(#) Sujet: Ca s'en va et ça revient [ft Winter] Dim 20 Déc 2015 - 22:49
Ça s'en va et ça revient
Deth & Winter
C'est fait de tout petits riens, ça se chante et ça se danse et ça revient ça se retient comme une chanson populaire ♦ Cloclo
Comment dire... Tu improvises ?
Dans les rues désertes de Faras, on entend un brouhaha lointain qui résonne entre les murs des bâtisses. Enfin, plus très lointain maintenant. Ce boucan que ce groupe de truands fait en courant pour te rattraper s'entend dans toute la ville. Si bien qu'à chaque coin de rue, ils rameutent d'autres gars des bandes du coin. Ah la la, dans quoi est-ce que tu t'es encore fourré ? « L'Ami ! L'AMI ! » cries-tu sans cesse. Ton cher partenaire Xiorn t'a un peu lâché sur ce coup là. Il t'a gentiment déposé, aussi silencieusement que possible, sur le toit de cette forge clandestine. Et puis quand tu as fini de récupérer ton du, ton volatile n'était plus là. Disparu, volatilisé. Tu t'es d'abord inquiété, pensant qu'il s'était fait attrapé par des braconniers. Ce qui est tout à fait probable dans ce genre de lieu, fréquenté par des mécréants. Jusqu'au moment où tu as levé les yeux et vu un grand oiseau voler joyeusement dans le ciel. Tu pouvais même l'entendre siffler, te narguant de ta mauvaise situation. C'est qu'il est tranquille là haut ! Même les mercenaires ne cherchent pas à s'en préoccuper. Seul toi, dans des appels désespérant, cherche à le faire venir. « Sale vaurien, tu vas vite t'arrêter tout de suite ! » « Tu vas le payer cher ! » Tu les entends te menacer dans ton dos. Combien sont-ils ? Tu oses un regard derrière toi mais te ravises vite : ils sont au moins une bonne cinquantaine à te courir après ! Ce que tu es populaire mon cher Deth. Tu aurais préféré que ce soit de jolies filles qui te poursuivent, et pas pour te faire du mal. Un rêve qu'hélas tu ne réaliseras pas, navré de te le dire.
L'épée que tu as récupéré - non pas volé, depuis quand prendre des choses à des voleurs s'appelle voler - est accrochée à ta taille. En Acier de Ferèsis, matière que tu sais de très bonne qualité, le destin de cette arme devait d'être fondue pour fabriquer des armes plus maniables pour ces mécréants. Voyant leur forge, tu savais que cette belle épée allait mal finir. Tu venais de la sauver ! N'est-ce pas un magnifique geste ? Tu as trop de bonté en toi Deth. « L'AMI VIENT ICI TOUT DE SUITE ! » Un sifflement en guise de réponse. Tu te pinces les lèvres. Ah, que cet oiseau t'énerve ! Il est certes utile pour aller où bon te semble dans Madelle, et de bonne compagnie parfois, mais dans ce genre de moment là, tu as bien envie de le transformer en poulet rôti. Tant pis, tu vas continuer de compter sur toi-même. Tu prends une rue à gauche, une autre à droite, et encore à droite. Tu slalomes dans la ville abandonnée de Faras. Tu es plutôt endurant et rapide, tu peux remercier ta vie de sale garnement quand tu étais à Ferèsis. Agile, tu passes les obstacles aisément. Mais à chaque rue, la bande de charognards qui te poursuit s'agrandit, ou même une autre bande prend le relais des autres. Jamais ils ne s'épuiseront à ce rythme là. Toi tu es seul, tu n'as pas un coeur de rechange, ni un troisième poumon. Ta respiration se fait haletante mais tu continues. As-tu le choix d'ailleurs ? Tu tiens à ta vie, tu n'as aucunement l'intention de te laisser attraper par ces gaillards. A les entendre, tu sais que tu vas passer un mauvais quart d'heure. S'arrêter pour leur dire : "Hé salut, comment ça va ? On discute tranquillement autour d'une bière, j'offre la tournée!" n'est pas une bonne idée. L'heure n'est plus à la négociation, il est temps de courir encore et encore.
Tu commences à perdre l'équilibre. Tu ne vas plus tenir ce rythme effréné encore longtemps. Tu jettes un coup d’œil au ciel, L'Ami est toujours en train de suivre depuis les cieux, mais ne s'est toujours pas décidé à venir te récupérer. Maudis sois-tu stupide piaf. Soudain, tu vois une opportunité de t'échapper aux mécréants. Une maison qui a l'air vide. Tu t'y engouffres et file au fond de la masure. Cela devait être une ancienne taverne, tu remarques la présence d'un bar et de tables dispersées dans cette grande pièce. Tu espères alors y trouver une trappe. Ce genre d'établissement doit bien avoir sa propre cave. Vite, tu cherches derrière le bar. Tu écartes la poussière du sol, pensant qu'elle cacherait une sortie de secours. Mais il n'y a rien. Et derrière toi, les mécréant t'observes, un rictus carnassier sur le visage. « Tu fais le ménage ? Super, on cherche un larbin pour le faire ! » Et ils rient. Encore, tu préfères être en vie et faire le ménage que mourir sous la torture. « Ecoutez, on peut discuter si vous voulez, comme des honnêtes hommes... » Le chef s’esclaffe. « Parler comme des honnêtes hommes ? Crois-tu que nous sommes des gentilshommes ? Aller sale merdeux, on va régler ça entre nous. » Son sourire s'élargit, ne te rassurant pas du tout. Ok, t'es dans une mauvaise posture. T'es assis par terre, devant une dizaine de gars armés et affamés de sang. Tu es la proie, le gibier et tu es devant une meute de loups. Sauf que la petite biche ne va pas se laisser faire. Tu te met debout rapidement et sort au même moment tes cinq lames qui lévitent autour de toi. « Alors, t'attend quoi pour venir me frapper ? » C'est peut-être pas la meilleure idée de les provoquer Deth. Ils ne se firent pas prier pour s'élancer. Leur chef en premier, il brandit son sabre usé, baissant alors sa garde. Une lame fonce dans le torse du truand et ressort de l'autre côté. Un coup facile. La danse commence. Les quatre autres suivent leur soeur, volant entre les mécréants qui ne voient pas ces armes tranchantes arrivés sur eux. Elles sont petites et fines, ils ne s'attendent pas à les voir. Ils ne remarquent qu'une lueur, l'acier brillant à la lumière pénétrant dans la salle. Mais à ce moment, il est déjà trop tard. Des poitrines tranchées, des doigts coupés, des coups transpercés. Tu n'es pas un adepte des flots de sang, ce n'est pas ton genre. Mais là, ta vie était en jeu. Tu n'as pas eu le choix. Tu avances, en évitant soigneusement de marcher dans une flaque de sang et esquive les cadavres de mécréants. Tout cela te répugne presque. Tes lames finissent de faire le ménage et reviennent vers toi. Tu sors de l'ancienne auberge prudemment. La rue est déserte. Ils ont du se séparer pour essayer de te retrouver. C'est ta chance. Tu t'élances dans la rue et fonce vers la sortie de la ville.
Tu sors enfin de cette merde dans laquelle tu étais fourré. La Terre de Faras s'ouvre à toi, et tes pieds t'emmène loin de la ville de truands. Tu arrives vers un bosquet et une fois à l'ombre des arbres, tu t'assois contre un tronc et soupire sans te retenir. Ça fait bien longtemps que tu n'as pas piquer un tel sprint ! Tu expires, inspires, reprend ton souffle calmement. Demain, tu sens bien les courbatures venir. Tu sors de ta sacoche ta gourde d'eau et savoure une gorgée de ce liquide limpide. Soudain, tu entends un battement d'aile. L'Ami vient de se poser devant toi. Il te fixe de ses yeux rubis, la tête légèrement penchée sur le côté. Un petit sifflement sort de sa gorge. « Quoi, tu t'étonnes de me voir en vie ? Je suis plus résistant que j'en ai l'air. » Tu le nargues, te vengeant de ce qu'il t'a fait. Non mais le sale piaf ! Tu bois à nouveau une gorgée lorsque la tête du xiorn s'approche de toi brusquement, manquant de renverser la gourde. Tu la rattrapes in extremis. « Hé ho ! Tu crois que je vais t'en donner ? Tu m'as laissé comme une merde là bas, je vais pas me montrer généreux après ce que tu m'as fait. » Tu es cruel, regarde ce magnifique oiseau qui baisse la tête et fait des yeux de chiens battus. Franchement, il est trop mignon comme ça. Tu te frottes l'arrière de ton crâne, hésite et finalement cède. Tu sors de ton sac un bol et y verse de l'eau. « Tiens t'as gagné. Tu gagnes tout le temps, ça m'énerve. » Le xiorn prend le bol entre ses dents et lève la tête pour y faire glisser le contenu dans sa gorge. En quelques secondes, le bol est vide.
Tu ranges la gourde dans ton sac et te relève. L'épée se cogne contre tes jambes. Tu la détache de ta ceinture pour la contempler. C'est une magnifique lame, de bonne qualité, tu en es certain. Elle est à peine usée et l'acier est très brillant. Elle est peut-être un peu lourde par rapport aux armes que tu aimes. Mais elle est tout de même sublime. Et puis tu avais envie de tester quelque chose avec ton pouvoir. Voilà pourquoi tu t'es mis en quête d'une nouvelle arme. Bon certes, tu n'avais pas imaginé ce genre de scénario. Néanmoins, l'avoir avec toi est comme un trésor : tu t'es battu pour l'avoir. Tu souris, fier. « Je devrais peut-être me reconvertir en voleur professionnel, qu'en penses-tu ? » Tu te tournes vers L'Ami qui fixe une direction. « Qu'est-ce que... » Tu entends des branches craquer et tu aperçois une silhouette entre les arbres. Il ne faut pas longtemps pour que tu la reconnaisse. « Oh non, ne me dis pas que... »
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Winter C. Eliwën
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(#) Sujet: Re: Ca s'en va et ça revient [ft Winter] Lun 11 Jan 2016 - 13:30
ÇA S'EN VA ET ÇA REVIENT × FT. DETH & WINTER
Je crois pouvoir dire que mon premier voyage sur la terre ferme c’était plutôt pas trop mal passé ! Le paysage magnifique, même si sa monotonie en aurait agacé plus d’un, me changeait bien de ce que j’avais vu sous la mer jusque là ! Les arbres étaient hauts, les oiseaux magnifiques et l’herbe si douce sous mes pieds ! Comment ça je n’ai rien foutu c’est le lion qui a marché ? N’importe quoi ! Moi aussi j’ai mis le pied à la patte ! Le lion il est bien joli mais c’est un sacré travail de l’animer ! Ma bouche se tord en une moue mécontente alors que je me rappelle l’aventure qui m’a poussé à poser pied à terre.
Le Seffronh m’emmenait à bonne allure à travers la plaine. Je ne sais pas trop si sa vue lui permettait de voir quelque chose au loin mais, pour ma part je ne voyais qu’un horizon plat, uniforme et fort fort lointain. Pas de villes à l’horizon à part Déoli, déjà loin derrière nous. Lorsque nous avons longé la ville, des dizaines de personnes entraient, vêtues de blanc pour la plupart. Je me suis longuement interrogée sur ce phénomène et me suis fait la promesse de retourner dans cette ville pour en découvrir les secrets. Mais revenons à nos moutons ! Pourquoi ai-je dû traîner moi-même ma carcasse, laissant derrière moi une immense flaque d’eau ? La nuit commençait à tomber et je commençais à en avoir marre de dormir allongée à même le sol. La silhouette d’une ferme émergeant de la brume avait été la bienvenue. Nous nous sommes approchés doucement pour ne pas effrayer les éventuels habitants. C’est en nous approchant que nous -enfin j’ai puisque c’est moi le cerveau du groupe tout de même !- senti qu’il se passait quelque chose d’étrange mais mon estomac était trop vide pour refuser de manger sur un simple pressentiment. Ce n’est que lorsqu’ils ont chargé que j’ai compris que j’aurais peut être dû écouter mon instinct plutôt que les gargouillis de mon bedon. Une véritable horde de chapardeurs ! Si j’avais été dans un livre, je me serai retourné pour les compter et pouvoir vous épater avec leur nombre mais, pour être tout à fait honnête, je ne me suis pas embêter à les dénombrer et j’ai foncé loin le plus vite possible, sachant juste qu’ils étaient bien trop nombreux pour moi. Je me demande bien comment j’ai fait pour ne pas m’évanouir tout de suite : maintenir mon lion en mouvement toute la journée m’avait déjà vidé de mes forces et il fallait maintenant que je le fasse courir au grand galop pour échapper à la horde de machins puants qui me poursuivaient ! Je crois que la course poursuite n’a pas duré longtemps. J’avais pourtant l’impression que cela faisait des heures que nous galopions mais la nuit n’était pas encore tombée quand le lion s’effondra. Je jetais un coup d’œil derrière moi : plus de chapardeurs, plus de poursuivants, juste au loin la silhouette d’une ferme émergeant de la brume.
J’ouvris un œil mais le refermait aussitôt. La lumière dehors était bien trop forte pour ma rétine habituée à la lumière atténuée des profondeurs. Il me fallut plusieurs minutes pour réussir à m’asseoir et à regarder autour de moi. Nous étions vraisemblablement en fin d’après-midi d’après mes estimations -pour peu qu’un héléo puisse se situer grâce au soleil. Mon estomac vide criait famine et chacun de mes muscles protestaient contre l’immense dépense d’énergie de que j’avais fait … la veille ? Sûrement, je ne saurais dire. Je me lève péniblement et farfouille dans ma sacoche. C’est fou tout ce qu’il y a dedans ! Une robe, une gourde, une carte … Ah ! Et un petit pain rassis enveloppé dans une serviette, super ! Je rangeais mon sarcasme dans une poche et arrachais une bonne bouchée de pain. Ma mâchoire ne se gêna pas pour me faire savoir qu’elle n’appréciait pas tellement le traitement mais je tâchais de l’ignorer pour remplir mon ventre. Une fois mon petit encas terminé, j’entrepris d’analyser un peu la situation et l’horizon. Je n’étais pas sûre d’avoir la force de créer une nouvelle statue de glace pour l’instant -quoi que, avec au moins une journée de sommeil et un petit pain je ne m’en sortirais peut-être pas trop mal- alors je pris la décision de marcher un peu. Cela me permit d’huiler un peu la quincaillerie grinçante qui me sert actuellement de squelette. Au loin, les premiers toits d’une ville commençaient à apparaitre, bordés par ce qui semblait être une forêt. Il m’a fallu un peu plus de deux jours pour atteindre et traverser la forêt que j’avais aperçue en me réveillant. Mon corps avait repris des forces pendant la marche et la forêt m’avait apporté de quoi manger. Je n’avais pas ré invoqué de serviteur gelé cette fois, dans la forêt j’allais bien plus vite à pied.
C’est ainsi que je suis arrivée aux abords de Faras. A pied certes mais je suis arrivée en un seul morceau. Et alors que j’étais remplie de joie à l’idée de pouvoir enfin poser mes fesses sur une vraie chaise et dormir dans un vrai lit, le voilà qui est apparu.
« Oh non t’es pas sérieux ! »
« Oh non ne me dis pas que … »
Bon, au moins on ne pourra pas nous reprocher de ne pas être synchro ! Je pars à l’autre bout de la terre pour voir de nouvelles têtes et découvrir de nouvelles choses et voilà que la première personne que je croise est la dernière que j’aurais aimé avoir dans mon champ de vision ! Je pousse un long soupire et pousse les dernières branches qui me gâche la vue de son si joli visage ! (hum)
« Vomito ? Qu’est ce que tu fous là ?! » Parce que bon, c’est pas qu’il s’est un peu barré à l’arrache de notre dernière entrevue quand même ! Tiens d’ailleurs le Xiorn qui l’avait (plus ou moins) kidnappé est là lui aussi. J’ai envie de partir me réfugier sous une couette bien au chaud au fin fond de Faras mais quelque chose me dit que je ne vais pas m’en sortir aussi facilement. Ce gars-là est un chieur et ça m’étonnerait qu’il est changé est quelques … jours ? mois ? J’avoue avoir un peu perdu le compte pendant mon voyage. « Je sais même pas à quoi ça sert que je te parle ! Tu vas demander à ton oiseau de te prendre encore une fois et t’envoler vers d’autres cieux je suppose ? Tu aurais au moins pû dire au revoir ! » Suis-je vraiment en train de lui faire la morale comme une maman à un gosse de deux ans parce qu’il n’a pas dit bonjour et au revoir ? Ma pauvre Winter, tu t’es pris un sacré coup sur la tête en tombant ! A moins que ça ne soit lui qui ne te fasse tourner la tête. Je chasse immédiatement cette idée de mon esprit, il ne manquerait plus que ça, tiens ! Moi, intéressée par un stupide malfrat impoli ? Plutôt mourir !
(#) Sujet: Re: Ca s'en va et ça revient [ft Winter] Mar 12 Jan 2016 - 12:28
C'est fait de tout petits riens, ça se chante et ça se danse et ça revient ça se retient comme une chanson populaire ♦ Cloclo
Et c'est dans un souffle venant du coeur que tu l'entends en même temps que tu la reconnaîs. Au moins, vous pensez la même chose l'un de l'autre, et puis quelle synchronisation ! Elle écarte les branchages qui lui cachaient encore le visage. Tu aurais préféré qu'elle les laissent, t'évitant ainsi de la revoir. Mais trop tard, le pire ne peut plus être évité.
Elle ne perd pas de temps à ouvrir sa bouche pour engager la conversation. Mais peux-tu réellement avoir une discussion normale avec elle ? Cela te paraît relever de l'impossible. Elle se met en colère pour un rien, te critique, a des comportements violents... Tu ne la considères pas comme quelqu'un de fréquentable. Enfin tu penses ça, mais elle te rappelle bien le surnom qu'elle te donnait. Ca fait longtemps que tu n'as pas entendu de "Vomito". Tu grimaces, te rappelant de cette scène. Ce n'était pas du tout le meilleur moment de ta vie. Tu étais malade, qu'est-ce que tu pouvais faire contre ça ? Elle s'est juste trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Et par manque de chance, il s’avère qu'elle est loin d'être compréhensive.
Tu la vois s'énerver et te faire la morale. Vraiment, tu n'as encore rien dit, rien fait et elle s'excite déjà ! Tu ne la comprends décidément pas. Même si tu trouves que les filles ont certains comportement étranges, celle là tu te demandes si ce n'est pas un extraterrestre. Ou un Héléo détraqué. Elle finit son speech étrangement. Quoi, elle te reproche de ne pas lui avoir dit au revoir ? Alors qu'elle t'as bien assommé impudemment ? A ce que tu saches, tu ne lui as pas demandé l'autorisation. Et elle ne t'a pas remercié non plus pour l'avoir amené à cette auberge dans le Port de Thalis. Certes, tu n'es pas un exemple de politesse et de respect, mais tout de même, tu sais qu'il y a des limites à ne pas franchir ! « Déjà on va tout reprendre depuis le début ok ? » Tu es assez énervé, cela se voit sur ton visage mais tu te retiens de ne pas tout lui exploser à la figure : si tu veux lui sortir ses quatre vérités, autant ne pas lui donner l'occasion de te les balancer en retour ! « Tiens salut Fish, ça fait un bail ! » dis-tu en prenant un ton plein d'ironie. Oui, il y a certaines choses que tu ne peux pas t'empêcher de faire. « Je suis moi aussi pas du tout ravi de te voir, mais c'est un pur hasard qu'on se croise ici dans cette forêt. Tu as le droit d'aller où tu veux, moi aussi, donc j'ai tout aussi le droit de me trouver là. » Et puis tu lui souris. Un sourire plein de sarcasmes. « Et tout ce que tu me reproche c'est de ne pas t'avoir dit au revoir la dernière fois ? Et tu veux un bisou tant que tu y es ? » Oh bien sûr, tu la provoques. Tu as bien envie de la faire sortir de ses gonds et de te moquer d'elle. La vengeance sera terrible ! Mais n'oublies-tu pas un détail Deth ? Te rappelles-tu de sa Vérité ?
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Winter C. Eliwën
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(#) Sujet: Re: Ca s'en va et ça revient [ft Winter] Mer 13 Jan 2016 - 15:04
ÇA S'EN VA ET ÇA REVIENT × FT. DETH & WINTER
Eh le voilà qui ressort son ton ironique si agaçant ! Ah mon dieu ! Je crois bien que peu de choses au monde m’énervent plus que ce gars là ! Je prends une grande inspiration et fronce les sourcils alors que je m’enjoins mentalement à me calmer. Inspire … Expire … Voilà Win, comme ça. On se concentre. Ce n’est qu’un abruti, reste calme ! C’est les sourcils toujours froncés que j’encaisse silencieusement sa démonstration sensée me prouver que c’est tout à fait normal que l’on se croise dans une forêt perdue à des centaines de kilomètres de là où on s’est quitté. Mais oui, bien sûr, pauvre idiot ! Le hasard n’existe pas ! C’est une coïncidence ou un mauvais sort. Venant de ce serpent malveillant, je pense plutôt pour un mauvais sort. Quoi que, c’est improbable qu’il ait souhaité me recroiser. Non, décidément je pense qu’il y a un chaman quelque part qui s’amuse bien ! Ou alors un dieu quel qu’il soit est persuadé que nous avons un destin en commun. Je me demande quel Dieu pourrait s’intéresser à nous deux. Nous n’avons absolument aucun atome crochu ! Wergon peut-être ? Je crois me souvenir que Mister Vomi vient des montagnes. Enfin, je n’y mettrais pas ma main à couper étant donné que je n’ai écouté que la moitié de ce qu’il m’a dit depuis qu’on s’est rencontré.
« Et tu veux un bisou pendant que tu y es ? » Je crois que je vais avoir des courbatures aux paupières tant mes yeux se sont écarquillés à l’entente de cette remarque. Un quoi ?! Berk ! Arg ! Pouah ! Plutôt mourir ! J’hésite à lui sortir tel quel mais un sourire vicelard s’étire sur mon visage : je viens d’avoir une idée particulièrement alléchante ! D’un seul coup, le sol sous ses pieds se recouvre d’une couche de glace, à l’instar de la première fois où l’on s’était rencontré. Alors qu’il commence à vaciller, je souris une nouvelle fois. C’est presque de l’enthousiasme qui m’empli cette fois alors que je songe à ce que je vais faire. « C’est un baiser que tu veux mon amour ? » Je pose trois doigts sur mes lèvres puis fait mine de lui souffler un baiser. Seulement, ce n’est pas une onde d’amour qui le fait taire mais une mince pellicule de gel scellant ses deux lèvres ensemble. « Dommage que l’on soit un peu en froid n’est ce pas ? » Une moue faussement attristée tord mes lèvres alors que je m’amuse toute seule de mes jeux de mots sur ma vérité. Décidément, je suis vraiment trop drôle comme fille ! Et puis je ne suis pas si méchante ! J’aurais pu la rendre bien plus épaisse mais il est marrant quand il s’énerve alors ça serait dommage de le faire taire définitivement ! Non, comme ça s’est cool ! Il va se les geler un peu mais il n’aura qu’à forcer un peu pour pouvoir de nouveau cracher son venin dans le vide.
(#) Sujet: Re: Ca s'en va et ça revient [ft Winter] Jeu 14 Jan 2016 - 17:26
C'est fait de tout petits riens, ça se chante et ça se danse et ça revient ça se retient comme une chanson populaire ♦ Cloclo
Ah cher Deth, pourquoi as-tu encore voulu jouer sur un terrain plus que glissant ? Et ce n'est pas un jeu de mot... Tu avais effectivement oublié à quel point sa vérité peut être fourbe et puissante, il est impossible de prévoir quand la glace va apparaître et où. Un pouvoir que tu trouves fort malsain, comme l'individu qui t'as fermé le bec sous une couche de glace. Tu aurais bien aimé répliquer à ses dires, mais la glace fait le même effet que du ruban adhésif. Tu ne peux donc pas bouger d'un poil tes lèvres.
Son baiser qui part dans les airs, son jeu de mot vraiment pourri, et son air moqueur et vicelard, un ensemble qui fait que tu la détestes. Tu ne peux rien dire. Mais tes yeux emplis d'une colère noire montre bien l'état dans lequel elle t'a mit. Tu as l'impression d'avoir déjà vécu cette scène. Ah oui, au port de Thalis. Le sol était devenu une vraie patinoire et tu n'arrêtais pas de glisser à chaque fois que tu te relevais. Bien sûr, la cause n'était personne d'autre que Fish, ici présente et dans toute sa splendeur. Ah, pas de splendeur pour la décrire ? Très bien Deth, donc plutôt dans... toute son ironie ? Hein, j'oublie ? Bon bref passons.
Dans cet état, tu as bien envie de l'étriper. Tes mains sont libres, alors tu peux t'en servir ! Mais si tu bouges, tu sens bien la glace au sol venir. C'est pas un bon plan... Tu jettes un coup d'oeil à L'Ami qui semblait bien rire de cette scène. Il n'avait pas bougé, mais tu sais qu'il joue le rôle de spectateur. S'il avait des mains, tu penses qu'il aurait applaudi l'Héléo ! Tu viens de leur trouver un point en commun : ils aiment tout les deux te chercher des noises. Te voir énervé est si marrant que ça ? T'aimerais bien savoir ce que ça fait de voir quelqu'un sortir de ses gonds par ta faute... C'est peut-être effectivement amusant. Tu regardes Winter avec un nouveau regard, des yeux pleins de malice. Tu ne vas pas rentrer dans son petit jeu à vouloir râler contre elle et ensuite essuyer ses remarques déplaisantes. Dans ta poche, les lames se mettent en action. Mais seule l'une d'entre elle sort et fonce vers la sacoche de la poiscaille. Et dans un bruit d'air, le sac s'ouvre en deux par le dessous, le contenu se déversant sur le sol. La gourde tombe sur un gros caillou, évidemment, le seul qui sortait bien de la terre, et le choc l'ouvre. L'eau se déverse sur les affaires, les salissant de terre.
Tu retires la glace qui te couvre les lèvres, car elle commençait à fondre. Il faut dire que de la glace en cette saison, c'est quand même très rare ! Un sourire sarcastique se dessine sur tes lèvres alors que ta lame revient vers toi. « Alors là, c'est vraiment pas de chance... » dis-tu avec ironie. Tu vois notamment la belle robe s'imbiber d'eau et la terre se coller au tissu.
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(#) Sujet: Re: Ca s'en va et ça revient [ft Winter] Jeu 14 Jan 2016 - 20:45
ÇA S'EN VA ET ÇA REVIENT × FT. DETH & WINTER
Je ris à tomber par terre lorsque toutes mes affaires exhaussent mon vœu pour moi. TOUS mes effets personnels s’étalent sur le sol, dans la boue, noyés par ma gourde qui s’est ouverte sur une pierre en tombant. Illico, je me plie pour tenter de tout ramasser, notamment ma robe de velour et mes habits héléos mais il est déjà trop tard : le tissu est complètement souillé par la terre et j’entrevois déjà la fortune ou les heures de frottage qu’il me faudra pour les ramener à leur état initial. Je soupire en tentant de les mettre au sec sur un buisson, puis porte ma besace au niveau de mon visage pour essayer de comprendre comment elle a pu céder d’un coup. La coupure est nette et précise, aucun fil ne dépasse, pas de trace de déchirure … Ce n’est visiblement pas une couture qui a lâché … Mon esprit me joue peut être des tours mais je crois entendre Vomito rigoler, ce qui me fait immédiatement lever la tête. Son air de défi et son ironie mettent fin à mon incompréhension. J’avais oublié ses satanées dagues dont j’ai déjà fait les frais à Thalis !
« Mais pourquoi tu as fait ça ?! C’est complètement nul ! » Pourquoi je hurle ? Je ne sais pas trop mais je crois que ça me défoule ! D’ailleurs, je n’ai absolument pas envie de me calmer ! Mes sourcils se froncent alors que ma mauvaise conscience se manifeste : ‘et toi Win ? Ce que tu fais c’est pas complètement nul peut être ?’ Je la chasse d’un revers de main, geste futile puisqu’aucun petit ange n’est apparu sur mon épaule pour me sermonner. En colère contre lui et contre moi-même, je croise les bras sous ma poitrine et adopte une mine boudeuse. ‘Gamine !’ me crie ma conscience. Je fixe Deth (si si ! Je me souviens de son nom ! Enfin, seulement maintenant mais bon, vaut mieux tard que jamais, non ?) et réfléchis un instant à la situation actuelle. Si je frappe, il frappe. Ce duel improvisé va finir par mal tourné ! Soudain, un sourire éclaire mon visage lugubre : « C’est un duel dans les règles de l’art que tu cherches ? » Je suis tellement fière de mon idée que j’en sauterai presque de joie. « Jusqu’au KO. Ou l’abandon, pour des tapettes comme toi ! »
Je jette un coup d’œil à ce qui nous entoure. La forêt derrière moi et à ma gauche nous cache de la vue des voyageurs empruntant la route je pense. Faras est sûrement trop loin pour que qui que ce soit nous repère. Et puis, de toute façon, qui chercherait à nous empêcher de nous taper dessus ? Nous sommes grands et ‘’responsables’’, non ?
Je jette un coup d’œil à ce qui nous entoure. La forêt derrière moi et à ma gauche nous cache de la vue des voyageurs empruntant la route je pense. Faras est sûrement trop loin pour que qui que ce soit nous repère. Et puis, de toute façon, qui chercherait à nous empêcher de nous taper dessus ? Nous sommes grands et ‘’responsables’’, non ? Sur le sol, la plaque de glace commence à fondre. Je mets fin au sort afin d’économiser mon énergie. Par cette chaleur, il va falloir me montrer économe !
Vient alors le moment de m’interroger sur mes motivations et sur ce que je vais faire. Mon but est il de le tuer ou seulement de le blesser dans son ego (ou pas) ? Non, la mort n’est pas ce que je souhaite. Je crois que je veux juste qu’il rabatte un peu son caquet. Roooh et puis ça nous défoulera ! A quoi ça sert d’être jeune si on ne peut pas en profiter !
(#) Sujet: Re: Ca s'en va et ça revient [ft Winter] Jeu 14 Jan 2016 - 23:06
C'est fait de tout petits riens, ça se chante et ça se danse et ça revient ça se retient comme une chanson populaire ♦ Cloclo
Au moins, l'effet escompté est arrivé. Elle hurle maintenant et fronce les sourcils d'un air vraiment... énervé ? Ah non, drôle serait plutôt le mot ! En vrai, ça ne lui va pas du tout cet air renfrogné ! Finalement, tu commences à comprendre pourquoi on peut trouver de l'amusement à énerver quelqu'un, si c'est pour voir des têtes comme ça. Tu pouffes derrière ta main qui cache ta bouche.
Alors qu'elle faisait une mine boudeuse telle une gamine, elle change d'attitude et un sourire se dessine sur son visage. « C'est un duel dans les règles de l'art que tu cherches ? » Un air de défi et de fierté domine son expression faciale. « Jusqu'au KO. Ou l'abandon, pour des tapettes comme toi ! » Tu tiques à la pique qu'elle t'envoie. Mais ta grimace est vite remplacée par un sourire empli de défi, comme celui qu'elle t'envoie. Au moins, vous êtes sur la même longueur d'onde à ce moment là ! Et puis tu te rappelles que lors de votre dernière entrevue, avant qu'elle ne finisse en un amas de paroles sans queue ni tête, que vous vous étiez promis un duel de vérité. C'était sûrement des paroles en l'air, pour apaiser la tension de la dernière fois. Mais plus maintenant. « Le défi est évidemment accepté très chère. » Tu n'hésites pas à rajouter des petits mots de "politesse", tu sais bien qu'elle n'aime pas cela. Elle est pourtant suffisamment énervée, ce n'est pas la peine d'en rajouter ! Tu vas vraiment finir congelé avant d'avoir dit ouf...
Néanmoins, tu as confiance en tes capacités. Tu as déjà battu des morts-vivants il y a un un an, et tu viens de te sortir d'un merdier avec un gang de bandits sévissant dans Faras. Tu doutes que Fish a eu le même genre d'expérience, même si sa vérité est puissante. Par contre, tu fais face à un gros dilemme : un combat à mort ou pas ? Parce que ta vérité n'est pas très facile à utiliser quand il ne faut pas tuer ou blesser gravement des gens. Même si ça te ferait plaisir qu'elle se taise à jamais et que tu n'ai plus à revoir sa tête de toute ta vie, tu n'es pas un meurtrier de sang froid. Faire couler du sang n'est pas ton but. Et au fond, tu n'as pas spécialement de faire de Winter, un poisson à la broche...
Alors, que peux-tu bien faire ? Elle c'est facile : si elle n'a pas l'intention de te tuer, elle peut te faire tomber en te faisant glisser sur une banquise, ou même t'immobiliser dans sa glace. Toi, à part de libérer en la cassant, tu n'arriveras pas à infliger des dégâts... Tu peux toujours lui déchirer ses vêtements, ou encore ses cheveux. Elle va finir nue et chauve. Pourquoi pas pour ce dernier point, ça lui donnera une tête amusante, mais tu n'as pas très envie de la voir sans vêtements... Quoique, elle n'a pas un corps si mal que ça ! Elle a des formes qui t'intéresse quand même... Sale pervers ! Tu effaces ces pensées et vite. Oublie pas que c'est Fish quand même, la poiscaille qui pue du port de Thalis ! Tu lui feras quelques coupures superficielles, ça ne devrait pas lui faire si mal que ça non ? Ça ne va pas la tuer en tout cas, enfin normalement... Et puis sinon, ce sera un combat à l'épuisement. Avec une chaleur pareille, il lui sera difficile de maintenant la glace trop longtemps. Tu as bien vu comme elle fondait assez rapidement. Tu l'as vu aussi retirer la couche de glace qui sévissait au sol, sûrement pour se ménager. Tu pourras te contenter de briser la glace pour te libérer de ses pièges, mais cela risque de ne pas être très amusant.
Tu regardes à ta gauche : tu avais laissé ton épée au sol. Ta nouvelle arme. Elle pourra facilement casser la glace avec son poids, ce sera plus efficace que tes petites lames. Tu te concentres et essaye de la faire bouger. Elle tremble un peu, lévitant légèrement au dessus du sol. Bon au moins, il se passe quelque chose ! Mais tu devras mettre plus de volonté qu'avec tes armes favorites. Tu te tournes vers l'Héléo et lui lance avec un sourire confiant : « Honneur aux femmes ! » Si ce n'est pas galant comme attitude !
C'est l'heure du du-du-du-dueeeel !
fiche codée par shirosaki & anglycanne
Winter C. Eliwën
Maître des Ombres
Messages : 1176 DC : Drake Val Ary, Enara VerteFeuille, Ria, Rhaenega Hywel Örjan Carnet : Rôdent les ombres ...Expérience : 637 Titres : Insatiable Personnage Prestige : (6/9)
(#) Sujet: Re: Ca s'en va et ça revient [ft Winter] Ven 15 Jan 2016 - 11:00
Duel de Vérités Règles du Duel
3 dés "Boss Monstre" lancés à chaque coup dans son carnet de voyage
3 ratés, l'attaque est loupée 2 ratés, c'est une petite attaque 1 raté, c'est une attaque normale 0 raté, c'est une grosse patate
2 grosses patates mènent à un KO Une somme de 10 mène à un KO
ÇA S'EN VA ET ÇA REVIENT × FT. DETH & WINTER
C’est sans surprise que Deth accepte. Il est bien trop joueur pour refuser de toute façon. J’ai tellement hâte que j’ai envie de sautiller sur place mais je ne voudrais pas montrer à Vomito l’ampleur de mon enthousiasme. Non pas que j’ai peur que ça soit mal interprété mais … Mais quoi en fait ? Je ne veux pas qu’il sache que je meurs d’impatience de lui casser la gueule ? « Honneur aux femmes ! » C’est ‘honneur aux dames’ l’expression, ignare ! Mais bon, je garde ma remarque pour moi, pour une fois. Je vois que comme moi, il regarde autour de lui et analyse le terrain.
Moi, il me faut analyser mon adversaire. Deth est rapide et entrainé. Sa vérité est terrible et meurtrière, l’éviter relève de l’impossible. Non, il me faudrait me protéger. Pour cela, il faudrait que je reste à l’abri des arbres, où la température est nettement plus basse. Dès que j’aurais frappé, il me faudra m’attendre à une réplique immédiate. Je sens que le combat va être rude ! Je vais commencer doucement, il me faudra sûrement quelques coups pour trouver comment le vaincre et pour l’instant je suis un peu à court d’idées ! Il sait que j’ai la mauvaise manie de geler le sol sous ses pieds, aussi il me faudra le faire quand il est déjà en mouvement, ce qui n’est pas le cas pour le moment. Je me déplace en crabe vers ma droite, là où mon adversaire porte déjà son regard. De l’autre côté de lui, un minuscule Lor’Reïk de glace -incontestablement ma statue préférée- est apparu. Je m’accroupis pour garder l’attention de Deth fixée sur moi tandis que, tel un boulet de canon, l’oiseau de glace fonce droit sur sa tête.
Dès qu’il frappe la tempe de Deth, l’oiseau explose, envoyant des débris de glace tout azimut. Je n’ai pas le temps de voir si cela à l’effet estompé (mais quelque chose me dit que bien que Deth ai la tête dure il ne va pas s’en sortir indemne), immédiatement, je me concentre pour établir une fine mais solide couche de gel entre ma tenue de cuir et ma peau, espérant ainsi réduire un peu la portée de l’attaque de Vomito. Froid ? Oui, un peu, mais quand on est né dans la glace, on s’y fait ! Mon cerveau marche à toute vitesse mais je ne vois pas comment me protéger autrement …
(#) Sujet: Re: Ca s'en va et ça revient [ft Winter] Ven 15 Jan 2016 - 20:58
C'est fait de tout petits riens, ça se chante et ça se danse et ça revient ça se retient comme une chanson populaire ♦ Cloclo
Elle commence aussitôt à se mettre en mouvement. C'est qu'elle ne perd pas de temps ! Elle se déplace en crabe, tournant autour de toi. Tu ne perds pas la moindre miette de ses actions, essayant de prévoir ses gestes pouvant signaler qu'elle va utiliser sa vérité. Tu n'as pas encore bien compris comment elle fonctionne. A part faire apparaître de la glace instantanément, tu n'as aucune idée si elle doit se concentrer avant, ou bien dire des morts, ou encore effectuer certains signes. Certaines vérités nécessitent ce genre de manipulation. Un peu comme toi qui est obligé de regarder ton arme pour qu'elle revienne à toi.
Elle se déplace curieusement, cherchant à se cacher à l'ombre des arbres. Te fuirait-elle ? Tu t'attendais à ce qu'elle t'affrontes de front, mais avec la vérité que tu as, tu trouves son geste plutôt intelligent... Enfin tu croyais qu'elle allait se cacher. Mais elle s'accroupit. Tu remarques qu'elle ne cessait de fixer un point derrière toi. C'est au dernier moment que tu baisses la tête, mais n'évite pas ce boulet de glace qui se brise sur l'arrière de ton crâne. Tu bascules vers l'avant, mais te rattrape avec tes appuis. Bon dieu, que cela fait mal ! Un peu plus et elle te tuait vraiment ! Tu te frottes l'arrière du crâne. Ça te pique, te signalant sûrement une égratignure. Mais pas de coulée de sang. Ça te rassure d'avoir le crâne si dur ! Un peu de gène liare en toi peut-être ?
Bref, pas le temps de se reposer. Rapidement, tu te caches derrière un buisson, l'atteignant par une roulade. D'ici, tu peux la voir : la forêt est loin d'être dense et la lumière n'est pas filtrée par les feuilles. Difficile de trouver une véritable cachette hormis les végétaux les plus touffus. Il faut faire vite. Tu envoies une lame dans sa direction. Concentré, tu évites qu'elle ne la transperce entièrement. De ta position, tu ne vois pas très bien où est-ce que tu l'as touché, mais tu espères bien lui avoir fait une coupure au niveau de la joue. Tu envoies une deuxième, qui suit la première consoeur, dans une danse plus aléatoire. Ainsi, elle ne peut pas prévoir ses mouvements...
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(#) Sujet: Re: Ca s'en va et ça revient [ft Winter] Sam 16 Jan 2016 - 17:13
ÇA S'EN VA ET ÇA REVIENT × FT. DETH & WINTER
Nous voilà tous les deux cachés à la vue de l’autre. Deth se trouve dans un bosquet à quelques mètres de moi, si bien que je ne sais toujours pas quels effets ont eu mon attaque. Cela dit, même si j’avais pu le voir, en aurais je vraiment eu le temps ? Juste après qu’il se soit caché, je m’attends à me faire attaquer mais je n’ai pas le temps de réfléchir que ma joue se met à brûler. Une interjection de suprise m’échappe et, par pur réflexe, je lève les deux mains vers ma joue alors qu’une seconde lame -invisible elle aussi à l’exception d’un éclat de lumière alors qu’elle passe sous un rayon de soleil- m’entaille au niveau du poignet puis de l’oreille. Je patiente quelques secondes, m’attendant à une nouvelle salve, prête à tenter d’esquiver mais rien ne semble venir aussi je rejoins un arbre et m’adosse au tronc.
Je voudrais observer mes blessures mais je pense qu’il est nécessaire que j’occupe un peu Vomito avant si je ne veux pas me prendre une nouvelle danse des lames. Je me penche légèrement pour localiser grossièrement mon adversaire puis cherche des yeux et dans mes souvenirs où je pourrais trouver de l’eau. Ma gourde s’est reversée à quelques pas d’ici, les arbres sont gorgés d’eau et quelques flaques nous entourent, Vomito et moi. Ça ne devrait pas être trop compliqué même si je ne suis pas sûre que mon idée fonctionne puisque je n’ai jamais fait ça auparavant. Je me concentre et regarde de nouveau où se trouve l’humain. Je souris alors qu’un Seffronh presque taille réelle apparaît au dessus de sa tête. Ça marche ! Bon je ne sais pas s’il se trouve réellement au dessus de Vomito puisque la perspective peut me jouer des tours mais j’ai l’impression que je ne me suis pas trop mal débrouillée pour une première création aérienne de cette taille ! Et encore, il a de la chance, je n’ai pas assez d’eau et il fait trop chaud pour que je le fasse aussi gros et concentré en glace que je le voudrais ! Mais tout de même, je n’aimerai pas me trouver en dessous lorsqu’il va tomber !
Je me cache derrière un arbre alors qu’un énorme fracas s’élève de la cachette de l’abruti. J’espère que je n’ai pas loupé ma cible ! Maintenant que j’ai quelques secondes devant moi je regarde l’entaille que j’ai au poignet. Je râle en Elle ne semble pas trop profonde et à presque arrêtée de saigner. Je grimace tout de même lorsque j’essaie de bouger mon articulation. Il va falloir que je fasse attention si je ne veux pas qu’elle se rouvre. Bah ! Ca ne devrait pas trop m’handicaper, après tout, nous ne combattons pas à mains nues ! Les autres coupures, celles de ma joue et de mon oreille, sont un peu plus profondes et saignent encore légèrement toutes les deux : je sens quelques gouttes couler dans mon cou. Mon dieu, la tête que je vais avoir à l’issu de ce combat ! Ca ne sera vraiment pas beau à voir !