| (#) Sujet: Bahaad Aqil Utaas'ym Dim 21 Fév 2016 - 1:07 | |
| Utaas'ym Bahaad Aqil « Qui tire l'épée de la haine la dirige contre sa propre tête » | PRENOM(S): Bahaad Aqil NOM: Utaas'ym DATE DE NAISSANCE ET LIEU: 8 Sòrn 1221, Désert de la Patience AGE: 27 ans PEUPLE: Humain CONFRÉRIE: Namès RANG: Prêtre de Filéole | | VÉRITÉ PRINCIPALE: Manipulation Émotionnelle DESCRIPTIF: Les émotions, il a appris à les maîtriser. Celles des autres, humain, héléos ou liare, il s'en sert comme d'un pont pour s'insinuer dans leur esprit : c'est là le don que lui confère la Vérité. Plus l'émotion est intense, plus il lui est facile d'exercer son don, et plus ce dernier est puissant. Cela dit, la vérité de Bahaad ne lui permet pas d'influencer le libre-arbitre de ses cibles. Une fois "à l'intérieur" de sa victime, il peut manipuler le sentiment jusqu'à un point de rupture (paralysie, aveuglement ou migraines) temporaire, ou atténuer ce sentiment. ARMES: Bâton DESCRIPTIF: C'est le bâton qui symbolise son accession au rang de moine itinérant de son ordre religieux. Le bâton est fait de bois d'Acacia. Il est solide et résistant, sacrifiant l'esthétisme à la fonctionnalité. C'est plus un bâton de marche, qu'un bâton de combat.
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PHYSIQUE :
Une peau très pâle. Des cheveux presque blancs, qui cendrent au soleil, prenant des teintes blondes. Pas de doute, Bahaad Aqil Utaas'ym est bien un Namès.
Ses sourcils bruns et plutôt épais, finement dessinés, lui donnent un air sévère ou sérieux, qu'il serait aisé de caricaturer. Ils font ressortir le bleu laiteux de ses yeux, dont la couleur évoque les lagons des Récifs d'Emeriata. Nez, bouche et menton forment un ensemble assez régulier, aussi fin que le reste du visage. La ligne de la mâchoire est droite et volontaire, comme le menton, où se dessine une fossette discrète juste sous la lèvre inférieure. La bouche est généreuse dans ses proportions, mais sobre dans sa teinte.
Sa taille est assez haute, et on le qualifie souvent de "grand", sans qu'il soit pour autant bien au-delà de la taille moyenne des humains.
Comme beaucoup de Namès, du fait de leur alimentation simple, il est mince. Sans être maigre, sa silhouette est élancée. Ses muscles ne sont pas épais, et peu dessinés : Bahaad n'est ni fort, ni rapide. Il est en revanche plutôt souple, et assez agile, compte tenu de son apparence longiligne. Cette souplesse transparaît d'ailleurs dans sa démarche, calme, posée et assurée.
Il porte la toge blanche traditionnelle des Namès, à laquelle s'ajoute parfois une cape de voyage sombre, notamment en cas de tempête de sable ou de mauvaise météo. À ses pieds, des bottes en cuir qui remontent jusqu'à mi-tibia. CARACTÈRE :
Le jeune moine est d'un naturel calme et réfléchi. Il pèse soigneusement chacun de ses mots, et tente de se maîtriser en toute circonstance. Les longues années passées dans son ordre, faites de dévotions, de prières et d'apprentissage, ont forgé un caractère assuré, et imperturbable. Encore aujourd'hui, il alloue plusieurs heures, chaque jour, à la prière et à la méditation.
Quand il s'exprime, sa voix grave et chaude est flegmatique et pondérée. Il essaie toujours de rester objectif, et mesuré. Toutefois, il peut être déstabilisé par des propos blasphématoires, ou désinvoltes vis-à-vis des Dieux. Son côté zélé, propre à la plupart des Namès, fait de lui une personne à la pensée rigide, qui, quand il s'agit de religion, n'admet pas le compromis.
Affichant une façade sereine et impavide, il peut apparaître froid et distant. Toutefois, Bahaad est tout sauf arrogant. Dévôt sincèrement croyant, et dédié notamment à Filéole et Poliote, il considère l'humilité et la modestie comme des protections contre la décadence et les vices.
Très mature pour son âge, il écoutera toujours plus vieux que soi, et tente de tirer un enseignement de chacune de ses expériences, qu'il s'agisse de victoires ou d'échecs. Croyant également au destin, il privilégie l'ordre et la tradition plutôt que la liberté et le changement.
Sa nature prudente a tendance à prendre le dessus sur son tempérament solitaire et indépendant, et à lui faire dire "non" quand il pense "oui". Cela trahit son manque de confiance, sa crainte de l'échec, et les doutes qui assaillent parfois sa foi, dans les épreuves les plus difficiles.
Doté d'une mémoire assez remarquable, notamment du fait de sa formation qui met l'accent sur l'apprentissage de nombreuses légendes et des divinités, Bahaad est capable de retenir un grand nombre d'informations. En matière de religion et de tradition, il est fin connaisseur.
N'était ses mésaventures personnelles lors de ses années de noviciat, son inexpérience de la politique, et ses envies de voyage, d'aventure et d'errance à vocation spirituelle, peut-être aurait-il gravi les échelons de son ordre avec brio.
Il aspire toutefois à acquérir, un jour, un poste à responsabilité au sein de son ordre, voire de sa confrérie. Sa modestie et son flegme ne l'empêchent pas d'être ambitieux. À ses 18 ans, au moment de rejoindre un ordre religieux Bahaad hésitait entre celui de Poliote et de Filéole. C'est la nécessité d'être membre d'un des 7 ordres des anciennes divinités pour faire partie du Cercle de la Lumière qui l'a décidé. Pour atteindre ses objectifs, il est prêt à tout, tant que cela n'entre pas en contradiction avec sa foi et sa religion. HISTOIRE :
Entre vagues de sable et dunes d'écume
Au bord de falaises surplombant la mer, à la lisière du Désert de la Patience, une petite communauté de Namès, semblable à tant d'autres, survit. Elle fut fondée par un groupe de nomades qui décida de se sédentariser plusieurs générations auparavant. Un puits d'eau saumâtre suffit aux besoins quotidiens en eau des quelques dizaines d'habitants, qui se nourrissent de la maigre récolte de céréales qu'ils arrivent à obtenir de ces terres arides et profitent d'un panorama exceptionnel. Adorateurs de Poliote, ce village sans nom vit isolé du reste du monde. Il est si pauvre et insignifiant, qu'il a toujours été préservé des raids de Liares. Parfois, une caravane passe, égarée, suite à une tempête de sable qui l'a repoussée hors du désert. Elle apporte alors nouvelles et denrées de Karnès ou de Ferèsis.
La famille Utaas'ym fait partie des plus anciennes du hameau et des plus pieuses. Elle revendique une parenté avec Poliote ; cette hérésie serait sévèrement réprimée à Karnès... mais si loin de la Capitale, elle est sans conséquences.
C'est là qu'est né Bahaad Aqil, 27 ans plus tôt. Aîné de sa fratrie de trois enfants, il y a vécu jusqu'à ses 10 ans. Sa mère, dont une partie de la famille vit à Karnès, remarque vite les capacités de son fils, et regrette qu'elles soient gâchées. Elle désire l'envoyer à la capitale. Son père, en revanche, prétexte qu'en tant qu'aîné, il doit perpétuer la lignée familiale, et refuse de le laisser partir. Bahaad, lui, proche de sa mère, se laisse convaincre que l'éducation de la capitale lui serait plus bénéfique, même si, à cette époque, il n'avait pas le recul nécessaire pour véritablement juger.
Les femmes Namès sont rarement considérées comme l'égal des hommes, et n'ont pas voix au chapitre pour ce qui est de l'autorité familiale. Toutefois, cet état de fait n'est plus avéré dès lors qu'on quitte la capitale du Désert de la Patience. Et encore moins dans les communautés descendant des peuplades de nomades du désert, dans lesquelles hommes et femmes sont considérés sur un pied d'égalité.
Finalement, la mère de Bahaad Aqil parvint à convaincre son père, et le jeune enfant partit avec la première caravane en direction de Karnès, rejoindre sa famille maternelle.
Penser à oublier, et apprendre à apprendre
De son père, le jeune moine a appris le respect des traditions et la patience. De sa mère, il a hérité l'ambition et une malice à la limite de la sournoiserie. De son oncle, il a appris la prudence.
En effet, sa vérité ne tarda pas à se manifester. Quelques jours après son arrivée, pris dans une bagarre entre cousins, il usa du côté agressif de son don pour se défendre. Il ne connaissait que cette facette de son pouvoir, et il en avait déjà utilisé à plusieurs reprises, dans le même contexte : bagarres entre gamins du hameau.
Cependant, depuis que sa mère avait quitté la capitale, des années plus tôt, les positions en matière de Vérité s'était encore plus radicalisées. La télépathie avait toujours été plus ou moins proscrites et passibles de sanctions sévères. Désormais, tout ce qui s'y apparentait, de près ou de loin était très mal vu.
Son oncle lui apprit donc à dissimuler son don, et, au fil des années, , il apprit même à développer sa vérité d'une façon qui était plus proche de la tradition des guérisseurs Namès. Seulement, il maîtrisait beaucoup moins bien cette facette de son pouvoir. Or, les Namès accordent une grande importance à la Vérité, au point qu'elle définit le rang d'un individu dans la société. Ainsi, même s'il n'était pas considéré comme un paria, le jeune homme ne se sentait pas jugé à sa juste valeur.
Ces années lui apprirent l'humilité et la modestie. Bahaad put aussi parfaire son éducation dans des conditions bien supérieures à celles qu'il aurait pu connaître dans son village natal. Toutefois, il avait la nostalgie de ses frères et de ses parents, dont l'amour ne saurait être remplacé par celui d'un autre, fût-il oncle ou tante. C'est une époque où il prit goût à l'isolement, ce qui, avec l'âge, se transformerait en un besoin d'indépendance et de solitude méditative.
Si son potentiel intellectuel avait été bien exploité au terme de son éducation, cela n'avait pas été sans prélever un tribut émotionnel, au point d'en modifier son caractère de façon durable.
Errances et retrouvailles
À 18 ans, il choisit de rejoindre l'ordre de Filéole, plutôt que celui de Poliote. Sa mère l'aurait félicité, son père en aurait été attristé. La première, car choisir un ordre "majeur" lui ouvrait potentiellement plus de portes. Le dernier, car sa famille avait toujours été traditionnellement dévouée à Poliote plus qu'aux autres dieux
Son caractère rigide ne s'était pas assoupli malgré son déracinement, et ses facultés d'adaptation ne se sont pas améliorées avec l'âge. Bahaad eut du mal à s'intégrer à son nouvel environnement. Ses envies de solitude se mariaient mal avec les prières collectives et le rythme imposé d'une vie en communauté restreinte.
Les premières années, tout en bas de l'échelle, furent difficiles. Il s'ennuyait tant qu'il finit même par douter de sa foi. Il devint négligé, oublieux et fut vite perçu comme un mauvais élément. Il pensait quitter les ordres, et même s'exiler discrètement, pour ne pas jeter l'opprobre sur sa famille.
Mais une rencontre, provoquée sans doute par Filéole Elle-même - c'est en tout cas ce que Bahaad aime à croire - changea le cours de son existence.
Jhéel Azäe, son supérieur, finit par le convoquer solennellement, suite à une énième faute. Le jeune homme de bientôt 20 ans, alors novice, crut bien qu'il était arrivé au point de non-retour. Surtout quand, après un long interrogatoire, le supérieur découvrit la vérité (no pun intended) sur son don.
Pourtant, il en fut tout autrement. Jhéel Azäe descendait d'une famille nomade, et connaissait l'existence de ces Vérités, proscrites à Karnès. Il n'avait pas cet a priori extrêmement négatif à leur égard.
Ainsi, Bahaad fut officiellement muté. En apparence, il s'agissait d'une punition. Il rejoignait un monastère perdu dans le désert et quittait Karnès, où le jeu des intrigues politiques se faisait véritablement. Officieusement, il s'agissait d'un sacré coup de pouce. Un autre supérieur aurait très bien pu expulser le novice pour sa pratique d'une vérité considérée comme hérétique.
Le fonctionnement d'un monastère était bien différent de celui de la voie "classique" des ordres religieux. Les premières années monacales étaient certes consacrées à la formation. Mais un moine se destinant aux prêches solitaires ne recevait pas le même enseignement qu'un moine se destinant à l'administration même du monastère. Aspirant à une vie de voyages, et de solitude, Bahaad choisit de devenir Moine Itinérant.
À ce titre, en plus de l'éducation religieuse, il apprit quelques notions de bases de survie : comment allumer un feu, comment ériger un abri rudimentaire... Il apprit également des rudiments du combat au bâton. Et surtout, il reçut une entraînement intensif d'endurance.
La nouvelle vie du jeune moine lui semblait presque trop belle pour être vraie. Après de nombreuses années à se cacher, et à nier son identité, il lui sembla enfin redevenir quelqu'un. La pratique de son don était bien mieux acceptée dans cette branche de l'ordre de Filéole, même si une espèce d'omerta hypocrite l'obligeait à rester discret tant qu'il était entre les murs du monastère.
Cela dit, il ne revenait au monastère que pour certaines fêtes religieuses ou pour certaines occasions, comme la nomination d'un nouveau Père Supérieur. Le reste de son temps étant consacré aux voyages à vocation spirituelle.
| PRENOM: Vincent AGE: 24 ans AVATAR: Empty Heart par Zeilyan sur Deviantart TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? Une dizaine d'année, avec des périodes de pause (bac, voyage linguistique, partiels...) COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Par un forum partenaire, Tol Orëa je crois, mais dont l'univers me plaisait moins. UNE QUESTION, SUGGESTION ? None (: Juste bravo pour le forum et l'univers ! |
Dernière édition par Bahaad A. Utaas'ym le Dim 21 Fév 2016 - 11:43, édité 1 fois |
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