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(#) Sujet: Re: [Quête] La folie de l'envie Mar 12 Juil 2016 - 10:44
Dans vos mains, la pierre se met à briller. Elle est tout à fait splendide ... Alors que vous fixez la pierre, fasciné par sa beauté et son éclat, le décor autour de vous se transforme. Mais ce qui vous entoure n'a plus rien d'attrayant, le château sait que vous ne vous y feriez plus prendre. Tout est sombre, tant et si bien qu'il vous faut quelques instants pour vous y accoutumer. Des meubles déchiquetés et renversés ont envahis la pièce. Vos pieds baignent dans une marre rougeâtre. Breuvage ou sang frais ? Des hurlements -une jeune enfant, ça ne fait aucun doute- proviennent de la pièce précédente. Les entendre vous glace le sang et, sans même avoir besoin de tendre l'oreille, vous comprendrez qu'elle demande de l'aide. Cependant, alors que vous plongez dans les ténèbres, la porte s'est déverrouillée.
Deth Al'Abyssin
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(#) Sujet: Re: [Quête] La folie de l'envie Mar 12 Juil 2016 - 15:16
La Folie de l'envie
le 4 asmobor 1248 en solo
Trois choses sont absolument nécessaires : premièrement de l'argent, secondement de l'argent, troisièmement de l'argent . Tristan Bernard
La lumière émise par la pierre se fait plus intense, rendant encore plus fascinante et belle. De quoi il peut bien s'agir ? Alors que tu fixais la gemme, l'ambiance autour de toi se fait plus sombre, ténébreuse, inquiétante. Tu ne réagis que lorsqu'une drôle de sensation provient de ses pieds, comme si un liquide s'insinuait dans tes chaussures. Tu te relèves soudainement et constate les changements. Les meubles sont tombés, déchirés et le sol est recouvert d'une espèce de de marre rouge. C'est poisseux. Du sang ? Tu blêmis de plus belle quand tu entends le cri d'un enfant qui ne cesse pas. Comme si cela ne suffisait pas, le bruit de la porte qui grince te fait sursauter alors qu'elle s'ouvre.
« Mais qu'est-ce que... » Tu es pris d'un soudain dilemme. Les plaintes de l'enfant te demande de l'aide, c'est évident, et la porte qui était fermée vient de s'ouvrir. Un côté de toi sortirais de ce cauchemar avec la pierre, finissant une bonne fois pour toute ce calvaire, un autre ne peut pas abandonner une personne à un sort qui semble si horrible. Tu es aussi partagé entre le fait que ce soit une illusion ou pas. Si c'en est une ? Et si ce n'en est pas... ?
Un mal de crâne t'assaillit. Ah, toutes ces pensées qui se partagent dans ta tête te déchire. Et ce cri que tu n'arrives pas à faire taire, même en te bouchant les oreilles... C'est trop. « Ah et puis MEEEERDE ! » lances-tu rageur à l'intention du château, mais aussi envers toi-même, incapable de prendre une décision. Tu serres les dents et répète jurons sur jurons. Tu t'agenouilles sur le sol visqueux, te prenant la tête en étau entre tes mains. Rhaa, mais qu'il se taise ce cri ! S'il n'était pas là, tu te serais enfui il y a bien longtemps !
Tu te lèves et tes jambes te guide vers la pièce précédente. Et puis zut, tu n'en auras pas le coeur net si tu ne vas pas jeter un oeil. Avec la pierre lumineuse tu tentes d'éclairer les ténèbres qui ont envahis le château. Les hurlements se font de plus en plus forts à mesure que tu t'approches de leur origine : « Oy ! Il y a quelqu'un ? » lances-tu à haute voix. Tu ne sais pas si c'est une bonne idée de t'annoncer comme ça, mais tu sais très bien que quelque chose sait déjà que tu es ici. Ton sang est déjà glacé, tu trembles de peur, mais tu avances quand même...
anglycanne
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(#) Sujet: Re: [Quête] La folie de l'envie Mer 13 Juil 2016 - 11:08
La pièce précédente est dans le même état que la première, comme si un sanglant combat avait eut lieu dans la pièce. Vos yeux s'accoutument peu à peu à la pénombre qui règne entre ces murs. Vous ne distinguez pas la source des cris mais ils se font plus perçants. Au sol, le sang forme une trace qui zigzague entre les meubles, accompagné de griffures.
Un petit courant d'air vous rappelle l'existence de la sortie, juste derrière vous. Mais la voix d'enfant vous appelle toujours ...
Deth Al'Abyssin
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(#) Sujet: Re: [Quête] La folie de l'envie Mer 13 Juil 2016 - 16:41
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Tu n'es pas rassuré, vraiment pas. Tu as l'impression qu'il y a eu un meurtre, une horrible scène de souffrance. Et puis ces cris qui continuent, qui répondent à l'écho de ta voix. Tes pieds baignent dans cette mare poisseuse, alors que tu continues d'avancer. Il a besoin d'aide, il t'implore ! Va l'aider ! C'est ce que te hurles ta conscience au plus profond de toi même. Ta tête est prise en étau entre les cris extérieurs et intérieurs. Aaah, que tout cela cesse ! Tu as l'impression de devenir fou !
Tu suis les traces de griffures dans la marée sanglante. On dirait que quelqu'un s'est agrippé au sol, rampant pour échapper à une mort certaine, laissant ces traces dans son sillage. Plus tu t'approches et plus les cris sont forts et te lancent. Ta respiration se fait haletante, comme si tu étais en proie à une fièvre qui ne fait que de grandir. Puis tu l'aperçois.
Tu te stoppes aussitôt, gardant une certaine distance avec cette silhouette plus sombre que la pénombre des lieux. De forme humanoïde, on dirait un enfant, victime de la folie. Tu la fixais alors qu'elle continuait à crier et de griffer le mur qui lui faisait face. A l'aide, A l'aide. Ses hurlements cachent un murmure qui te parvient, qui résonne dans ta tête. Tu dois l'aider, tu le dois...
Tes jambes te guident vers ce corps sombre, comme un automatisme. Tu n'es plus vraiment le maître de toi-même. Ca te fait souffrir et en même temps, tu es comme envoûté, attiré... La peur. Alors que tu n'es qu'à un pas d'elle, l'ombre se retourne soudainement, te faisant sursauter et tu retiens ta respiration. Son visage n'était formé que par deux grands orifices blancs faisant office de yeux, et de même pour sa bouche déformée. Tout son corps est noir, comme si ce n'était qu'un être gribouillé avec de l'encre et qui a prit vie. A l'aide, A l'aide... Encore ce murmure qui a plus l'air de provenir de ton subconscient que de l'être difforme qui te fixe et qui vient de te saisir les chevilles. Tu as les yeux écarquillés, la panique prenant la place du peu de raison qu'il te restait. « N'approche pas... » dis-tu à voix basse avant d'hausser le ton : « NE T'APPROCHE PAS ! » Tu bouges tes jambes, du moins essaye, mais c'est comme si ses bras étaient des boulets d'acier. Tu étais prisonnier de son emprise.
« AAAAAAAAAHH ! » tu cries désespérément, cachant le cri de la créature qui ne s'était pas arrêté après t'avoir attrapé. Tu vas finir coincé ici, dans cette horreur ? Non, non ! Tu ne peux pas finir comme ça, tu ne veux pas. Tu as tellement de choses à faire, et tu es encore jeune ! Tu ne vas pas te laisser abattre, tu vas sortir d'ici ! Le courant d'air qui provient de la porte ouverte t'appelles, tu frissonnes à son contact frais. Tu dois sortir maintenant, et c'est tout ce qui compte.
Arf, qu'aurais fait Fish à ta place ? Elle aurait sûrement tout congelé, cherchant à se donner une convenance. Car elle serait trop fière pour montrer sa peur. Pourquoi tu penses à elle d'un coup ? Pourquoi en ce moment là ? Tu devrais plutôt penser à des gens qui te sont plus chers, que tu as vraiment envie de revoir ? Et si... Non, plutôt mourir ici que de revoir cette Héléo complètement tordue ! Pourtant, tu n'as pas envie de t'avouer vaincu. Tu ne vas pas disparaître ici, comme une pauvre larve qui s'est fait avoir ! Et tu sais que si tu finis ici, tu en arrangeras une qui seras bien contente d'apprendre ta disparition. Non, elle ne va pas gagner.
Peut-être que tu te fais des films, mais cela te donne du courage, une montée d'adrénaline qui te permet d'utiliser ta vérité. Les cinq lames pures sortent de ton manteau et lévitent autour de toi. « CREEEEVE ! » hurles-tu alors que tes armes s'abattent sur la créature difforme qui te lâche. Sans un regard en arrière, tu cours vers la sortie, tes pieds enfin libérés.
anglycanne
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(#) Sujet: Re: [Quête] La folie de l'envie Ven 15 Juil 2016 - 17:18
Alors que vous débouchez à l'air libre, les portes du chateau se referment avec fracas, enfermant ses pouvoirs et ses visions à l'intérieur. Dehors, tout est calme et le palais semble tout ce qu'il y a de plus normal. Le soleil descend doucement vers l'horizon, baignant les nuages de couleurs chatoyantes et mettant fin à cette journée du 8 asmobor 1248.
Vous avez du mal à croire à ce qui vous est arrivé. Etait ce réel ? Il semblerait que oui, puisque la gemme étincelante qui vous a ouvert la porte est toujours dans votre main.
Deth Al'Abyssin
Voleur
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(#) Sujet: Re: [Quête] La folie de l'envie Lun 25 Juil 2016 - 12:00
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C'est essoufflé que tu retrouves la vraie lumière du jour qui prend les teintes du crépuscule. Combien de temps as-tu passé dans l'antre du château ? Une après-midi ? Ou même plusieurs jours ? Impossible de le savoir pour l'instant. Tout ce qui compte, c'est que tu t'en sois sorti indemne. Tu soupires de soulagement, réalisant que ce cauchemar a pris fin. Tu te mets à rire nerveusement, toute la tension que tu as accumulé redescendant progressivement. Pfiou, tu as eu ta dose d'adrénaline pour un bon moment ! Pour une maison hantée, c'était drôlement réaliste !
Et si c'était vraiment réel ? Tu as oublié un instant, la gemme qui brille dans ta main. Tu la tiens toujours, la serrant fortement. Alors tout ceci s'est vraiment passé ? Cette ombre qui te criait à l'aide, tout cet or qui était sous tes yeux, c'était réel ? Tu te retournes et voit l'impressionnante bâtisse ensevelie sous la végétation. Les portes se sont refermées derrière toi, sans que tu n'ai eu besoin de les pousser. Tu ravales ta salive. Toi qui est plutôt terre à terre, à ne pas croire aux histoires de fantôme, voilà que tu viens de vivre quelque chose qui n'est pas croyable pour toi !
Enfin, toute cette aventure vient de se terminer sans égratignure. Certes, c'était intense psychologiquement, mais tu devrais t'en sortir. Tu regardes la gemme dans le creux de ta main. Tu ne sais pas quel pouvoir elle contient, mais une chose est sûre : elle est très jolie. Tu devrais pouvoir en tirer un bon prix en la vendant. Tu n'es pas sorti avec de l'or tant convoité, mais tu pourras en obtenir indirectement avec cette pierre. Tout ce qui t'as fait tellement envie ne s'est pas entièrement volatilisé. Tu la lances au dessus de toi et la rattrape, jouant avec. Et tu recommences ce rituel tout en avançant, sortant de l'enceinte du château. Il n'y a plus qu'à retrouver L'Ami...
[...]
Alors que la lune pointe le bout de son nez, tu retournes à l'auberge du départ. Les plats qu'ils proposaient ont un bon rapport qualité prix, autant en profiter ! Tu déniches une table libre et prend ta commande. Mais à croire que tu ne peux pas manger seul, quelqu'un s’assoit en face de toi. Son visage est caché par une capuche sombre de son manteau de la même couleur. Tu le regardes suspicieusement avant de détourner la tête de lui, cherchant à éviter toute confrontation. Tu ne sais pas qui il est et sa tenue ne t'inspire rien de bon.
Puis il fait un mouvement, enlevant sa capuche et dévoilant son visage. Tu le reconnais aussitôt : c'est le mercenaire qui t'a indiqué le château ! Il te fait un grand sourire et t'adresse la parole : « Alors comme ça tu es vivant ? Bravo ! Je n'y aurais jamais cru après tout ces jours où tu as disparu de la circulation... » Tu lèves un sourcil cherchant à comprendre où il veut en venir. Il soupire avant de reprendre : « Hé bien, j'ai connu plus bavard... Enfin bref. Ca fait quatre jours que tu es rentré dans le château et que tu n'en es pas sorti depuis. Je le sais car j'attendais que tu en sortes. » Hein ? Il t'espionnait ? Tu revois son sourire carnassier, qui annonçait le piège à plein nez quand tu l'as rencontré. « C'est bien ce que je me disais, vous envoyez des voyageurs dedans pour vous récupérer le trésor c'est ça ? Désolé, mais vous perdez votre temps. Il n'y a rien dedans. » Le sourire du mercenaire s'est effacé. « Comment ça rien ? C'est pas possible. Tellement de gens n'en sont pas ressortis, il ne peut pas y avoir "rien" ! » Puis son regard se fait plus dur, affichant clairement sa colère. Il sera passer par pleins d'émotions en si peu de temps ! « Petit, dis moi la vérité. Tu l'as vu le trésor n'est-ce pas ? Je suis sûr que tes poches contiennent de l'or... » Tu vois sa main se diriger vers l'intérieur de son manteau. Un poignard ! Mais tu ne lui laisses pas le temps de le sortir que ta Vérité s'active et les cinq lames pures sortent pour léviter entre lui et toi. Tu souris, confiant. « Vous ne me croyez pas ? Très bien. Si vous voulez jouer à ça, pas de problème, je me débrouille pas trop mal dans ce domaine là... » En voyant ces armes bouger sans sans aucun contact, le mercenaire se ravise et abandonne l'idée d'utiliser son arme. Sa Vérité n'est pas adaptée en cet endroit. De plus, il est loin d'être apprécié dans les environs et si il y a une bagarre, il risque de ne pas avoir le soutien des autres clients.
Il se lève et te jette un dernier coup d’œil avant de sortir de l'auberge. Tu ranges tes lames alors que le serveur viens apporter ton plat. Tu le remercies et attaque ton repas. Tu espères ne plus être dérangé désormais. Et après ça, il faudra que tu retrouves ton xiorn, car tu ne l'as toujours pas aperçu. Tu sens que ça ne va pas être une mince affaire : en quatre jours, il peut être parti n'importe où.