nuit d'hiver ? »
Il émit un petit rugissement. Bien sûr qu'il s'en souvenait. Il s'en souvenait même très bien. C'était un soir où la neige tombait fort. Il faisait nuit noir et la lune était masquée par d'épais nuages. Le dragon avait décidé de sortir chasser. Le froid, malheureusement, faisait fuir les proies. Ce fut une nuit où il faillit rentrer bredouille, le ventre vide. Un feu attira au loin son regard. Mais l'odeur de viande grillée appela son ventre. Poussé par la faim, le majestueux dragon s'envola vers la source lumineuse. Ce n'était autre qu'Ankara qui grillait un morceau de Cerva Suma. Il se posa à quelques mètres d'elle. Silencieux. Et il regarda. La jeune femme ne le remarqua pas tout de suite. Quand elle leva les yeux, il hocha légèrement la tête. Deux ans qu'elle le traquait. Deux ans qu'elle le suivait sans pour autant jamais s'en approcher. Elle se contentait de suivre la même route que lui, sans le harceler. Quelque chose en lui avait changé au cours de ces années. Il se sentait prêt. Il s'avança. Ankara ne bougea pas malgré la silhouette imposante du dragon. Il s'approcha encore. Et sa tête maintenant n'était plus qu'a quelques centimètres d'Ankara. Alors elle avança sa main. Ce fut leur premier contact. Le lien s'était formé. Une chaleur envahit les deux corps. Ils s'appartenaient mutuellement. Nazar, le nom ne vint qu'après. Quand ils eurent appris à mieux se connaître. Ce soir d'hiver, Ankara s'était lié à jamais avec un dragon
Le dragon se posa dans le village natal d'Ankara. Elle descendit de sa monture. De son ami. Et elle entra dans la maison de sa défunte mère. Cette mère qui lui avait enseigné les éléments à savoir sur la confrérie des Arvèles. Cette mère, Ankara la respectera toujours. Elle était son modèle. Brillante guerrière. Elle lui avait transmis une part de son savoir. Et ce savoir, la jeune femme avait su en faire bon usage. Et elle donnerait sa vie pour sa confrérie. Ne jamais la trahir. Elle se souvint alors, de ce jour où sa vie avait pris une toute autre tournure. C'était l'année de ses 35 ans. Le soleil faisait rage dans le ciel de Madelle, illuminant d'une meurtrière lueur les armures d'une troupe de soldat. A sa tête, le colonel de la confrérie. Un combat s'était annoncé. Féroce. Ankara doutait de l'issue. Ils n'étaient pas nombreux et en face, l'adversaire était dangereux. Peu à peu, dans l'entrechoquement des lames, dans les cris, dans la souffrance, dans la haine, des corps commençaient à tomber. Affalés dans la poussière, certains ne verraient plus jamais le ciel de Madelle. Mais Ankara, concentrée sur le combat, n'accordait pour le moment aucun état d'âme pour ceux des deux camps qui rejoignaient les dieux. Peu à peu la trouve des arvèliens se concentra, se rapprocha. Ils faisaient face épaules contre épaules à la troupe des ennemis, affaiblis eux aussi. Elle se souvint alors de ce cri de rage, de cette haine, de ce guerrier gigantesque qui avait fendu la troupe ennemi pour sauter sur leur colonel. Ils tentèrent de l'en éloigner. Non pour sauver ce soldat gradé. Mais pour sauver un membre des leurs, un frère. Qu'importait son rang. Mais la lourde hache de l'ennemi fendit l'armure de maille de l'homme et la blessure, mortelle, le fit s'écrouler dans la poussière. Il avait subitement rejoint tous les autres. Ankara sentit les arvèliens tendus, déconcertés. En la chute d'un seul homme ils avaient perdu un peu de confiance. Mais son sang froid, sa rage, quant à elle, ne lui avait pas fait perdre espoir. Elle savait que ces soldats avaient besoin de s'appuyer sur quelqu'un pour remporter la victoire. Le doute mènerait à la défaite et à la mort, elle en était certaine. Et les pertes avaient déjà été nombreuses. Alors elle parla d'une voix assurée, elle commença à rassurer les troupes, à leur donner des ordres. Voyant qu'ils pouvaient compter sur quelqu'un, les soldats reprirent du poil de la bête et peu à peu la petite troupe repris le dessus et terrassa l'ennemi. La confrérie avait été victorieuse. Mais elle était mitigée. partagée entre le soulagement et la fierté de la victoire ainsi que la perte de certains des leurs. Quand ils revinrent vers les autres, chaque membre raconta la bataille à sa façon. Dans chacune des bouches revenait l'action d'Ankara qui avait, après la mort du colonel, permis à nouveau la victoire. Elle, ne s'en ventait pas. Elle aurait préféré être apte à sauver celui qui secondait le général depuis de longues années. C'est après cet événement qu'elle fut nommée colonel. Le général fut conscient que se shommes avaient pu compter sur une voix, sur une force. Et s'ils avaient aujourd'hui remporter la victoire, peut-être qu'Ankara n'y était pas pour rien. Elle méritait sa chance. Ankara fut emplie d'une immense fierté. On lui accordait la confiance d'une confrérie toute entière. Et elle espérait ne jamais décevoir cette confrérie. Cette autre famille. Ce peuple de guerriers, de forgerons. Elle transmettrait à son tour son savoir. Et n'oublierait jamais son passé. Car le passé forge l'avenir. Même si elle a fait le choix d'oublier son nom, son père rester gravé dans son cœur. Et elle se promet de le haïr jusqu’à la fin de ses jours. Trahir une famille. Trahir une confrérie. Trahir un ami. Ankara ne le fera jamais. Même si sa vie est le prix à payer. Ce soir là, sa promotion ne fut pas fêtée autour d'un banquet. La confrérie avait été touchée par ces pertes et le sentiment était plus endeuillé que festif. On prêta un dernier au revoir aux soldats tombés trop vite, tout en accueillant avec sympathie cette femme qui allait désormais seconder le général. Ankara n’espérait désormais qu'une chose : être à la hauteur.
Et dans la vraie vie ?
| PRENOM: On me connaît sous le nom de "crash" en général. AGE: 18 petits balais AVATAR: by Peter-Ortiz (Deviantart) TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? Quelques années oui. Mais j'ai fait une longue pause. COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Heu PRD je crois. Mais sans aucune certitude. UNE QUESTION, SUGGESTION ? Le post de colonel est-io réservé à un homme ? ^_^ |
Fiche créée par Madouce pour Epicode, ne pas retirer le copyright
Dernière édition par Ankara le Mer 24 Juil 2013 - 19:04, édité 18 fois |
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Mère Nature Divinité Messages : 4767 DC : Juliette Célian / Marissa E. Iselk Expérience : 3999 | (#) Sujet: Re: Ankara Mer 24 Juil 2013 - 21:14 | |
| Hey Après la lecture de ta présentation, je trouve que ton personnage a beaucoup de charisme, Anakara a la carrure pour être selon moins Colonel. Ainsi ta présentation est validée. Peut-être devras-tu voir quelques points avec Hektor pour que vous vous accordiez, mais d'ici là tu peux te déplacer librement sur le forum. Avant de débuter le Rp n'oublie pas d'ouvrir ton carnet de voyage, tu trouveras un sujet explicatif à cet - endroit -. Bienvenue parmi nous, désormais tu fais partie officiellement de la famille \o/ J'espère que tu n'hésiteras pas à apporter ta touche personnelle à l'univers qui s'ouvre à toi. Edit : Pour ton rang j'ai mis celui de colonel, ton nom s'affiche désormais à côté du poste dans le sujet récapitulatif |
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