| (#) Sujet: Notharion [Présentation] Lun 15 Juil 2019 - 4:41 | |
| ~ Noth' ~ « Pour faire court, vous êtes ici chez les salopards. C’est admis. On n'a pas des idées bien jojos, et on n’a pas peur de le dire ! On fomente, on renégate, on laisse libre cours à notre fantaisie. » | PRENOM(S): ~ " Notharion Glasgow Severin, mais les potes me nomment Noth'.. Ou parfois gros con, ca dépends des places... Mais c'est qu'un détail. "
NOM: ~ " Fier héritier du nom de Dregth. PAH ! C'est c'que dirait n'importe quel pet-sec de chez moi. Nan, hors de question de dire le mot famille. C'est qu'un nom. Et la famille, c'est un lien plus profond que t'a avec des potes que tu t'fais sur le ch'min. En gros, ca s'change. Comme les slops. "
DATE DE NAISSANCE ET LIEU: ~ " 22 Ravrök 2050. Galea. "
AGE: ~ " Faites le calcul, j'ai moi-même oublié.. "
PEUPLE: ~ " Liare. J'pensais que ca s'voyait. "
RANG: ~ " Chasseur, mais j'compte bien monter un peu en grade pour commencer a péter des bouches chez les créatures un peu plus élevées, style monstre. " |
| VÉRITÉ PRINCIPALE: ~ " La vérité de la roche. "
DESCRIPTIF: ~ " C'que j'peux foutre avec du caillou ? Approximativement tout, j'ai surtout tendance à l'modeler sur la forme que j'veux pour m'en servir peinard. Fauteuil. Table. Lit inconfortable. Moustiquaire. Mur. Plein d'conneries quoi, du moment que j'ressens celle-ci dans mes paumes, j'peux arriver à visualiser la forme qu'elle va prendre dans mon esprit et la matérialiser. Très pratique aussi en combat, soulever un mur, des piques, des plaques, des rochers, de la caillasse à balancer, des pièges, ... Nan sans déc, j'dois vous dire toutes les formes que j'suis capable d'foutre avec ça ? Parce que ça va prendre des plombes et j'ai la flemme. "
ARMES: Un bon rire gras se fait entendre. ~ " Mon poing gauche et mon poing droit. Ca tranche toujours moins qu'une lame. Mais ça défonce tout aussi bien qu'un bon marteau de guerre bien placé dans les côtes. "
DESCRIPTIF: ~ " Quoi.. ? Euh.. Bah... Poing gauche, trois phalanges, cinq doigts, arme contondante. J'me sers de mon crâne pour dire à mon bras qui dit a ma main quand c'est qu'il faut frapper. Et généralement, bah, ma paluche se ferme et vient tabasser à plusieurs reprise le couillon qui ose se foutre devant sa trajectoire. Quant au droit bah... C'est à peu prêt la même. En plus fort. J'suis droitier. "
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Je suis et je resterai.... Peut-être, si j'survis... PHYSIQUE : Le liare qui se pose devant vous sur une vieille chaise, soupire un bon coup, puis frappant de ses deux mains sur ses cuisses, il se met à vous regarder, souriant.
~ " Je dois vraiment m'décrire... ? Parce que j'déteste cette partie, mais j'imagine qu'pour les aveugles, ce s'ra plus simple d'le faire. Bon.. Notharion Dregth, Liare à la peau grisâtre morne d'un bon mètre nonante-deux. Quatre-vingt-quatre kilos de muscle sec, pur et dur comme on dit. La plupart des liares sont des genres d'armoire à glace massive typée Torgern, mais moi, s'pas vraiment le cas.. Comme dit, j'suis sec. Donc l'agilité est mon atout, frapper fort comme un mongole, c'est bien, mais frapper rapidement et précisément, c'est mieux..
Avec tout ça s'en viens donc ma tronche, le genre faciès d'un mec sympathique aux premiers abords, l'air toujours un peu arraché a la fleur des rêveurs du genre pupilles noires éclatées entourée de rouge, couleur de mes iris. Souriant bêtement, j'ai une voix.. Mais c'est complètement con que j'sois obligé de décrire ma voix alors que vous êtes en face de moi, nan ? ... Timbre plutôt posé aussi, assez grave, typique de la masculinité des liares quoi.
Sur le haut de ma tronche, j'ai deux belles cornes grises qui se recourbent vers l'arrière comme un bon gros mouflon des montagnes, de la même couleur que ma peau. Ah bah oui, l'originalité chez nous aura toujours été de mise, hein. Pour le reste, j'vois pas trop quoi décrire, j'ai deux mains, deux pieds, deux oreilles percées, un nombril et un service d'appareil génital comme tout le monde... J'imagine.... "
Le liare se relève toujours soupirant de faire le moindre effort malgré l'homme qu'il est. Il tend les bras sur le côté, comme pour prendre la pose d'un mannequin.
~ " Niveaux vêtements, j'ai l'habitude du léger. Si possible, j'me trimbale torse à l'air libre quand la chaleur s'y prête et j'vais juste porter une sorte de pantacourt assez large pour pouvoir être vraiment posé sans devoir trop m’incomber de trucs inutiles. Après, quand j'part en reconnaissance ou en chasse, c'est différent, j'essaye quand même d'avoir un minimum de protection, ce serais complètement con d'se barrer dans la nature avec le zob à l'air libre.
Donc, dans ce genre de cas là, quelques peaux font office de protection pour le torse et la tronche, pareil pour le pantalon que j'ai renforcé avec quelques touches de cuir par ci, par là. Et de même pour les godasses ainsi que les mains. Le cuir, c'est bien, ça résiste assez a la chaleur, mais de l'autre, tu t'y amuses façon cocotte minute. Après, c'est qu'une question d'habitude et y'a plusieurs techniques pour se rafraîchir quand il fait trop chaud. Même s'il fait rarement trop chaud pour un liare. Bref. J'suis pas trop mal protégé dans ce genre de cas, faut savoir être prévoyant. "
Descendant les bras le long de son corps, il en profite pour enlever la sorte de chainse courte qu'il porte, la chiffonnant sans vergogne et la laissant tomber à terre d'un geste désinvolte. Il se met à tourner lentement sur lui-même montrant les traces qu'il possède sur le torse, les côtes et le visage.
~ " Ces traces mon p'tit pote, ce sont des peintures de guerre que j'm'amuse a faire. Ouais, c'est débile, mais ca m'permet d'me sentir plus proche de la nature restante. Enfin, quand j'parle de nature, c'est surtout pour ma vérité qui est d'utiliser la terre et la modeler, donc j'aime être en harmonie avec les bêtes qui elles, le sont souvent parfaitement. Nous, on ressent, certes, mais on se doit de tout justifier par des paroles et des mots. Les créatures, elles, ressentent et vivent. Rien de plus. Donc j'utilise le sang des créatures que je bute. Les motifs changent relativement souvent, j'ai pas de trucs précis, j'fais juste en général des dessins qui vont vous rappeler un type de bête, rien de plus. Celle dont le sang me sert d'ornement, généralement. "
CARACTÈRE : Après un court silence gênant dans la pièce, Notharion fini par bâiller un bon coup avant de se reposer sur cette chaise toujours grinçante et fatiguée, vous regardant d'un œil vanné par la même occasion. Jusqu'au moment où il remarque la pille de papier posée devant lui.
~ " Attendez, mais c'est quoi, c'te ... Test... de psychologie ? Mais vous vous foutez de moi, là, ou ça se passe comment ? Nan mais sérieusement, virez moi ce fouillis, j'ai vraiment autre chose à faire que d'répondre tranquillement a vos questions stupides et dénuées de sens. "
Et c'est d'un geste désinvolte que la pile se retrouva éparpillée au sol, sachant déjà pertinemment que vous allez devoir nettoyer et reclasser ces feuilles.
~ " Si y faut s'décrire, j'préfère le faire moi-même, j'ai pas à vous raconter de conneries. C'est pas avec la notion du mensonge qu'on m'a éduqué, pour le peu que j'l'ai été. Mentir, ça sert à rien, s'pour les cons qui ne savent pas faire grand chose. J'dirais toujours ce que j'pense, même si la chose me foutra dans la merde, vous pouvez m'croire. Comme le jour où j'ai dit à la vieille que sa tarte mouftait le poulailler à des kilomètres. J'veux bien qu'on est brave nous autres, mais n'importe lequel de nous n'aurait jamais survécu à cette épreuve, c'est moi qui vous l'dit. J'ai jamais mangé autant de coups de rouleau à pâtisserie que depuis s'jour là.
Parait-il aussi que j'en ai pas grand chose à foutre des choses, que je serais désinvolte et irréfléchi quant aux conséquences de mes actes. J'ai fait que citer ma mère hein.. Moi j'ai jamais compris la phrase en elle-même et j'm'en fout.
Bon, sinon, si j'dois donner des défauts et qualités... euh.... J'pense être vulgaire, y parais. Mais c'est normal par chez nous. La plupart, on réfléchis après avoir parlé donc bon, j'vais pas y faire grand chose. Parler comme un noble, ca sert clairement à rien quand ta vie se résume à te balader sur les routes et quand ton casse-croûte c'est la bestiasse que tu vas buter dans le premier champ venu. Elle s'en tamponne de comment tu lui causes. Elle entend quand tu gueules, c'est déjà pas mal. Et j'crois que même ca, elle est pas foutue de comprendre. Quoi que...
Donc ouais, j'peux passer sur un autre défaut, là... Nerveux. J'y échappe pas non plus, on est sanguins nous, toujours prêt a la castagne, impatient, le sang bouillonnant littéralement dans nos muscles et nos veines, donc ouais, faut qu'on avance, pas qu'on reste comme des glands à rien foutre. Clairement, bêcher un carré de patate, c'est pas pour moi. Sauf si vous m'dites qu'on peut en faire de l'alcool, y'aura peut-être moyen de s'arranger un p'tit truc. Mais j'vois pas la chose comme un défaut, moi, j'dis plutôt qu'on est.... Passionnés... ?
Suivant, j'dirais, ambitieux. Bah oui, c'est bien de vouloir faire des choses, mais faire plus grand, c'est mieux. Ça rapporte du pognon, ça t'fais vivre des choses, t'améliorer, et à partir de la, tu peux éclater tout ce que tu veux. Le pognon. La force. C'est important dans notre vie aujourd'hui, sans ça, tu fais rien, tu t'ennuies, tu te dessèches et au mieux, tu f'ras une connerie qui te f'ras exécuter par la cour. Alors que si là, j'la fait la connerie, j'peux essayer de courir. Donc ouais... l'ambition, ça apporte tout. "
Toujours attentif à la moindre chose, vous continuez de noter tout ce qui se dit au fur et a mesure, jusqu'au moment où après une courte pause alors qu'il semble pensif et légèrement perdu dans ses pensées, vous l'interrompez pour finalement lui demander plus de précisions, comment se comporte t'il avec ses amis, sa famille.
~ " Ma famille... ce sont des cons. Inutiles. Pas que j'ai honte d'avoir le nom de Dregth, mais sérieusement. Entre le père qui est jamais présent parce que soldat dans l'armée et la mère qui aura pas été foutu de faire les choses correctement... C'est même pas elle qui m'aura montré comment utiliser ma vérité, vous vous rendez compte, bordel ? Nan, vraiment, la famille, c'est pas pour moi, j'serais triste s'il devait arriver un truc hein, logique, mais rien de plus, si je dois partir sans jamais me retourner, y'aura pas d'hésitation pour eux. J'ai du toujours me démerder sans eux. Ca s'arrêtera pas. Au contraire.
Par contre, les potes... C'est clairement autre chose, si quelqu'un me chie pas dans les bottes, j'sais rendre la pareille, j'peux être vraiment cool avec eux. Du moment qu'on m'respecte pour ce que j'suis, rien de plus. J'hésite pas à rendre service si demandé contre un peu de thunes, et je sais être arrangeant avec le monde.. Et l'apparence veut rien dire. J'pourrais me voir pote avec un humain s'il est pas trop gland, pourquoi pas, j'en ai jamais rencontré. Bon, par contre, faut pas pousser hein, ceux de la flotte, là, nan. "
Le liare souffle de nouveau, vous pouvez commencer à sentir un peu son irascibilité dans l'air, mais vous savez que vous devez au moins encore demander une chose, son histoire, pourquoi est-il ici actuellement aujourd'hui... ?
HISTOIRE : Et c'est donc avec crainte que vous lui posez la fameuse question. Notharion se met à regarder le plafond, levant les yeux, comme pour se remémorer et la chose n'a pas l'air de le déranger plus que ça, au final.
~ " Mon histoire.. Ouais.. on en à tous une, effectivement. Vous voulez que j'commence par où .. ? Parce que bon, si c'est pour conter de ma naissance à jusqu'ici, ca va être lourd. Déjà que j'me rappelle pas d'la naissance, alors, merde.. Parait juste que la mère a douillé pendant plusieurs heures. Et le père, bon, j'préfère pas trop en parler, disons que le con a très, voir, trop souvent été absent. Directement enrôlé en tant que soldat dans l'armée, ouais, on aura pas trop compté sur lui pour faire grand chose hormis envoyer du pognon. "
Le Liare redescend la tête pour vous fixer droit dans les yeux, paisible, faisant étalage de ses mémoires.
~ " Le premier souvenir que j'ai remonte au temps où l'on avait emménagé sur le Mont Torgern, avant ca, j'ai pas grand chose, mais le déménagement avait été assez traumatisant pour moi... Le voyage... Les changements de températures avant l'arrivée dans la ville... Les cris de certains, les sanglots des autres... Nous étions arrivés par caravane de quelques Liares... J'me souviens de cette petite, Griny, une fille de mon âge avec qui j'avais sympathisé durant le trajet parce qu'elle pleurait trop. Peh, cette petite peste au final n'arrêtais pas de me faire des farces. Et ca m'aura changé les idées aussi au final. On connaît les idéaux Liares, quand t'es un homme, tu pleures pas sinon tu t'en manges une énorme dans la tronche. Ose renifler, c'est le retour. Donc j'devais pas me plaindre malgré tout le bordel.
Après... Une fois arrivé à la ville de Galea, rien à dire hein, on s'est posé tranquillement dans une cahute assez paisible dans la ville, j'avais ma propre chambre et ma mère aussi, un petit salon et cuisine mixés ensemble, une petite réserve et une salle de bain. Donc le confort minimal pour une famille qui souhaite un peu se reconstruire... Sur le moment, ma mère ne m'avait pas raconté pourquoi on avait quitté la cité, mais j'ai toujours supposé que c'était parce que la vie à la capitale était trop bruyante et chère ? "
Vous lui faites remarquer que sur le rapport plus haut il est écrit qu'il est né à Galea mais parle maintenant d'y avoir emménagé lors de son enfance.
~ " Nan, mais v'nez pas me chercher avec vos questions débiles... C'est juste que vu que j'y ai toujours vécu pour ma part et que mes souvenirs y remontent, j'considère que c'est d'la que j'viens quoi.. Rien de plus. M'interrompez pas, sérieux, ca m'casse les noix. "
Vous vous excusez rapidement, faisant mine d'écrire une chose et lui dites de continuer afin de rapidement apaiser le conflit
~ " Alors... Bon, mon enfance. Quelques amis, vie paisible, rien de bien particulier à vrai dire. Mon histoire va plutôt commencer vers mes douzes années, quand j'commence à vagabonder par-ci par-là pour aller faire le cake dans des endroits pas spécialement autorisés. J'me souviens encore de la première fois où j'ai visité les ruines d'un ancien bâtiment, l'excitation de l'interdit qu'on brave, du danger qui peux nous guetter a tout instant, la peur qui nous hurle de reculer mais l'adrénaline qui chuchote à l'oreille d'aller toujours plus loin. Et cette sensation, sur la fin de l'expédition, d'avoir accompli quelque chose jusqu'au bout. La vue du haut de cette vieille tour désaffectée était un vrai bonheur, la chaîne de montagne à perte de vue avec les monts enneigés qui donnent un grand frisson dans le dos et en contre-bas, les plaines de cendre traversées par les rivières volcaniques. Sincèrement, c'était à couper le souffle. Et c'est à partir de ce moment où j'me suis dit que j'devais commencer à vraiment voyager, cette envie irrépressible de toujours devoir bouger. Vous voyez l'genre ?
Bah pas les adultes à ce moment. Enfant turbulent qu'on m’appelait. Et ça m'a toujours beaucoup trop frustré... La michtre que j'ai mangé en rentrant de cette expédition était clairement douloureuse sur le plan physique, mais ça aura rien changé a ce que j'pensais avant. Et la mère qui gueulait pendant que j'étais perdu dans mes pensées, soit disant que les vêtements ça coûte cher, que j'étais écorché de partout, sale... Mais j'en avais strictement rien à faire. Ca n'aura jamais arrêté mes envies de balades qui se trouveraient être de plus en plus dangereuses.
Et la dernière en date dont j'me souviens qui aura été extra-ordinaire était justement avec la p'tite Griny vers mes quatorze ans, on avait pas mal grandit depuis et la belle commençais à devenir un vrai petit bout de femme... Vous connaissez les ados pleins d'hormones, donc fatalement, j'voulais l'emmener partout avec moi pour l'impressionner, du genre les plus beaux coins enflammés de la zone avec couché de soleil, blablabla... Bah oui, on sait parfois être romantique. On a beau être bourrin c'est pas avec un coup de tête dans la tronche qu'on arrive à convaincre une dame de nous accompagner.
Ouais, bon, je m'égare. Pour revenir sur la balade, c'te fois, on était descendu un peu de la montagne pour se retrouver pas loin d'une genre de grosse plaine rocailleuse où je savais que pas mal de saloperies vivaient. Mais si t'a genre deux grains de conscience et un poil de logique, t'arrive a éviter les merdes qui y traînent. Donc, avec mes conseils, on va dire avisés, la Griny risquait pas grand chose.
Et bordel, on a genre eu de la chance à fond, on est tombé sur l'un des plus beaux spectacles lors d'un couché de soleil ! Un Liare en train de chasser une saloperie de bestiole que j'avais jamais vu, sauf dans mon plat une fois. Un genre de cerf rouge dégueulasse assez agressif vu que blessé et acculé. Le Liare avait pas trop l'air de savoir comment s'y prendre avec, j'voyais bien qu'il pouvait lui mettre une avoine dans le dos avec son arme, mais le mec semblait hésiter. Bah oui, a l'époque, j'y connaissais que dalle, j'pouvais pas savoir que c'était un moyen de défense, du genre des grosses piques empoisonnées.
Enfin, dans un moment de rage, la bestiole finit par céder et foncer tête baissée sur le chasseur qui lui balança littéralement son arme a la tronche pour le distraire et commença a incanter une magie bien connue de par chez nous, une sorte d'énorme trait de flamme bien précis sur le crâne de la bestiole. Bah elle a pas fini la course vers le chasseur qu'elle était à terre, le crâne pulvérisé et calciné.
Nous qui étions cachés derrière un rocher depuis notre arrivée, là, j'ai pas pu m’empêcher de hurler un gros coup satisfaction en levant le poing de la victoire, faisant griller par la même occasion notre couverture. Peh. Encore une putain de rouste qu'on s'est bouffée, mais à deux.
Le mec avait pas l'air content sur le chemin du retour, la carcasse de la bestiole sur le dos, marmonnant que si la bestiole avait pas été aussi con, il aurait ptet pu récupérer les bois et la tête pour d'autres choses, mais non, qu'il fallait qu'elle fonce comme une grosse attardée tête baissée. Moi j'y voyais plutôt une erreur de la part du chasseur mais avec la quiche que j'ai mangé plus tôt, j'allais peut-être fermer ma tronche, surtout que j'avais un plan par rapport à cet énergumène. J'aimerais apprendre la chasse, je pense. "
Vous le regardez alors qu'il prend une petite pause pour s'étirer, comme heureux de laisser un genre de cliffhanger à partir de ce moment. Vous vous raclez la gorge, comme si vous deviez lui faire remarquer qu'il devait continuer son histoire sans trop vouloir le vexer.
~ " Ouais, ouais, bon. J'vais faire un saut de deux petites années par contre, si ça dérange pas... En gros, pour résumé, c'est que l'autre gros faisan de chasseur, Björn, à accepté d'me prendre en tant qu'apprentis chasseur, histoire de m'apprendre les deux trois conneries qu'il faut savoir quand tu veux vraiment être discret et apprendre la survie en territoire hostile. Pendant la même année, s'est aussi amorcé l'apprentissage de ma propre vérité. Étant plus réceptif à la terre, j'ai commencé à apprendre la vérité des cailloux. Nan pas celle des gemmes qui est aussi connue hein, celle des cailloux, littéralement. J'commençais en gros a ériger des sortes de pics de pierre pour pouvoir me défendre, de plus en plus gros. Bon, ca dépasse pas généralement ma taille, mais vu que le bordel part en pique, c'est assez pratique pour empaler une bestiole rapidement.
C'était à essayer du moins, j'avais pas vraiment encore pu me foutre à la chasse, c'était surtout comme dit des entraînements de survie pour le départ. Les pires putains d'années de ma vie... J'étais fatigué non-stop, crevé, dégonflé, arraché, ... Bref, entre les cours de chasse et l'apprentissage de la vérité, ouais, j'étais à bout. Et ça à duré...
Dans le courant de la troisième année par contre les choses se sont tassées un peu mieux. Ayant appris a me battre et à peu prêt a utiliser ma vérité, Björn m'estimai prêt pour ma première véritable chasse. Celle où c'est moi qui mène la dance et l'autre ferme sa gueule et suit. Parfait.
Et qu'elle territoire choisir pour montrer qu'on a des c....ornes aussi grosses que celle d'un Prokher enragé ? Bah la montagne, pardi ! Parfait pour un Liare ! C'était la plus grosse connerie que j'aurais pu faire dans toute ma carrière, mais l'autre faisan voulait que j'apprenne de moi-même.
Ca vous dit une histoire avec un Gryphenard en rogne parce qu'on aurait soit disant marché sur une partie de son terrain de chasse et donc fait fuir les bestioles ? Parce que vous allez être servis.
J’exagère même pas trop hein, sincèrement. L'ascension du mont fut déjà compliquée de base, pas qu'on soit monté tout en haut comme le veut la tradition, mais j'suis bien passé a quelques centaines de mètres au-delà de la base. Donc préparé, mais quand même les baloches en noix sèches à cause du froid, j'avais réussi à apercevoir un p'tit coin tranquille où pouvait éventuellement vivre quelques Jeyaks. Des rochers, quelques arbres, le coin parfait pour ces saloperies. En ramener quelques uns devait être facile, la neige aidant a laisser des traces et ces saloperies se reproduisent à profusion, y avait clairement de quoi faire.
Après quelques heures de traque due à des traces que j'avais aperçues, tout guilleret encore de la chose, j'eu enfin la bestiole dans la ligne de mire. Mais comme toute première expérience, faut toujours qu'il y ai le détail qui dérape, qui fasse bien chier et que tout foire de manière extra-ordinaire. Et la, en l’occurrence, c'était à cause du froid.
Commençant a concentrer ma vérité pour faire sortir un petit pique qui devait normalement, si j'avais bien calculé, embrocher la bestiole au niveau de la tête pour la calmer direct. J'me suis rendu compte à ce moment que j'étais extrêmement mauvais en math quand j'ai éternué d'un grand coup, faisant partir le pique n'importe comment qui alla s'embrocher dans un arbre, faisant un boucan du diable en plus de moi même. Et la, toutes les bestioles du coin ayant entendu mon juron en plus du bruit du pic et de l’éternuement, tu pouvais être certains que plus aucune saloperie du coin sortirais de son terrier où autre pendant quelques bons jours.
Sauf une bestiole, dérangée légèrement par mes palabres à haute voix. Une sorte de grosse saloperie à plume avec des ailes, quatre pattes et une queue, fonçant droit sur nous. La bestiole s’appelait un " CASSE TOI NOTH " si j'avais bien compris sur le moment. Mais j'pense pas que c'était son vrai nom. Dans tous les cas, le poulet volant avait l'air bien énervé au fait qu'on a dû pourrir son moment de chasse aussi. Persuadé quand même que le corniaud nous aurait attaqué même sans avoir fait fuir la vermine.
Le combat fut des plus.... Intense ? Nan sans déconner, à cause de l'adrénaline, j'me souviens pas de grand chose, tu sais, c'est le genre de moment où tu passes en mode automatique, où tu fais plus rien de toi même, c'est juste tes réflexes qui prennent le dessus. Fin de la chose, on s'est retrouvé avec le cadavre de la bestiole, dans une flaque de sang mêlant celui de la saloperie, de celui de Björn, salement blessé au niveau des épaules, du ventre et un peu des jambes, et du mien, pissant le sang du bras.
On est resté, la, comme des cons, pendant quelques minutes a profiter de la chaleur émanant du sang coulant. Nan sans déconner, c'était un petit réconfort ! Après ca, il s'est pas passé grand chose, on a pris le temps d'se faire quelques bandages sommaire histoire de pas pisser le dernier litre sur place et on s'est tiré avec le cadavre de la bestiole sur le dos, la transportant comme on pouvait a deux. Bizarrement, redescendre a été un jeu d'enfant comparé au reste, on en avait plus rien a foutre. On se marrait à lâcher des vannes à la con histoire de pas penser a la douleur et bats les steaks du reste. "
Vous interrogeant quand même sur la situation, vous lui posez tout de même la question de ce qu'il s'est passée réellement et la seule réponse que vous avez eu aura été un haussement d'épaule avec les bras levés, comme pour dire " J'en sais rien. "
~ " Et la suite, par contre, rien de très probant, j'me suis foutu sur la gueule avec ma mère qui m'a défoncé d'être partit pendant deux semaines sans la prévenir, j'ai continuer à apprendre ma vérité en présence de ma mère et de l'autre corniaud de Björn qui techniquement me servait de père de substitution, continuant aussi à apprendre la chasse jusqu'au moment où le mec estima que c'était bon.
Après, ça a été la merde de demande, du genre, permis de chasse officiel reconnu par la royauté, soit disant qu'on serait trop libre, grosses restrictions, blablabla et ferme la, toute façon, j'écoute pas.
Et c'est comme ça en gros que j'me suis retrouvé à me balader sur les routes, de temps en temps accompagné de personnes diverses et variées, à chasser de la bouffe pour la ville avec d'autres chasseurs. Parfois j'me tire pendant une semaine, parfois deux, parfois moins... J'suis pas mal libre dans ce domaine et c'est ça qui rends la chose bien cool. Mais il m'en faut plus. Et c'est comme ça que j'me suis retrouvé ici comme un con, j'avais juste besoin d'un endroit où pioncer à la base et j'me retrouve coincé dans une gargote avec un connard de scribe planqué dans la pampa de mes fesses.
La, ça va faire facile deux mois que j'me suis tiré, et j'pense pas que les gens de Galea vont apprécier. Mais tant pis, j'ai jamais caché que j'allais me mettre à défoncer du monstre en plus de la chasse. C'est ça qui m’intéresse, moi. Les grosses bestiasses !
La seule chose, c'est que la p'tite Griny me manque. Faudra que j'vois si un jour elle veux pas se tirer avec moi. "
Un lourd silence plane alors dans la pièce... Vous n'osez plus trop lui poser de questions, vous savez qu'il se fait tard et que plus pourrait vraiment le vexer a la longue. Vous souriez, prenez vos dernières notes et finissez alors par souffler cette petite bougie qui vous éclairait au préalable depuis le début, mettant fin a ce petit interrogatoire d'un être un peu limité, mais au fond, sympathique.
Et dans la vraie vie du réel irl ? | PRENOM: Yanick AGE: 26 AVATAR: Franziska Totzke TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? Depuis mes 12ans. COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Facebook ~ UNE QUESTION, SUGGESTION ? Moi, j'serais vous, je vous écouterais... Non... Moi, j'serais nous, je vous... Si moi, j'étais vous, je vous écouterais ! Non, elle me fait chier cette phrase ! |
Dernière édition par Notharion Dregth le Jeu 22 Aoû 2019 - 16:14, édité 12 fois |
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