| (#) Sujet: Frederick A. Ortangg et Les Amants d'Etalhiel [Terminé] Dim 19 Fév 2017 - 15:55 | |
| Frederick Arvio Ortangg « Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, que le spectacle commence. » | PRENOM(S): Frederick Arvio NOM: Ortangg DATE DE NAISSANCE ET LIEU: 5 Virgonès 1198 à Krik AGE: 49 ans PEUPLE: Humains CONFRÉRIE: Arvèles RANG: Voyageur |
| VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité des armes DESCRIPTIF: Sa vérité se manifeste à travers un apprentissage des armes très spécifique. En ce qui concerne les lames (particulièrement l'épée et ses dérivés), Frederick à la talent unique de pouvoir mémoriser les mouvements d'un adversaire, ses parades, ses esquives et la moindre de ses techniques. En somme, c'est un pro de la mimique qui ne peut que devenir meilleur au fur et à mesure qu'un combat s'éternise, lui permettant de surpasser n'importe quel épéiste qui ne l'aura pas achevé assez vite. Néanmoins toute cette magie comporte des failles évidentes, surtout sa nécessité de focaliser toute son attention sur son adversaire ; autrement dit au-delà du duel en un contre un, c'est suicidaire. À noter que toute l’expérience acquise par mimique disparait au fil des jours suivant. Sa vérité concerne aussi les armes à feu, à force de lire des livres à leurs sujets, il est capable de les manier correctement sans en avoir jamais eu une seule entre les mains.
ARMES: Un espadon et une hache de guerre DESCRIPTIF: L'épée est massive, sans toutefois paraitre exagérée. Elle apparait comme vieille et usée, la lame bien que régulièrement aiguisé reste abimée et la poignée est couverte de rouille. Le pommeau à été arraché il y a bien longtemps et une partie de la garde semble manquer. L'arme est plus une relique de son passé qu'autre chose, une lame offerte par son commandant qu'il est parvenu à conserver pendant une vingtaine d'année. Frederick A. Ortangg est gravée sur la gouttière. L'arme est rangée dans un fourreau accroché au dos de l'homme, possédant lui aussi une inscription : "Combattre en Héros ou vivre en Lâche" (le slogan de son ancienne division). La hache en revanche a beaucoup moins d'histoire, c'est une vulgaire arme à une main bon marché achetée sur les routes. Son seul avantage est d'être plus pratique qu'un espadon dans les situations urgentes. Autrement l'arme semble être en bronze, grossière et reste accrochée à sa ceinture.
|
PHYSIQUE : Déjà ce qui saute aux yeux : Frederick est un homme imposant, il mesure bien dans les deux mètres pour une musculature non-négligeable, qui s'est progressivement gravée sur son corps au fil de ces nombreuses années de services. Le tout couplé à une allure fière et droite, amplifiant son côté impressionnant. Côté vestimentaire, le bougre porte toujours son épais et long manteau de cuir châtain usé. Il aime les vêtements chauds et résistants, ses hauts et ses pantalons n'échappent pas à cette règle. Tous ceux de sa garde-robe ont un point en commun, ils sont surtout de couleurs ternes et eux-aussi non pas échappés au ravage du temps. Il cache ses imposantes mains de travailleur sous des gants en cuir foncés, et porte des bottes dont la couleur kaki a depuis bien longtemps été recouvertes par la saleté et la poussière. Enfin il faut noter l'imposante espadon rangée dans le fourreau accroché à son dos, dont on peut voir le manche dépasser quand on observe Frederick de face. En ce qui concerne son visage, notre homme d'âge mûr possède des traits assez fin. Un visage que l'on peut sans mal qualifier de charmant, bien conservé diront certain(e)s. Des sourcils épais et des yeux luisant d'une fine lueur brune. L'ensemble agrémenter d'une barbe de trois jours et d'une élégante moustache.
CARACTÈRE : Frederick se considère lui-même comme un vieil homme cherchant juste à éveiller la conscience collective, quelqu’un d’indépendant en quête perpétuelle d’objectivité, cherchant à être le plus juste possible. Bien que rêveur, il garde une vision assez négative des peuples de Madelle et de leurs avenirs. Pour les autres, il à simplement l’air d’un homme mature, paisible et blasé. Néanmoins son entourage - principalement sa troupe de théâtre - a une image très différente de lui, la plupart voient en lui un leader charismatique, énigmatique et ambigu, mais compatissant. Un arvèles fier qui tente de dissimuler sa gentillesse derrière une apparence d’homme froid. Ils apprécient aussi beaucoup son côté paisible et contemplatif de ce qui l’entoure. Généralement les principales problèmes qu’ils ont avec lui sont son côté économe et prudent, qui parfois le rendent assez désagréable. Ainsi que durant les répétitions, l’écriture des textes ou autres, quand certains débats l’agacent et qu’il met fin à tout dialogue en se retirant. Comme chacun, il peut être impatient et un peu trop autoritaire. Le metteur en scène chérit le lien qui l’unit à tous les membres de sa petite troupe. Par rapport à sa mère et à ses anciens compagnons de l’armée par contre, la situation est plus tendue. Il ne leurs en veut pas réellement et leurs accordes une certaine importance dans son cœur malgré tout, chose qui n’est pas réciproque. Il refuse qu’on s’en prenne aux gens qu’ils considèrent comme important, du moins sans raison valable. Son rêve le plus chère n’est pas de devenir riche, sa troupe et lui, ni même d’obtenir la reconnaissance perdue de son peuple et de sa mère, rien de tout cela. Il désire juste que leurs pièces inspirent les gens, qu’elles les fassent réfléchir, agir. Il garde cependant une certaine honte dissimulée vis-à-vis de sa décision de devenir artiste. Honte en tant qu’arvèles, grandissant d’années en années. Heureusement celle-ci est contrebalancée par la joie qu’il éprouve à voyager avec son théâtre ambulant, à présenter des pièces aux gens et parfois voir la joie sur le visage des gens après une représentation.
HISTOIRE : L’histoire de Frederick commence sobrement en pleine nuit de Virgonès par un hiver particulièrement rude - le genre à décimer les pauvres et les paysans mal abrités – dans la tranquille ville de Krik. C’est à l’intérieur d’une petite maisonnette isolé que naquit Frederick Arvio Ortangg. La neige frappait avec une telle rage que toute la circulation s’en retrouva bloquée, formant une imposante couche de plusieurs centimètres de haut, et forçant la mère du nourrisson à accouchée seule. Cet événement figurera d’ailleurs dans la liste de ces nombreuses fiertés personnelle, accompagné par bon nombres d’exploits militaires et stratégiques, dont Frederick entendra parler tout au long de son existence. Le bébé en lui-même lui semblait satisfaisant, un bon bambin avec suffisamment de chair sur les os. Sans même attendre que l’hiver ne s’apaise, l’arvèles prit la route une semaine plus tard, désirant que son fils ne regagne sa vraie patrie le plus vite possible.
Si l’on excepte l’horrible infection qui faillit tuer le nourrisson, le périple se passa sans encombre. Résidant par la suite dans une autre maison dans les montagnes de saphir, plus majestueuse et riche que la précédente, où l’enfant grandira. Élevé seul par sa mère, Eliffa Ortangg, une lieutenante officiant à un poste important dans l’armée, alors dans la moitié de la quarantaine. Quand à son père biologique, il ne l’a jamais connu. D’après les dires de sa mère, c’était un parlèm, mais c’est tout ce dont elle se souvenait, aucun nom, rien. La seule remarque qu’elle ait jamais faite sur lui était de le remercier de ne pas avoir transmit sa vérité de parlèm à son enfant.
Frederick a principalement été élevé par des nourrisses, car en aucun cas sa mère ne comptait renoncer à son poste. Au contraire, elle continuait à travailler d’arrache-pied pour monter en grade. En général, elle partait pour Ferèsis un matin et rentrait une dizaines de jours plus tard, le temps d’une ou deux journées de pauses. Son éducation – bien que gérée principalement par ces employés – fut très stricte et peu permissive. Beaucoup de sports, de maniements des armes, d’enseignements divers (langage, géopolitique, stratégie, histoire, etc.) et finalement des temps libres très restreints.
À l’âge de 13 ans, Frederick fut envoyé à l’académie Ferèsis. Il ne le souhaitait pas vraiment, mais ne se plaignait pas car jamais sa mère n’aurait transigé sur le sujet. Venant d’un milieu aisé, on aurait pu s’attendre à ce qu’il fasse partit de l’élite. Il n’en fut rien. C’est tout juste s’il se maintenant à la moyenne, pas la peine de décrire l’enfer que c’était à la maison avec sa génitrice, et sa période rebelle n’arrangeait rien. C’est d’ailleurs à cette période que leur relation mère/fils à commencera à se détériorer.
Rien de très notable après cela, il va simplement continuer ses études jusqu’au bout, les deux années supplémentaires comprises. Devenant simple soldat, le jeune gaillard tout juste âgé de 20 ans est envoyé aux quatre coins de Madelle. Des terres liare les plus ardentes aux rivages figés de la mer de glace, des plus épaisses forêts aux plaines les plus désertes, Frederick avait vu de tout. Telle fut sa vie pendant une bonne dizaine d’années, voyageant sans cesse pour le compte de l’armée, généralement regroupé en une petite troupe de soldats entrainés et dirigée par un expert des milieux sauvages.
Son aventure, ou plutôt mésaventure, qui l’aura le plus marqué durant cette période sera son passage à Orlack en Nehaïah 1224. Envoyés principalement pour des affaires diplomatiques, leurs séjours là-bas fut aussi rapide que désagréable. Entre la chaleur ridiculement éprouvante pour l’automne, l’agressivité de nombreux liares qui semblaient mépriser les soldats humains et des problèmes de douanes, un vrai merdier. Le jour de leurs départ, Fred surprit une étrange créature tentant de se cacher dans leur convoie. Une liare maigrichonne, trop bien habillée pour être du bas peuple et surtout teigneuse ! Une vraie peste qui rechignait sans cesse à dévoiler son identité, hautaine et mystérieuse. Bien malgré eux, la troupe de soldat apprirent à leurs dépends son nom : Téhadrya PourpreLame, une fiche fille de noble qui visiblement chercher à fuguer. L’équipe a bien faillit y passer et se faire décimer par une garde royale peu enclin à la discussion et aux explications, persuadée qu’ils l’avaient capturer. La poursuite qui s’ensuivit dura des heures, que dis-je, des jours entiers. Traqués jusqu’au frontières.
Vers la trentaine, l’homme décida de se sédentarisé, retournant à Ferèsis. Il se spécialisa dans la stratégie, lassé du travail sur le terrain. Un poste qui lui sciait finalement aussi mal que simple soldat, mais qu’il pratiqua pendant longtemps. Il se lança aussi dans les tournois. Réalisant soudain que sa vérité était particulièrement utile pour les arènes de duels, et endurcit par son expérience, il décrocha la première place de quelques petits tournois, ainsi que de bonnes places dans des tournois d’envergure plus importante pour la confrérie.
Les années s’enchainent, Frederick continue de prendre de l’âge et de détester son métier. 1236, il change à nouveau et devient professeur d’armes à l’académie. Cette phase durera bien sept ans. Le contact avec la jeunesse arvèles – bien que Fred n’a jamais été très communicatif – sera pour lui la meilleure partie du boulot. Il garde le contact avec d’anciens compagnons et avec sa mère, désormais conseillère et toujours active malgré son âge avancé. Finalement on arrive en pleine année 1243, Frederick craque. Son boulot, sa vie, rien ne lui convient. Il a l’impression de n’avoir jamais eu de réel libre arbitre, d’avoir été enfermé dans un moule depuis sa plus tendre enfance par le système de la confrérie. Du jour au lendemain, il abandonne son poste, son entourage et sa maison en prenant juste des économies et une monture. Vagabondant de nouveau à travers le monde de Madelle, cherchant sa voie.
Coup du destin, quelques mois plus tard alors qu'il avait fait l'erreur de retourner en terre liare, c'est dans un petit village en bordure de Glasgo qu'il trouva une réponse. Acculer dans une allée par un groupe de voleurs bien trop nombreux, Frederick se jeta à corps perdu sur ces agresseurs. Alors que son épée se frayait un chemin à travers leurs épaisses peaux, il sentait sa fin de plus en proche, les dagues le tailladant de part en part. Un coup de feu retentit brutalement. Simplement dissuasif, le second en revanche perça le crane d'un des liares. Les brigands battirent en retraite, effrayés par ce mystérieux sauveur. Ce sauveur en l’occurrence était une sauveuse, et pas n'importe laquelle. Bien que 20 ans s'étaient écoulés, il reconnaissait encore très bien les traits provocateurs d'Eliffa, la petite noble en fuite.
La rencontre fut électrique entre les deux, elle faillit lui en coller une entre les deux yeux. Des cris de colères retentirent pendant des heures ce jour-là. Finalement tout ce résolu par une nuit à l'auberge, dans la sueur et des cris différents. Aussi différents étaient-ils, quelques choses leurs étaient communs : elle aussi cherchait en vain son avenir.
D'un côté, Frederick désirait influencer les gens, briser ce fameux moule dont chaque sociétés disposent. De la politique en somme, bien que le bougre n'était pas un expert sur le sujet. Il désirait montrer les vices qui corrompent selon-lui chaque sociétés. De son côté, Eliffa aussi voulait s'adresser au peuple, mais plus lui faire ressentir. Elle était passionné d'art, mais n'avait jamais réellement envisagé la chose comme un métier. Des journées entières passées à débattre amenèrent à la solution : un théâtre politisé. S’adressant directement au petit peuple, le faisant réagir, mais surtout réfléchir ! Et aussi folle et stupide cette idée paraissait, c'est cela qui motiva les deux adultes à battirent la troupe : Les Amants d'Etalhiel, en référence évidente à la déesse des arts.
| PRENOM: Sabs Sabs AGE: 19 balais AVATAR: Aucune idée TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? Yup COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Äolias UNE QUESTION, SUGGESTION ? |
Dernière édition par Frederick A. Ortangg le Sam 25 Fév 2017 - 11:40, édité 6 fois |
|
Mère Nature Divinité Messages : 4767 DC : Juliette Célian / Marissa E. Iselk Expérience : 3999 | (#) Sujet: Re: Frederick A. Ortangg et Les Amants d'Etalhiel [Terminé] Sam 25 Fév 2017 - 1:00 | |
| Oy! Très belle histoire Tu es validé et remporte 13 points d'expérience de départ. Tu connais la suite, direction la zone des carnets de voyage. Il faudrait être un peu plus spécifique pour choisir quelques dérivés précis de l'épée. Pareil pour les armes à feu, si tu n'en as jamais tenu en plus, il faudra choisir entre le revolver ou le fusil ^^ Aussi, petit détail, je peux te proposer le rang générique d'Artiste si tu veux à la place de Voyageur. Je te souhaite de trouver ton public ! |
|