| (#) Sujet: Orion Zylris Jeu 28 Déc 2017 - 16:02 | |
| Orion Zylris « Ce que l'argent à défait, l'argent le refait. » | PRENOM(S): Orion, mais il préfère qu'on l'appelle par son nom de famille NOM: Zylris DATE DE NAISSANCE ET LIEU: 26 Ravrök 1221 à Arnlo, bien qu’on ne connaisse pas sa véritable date de naissance AGE: 28 ans PEUPLE: Humains CONFRÉRIE: Parlèms RANG: Marchand |
| VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité de l’Espace DESCRIPTIF: Venant d’une famille aisée, Zylris a eut droit à un précepteur plutôt exigent, notamment dans le domaine du contrôle de sa vérité. Ainsi, il ressent toujours le besoin d’être précis dans sa maîtrise, et utilise des gestes de mains pour se concentrer et contrôler son pouvoir le plus soigneusement possible. Mais lorsqu’il utilise sa vérité trop longtemps, ou qu’il tente d’en pousser les limites, son corps s’épuise, sa vision se brouille et dans les cas extrêmes, il s’évanouit. ARMES: Une dague DESCRIPTIF: C’est une fine dague offerte par ses parents pour ses vingts ans. La lame en argent et le manche doré sont toujours parfaitement entretenus par Zylris, de sorte à ce que le métal brille comme si elle sortait de la forge. Elle est rangée dans un petit fourreaux en cuir orné d’un rubis près de la garde. Une arme de persuasion remarquable.
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PHYSIQUE :
Zylris est décrit par la plupart comme « excentrique » voire « extravagant ». En effet, il prend grand soin de son apparence et n’hésite pas à porter de nombreux bijoux, dont un anneau en or autour de sa narine droite, correspondant au style ostentatoire des Parlèms. Ses cheveux noirs sont attachés en queue de cheval, tout comme sa petite barbe qu’il tresse la plupart du temps. Il porte souvent des vêtement d’un fin tissus violets, ornés de motifs dorés aux extrémités. Ses yeux sont d’un noir profond, et cachent toujours une part de mystère et de malice. Vivant dans les plaines isolées depuis sa naissance, sa peau est bronzée, voire légèrement dorée au soleil, mais la chaleur peut vite laisser place à la sueur. C’est pourquoi il se parfume d’un extrait de lavande, qui agresse parfois les sens, compte tenu de la forte senteur.
Mais si son apparence est particulière, son attitude l’est encore plus. Sa démarche est toujours mesurée, comme s’il devait être parfait jusque dans les moindres détails, et ses multiples bracelets et colliers s’entrechoquent à chacun de ses pas dans un bruit argentin. Pour faire affaire, il lui faut être présentable, mais aussi accueillant. Il a donc pour habitude d’aborder ses clients en leur adressant un large sourire, laissant apparaître toutes ses dents blanches. Lorsqu’il connait déjà la personne, il repose sa main ornée de bagues à chaque doigts sur l’épaule de son interlocuteur, s’assurant le contrôle de la discussion. Lorsqu’il est de bonne humeur, il s’exprime d’une voix sonore et suave, séduisants ses clients, mais exaspérant son assistante, Darga. Il n’hésite pas à être bruyant quand cela lui chante, et ne connait pas la discrétion. Il est bien trop bavard et remarquable pour avoir un semblant d’effacement. Certes, il protège ses secrets bien au chaud dans sa tête, mais quand il s’agit de garder les confidences des autres, il devient une véritable commère, ce qui lui a déjà attiré quelques problèmes.
CARACTÈRE :
Zylris est une personne difficile à cerner. Il est certes très avenant, accueillant toujours ses clients d’un grand sourire et ses amis d’une étreinte chaleureuse ; mais il n’en est pas moins un homme mystérieux, qui ne parle jamais de son passé et qui ne répond qu’aux questions qui l’arrange. S’il veut vous faire changer de sujet, il trouvera toujours un moyen pour détourner votre attention. D’une manière générale, son éloquence et son côté sociable lui permettent de mener la conversation dans la direction qu’il souhaite.
Étant marchand, il est également un bon négociateur, privilégiant toujours son propre profit. Il déteste se faire avoir et avec les années, il est devenu plus méfiant envers sa clientèle. Mais si Zylris aime les bonnes affaires, cela ne veut pas dire que ses produits ne sont pas de qualité. Il est certes un bon menteur, mais il n’arnaque jamais ses clients. Il est conscient qu’il pourrait assouvir son côté avare grâce à l’escroquerie, mais ce genre de méthode ne respectent pas ses valeurs. Il préfère se bâtir une fortune et une réputation mérité, plutôt que de passer par la voix de la corruption. Du moins, c’est comme cela qu’il le voit. Car il n’est pas toujours parfaitement honnête, et il use souvent de sa persuasion pour appâter les clients. Néanmoins, il est juste envers ses amis, et ne les trahis jamais.
Mais lorsqu’il ne travaille pas dans sa boutique, Zylris se détend dans les tavernes et les maisons closes de la ville. C’est un grand fêtard qui ne passe jamais à côté d’une occasion pour sortir et s’amuser toute la nuit. Il est d’ailleurs très coquet, et retouche soigneusement son apparence avant de commencer une journée de travail ; encore plus quand il sort le soir. Cela renforce son côté excentrique, assez inhabituel pour un marchand encore peu connu. Grand amateur de vin, il propose souvent à son interlocuteur de discuter autour d’un verre d’alcool, que ce soit son ami, sa nouvelle conquête, son future acheteur ou bien un parfait inconnu. Avoir une boisson dans les mains l’aide à se concentrer et à parler sérieusement. Mais cela peut aussi lui jouer des tours, car bien qu’il tienne largement l’alcool, un verre de trop peu faire disparaître son côté secret, révélant un homme torturé par ses échecs passés.
HISTOIRE : S’il y a bien quelque chose que Zylris ne supporte pas, ce sont les souvenirs. Ces instants de mélancolie lancinante qui ne semble jamais vraiment le quitter. Souvent, quand il se glisse sous ses couvertures avant de dormir, il observe sa chambre remplit d’objets en tout genre et fait l’inventaire de tout ce qu’il possède. Puis, douloureusement, comme un automatisme de son cerveau pour ne pas oublier ; il se souviens. Les réminiscences lui reviennent d’un coup, lui rappelant qu’il y a longtemps, il n’avait pas tout cela. Son esprit plonge alors dans un passé dont il a presque honte ; sans rideau satiné, sans meuble en chêne, sans lit douillet, sans murs épais, et sans honneur. ~~~ Il fut un temps où Zylris n’était personne. Il n’avait ni nom, ni famille, ni maison. Certains habitants d’Arnlo l’appelait « le petit orphelin », tandis que les enfants abandonnés qu’il côtoyait le nommaient « Orion ». C’était une petite fille, Callie, qui lui avait donné ce nom car sa peau lui faisait penser à de l’or. Elle n’en avait jamais vu de ses propres yeux, mais de ce qu’elle avait entendu, ce précieux métal brillait au soleil d’une lueur dorée comme le blé des champs. Le jeune garçon l’avait rencontré en côtoyant un groupe d’orphelins qui trainaient dans les quartiers pauvres d'Arnlo. Avant cela, il n’avait aucune identité, pas même le souvenir d’une mère ou d’un père. Sa vie de vagabond était acétique et impitoyable, mais elle devint plus joyeuse une fois qu’il fit la connaissance de plusieurs enfants qui étaient dans la même situation que lui. Il y avait bien sûr Callie, sa préférée, mais aussi Sylber, Garren, Amara, Nya, Brilac et quelques autres qui ne restaient pas très longtemps. Garren, le leader du groupe et aussi le plus âgé, disait que ceux qu’ils ne revoyaient pas étaient soit morts de faims, soit enlevés par des marchands d’esclaves. Pour autant, les enfants se sentaient invincibles ensemble. Ils n’avaient pas le temps d’être effrayés par ce qui pourrait arriver, et préféraient passer leur journées à jouer dans la rue ou a voler de la nourriture sur la place marchande. Il y avait ce vendeur de fruits nommé Rolcon, qui se faisait tout le temps avoir par la malice et la rapidité des enfants. Mais Amara, la plus intelligente du groupe, savait bien qu’au fond, il s’en voudrait de laisser des orphelins sans rien à manger. C’était une époque à la fois sombre et rayonnante. D’une certaine manière, le jeune Orion était libre, et il avait des amis sur qui compter. Mais un jour, alors que tous devaient se rejoindre pour trouver un endroit où dormir, Nya ne revint pas. Brilac et Amara la cherchèrent dans toute la ville, mais elle avait définitivement disparue. Personne ne sut vraiment pourquoi, mais une chose était sûre : il n’y avait pas le temps pour les lamentations. Dans la rue, les orphelins arrivaient et partaient comme des fantômes, et bien que Nya était très proche du groupe, elle ne fut pas épargnée. Plus tard, se fut au tour de Garren, puis de Sylber. Les années passaient et les visages familiers s’en allaient les uns après les autres, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que Callie et Orion. Puis un soir d’hiver plus froid que les autres, la jeune fille tomba malade. Sa peau était glacée et ses membres tremblaient de froid tandis qu’elle crachait ses poumons. Orion resta avec elle toute la nuit, mais ce fut les heures les plus longues et les plus abominables qu’il avait jamais connu. Il caressait sa joue pour essayer de la rassurer, appelait à l’aide alors qu’il savait bien que personne ne viendrait, et regardait la jeune fille agoniser lentement. Le lendemain matin, son corps inerte reposait sur les genoux du jeune garçon. Son amie la plus chère avait périt ce jour-là, et Orion en fut dévasté. Il se sentait terriblement coupable, faible et si incompétent de n’avoir pu sauver la personne qui l’avait accompagné durant tant d’années. Après cette perte cruelle, le jeune garçon réalisa l’injustice de ce monde. Il comprit que seul les riches pouvaient s’en sortir, et que lui, pauvre orphelin, ne serait jamais rien qu’un misérable vagabond. L’année qui suivit fut une perpétuelle errance de solitude pour Orion, qui ne trouvait plus de sens à sa vie. Mais un matin, une jeune femme habillée d’une magnifique robe rouge vint lui tendre la main. Elle lui expliqua qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant avec son mari, et qu’elle cherchait à faire une bonne action en adoptant un orphelin. Une lueur d’espoir naquit dans le coeur du petit garçon alors qu’enfin, il voyait un avenir meilleur se dessiner devant lui. Bien qu’il fut méfiant au premier abord, il accepta finalement de suivre la dame jusque chez elle. Sa maison n’avait rien à voir avec les masures auxquelles il était habitué, et il fut émerveillé par la beauté et le confort de l’habitation. Il y rencontra son mari, qui arborait le même sourire chaleureux que sa femme. Étrangement, il se sentit à l’aise dans cet endroit qui lui était si peu familier. Le couple étaient de riches marchands Parlèms qui souhaitaient avoir un fils depuis plusieurs années. D’un air bienveillant, ils promirent de prendre soin d’Orion et de le considérer comme leur fils légitime. Désireux de quitter sa vie dénuée de sens, il n’eut pas le temps de se poser des questions, et accepta leur proposition. Souvent il regretta son choix, se disant que Callie n’aurait pas approuvé sa décision. Elle avait toujours haït les riches, et pensait qu’ils étaient les seuls responsables de leur misère. Mais Orion voyait les choses différemment. Il était convaincu que l’argent était le seul moteur de ce monde, et qu’il fallait savoir saisir sa chance pour en acquérir et accéder à une vie meilleure. Peu importe si tout était de la faute des riches ; après tant de désespoir, seul son avenir comptait. Par la suite, le couple de la famille Zylris se révéla être digne de confiance. Le quotidien du jeune garçon changea drastiquement : il eu de quoi manger chaque jour, une chambre avec un lit divinement confortable, un précepteur pour lui apprendre à lire, écrire, compter, et même à maîtriser la Vérité de l’Espace. Il s'intéressa d'ailleurs de près à ce pouvoir, qui le fascinait. Bien qu’il fut d’abord disant envers ses parents adoptifs, il finit par les appeler « père » et « mère » et prit leur nom de famille. Ils avaient le sens des affaires, et Orion comprit bien vite qu’ils l'avaient recueilli seulement pour avoir un héritier. Mais ils transmirent rapidement ce goût pour l’argent et les plaisirs de la vie à leur « fils ». Il devint marchand à son tour et ouvrit une boutique de potions et d’objets magiques à Hélpo, ayant délaissé son passé dans la capitale. L'établissement fut à l'image de qu'il était devenu : deux étages, le sol recouvert de tapisseries, les portes remplacées par des rideaux roses et violets, sans oublier les multiples parfums qui imprégnaient les murs. Il baptisa sobrement sa boutique "Au Bazar de Zylris" ~~~ Aujourd’hui, le jeune marchand tente d’oublier ses souvenirs d’orphelin sans nom, et se concentre sur sa nouvelle vie. Il aime particulièrement son métier et ne changerait son quotidien pour rien au monde, mais bien qu’il cache soigneusement son passé pour redorer son image, le regret d’avoir perdu des êtres chers le hante encore dans son sommeil. | PRENOM: Clémentine AGE: Allez, 16 ans dans un mois ! AVATAR: Shalizeh TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? Non, j’ai découvert ça il y a très peu de temps COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Par un topsite UNE QUESTION, SUGGESTION ? Pas spécialement |
Dernière édition par Orion Zylris le Jeu 28 Déc 2017 - 20:59, édité 1 fois |
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