Né en plein été, le 7 Ciorel  1229 à la capital Namès, il était un garçon qui avait tout de suite effrayé les docteurs. Né prématurément, et trop léger, il avait  nécessité une attention particulière pendant deux semaines. Peu après, ses parents reprirent leur route dans le désert, rejoignant leur clan nomade. En effet, il vivait dans un clan nomade, composé d'une cinquantaine de personnes. Toujours en mouvement, ne posant un camp que pour 4 jours tout au plus, ils arpentaient le désert, à la recherche d'oasis ou de petits villages, troquant certains de leurs bien acquis pendant la chasse pour survivre. Ce mode de vie était plus un choix philosophique qu'autre chose. La vie était plus compliquée qu'à la capitale, mais plus simple. Le clan était beaucoup plus détendu à propos des règles religieuses. Ils respectaient tout de même trois moments importants: La naissance, le mariage, et la mort. Ces trois événement devaient se produire à la capitale. Ou ils fallait au moins y emmener les morts. C'est en grande partie se qui explique le détachement de Dixis envers la religion de son peuple. D'ailleurs, la seule personne respectée ici, n'était pas le cercle, mais le chef. Les décisions du cercle ne les touchaient pas vraiment. Par contre, le chef était garant de la survie du groupe.
D'ailleurs, le clan n'était pas honnête avec le cercle. Il fallait une fois tout les deux ans rentrer à la capitale, et durant cette période, les exilés acceptés dans le clans devaient survivre entre eux. Car oui, le chef acceptait certains exilés. Principalement les homosexuels. Pour lui, une paire de bras, c'était une paire de bras, point à la ligne. La caravane avait d'ailleurs un rituel. Peut importe le village où ils arrivaient, ils y restaient deux jours, partant au début de l’après midi. Illogique, mais c'était également l'heure où tout les dangers du désert se cachaient. A force, Dixis finit par amasser un bon nombre de connaissance. Épuisant toutes les bibliothèques qu'il croisait, il lisait quasi exclusivement les livres d'histoires ou de science. De temps un temps un plus lyrique. Vers ses 14 ans, le clan le nomma professeur de la caravane, et il commença à conter l'histoire du monde, dû moins celle qu'il connaissait, aux enfants. Au final, entre les responsabilités envers les enfants, et les dangers permanents de la caravane, il n'eut pas le temps de faire de crise d'adolescence. Se qui arrangeait tout le monde. Il garda le même caractère qu'étant enfant, tout en devenant mature plutôt rapidement.
Le soir de ses 17 ans, le chef du clan vint à lui.
Il était l'heure. Logiquement, à leur 17 ans, les namès de cette caravane devait quitter le groupe, pour revenir avant leurs 18 ans. Le but était qu'ils offrent quelque chose à leur retour, aussi bien un outil que simplement de la culture. En générale, cette épreuve triait ceux qui resteraient dans le clan à vie, et ceux qui s'y sentait à l'étroit. Le chef du clan lui offrit une dague, et son père décora son turban des plumes de divers oiseaux. Les adieux furent courts. Tous étaient persuadés qu'il ne reviendrait pas, et lui souhaitait découvrir le monde.
Le clan trouva dans l'année une lettre dans un village. Elle ne contenait pas de note, mais simplement une fleur séchée.

Lui avait quitté le groupe. Il naviguait dans le désert, repérant de loin les oasis, et se guidant grâce au Soleil. Il visait l'est.
Après quelques semaines de marche, il arriva à Helpo. Puis, pendant presque 2 ans, il vagabonda entre Helpo, Arnlo et Saona, mangeant souvent se qu'il trouvait, ou profitant de la générosité des gens. De temps en temps, il s'introduisait dans l'esprit de quelqu'un pour profiter d'une pièce de théatre ou d'un concert.

Retournant à Helpo, il y a peu,  il tomba une fois dans la ville sur un drôle de groupe. Des sortes de saltimbanques qui montaient une scène sur une des places de la ville. Il se posa non loin, l'air de faire une sieste pour en apprendre plus sur eux. Passant d'esprits en esprits, et oubliant les bavardages inintéressant, il apprit rapidement qu'ils étaient une sorte de groupe de théâtre itinérant tout juste formé, s’apprêtant à jouer leur première pièce. Voilà qui attirait son attention. Ils avaient pour but de dénoncer certains problèmes de cette société. Il décida qu'il assisterait à cette représentation. Il se posa devant la scène, et attendit patiemment le début de la pièce...