| (#) Sujet: Niklaus Alhaad [terminé] Dim 13 Sep 2015 - 21:21 | |
| Niklaus Alhaad « Je ne suis pas quelqu'un de bien, je suis un criminel. Mais si je dois être appelé ainsi, sachez que je ne regretterais jamais ce que j'ai fait.» | PRENOM(S): Niklaus NOM: Alhaad DATE DE NAISSANCE ET LIEU: Né en l'an de grâce 1222, en plein territoire Arvelès AGE: 26 ans PEUPLE: Anciennement Arvelès RANG: Exilé | | VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité des armes DESCRIPTIF: Niklaus a une maîtrise parfaite des armes et est particulièrement efficace au combat rapproché sans armes, du fait de sa carrure et sa constitution hors normes, même pour un Arvelès. Il n'a qu'une très faible maîtrise de la vérité, qui lui sert juste à assimiler de grandes connaissances en combat. ARMES: Aucune |
PHYSIQUE : Niklaus est avant tout imposant. Même pour un Arvelès. Il mesure un bon mètre quatre vingt dix, pour un poids approchant la centaine de kilos. Il bénéficie d'une musculature très développée et saillante forgée par des années d'entraînement. Plusieurs tatouages décorent son torse, dont le nom de son ex-femme, Elise, gravé sur sa poitrine, juste au-dessus du coeur, un crâne entre les épaules, un serpent s'enroulant autour de son avant bras droit et un Ondo Lilotéa sur l'épaule gauche. Ses yeux sont d'un brun clair, tandis que ses cheveux et sa barbe, tout deux longues et bruns foncés, complètent une mâchoire carrée et donnent à son visage une allure sévère et sombre. CARACTÈRE : Niklaus fût autrefois très altruiste et tourné vers les autres. A cette époque, un sourire illuminait toujours son visage. Il était empathique, courageux, et son seul défaut était peut-être sa naïveté. Il avait été formé à la guerre sans la comprendre, il possédait une force colossale sans savoir qu'en faire. Sa trop grande fois dans ses camarades finit par lui coûter son innocence. Son sens aiguë du devoir, autrefois dirigé vers son peuple et sa cause, est à présent tourné entièrement vers lui-même. C'est un homme sombre et tourmenté, ravagé par la perte d'êtres chers et le sentiment de trahison qui lui ronge le coeur. Il a fini par développer une peur bleue des sentiments autres que l’agressivité et la rancœur. Il est hermétique à tout contact avec les autres. En conclusion, il est perdu, seul. Et cette solitude le détruit à petit feu. HISTOIRE : 1222: Les pleurs d'un enfant résonnent dans la maison de la famille Alhaad. C'est le troisième après Annabeth et Koll. Tenant son enfant dans ses bras, Finn, le père, laisse sa femme se remettre de la longue et douloureuse épreuve. L'enfant l'observe d'un regard curieux, ses yeux sont d'un brun clair, comme ceux de sa mère.
-Bienvenue chez toi mon fils !
Se redressant, la mère contemple son enfant, d'une voix ravie elle demande à son mari :
-Comment l’appellerons-nous mon amour ?
Le guerrier déposa le nouveau né dans les bras de sa femme, tout en lui murmurant à l'oreille :
-Niklaus.
1228 : Niklaus est alors âgé de 6 ans, sa soeur et lui entretiennent une relation conflictuelle, tandis que sa relation avec son frère, elle, est fusionnelle. La mère de Niklaus, Cassidie, reste au foyer pour éduquer ses enfants, tandis que son père, Glen, fait partie de l'armée Arvelès, où il y est respecté. L'enfant a beau avoir deux ans de retard sur son frère aîné, il est plus grand que lui, ainsi que tout les autres garçons de son âge. Rien n'est à revoir sur son comportement, poli et courtois, il fait la fierté de ses parents et s'est avec fierté que ceux-ci parlent de lui aux autres Arvelès.
1233 :
-Nik' ? Répète encore une fois Koll.
Le jeune homme se réveille, et contemple son frère. Leur soeur a déjà quitté la couche commune.
-Oui ?
-Tu entends les chevaux ? Père s'en revient de l'expédition !
Niklaus et son frère se ruèrent auprès de leur mère, attendant l'arrivée de Glen. Mais lorsque les cavaliers ouvrirent la porte, ce ne fut pas ainsi que les garçons l'avaient espéré. Ils portaient leur père par les pieds et les bras. On lui avait retiré son armure pour pouvoir appliquer des bandages aux immenses entailles qui lui lacéraient le torse. Le guerrier d'âge mûr était pâle comme la mort, livide. Les cavaliers expliquèrent aux enfants et à leur mère que cela était dû à un ours noir que Glen avait voulu abattre dans les plaines, lors d'une expédition de routine. Bien qu'il eût planté plusieurs flèches dans le corps de l'animal, il n'avait pu empêcher la bête de se ruer sur lui et de la lacérer avant que l'un de ses camarades ne l'abattent d'un coup de hache. On déplaça le blessé jusque dans sa couche et on fit venir toutes les femmes pouvant aider à le soigner. Mais ses blessures étaient trop imposantes. Personne ne croyait à son rétablissement. Ses cris de douleur firent trembler le toit de la maison jours et nuits avant qu'il ne devienne trop faible pour pousser autre chose que de faibles gémissements.
Quelques temps plus tard : -Niklaus ? Il te demande.
Suivant les directives de sa mère, l'enfant vint s’asseoir au chevet de son père. Ses yeux étaient livides, perdus dans le vague, son teint blanchâtre faisait peine à voir. C'était comme si la mort était déjà penchée sur lui.
-Nik' ? Vient mon garçon... Approche.
Le jeune homme s'exécuta, s'approchant de son père. Il s'attendait à de grandes déclarations, ce genre de phrases qu'il garderait en mémoire toute sa vie, mais au lieu de cela, il dut se contenter d'un :
-Tout... Tout ira... bien.
-Reposez-vous père, il vaut mieux.
Les yeux de son père se fermèrent, il poussa un râle. La fatigue avait déjà raison de lui. S'approchant de la porte, Niklaus lui déclara une ultime fois :
-Je vous aime père.
Glen Alhaad rendit son dernier souffle dans la nuit. Laissant derrière lui une femme seule et ses trois enfants, dont l'aînée venait de s'inscrire à l'institut de la guerre. Honorant la mémoire du défunt, les habitants de la montagne apportèrent une aide précieuse à sa famille. Car dans l'armée, les liens entre soldats étaient fort, et désormais, Niklaus ne désirait rien de plus que de gagner sa place dans ces rangs.
Lorsqu'il rejoignit l'institut de la guerre quelques années plus tard, Niklaus se révéla être un élève doué, mais surtout acharné. Quand il venait à buter contre quel qu’obstacle que ce soit, il se battait jusqu'à briser ses lacunes, devenir meilleur que les autres. Il passa les cinq ans à ne se laisser distraire d'aucune manière que ce soit. Quand le choix se présenta à lui, il accepta de passer deux années de plus dans l'institut pour définitivement servir dans l'armée Arvelès. Au sein de celle-ci, il fit la connaissance d'Elise. La jeune femme brillait de par sa dévotion et son courage, elle plut immédiatement à Niklaus. Ils se ressemblaient beaucoup, et ils ne tardèrent pas à avoir une aventure. Quelques ans après leur rencontre, ils se marièrent. Ce mariage fût le plus beau moment de sa vie. Il eût le sentiment que rien ni personne ne pourrait jamais briser son bonheur, comme si il eût été à l'abri de tout danger, de tout malheur. Toutes les personnes qu'il aimait étaient présentes et avec malice, il pensait à tout ses camarades qui devaient l'envier.
1245 : Après des années à être un soldat irréprochable, un mari fidèle et un ami sincère, Niklaus s'était fait une vraie réputation au sein de sa communauté. Il était une véritable force de la nature, mais avait fait le choix de mettre ce don au service de la cause de son peuple. Malheureusement, son frère Koll avait fini par éprouver de la jalousie à son égard, et la tension palpable entre eux avait fini par les séparer. Il eût le bonheur de découvrir que sa femme était enceinte. Tout lui souriait, il allait devenir père et assurer un avenir radieux à cet enfant. Cette année là, un grand tournoi fut organisé, entre les membres de l'armée. L'année précédente, Niklaus avait été blessé durant l'un deux et une longue cicatrice ornait désormais sa cuisse gauche. Par chance, il avait évité l'infection et avait pu conserver le plein usage de sa jambe, mais suite à cela, il promit à Elise de ne plus participer à aucun tournois. Pour enfin se démarquer de son frère, Koll s'y inscrivit néanmoins.
-Allons mon frère, nous servons dans l'armée depuis des années, ce genre d'artifices ne nous sied guère...
-Certains d'entre nous ont des ambitions Nik', la mienne est de ne pas stagner à mon poste.
-Es-tu devenu idiot à ce point ? La chance est avec nous mon frère, à toi de la saisir, nous avons passé l'âge de faire nos preuves. Laisse cela aux recrues. Tu te plains de ne pas être gradé, mais peut-être que la cause est ton immaturité !
-Tu parles beaucoup mon frère, mais peut-être serait-il temps d'agir ?
Et Koll partit au galop, rejoignant le lieux des affrontements. Ne voulant pas laisser son frère seul au milieu d'une foule hostile, il prit sa monture et se prépara à partir lui aussi. Elise le rejoignit, le regard accablant de reproches.
-Où vas-tu ? J'espère pour toi que tu ne vas pas te battre Klaus !
-Je veux juste éviter un autre drame engendré par mon crétin de frère, je serai de retour bien vite, ne t'en fais pas pour moi.
Et il se rua sur les lieux des combats. Là-bas, il assista à des duels à l'épée. Il fut surpris de voir que le niveau augmentait toujours plus au fil du temps. Son peuple vivait des heures prospères, et cela le réjouissait. Lorsque Koll participa à son premier combat, le guerrier fut anxieux de le voir découper en morceaux un novice, mais il n'en fut rien, son frère mena le combat avec sang-froid et professionnalisme, tout comme il le fit avec les suivant. Finalement il n'y avait pas eu lieux de s'inquiéter. Quelques heures plus tard, au terme de mains combats, Koll s'était qualifié pour la finale du tournoi. Niklaus fut apeuré en découvrant son adversaire, car celui que l'on surnommait "Le fléau" était un des soldats les plus violents et les plus détestables de l'armée. Si Lui-même s'était bâti une réputation en inspirant la confiance et la bonté aux autres, Le fléau, lui l'avait fait par la force des armes et la brutalité. Koll choisit une fine rapière tandis que son opposant se munit d'une hache aux proportions ahurissantes. Le combat ne durât guère. Koll bien qu'étant plus rapide et intelligent que son adversaire, ne put jamais lui porter le moindre coup et à force de tournoyer et de chercher une ouverture, il finit par baisser sa garde. D'un violent coup de hache, le Fléau envoya valser l'arme de son frère et celui-ci de par la même occasion. Son aîné s’écrasa au sol, le sang imbibant son armure défoncée au niveau du torse. Son adversaire, triomphait, vint alors se pencher au-dessus de lui. La foule en délire se tût, tant ses membres sentirent l'hostilité dans les paroles qu'allaient prononcer le vainqueur.
-Toujours aussi misérable Koll... Comment as-tu pu croire que tu allais réussir quelques chose en ce jour ? Je n'ai pas en mémoire de t'avoir déjà vu réussir quoique ce soit que tu aies entrepris...
Koll, blessé dans sa chaire et son âme, voulut se redresser. Le Fléau se contenta d'un simple coup de pied pour le renvoyer au tapis.
-Tu ne seras jamais rien de plus que le fils d'un tel, ou le frère d'un autre. Une ombre, et lorsque tu mourras, personne ne se souviendra de toi...
Le détestable vainqueur leva ses bras en l'air, s'attendant à recevoir les acclamations de la foule, les juges furent alors obligés de le déclarer comme vainqueur. Il laissa alors Koll en paix. La foule commença à se séparer, et un sourire vil sur le visage, le vainqueur se détourna. Niklaus perdit son frère de vue quelques instants. Un instant qui suffit à le rendre fou. Rempli de haine et de désir de vengeance, Koll ramassa la hache de son ancien adversaire, et se rua sur lui. Niklaus comprit trop tard la situation, il s'élança vers son frère en hurlant son nom quand la hache frappa de plein fouet le dos de Fléau. Le sang gicla immédiatement et le titan s'effondra. Les gens s’écartèrent de l'assassin et de sa victime. Niklaus, lui, resta figé, contemplant l'oeuvre destructrice de son frère. Quelqu'un scanda alors :
-Au meurtre ! Qu'on se saisisse de lui !
Deux soldats désarmèrent Koll, lui même choqué de sa bestialité, son cadet ne pût articuler le moindre mot, n'eût aucune réaction. On traîna l'assassin loin de la foule, et on vint chercher le cadavre, la hache encore dans le dos.
Un mois plus tard : Le procès de Koll fût à sens unique. Les témoins se succédèrent. Aucun doute n'était permis. Mais celui-ci réclama pourtant le duel judiciaire. On choisit un vétéran de l'armée pour ne lui laisser aucune chance. Un maître de la vérité des armes connus pour sa dextérité sans pareille au lancer de couteaux. On laissa Koll se munir d'une épée de piètre qualité. Son adversaire, lui, se munit de deux dagues. La foule observait le meurtrier d'un oeil dur. Au fond, tous ne réclamait que sa mort. Niklaus était au premier rang. Aucun doute n'était permis, il s'était déjà entraîné avec ce vétéran. Il l'avait vu tuer du gros gibier d'un ou deux lancers à une distance effroyable. Le combat s'engagea, le vieil homme laissa Koll se ruer sur lui. Il dévia sans mal la lame et planta sa dague dans son épaule gauche si profondément qu'elle y resta ancrée. Alors que Koll se préparait à charger une nouvelle fois, ignorant la douleur, la deuxième dague fût lancée par son opposant vint se figer dans jambe gauche. Son aîné tomba à genoux au moment où une larme roula sur les joues de Niklaus. Il sentit la main d'Elise serrer la sienne. Le vétéran fit apparaître deux nouveaux couteaux dans ses mains, leurs lames effilées brillèrent d'un éclat d'argent. Koll releva la tête pour regarder son adversaire dans les yeux quand le premier des couteaux vint frapper sa seconde épaule. Il laissa tomber son épée au sol. Il mit toutes ses forces dans son ultime mouvement d’orgueil, il se leva et réussit à faire un pas dans la direction du vétéran, lequel lui asséna un ultime lancer meurtrier en plein ventre. Tombant de nouveau à genoux, Koll laissa son regard se perdre dans le vague tandis que son opposant ramassait son épée. Niklaus l'appela, et son frère leva les yeux vers lui. Le vieux lanceur se plaça à côté de lui, levant sa lame vers les cieux, offrant sa vue au regard des dieux. Elise se blottit contre son mari.
-Tout ira bien Nik'...
La lame frappa alors. La tête de Koll roula sur le sol. Le public n'émit aucune réaction, alors que beaucoup attendait cette victoire. Niklaus pleurait, bien qu'il resta debout, le monde s'écroulait autour de lui, il ne ressentait que l'étreinte de sa femme, alors que ses yeux regardait le corps de son frère sans même le voir. Une voix le ramena à lui.
-Voilà notre nom est sali, déclara froidement Annabeth.
-Va au diable ma sœur.
-Je le retrouverai là-bas...
Après ces événements, Niklaus commença à perdre la foi en sa communauté. Ses semblables ne lui apparaissaient plus comme jadis, le combat ne présentait plus aucun attrait, sinon la mort. Elise et lui projetaient de partir. Le regard des gens sur la famille Alhaad était devenu trop hostile et il apparaissait désormais au couple qu'il ne pouvait pas laisser grandir leur enfant sur une terre où la guerre seule comptait. Leur fuite était prévue pour le mois suivant l'enterrement de Koll. Mais il leur fallait des chevaux, et cela, une seule personne pouvait les fournir : Annabeth. Or, Niklaus ne désirant plus parler à cette soeur aigrie et froide, cette tâche incombait à Elise.
-Ma soeur ne nous aidera pas Elise, elle doit déjà vivre avec un frère assassin, comment pourrait-elle aider l'autre à déserter ?
-Tu es trop dur avec elle mon amour, l'avenir de son neveu -ou de sa nièce- lui importera bien plus que le regard des gens.
Niklaus dut participer à une nouvelle expédition dans les plaines. Il était prévu qu'à son retour il rejoigne sa soeur et sa femme pour fuir avec cette dernière. Peut-être iraient-ils vers les terres de Faras ? Ils trouveraient bien un endroit où tout reconstruire. La patrouille venait d'abattre un ours noir quand un messager arriva à grand galop.
-Alhaad ?
-Oui monsieur ?
-Votre soeur vient d'être arrêtée, vous avez la permission de rentrer, je partirai vite si j'étais vous. Lui dit son supérieur avec une mine consternée.
-Que se passe-t'il ?!
-Je suis désolé soldat...
A la mine de son supérieur, Niklaus comprit que cela était grave. Le doute dévora son esprit, il pensa à sa femme, et se rua sur son cheval, avant d'épronner ce dernier pour rentrer au plus vite chez lui. Il frappa si fort que sa monture poussa de grands cris. Il ne mit pas longtemps à arriver chez lui. La porte était enfoncée. Il hurla :
-ELISE ?!
Pas de réponse, il courut vers leur chambre. Là il la vit, allongée, la tête baignant dans son propre sang. Elle avait été tué d'un coup de poignard en plein arrière du crâne. Niklaus contempla son corps quelques secondes. Il ébouriffa les cheveux, les larmes coulant abondamment sur son visage. Il s'approcha d'elle, s'agenouilla à ses côtés. Il prit sa tête dans ses mains, la déposa sur ses jambes. Il l'étreignit du plus fort qu'il put, comme pour la ramener. Sous ses yeux défilaient tous leurs moments de bonheur, leur mariage, leurs projets... Il déposa un ultime baiser sur ses lèvres. Il caressa son visage de sa main tremblante. Puis, ne supportant plus cette vision de cauchemar, il leva les yeux vers le toit, et hurla sa douleur, déclarat sa tristesse à quiconque pourrait l'entendre. La maison trembla sous ce sanglot, et ce fut comme si le temps se figeait.
Elise avait été tuée dans un accès de rage, c'était la seule explication possible d'un meurtre aussi sauvage. Annabeth avait bel et bien mal réagi aux projets de son cadet, mais pas comme celui-ci l'avait prévu. Tout était fini, Niklaus avait tout perdu. Il ne restait plus qu'un homme perdu, solitaire, accablé de chagrin, ruiné par la perte des êtres qui lui étaient chers. Il ne lui restait plus qu'une ultime chose à faire, une chose qui le maintenait en vie : tuer celle qui l'avait privé de son avenir, celle qui lui avait pris son bonheur, ne supportant pas que leurs destins puissent être différents. Aussi, quand Annabeth demanda le duel judiciaire, Niklaus se porta volontaire pour être son adversaire. Les juges s'opposèrent à cette décision, mais à force de persuasion, le guerrier finit par obtenir gain de cause.
Ce jour là, la pluie battait son plein, aussi, pourtant, les gens firent le déplacement jusqu'au lieu du combat. Voir la meurtrière d'une femme enceinte se battre pour sa vie attirait morbidement les gens. Quand vint le choix des armes, les deux héritiers Alhaad, sous les yeux de leur mère rendue folle par l'âge et le malheur décidèrent de règler leurs différents aux poings.
-Ne t'attends pas à ce que je te caresse la joue en confessant mes erreurs Nik', je ne pleurerai, je ne regretterai pas mes choix. Je suis fière d'avoir châtié deux lâches qui s’apprêtaient à fuir.
Niklaus ne répondit même pas. Il encaissa, laissa chaque mots, chaques paroles le remplir de haine. Il allait la tuer, et il le ferait sans aucun regrets. Il marcha vers sa soeur, la dominant de toute sa taille. Il dévia un de ses maigres poings, et en contre partie, balança l'un des siens dans la direction de sa tempe. Le choc étourdit son aînée, et il en profita pour la saisir par les cheveux. Il projeta la tête de sa victime contre la sienne. Il y eût un bruit sourd puis il la laissa partir en arrière. Elle était étourdie, du sang suintant de son crâne. D'un crochet du droit, il la plia en deux. Glissant à côté d'elle il la faucha de toute la longueur de son bras droit. Annabeth gisait dans la boue, assommée, incapable de se relever. Niklaus l'écrasa de tout son poids, se penchant au-dessus de son visage. Il saisit sa gorge de ses deux énormes mains. Il serra si fort que toutes les veines apparurent sur le visage de sa soeur tandis qu'elle commençait à suffoquer. Quand il sentit la vie commencer à s'échapper d'elle, il se pencha à son oreille, et murmura :
-Moi non plus je ne regretterai pas mes choix...
Après qu'il l'eût achevée, broyant sa nuque entre ses mains, il se releva. N'attendant même pas la réaction du public, il quitta l'endroit, laissant sa soeur, son corps encore chaud, dans la boue.
La mère de Niklaus se laissa mourir de faim dans les jours suivant. Quant à lui, plus rien ne le retenait. Incapable de regarder son peuple, de le comprendre après tout cela, il décida de le quitter. Un beau mâtin, il laissa chez lui ses armes et son armure, les dernières choses qui faisaient de lui un Arvelès.
Vêtu de haillons, il chevaucha jusqu'à un endroit où il pourrait trouver une nouvelle raison de se battre. Un nouveau sens à sa vie. Désormais, Niklaus est seul, perdu au milieu d'une terre qu'il veut apprendre à connaître, chevauchant au devant d'un avenir obscur où il espère récupérer son honneur d'antan... | PRENOM: Baptiste AGE: 16 ans AVATAR: Dessin d'Opie Winston, dans Sons of Anarchy TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? J'en faisais beaucoup il y a deux ans COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? En cherchant sur forum actif UNE QUESTION, SUGGESTION ? Aucune, l'univers est déjà très complet et développé, bravo ! | |
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