(#) Sujet: Re: [Quête] Nous deviendrons comme vous Sam 23 Jan 2016 - 20:09
Non, ce ne sont pas des vaches ♦ Deth
Un coup de feu brisa le silence qui s'était installé, alors que tu attendais une machette s'abattre sur toi. Mais l'arme tomba aux pieds du vil homme, qui se retourna vers le propriétaire du revolver. C'est ta chance ! Tu te mets à quatre pattes difficilement. Ton ventre te fait encore atrocement mal, mais tu retrouves une respiration normale. Tu t'écartes en rampant alors que le liare avait trouvé l'attention complète de l'imposteur. Tu les entends vaguement parler. Cependant, tu comprends que le cornu a trouvé lui aussi la vérité : ce n'est pas un liare. Et les autres n'en étaient sûrement pas non plus. Ainsi, il n'allait pas te buter pour avoir ôter la vie de ses semblables... Du moins, tu l'espérais...
Tu te relèves et regarde autour de toi afin de récupérer tes lames encore éparpillées. Tu en avais récupéré seulement deux sur les cinq. Tu retrouves les trois autres et les appellent vers toi. Tu es enfin pleinement armé. Savoir qu'elle sont au complet te rassure. Ces armes sont des alliées précieuses et sans elles, tu te sens comme nu. Tu observes la scène qui se déroule devant toi, autour du feu. Le liare a engagé son attaque en avalant le feu de camp puis en le recrachant tel un dragon. Tu le regardes, bouche bée, impressionner par cela. Il faut dire qu'aucun humain ne peut faire ça ! Il n'y a pas à dire, les liares sont impressionnants avec leur vérité. Peut-être que la réaction de l'imposteur confirme encore sa réelle identité, il a réagit de la même façon que toi. Quoique, tu n'aurais peut-être pas eu le même réflexe que lui... Il s'écarte rapidement et s'éloigne du cornu. Il a du recevoir un sacré entraînement... comme s'il avait été à l'académie de Feresis. D'un côté, c'est cohérent. Il possède une vérité très similaire à la tienne, donc il est fortement probable qu'il soit d'origine Arvelès. Et quasiment tout ceux de cette confrérie vont étudier à la capitale des montagnes de saphir.
Tu sors de tes pensées. L'homme se jette sur sa machette et s'approche donc de toi. Tu t'avances toi aussi et l'arrête en appuyant ton pied sur sa main, alors qu'il l'a tendait vers son arme. Pour lui renvoyer le coup qu'il t'a donné, tu lances ton autre pied dans son abdomen. Son cri de douleur finit étouffer. « Oui, je compatis, ça fait mal. J'ai reçu la même chose y'a pas si longtemps que ça. » Tu n'as pas spécifiquement de regard noir, avide de vengeance. Mais tu te fait un réel plaisir de passer cette envie sadique sur lui. « Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous vous faites passer pour des liares pour attaquer les nomades... Si ça c'était ébruité, vous auriez été la cause d'une énorme guerre... » L'homme à tes pieds râle en pestant dans sa barbe. « Personne ne peut nous comprendre... ». Il n'a pas l'air décidé à expliquer ses actions. A la place, il se retourne et par une acrobatie, il arrive à t'asséner un coup de pied derrière le genou. C'est qu'il est souple. Mais avant qu'il abatte la machette qu'il a récupéré, tu lui envoies une lame dans son coeur, traversant sa poitrine. Et il s'effondre, la vie le quittant immédiatement. Tu récupères ton arme et l'essuie sur la veste de l'imposteur, avant de la ranger. Cette histoire est finie, tu n'entendras plus parler d'eux et les nomades peuvent retourner dans le nord du désert. Du moins, tu l'espères. Et s'il y a d'autres fanatiques comme eux ? Difficile d'avoir la réponse maintenant. Mais ils semblent qu'ils n'étaient que cinq à tenir ce campement. Ainsi, ce groupe n'est plus.
Tu regardes le liare avec méfiance. Que va-t'il faire à ton égard ? « Vois, je n'ai pas tué tes semblables. Cherches-tu toujours à avoir ma peau ? » Tu clames l'innocence même si tu es prêt à ressortir tes armes en cas de faux pas du cornu...
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(#) Sujet: Re: [Quête] Nous deviendrons comme vous Sam 6 Fév 2016 - 18:26
Contre toute attente, le cèlera s’en prit directement à l’humain, qui ne comptait pas se faire avoir bien gentiment et c’était tant mieux ! Pour le coup, je profitais de l’occasion pour rechercher mon arme fétiche que j’avais malheureusement égaré dans la confusion. La main en feu, ma visibilité me permit d’aider mes recherches. Pendant ce temps, le deux autres étaient prit par les armes, rien ne me perturbait durant ma recherche qui aboutit finalement.
Le cornu tomba peu de temps après, l’humain avait gagné son duel face à cet ennemi et nous étions plus que deux survivants. Après s’être ré-équipé, l’homme s’adressa directement à moi. « Vois, je n'ai pas tué tes semblables. Cherches-tu toujours à avoir ma peau ? »
Et c’était véridique, il ne mentait pas, même si ça aurait été plus facile pour moi à vrai dire. D’une voix aigre et cassée, je pris la parole “Certes, j’en conviens, alors va-t-en maintenant !” Lui ordonnais-je “...J’ai du respect pour chaque vie, mais je n’hésites pas à les prendre pour autant.” Continuais-je après un bref silence.
Je commençais alors à m’avancer vers l’humain qui se trouvait à une petite dizaine de mètres. Sur le chemin, je m’arrêtais devant l’homme que j’avais froidement abattu d’une balle dans la tête. Je lui retirais son masque d’imposteur pour voir son véritable visage. Plongeant mon pouce dans le trou entre ses deux yeux, je le ressortais avant de l’appliquer sur ma paupière droite en chuchotant. “Pour mon père.” Puis sur ma paupière gauche déjà obstruée par mon propre sans. “Pour ma mère.” Et enfin sur ma lèvre inférieur. “Pour mon peuple.”
Après mon petit rituel terminé, je me dirigeais vers une bouteille de vin posé sur une caisse en bois et qui avait miraculeusement survécu à toute cette agitation. Je retirais le bouchon en liège avec les dents avant de le recracher sur le sol puis d’en boire une bonne partie. Après quoi je lançais la bouteille à trois quart entamée sur l’humain survivant.
“Je revendique ce butin ! Si t’y vois une objection, je suis prêt à le défendre.” Lui avouais-je en serrant bien fort mon bâton. “Tu peux prendre un truc pour avoir.. Enfin voilà, prend ce que tu veux. Après, le reste est à moi.” Suite à une telle nuit, du repos était le bien venu, à peine sorti de la vallée des âmes, il fallait que je dorme, ce camp était parfait pour récupérer mon sommeil manquant, je ne comptais pas bouger d’ici pour le moment. J’espérais que cette humain s’en aille au plus vite, je n’aimais pas les savoir dans les parages, je n’avais aucunement confiance en eux.
Deth Al'Abyssin
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(#) Sujet: Re: [Quête] Nous deviendrons comme vous Dim 7 Fév 2016 - 13:08
Non, ce ne sont pas des vaches ♦ Deth
Le liare ne semble pas vraiment ravi de la situation. Il y a de quoi ! Pour toi non plus ce ne fût pas la meilleure journée de ta vie. Tu viens d'abattre des humains de sang froid. Certes, c'était pour ta défense (ou pas), mais tuer n'est pas quelque chose que tu fais avec beaucoup de plaisir, voir même pas du tout. Au moins, ça te fait un point commun avec le liare : tu as toi aussi du respect pour la vie, même si la tienne passe avant, n'allons pas abusé tout de même ! Tu n'es pas vraiment du genre à te sacrifier pour les autres, aussi égoïste sois-tu. Il faudrait vraiment que tu apprécies la personne en question à un point pour que tu fasses un acte héroïque de ce genre. Ou alors être impliqué contre ton gré. Ca t'arrive plus souvent...
Le cornu bourru revendique le campement après t'avoir lancé une bouteille qu'il a bien entamé. Tu la rattrapes par tes réflexes retrouvés, mais in extremis, si bien que la bouteille se renverse sur tes chaussures. Super ! Tu lances un regard noir au liare qui n'en a que faire de tes représailles. Il semble déterminer à garder ce que les imposteurs ont volé aux nomades. Tu aurais aimé récupéré ces coffres, mais de toute façon, il n'y a pas assez de place sur le dos de L'Ami. Et puis tu n'as aucunement envie de te battre contre un liare, cette fois-ci un vrai. Tu as suffisamment vu ses capacités pour savoir qu'avec son bâton et son arme à feu, il est redoutable. Tu es fatigué, tu ne vas pas chercher un nouveau combat. Tu t'avances vers un coffre à l'opposé du cornu et l'ouvre. Tu y trouves des draps avec de la vaisselle en fer. Tu le refermes et te tournes vers le liare. « Très bien alors je prend ce coffre, de toute façon, je doute qu'il puisse t'intéresser... » Il a l'air plutôt d'être intéressé par les hydromels, comme celui qu'il t'a lancé à la figure. Même si ce n'est pas le moment d'ironiser, tu soulèves le coffre. Il est tout de même assez lourd, mais pour peu que L'Ami revienne, ton calvaire ne devrait pas durer. Tu ne lances pas un regard au liare et t'éloigne du campement. Le Xiorn te rejoint quelques mètres plus loin, sans perdre de temps, tu grimpes sur son dos avec le coffre et tu t'envoles en direction du Sud.
Tu retrouves les nomades de Mashek en train de camper pour la nuit. Tu ne sais pas quelle heure il est, mais il est sûrement tard. Un silence de mort règne dans le campement, signalant que tous doivent dormir, se reposant après avoir vécu une sacré épreuve. Un feu crépite vers ceux qui sont de garde. Tu atterris non loin d'eux ce qui attire leurs représailles. Comme la première fois, des fourches sont pointées vers toi. « Ce n'est que moi, » dis-tu les mains levées en signe d'innocence, « Je reviens de la mission que vous nous avez confié à moi et mon... oiseau-dragon. » Dans le noir, et malgré les lueurs orangés du feu dansant, ils ont peut-être du mal à te reconnaître. Pourtant, un homme sort de la tente la plus proche. Il s'agit de Mashek ! Il intime dans le silence de faire baisser les armes aux siens et s'approche de toi. « Tu es revenu jeune oiseau-dragonnier ! » Il pose les mains sur tes épaules et te regarde avec un large sourire confiant. « Alors, tu nous rapportes des bonnes nouvelles ? » Tu hoches la tête et lui raconte tout ce qui s'est passé. Il t'écoute avec un air pensif, même si son sourire ne quitte pas ses lèvres. « Formidable ! Tu nous as débarrassés de ces vils hommes ! Nous allons tout de même avertir les autorités, en espérant qu'une telle chose ne se reproduise plus... Tout de même, des humains se prenant pour des liares c'est... insensé. » Tu ne peux que le comprendre. Tu as vu ce grain de folie dans le regard du chef que tu as abattu. Il n'a pas voulu t'expliquer ses intentions... Tu te tournes vers l'Ami et descend de son dos, le coffre que tu as récupéré. « C'est la seule chose que j'ai pu ramener, je suis désolé de revenir avec si peu... » Mashek prend le coffre comme s'il avait pesé le poids d'une plume. Décidément, ce vieil homme est un être d'exception ! Il secoue la tête négativement. « Non, non, tu as déjà fait beaucoup, je ne m'attendais pas à ce que tu reviennes avec quelque chose ! » L'un des gardes prend le coffre et s'en va le ranger. Alors que tu allais t'en aller, Mashek te retient pas le bras. « Jeune homme, ne part pas maintenant ! Il est tard, tu ne verras rien dans la nuit. Permet moi de t'héberger, tu repartiras tranquillement demain matin. » Tu aurais refusé s'il ne te maintenait pas avec cette poigne de fer. Tu as l'impression que ton sang ne circule plus dans ton avant bras, des fourmis se font sentir dans tes doigts... « Euh, d'accord, j'accepte votre invitation. » Le vieux nomade te lâche enfin et te guide vers une tente, pleine de coffres. Il en pousse certains pour faire de la place et dépose une couchette rudimentaire. « Ce n'est pas digne des auberges, mais j'espère que vous dormirez bien. Cette nuit sera tranquille, profitez-en ! » Et c'est ainsi que tu dors dans la tente de réserve des nomades, sur une couchette loin d'être confortable. Pourtant, ta fatigue te fait oublier tout ça, et tu t'endors comme une masse.
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(#) Sujet: Re: [Quête] Nous deviendrons comme vous Dim 7 Fév 2016 - 14:28
L’homme avait accepté mon offre des plus ingrates, il avait réussi à faire preuve d’une certaine raison dont je n’étais pas capable. Pour cela il avait mon admiration, chose assez rare en ce qui concernait mes sentiments vis-à-vis de ces vils créatures. Et dire que je venais à peine de passer la frontière… Néanmoins, je ne devais en aucun cas perdre mon objectif de vue.
Le camp était maintenant à moi. Personne à l’horizon, j’étais isolé au nord du désert de la patience. L’alcool coulait à flot, la viande également. En profitant de leurs bien faits, je déplaçais un peu plus loin les corps des humains et de la bête qui avaient perdus la vie ce soir.
Une fois ces tâches accomplies, je me trouvais une couchette de fortune entre caisses et couvertures. C’était rien d'extravagant, mais beaucoup mieux que de dormir d’un seul oeil assis sur un rocher. A mi chemin entre la position allongée et assise, une dernière lampée finissait de m’envoyer au pays des rêves.
Les quelques heures que je venais de dormir m’avaient remit d’aplomb pour reprendre la route. Après avoir rempli ma besace de carburant, je réunissais mes dernières affaires en faisant un dernier tour du campement, mais il n’y avait rien d’assez intéressent qui vaille la peine que je m’encombre avec.
Après quoi je repris la route, abandonnant le camp à son triste sort avec la quasi totalité des affaires qu’il comptait. M’enfonçant encore un peu plus dans les terres, j'appréhendais ma prochaine rencontre en espérant qu’elle n’eut jamais lieu.
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(#) Sujet: Re: [Quête] Nous deviendrons comme vous