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Madelle | Forum RPG Heroic Fantasy
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Un quotidien à la boutique d'antiquités

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Juliette Célian

Juliette Célian

Marchande

Messages : 377
DC : Mère Nature et Marissa E. Iselk
Présentation : Tout est possible,
Carnet : lorsqu'on est prêt à tout
Expérience : 649
Titres : ---

Personnage
Prestige :
Un quotidien à la boutique d'antiquités Left_bar_bleue2/7Un quotidien à la boutique d'antiquités Empty_bar_bleue  (2/7)
Message(#) Sujet: Un quotidien à la boutique d'antiquités Un quotidien à la boutique d'antiquités Icon_minitimeJeu 18 Avr 2019 - 21:22

Début de journée : 7h30

Quand Juliette est en ville, elle ouvre chaque jour la porte arrière de la boutique à la même heure, 7h30, même lorsqu'elle est en congés. Elle ne confie les clés du magasin à son employée que si elle est en déplacement. Le trousseau comprend comprenant la clé : de la porte d’entrée, de la porte arrière, des tiroirs du comptoir, du tiroir-caisse et du coffre de la réserve. Aujourd'hui, c'est à son tour de s'occuper de l'ouverture. Elle commence par faire un tour de la boutique très rapide, chiffon en main, pour s'assurer que tout est en place. Elle ne passe un instant que sur les objets les plus imposants comme la statue antique de Séliope. Sculptée dans du marbre sous les traits d'une femme, une attention toute particulière a été apportée à son bandeau, des inscriptions y sont gravées, les paroles elles-mêmes de la déesse. Mesurant plus de deux mètres, la statue domine Juliette qui passe doucement son chiffon sur ses bras et les plis de sa robe. Après ce bref ménage et rapide inspection des lieux, Juliette revient vers le comptoir pour voir si son employée n'aurait pas laissé une note la veille au soir avant de partir.

Tout est en place, Juliette peut s'occuper de sortir la table avant d'ouvrir le magasin, le temps est magnifique aujourd’hui. Elle déverrouille la porte d'entrée faite de verres colorées qui forment le même gryphon que celui de l'enseigne à l'extérieur. Elle sort ensuite la petite table qui a été rangée à côté du comptoir, puis elle retourne dans la boutique et se dirige dans la réserve, derrière le comptoir. Tout de suite en rentrant à droite se trouve un diable avec une lourde caisse dessus. Juliette la traîne jusqu'à l'extérieur pour déposer avec difficulté les objets qui s'y trouvent sur la table. Il s’agit de deux imposants serres-livres, l’un est un marteau, l’autre un bouclier. Il y a aussi quelques livres qu’elle dispose au milieu. Juliette a apprit à ruser pour agrémenter sa devanture sans risquer d’être la cible des petits voleurs de rues. Même si certains de ces trésors à l’intérieur ne sont là qu’en présentation ou d’autres difficiles à revendre, dès qu’un objet brille trop, il attire toujours un peu trop l’attention, alors qu’un livre, seuls quelques passionnés ou experts savent reconnaître les originaux à de vulgaires copies. Une fois que tout est installé, Juliette passe un dernier coup de chiffon sur la table, rentre dans la boutique, vérifie qu’il est bien 8h sur l’horloge près du fauteuil à l’entrée.


Ouverture : 8h

Elle se tourne alors vers la porte d’entrée qu’elle a refermé derrière elle et glisse la plaque centrale de la porte où il est inscrit sur un vitrail bleu nuit : Fermé. La porte est découpée en trois partie, les vitraux sont entourés par un encadrement en bois. La partie supérieure prend la moitié de la porte et elle représente le griffon. Sous la poignée, une fine bande de verre transparent dispose à l'intérieur de crochets pour coulisser une plaque de verre de couleur où il est inscrit si le magasin est ouvert avec une écriture épaisse, légèrement italique et arrondie. Juliette fait quelque pas pour rejoindre l’horloge et l’ouvre. Le bruit du balancier raisonne dans la pièce tandis qu’elle prend une plaque d’un bleu ciel posé à l’intérieur contre les parois pour l’échanger avec la plaque bleu nuit. Après avoir refermé l’horloge, elle retourne à la porte d’entrée pour coulisser la vitre où il est inscrit : Ouvert.

Bien souvent, quand Elsa est de service, elle descend à cette heure pour descendre une théière brûlante et le courrier de la journée. Cette fois n’y fait pas exception. Aujourd’hui, elle passe en coup de vent sans un mot et dépose le plateau accompagné de plusieurs tasses sur le comptoir, puis elle repart aussi vite qu’elle est arrivée. Aujourd’hui, Julietta n’a reçu aucune lettre, mais comme tous les jours, le journal de la ville est présent sur le large plateau. Elle le parcourt rapidement sans grand intérêt, puis elle part dans la réserve pour sortir le tiroir-caisse du petit coffre qu’elle a installé dans le mur gauche près de la porte. Elle retourne ensuite dans la boutique et le pose sur le comptoir. Elle ouvre alors les deux tiroirs à l’arrière du comptoir, à droite il n’y a rien pour pouvoir glisser la caisse et à gauche, une boîte contenant des fiches est couchée dans un coin, il y a aussi plusieurs stylo plumes et plusieurs carnets. Juliette range à son habitude le tiroir-caisse après l’avoir déverrouillé avec la plus petite clé du trousseau puis elle prend à gauche son agenda.

Il y est indiqué qu’avant la fermeture, un client important doit passer pour lui soumettre un objet à analyser. Il y a d’ailleurs la lettre qu’il lui a envoyé coincé dans l’agenda qui est plein à craquer de divers papiers. Elle la dépose dans le tiroir du tiroir-caisse avant de remettre l’agenda à sa place. La journée est belle, le soleil est au rendez-vous et déjà les rayons du soleil baignent la boutique de lumière. Les carreaux multicolores de la porte d’entrée crée un jeu de lumière devant le comptoir. Juliette patientera plus d’une heure, une tasse à la main, relisant ses divers courriers avant que le premier client de la journée n’arrive.


L’arrivée des clients : 9h27

La petite clochette accrochée au coin supérieur de la porte retentit et attire le regard de Juliette qui gratifie l’arrivant d’un grand sourire ainsi que d’un bienvenu chaleureux. Il s’agit en vérité d’un couple de personnes âgées. Comme à son habitude, Juliette reste derrière le comptoir quand il s’agit de nouveaux clients pour prendre le temps de les observer tout en continuant de lire le papier qu’elle a en main. Ils s’avancent lentement dans la boutique et commencent à s’engager dans les allées rapidement, s’arrêtant tout particulièrement sur les coffrets.

La femme n’hésite pas à essayer de les ouvrir, mais s’ils sont vides, elle les repose tout de suite et s’ils persistent à rester fermé, elle les étudie et les montre à l’homme, ils doivent être associés. Ces deux là ne sont clairement pas à la recherche d’un quelconque cadeau pour un anniversaire. Bien souvent, les nouveaux clients ne sont que des personnes de passage qui se sont laissées entraîner par la curiosité. Cependant, les touristes arrivent plutôt en fin de matinée dans les boutiques ou l’après-midi. Juliette serait prête à parier que ce couple fait partie des amateurs d’antiquités. Ce sont ces clients préférés, elle aime être en mesure de proposer à ces clients un objet qu’ils recherchent réellement. L’émotion de pure joie qui s’affiche sur leur visage lorsqu’elle leur montre l’objet en question est une des raisons pour laquelle Juliette aime son métier et n’a jamais envisagé aucune autre carrière.

Le couple continue de parcourir la boutique, mais la femme semble s’agacer, au fur et à mesure qu’elle avance, ses gestes deviennent plus rapides et c’est à peine si elle consulte l’homme qui l’accompagne. Il est temps pour Juliette d’intervenir. Elle passe une main sur la théière pour s’assurer qu’elle est toujours tiède, puis elle part à la rencontre du couple. Ils ont entre soixante et soixante-dix ans. La femme a les cheveux argentés, deux petites tresses contiennent sa chevelure volumineuse. Elle porte une robe de très bonne facture d’un beige sombre tandis que l’homme porte un costume marron très simple et une chemise blanche. Sur sa tête repose un haut de forme de la même couleur que son costume. C’est lui qui remarque le premier Juliette venir vers eux, il glisse une main dans le dos de la femme et lui signala la présence de la commerçante dans un murmure.

- Bonjour, nous sommes à la recherche d’une boîte très particulière avec mon mari.

Lui reste silencieux.

- Nous conservons les modèles les plus précieux et les plus petits dans notre réserve. Est-ce que vous auriez une description de l’objet ? Quel sera son usage ?

La femme tendit sa main vers son mari sans le regarder qui lui donna un petit morceau de parchemin. Elle le garda en main et le porta à la hauteur du regard de Juliette.

- C’est un objet que ma famille recherche. Récemment nous avons entendu des rumeurs comme quoi il était sur la côte du récif d’Emériata, alors nous sommes venus.

À peine Juliette pose-t-elle les doigts sur le parchemin pour stabiliser la feuille et essayer de déchiffrer les notes inscrites sur les bords, que la femme la reprend pour la redonner à son mari. Juliette a dû mal à garder son sourire et contenir sa perplexité. Quelle genre de famille enverrait ses aïeuls à la recherche d’un objet précieux, peut-être est-elle la dernière de sa lignée… Ca n’expliquait pas pour autant sa réserve envers la marchande.

- Est-ce que vous auriez une idée de quand cet objet a été fabriqué ? Je n’ai rien dans ma réserve qui ressemble à ce que vous m’avez montré, mais je peux me renseigner auprès de mon réseau.

Le mari chuchota quelques mots à sa femme. Elle acquiesça avant de répondre.

- Cela pourrait nous faire économiser du temps effectivement. Nous logeons à l’auberge du Navire Insubmersible. Nous partons d’ici trois jours. Si vous avez des informations, vous pouvez nous les y faire parvenir, nous vous paierons bien sûr pour ce travail. L’objet en question date du premier millénaire des Humains, peut-être même d’avant l’arrivée des premiers Parlèms.

- C’est un objet exceptionnel dans ce cas. Je verrai ce que je peux faire. Peut-être pourriez-vous me donner des coordonnées où vous êtes joignables en tout temps ? Si je garde votre nom dans un coin de ma tête, cela me donnera plus de temps pour chercher et peut-être tomber sur quelque temps.

Tandis que la femme hésite, l’homme intervient. Sa voix est très grave, mais garde une certaine douceur.

- Bien sûr. Nous venons de la vallée d’Accro, d’une petite ville au sud, vous pouvez nous contacter là-bas.

Juliette les invite donc à la rejoindre au comptoir pour pouvoir noter tout cela. Après avoir pris leur nom et adresse sur une des fiches qu’elle sortit du tiroir de gauche, ainsi que noté quelques informations sur l’objet comme sa date, le bois dans lequel il était sculpté et ses origines Namès, le couple repartit sans un regard pour le reste des objets de la boutique. Alors qu’ils n’étaient pas encore partis, Juliette avait aperçu une ombre devant sa vitrine, quelqu’un était en train de lire l’un des livres. Elle décida donc de suivre ses clients dehors pour leur souhaiter un bon voyage et de trouver ce qu’il recherchait, puis elle s’introduisit au nouveau client. Elle dût se répéter.

- Bonjour monsieur, vous êtes intéressé par l’épopée du dieu Taran ?

- Pardon, vous avez dit ?

Il était vraiment compliqué par moment de garder son sourire en toute circonstance pour Juliette, mais la première impression est toujours capitale ! Elle n’allait quand même pas se vexer qu’un potentiel érudit s’arrête à sa boutique.

- Le livre que vous tenez, il s’agit de l’épopée du dieu Taran. Vous étudiez les légendes des dieux ?

- Non pas du tout, je l’ai pris au hasard.

En voyant le regard de Juliette, il répliqua.

- Je sais lire, je l’ai juste feuilleté comme ça. J’aime bien lire.

- Il n’y a pas beaucoup de livres ici, se sont tous des objets rares ou des textes très anciens comme celui que vous tenez. Il s’agit d’un texte qui a été écrit par l’un des premiers Arvèles. Il y a apporté sa propre vision du dieu, ce n’est pas vraiment un texte que les prêtres qualifieraient d’orthodoxe, il n’y a donc pas énormément d’exemplaires.

Le garçon repose le livre là où il l’a prit. Il a une vingtaine d’années, les cheveux un peu en bataille et des tâches de rousseurs parsèment ses joues. Il porte une tenue sobre et une pochette tissée en bandoulière. Il semble l’air gentil, le genre de garçon toujours serviable et qui n’aime pas faire de vagues. Il ne parle pas fort, Julette doit tendre l’oreille pour l’entendre, car les cris des vendeurs du port arrivent en écho jusque dans sa ruelle. Tout Acretis est réveillé, et le soleil qui éblouit la ville incite les gens à flâner dans les rues.

- Ca doit coûter cher un objet comme ça.

- Certains valent une petite fortune, plus que tu ne pourras gagner en une vie de labeur. Mais d’autres comme celui que tu tiens ne sont que des copies et sont tout à fait abordables. Il coûte 30 pièces d’argent. Il reste unique en son genre, tu ne trouveras ce texte que dans les archives des bibliothèques.

Le garçon hésita. Juliette allait lui proposer un ou deux recueils d’auteurs antiques qui trainaient dans un coin pour moitié moins cher, mais il se décida finalement à prendre le livre. Juliette l’entraîna dans la boutique, elle lui ouvrit la porte et la retient pour le laisser entrer. Une fois derrière son comptoir, elle rangea la fiche du couple dans le petit carton recueillant toutes celles de ceux ayant effectué une transaction ces derniers mois. Puis elle tira la dernière et demanda le nom du jeune homme pour l’y inscrire. Après avoir indiqué l’objet vendu et la somme, elle ouvrit le tiroir où se trouvait la caisse pour y ranger l’argent. Le client avait gardé le livre dans une main et tendait dans l’autre les pièces d’argent. Juliette les prit en le remerciant et laissa tomber les pièces qui résonnèrent contre le métal. Elle lui souria et lui souhaita une excellente journée.

Une fois parti, Juliette se retrouva seule dans la boutique. Elle décida de se servir une tasse de thé, il était encore tiède. Elle resta derrière le comptoir à sortir quelques adresses pour commencer à rechercher le coffret du couple jusqu’à l’arrivée de son employée. En se rappelant comment la femme avait inspecté les boîtes de la boutique, Juliette se dit qu’il y avait une information importante que le couple ne qui avait sûrement pas donné. Ce qui n’était pas étonnant, elle les avait trouvés très étranges et secrets pour des personnes cherchant à tout prix à retrouver un héritage familial. Quoi qu’il en soit, il fallait qu’elle ajoute que le coffret recherché devait être probablement scellé et elle essaya de se rappeler les quelques mots qu’elle avait pu lire sur le côté du parchemin. Elle fit cela, puis remit la petite fiche à sa place avant de ranger la boîte dans son tiroir.


Arrivée de l’employée et course en ville : 10h30

Il n’y eut personne jusqu’à l’arrivée de son employée, elle eut le temps d’écrire deux lettres pour deux marchands d’antiquités qu’elle connaissait pour leur demander s’ils avaient des informations au sujet du coffre. Quand enfin son employée arriva, Juliette la prévient qu’elle sortait voir leur voisin pour lui demander quelque chose et qu’elle avait une course à faire en ville, elle reviendrait pour la pause déjeuner de l’employé. Elle lui confia les clés de la boutique avant de se diriger vers la boutique en face de celle de Juliette qui était aussi tenue par un antiquaire. À la différence près que ces articles n’étaient issus que de la confrérie Arvèles, il avait développé une fascination pour cette confrérie dont il ne faisait même pas partie. Il n’empêchait, qu’il était bien souvent au courant de nombreuses rumeurs. Il ne put malheureusement rien lui apprendre sur un mystérieux coffre, même s’il lui confirma que l’étrange couple était aussi entré dans sa boutique.

Après cela, elle alla en ville pour envoyer ses deux missives, l’une à Thalis et l’autre dans une petite ville au sud de la plage. Il lui fallut plus d’une vingtaine de minutes pour parvenir à les envoyer et il lui faudrait autant de temps pour revenir vers les docks. Les rues principales étaient bondées. L’heure du midi approchait et les terrasses se remplissaient, les gens profitant du soleil de la saison et du vent marin qui s’engouffrait dans le porte. Juliette se permit de ralentir sa marche, sa pause déjeuner n’était dans pas longtemps et elle rentrerait simplement plus tôt. Elle continua jusqu’au port pour trouver un marin qui s’était installé pour cuisiner sa pêche du matin et vendre directement sa marchandise aux habitués et étrangers.


Pause Déjeuner : 11h36

Juliette prit un encas et alla se poser dans une petite ruelle qu’elle connaissait. Il y avait là une fontaine et un coin de verdure avec quelques bancs que seuls les gens de la ville connaissaient et qui était assez calme. Assise sur celui en face de la fontaine, elle se mit à penser à la nouvelle chasse au trésor sur laquelle elle s’était lancée ce matin en dégustant son poisson épicé. En ouvrant la petite boîte des fiches, elle avait pu voir qu’en ce moment elle prenait plus de contrats qu’elle ne trouvait d’objets. Il allait falloir qu’elle arrête de se lancer dans de nouvelles aventures pour se concentrer sur les recherches qu’elle avait commencé. Comme l’analyse qui l’attendait ce soir. Juliette s’empressa de terminer son repas pour rentrer à la boutique et s’occuper de ses affaires.


Retour à la boutique : 12h54

Il n’y avait un jeune garçon devant la boutique, d’à peine dix ans, Juliette l’entendit appeler ses parents un peu plus haut dans la ruelle en pointant le serre livre agrémenté d’un marteau. Elle rentra à l’intérieur et ne vit pas tout de suite son employée qui était seule au fond de la boutique en train de nettoyer minutieusement un violon qu’elle avait dû aller chercher tout en haut du mur. Après avoir récupéré les clés, Juliette s’installa au comptoir et elle y passa le reste de la journée. Son employée s’occupa des quelques touristes qui entrèrent et des tâches quotidiennes tandis que Juliette passa la journée le nez plongé dans ses lettres, ne s’adressant aux clients que lors de leur arrivée et de leur sortie. Elle ne se laissa pas distraire non plus quand l'excentrique amateur d’antiquité de la ville entra,

C’était un homme d’une quarantaine d’année à la barbe courte et poivre-sel. Il était connu dans toute la rue. Cet homme aimait les objets anciens avec une histoire et passait son temps libre à les admirer, il faisait partie des rares personnes à savoir les apprécier telles des oeuvres d'art. Parfois, il lui arrivait de proposer ses propres découvertes en gage. Il pouvait alors passer des jours dans la boutique à attendre de voir quel genre de personne allait tomber amoureuse de l'objet. Un véritable excentrique qui avait parfois, assez rarement, des informations intéressantes sur quelques trésors oubliés. Quand il arriva pourtant elle l’interpella pour qu’il la rejoigne, mais leur échange fut bref, même s’il commença à se lancer dans l’histoire d’une boîte à souhaits qu’un Ancien aurait. Elle coupa court à son récit et lança un regard à son employée qui intervenue et le guida vers un objet qui avait été mis en gage il y a quelques jours de cela.


Fin de journée : 15h30

L’horloge sonna brièvement un coup pour indiquer qu’un autre quart d’heure était passé. Juliette quitta la boutique comme à son habitude à 15h30 lorsque c’était elle qui avait assuré la fermeture. S’il n’y avait pas eu de rendez-vous, elle serait simplement montée pour se prélasser dans son fauteuil et elle aurait peut-être lu un livre avant de redescendre à 17h pour fermer la caisse et la boutique et souhaiter une bonne soirée à son employée. Mais à 16h30, un riche marchand de Terna devait passer à sa boutique pour faire authentifier un objet qu’il avait acquis récemment. Il s’agissait d’un immense balancier qui aurait été la pièce centrale d’un temple Liare très ancien aujourd’hui complètement détruit. Ce balancier était connu pour son extrême précision et si cet objet avait été dérobé avant la chute du temple et conservé depuis, son prix serait inestimable.

L’objet allait être identifié par plusieurs spécialistes, puis le marchand allait très certainement le mettre aux enchères. À n’en pas douter, le cercle de la Lumière serait intéressé par une telle vente et malgré leurs apparence, pour un tel objet, leurs caisses pouvaient parfois se montrer bien remplies. C’était une chance pour Juliette de pouvoir faire partie de la liste des spécialistes, si tant est que l’objet soit bien authentique. Son voisin avait assuré la supercherie quand elle lui en avait parlé au moment où le rendez-vous avait été pris. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui et comme bien d’autres, son quotidien de marchande d’antiquités ne s’arrêterait pas vraiment au moment de sa sortie de la boutique. Après le rendez-vous, elle comptait passer sa fin de soirée à faire quelques recherches, quelques livres dans son lit, en se focalisant sur les objets dont elles s’était occupée dans l’après-midi.
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