(#) Sujet: L'air marin [PV Azée Nihawel] Dim 10 Mai 2015 - 18:40
La foule, le bruit, la mer. Voilà dans quel cadre Elwenos recherchait sa cible depuis... un bon moment. La chaleur commençait à se dissiper, et les rayons du soleil viraient au orange. Le jeune Récleyès devait se rendre à l'évidence, ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait pouvoir attraper ce foutu brigand. Et ça n'est pas avec les diverses personnes, notamment cette princesse hautaine et fichtrement prétentieuse, qu'il avait pu récolter des renseignements de qualité. Décidément, par les temps qui courts, il valait mieux compter sur soi-même. Il espérait que toute la population de ce maudit port n'était pas aussi désagréable que ces poissonniers peut réceptifs envers les étranger.
Quoi qu'il en soit, le jeune homme n'avait plus qu'une idée en tête, trouver un endroit où dormir pour cette nuit. Etant-donné la grandeur du port, le choix ne semblait pas bien difficile, une bonne vieille auberge ferait l'affaire. Même si l'idée de passer une seule heure de plus dans cet endroit le répugnait, Elwenos n'avait pas bien le choix. Un contrat était un contrat et il devait être honoré d'une manière ou d'une autre. Mais pour aujourd'hui, sa traque était terminée.
Le jeune Récleyès s'approcha d'un rebord de pierre, le regard plongé vers l'horizon, et dans ses pensée. Il songeait à son chemin parcouru jusqu'à maintenant. Sans que cela n'y paresse, ça ne faisait pas si longtemps que ça que ... non, Elwenos n'avait plus le droit de se morfondre dans le passé. Il devait à présent avancer et continuer son périple. Le jeune homme espérait cependant qu'il n'allait pas avoir à visiter de nouveau des endroits aussi étouffant que ça, malgré leur beauté évidente.
Afin de tromper l'ennui, Elwenos joua avec sa dague en la faisant virevolter lentement devant lui. Il l'a fit effleurer l'eau, dessiner sur le mince voile transparent qui était devant lui. Un regard peu attentif et on jurerait que c'était un poisson qui remuait au milieu des chalutiers et non une arme. Il la ramena par la suite et la contempla. C'est fou comme un objet si commun pouvait devenir précieux selon la valeur qu'il représente pour son propriétaire.
Après avoir réfléchit quelque peu, le jeune homme marcha le long du port, écoutant le bruit des oiseaux et des cordes flottantes contre la proue des navire amarrés. Le brouhaha incessant des résidents avait étrangement laissé place à un calme des plus reposant. La brise marine passait sous le manteau d'Elwenos, l'agitant quelque peu. Cet air marin, bien que spécial, avait un côté enivrant qui n'était pas sans déplaire.
Il aurai pu marcher des heures dans cette douceur et cette insouciance, mais la nuit n'allait pas tarder, et le jeune homme commençait à avoir faim. Il n'avait malheureusement rien apporté pour se restaurer. Ce n'est pas ça qui l'inquiéta pour autant. Son sac devait bien contenir assez d'écus pour pouvoir manger et dormir. Il continua donc d'écumer la rue pavée en essayant de repérer un endroit susceptible de correspondre à ce qu'il cherchait.
Le jeune homme constata soudain qu'il était le seul individu présent sur la voie publique. Il ne fallait en aucun cas être à découvert ainsi. Dans le cadre de sa mission, se faire repéré était une très mauvaise idée. Ce satané criminel ne devait en aucun cas savoir qu'il était poursuivit. Cependant, Elwenos avait plus l'apparence d'un gaillards de passage que d'un Mercenaire en mission. Il ne s'affola donc pas le moins du monde et continua calmement de rechercher un endroit où il pourrait être hébergé.
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(#) Sujet: Re: L'air marin [PV Azée Nihawel] Dim 10 Mai 2015 - 21:26
Et voilà, je me retrouvais une nouvelle fois seule, loin de Sohan et de Della... Je savais plus ou moins que ma quête était terminée. Jono Katsuya était mort, Cassy était vengée et je pouvais vivre ma vie librement. Mais j'avais toujours au fond de moi, un minuscule espoir qu'il soit en vie afin de la venger moi-même. Mila se colla contre moi tandis que je me promenais dans le port et que je repensais au passé. Le charmant sourire de Cassy qui m'étais exclusivement réservé. Le jour où elle avait ramené Mila, comme un cadeau même si un loup ne s'offre pas. Je me souvenais des entraînements intensifs que nous faisions, que ce soit contre elle, contre Mila, contre des monstres plus puissants que moi, contre tout type d'assassins, de brigands, plus je m'endurcissais et plus on m'attaquait en masse. Nous gagnions de l'argent lorsque nous arrêtions des assassins ou autres afin de m'entraîner. Ça nous aidait franchement à pouvoir survivre. Parfois nous débarrassions les villes des monstres.
Je ne me rendis pas compte que je sortais du port et que je me promenais sur la plage. Mes pensées continuaient de dériver passant au moment où Cassy quitta se monde. J'avais dû à prendre à survivre seule. Je me souvenais comment la vie m'avait parut difficile. J'avais toujours tendance à utiliser nos techniques de combats en duo et c'était Mila qui en effectuait certaines suivant sa possibilité. Dans ces moments là, j'étais à la fois fière d'elle et déçue que ce ne sois pas Cassy. Peut être qu'elle serait encore en vie si nos parents n'avaient pas été tués? Ou si ma sœur avait encore été en vie? Peut être que l'on aurait tous pu faire un grand groupe très doué de chasseurs de monstres? Ou peut être que je n'aurais pas connu Cassy à cause de ça. Ni Mila... C'est là que je me dis que finalement j'avais quand même eu la chance de connaître tout ce monde là et que même si mon désir qu'ils soient tous en vie, je pouvais m'estimer heureuse.
Mila me mordilla la main et je sursautais. Elle devait ressentir la pointe de tristesse qui envahissait mon cœur. Je me laissais trop aller même si j'étais seule et il était inutile que je ressasse le passé. Je marchais doucement et eut subitement le besoin de sentir le sable. J'enlevais mes bottes ainsi que mes chaussettes et agita mes doigts de pieds dans le sable avec bonheur. Je me mis à courir sur la plage, avec joie, respirant l'air marin à plein poumon. Ce que je me sentais bien en ce moment là! Je m'arrêtais en voyant un jeune homme plus loin devant moi. Il faisait voler une dague devant lui. Éperdue, je sortais mes dagues instinctivement. Mais il était bien assez loin pour ne pas me remarquer. J'observais un instant mes deux dagues que je tenais des Cassy et qui me tenaient tant à cœur avant de les ranger. Je décrochais le bocal à ma taille, y récupéra rapidement du sable et quelques coquillages pour les ramener à Della, car je pensais à elle aussi. Après tout je n'avais pas grand chose à faire ici et je lui ramenais toujours un cadeau avant de revenir.
Je m'assis, les jambes croisées, dans le sable et rhabilla mes pieds. Je posais les mains sur le sol, sentant le sable sur mes doigts et le cuir se coller un peu plus à ma peau. J'observais le jeune garçon et sa lame avec calme. Je n'étais pas vraiment fascinée mais cela m'hypnotisais. Soudain, j'entendis quelque chose de très discret approcher derrière moi. J'entendis le son très lent de la sécurité d'une arme à feu. Mila qui se trouvait plus loin à tapoter l'eau se retourna en entendant le son de ses délicates petites oreilles. Je fis une roulade vers l'arrière, devinant plus ou moins la distance qui nous séparait. Du sable recueillit dans la main, je lui jetais dans les yeux. Le tir retentit et je jetais un rapide coup d'œil vers la personne que j'observais quelques instants plus tôt. Mais cette personne était déjà partit, fort heureusement pour moi qui ne voulais impliquer personne et qui ne voulait pas surtout pas avoir plus d'un ennemi. J'observais de nouveau l'homme qui grognait, lui tordit le poignet en essayant de lui prendre son arme à feu mais il m'envoya un coup de pied dans la jambe et tira un grand coup son bras, me déstabilisant et en fuyant. Un brigand sûrement mais je ne comptais pas le laisser filer! Je me mis à courir, le voyant prendre de la distance mais il était difficile de courir dans le sable.
Je le suivais jusque dans la ville tandis que Mila avait eu le temps de nous rattraper malgré la longue distance à laquelle elle se trouvait durant l'attaque. Je courais autant que je pouvais même si mes muscles devenaient brûlant. Le bandit poussa brusquement quelqu'un sur le côté et je reconnus aux vêtements la personne que j'avais observé. Mila plaque au sol le brigand au même instant et je m'approchais de l'inconnu. Avec Mila sur son dos, il ne bougerait pas d'un poils à moins de se faire déchiqueter. <Est-ce que ça va?> Demandais-je d'une voix inquiète. Je me l'étais dit que je ne voulais impliquer personne! Quelle empotée je faisais! Si seulement je courais un peu plus vite. Serte j'étais endurante mais pour piquer des sprints en revanche; il n'y avait plus personne!
(#) Sujet: Re: L'air marin [PV Azée Nihawel] Jeu 14 Mai 2015 - 18:37
Alors que la fraîcheur de la nuit et le calme commençaient à envahir Elwenos qui n'avait toujours pas trouvé ce qu'il cherchait, ce dernier se senti expulsé par une poigne de fer et tomba violemment à terre en quelques secondes. Le Récleyès n'eût pas le temps de réaliser ce qui s'était passé qu'une jeune femme était à présent devant lui, ainsi qu'une louve située plus loin et qui semblait très occupée par la chose ou la personne qu'elle plaquait au sol avec un air plutôt agressif. Avant qu'il n'ait eût le temps de dire quoi que ce soit, la jeune fille l'interpella en lui demandant s'il allait bien. A vrai dire, Elwenos était plus préoccupé de ce qui c'était passé que de son état. Mais par réflexe, il acquiesça avant de se lever péniblement et de se dirigea vers l'animal pour essayer d'éclairer quelque peu sa lanterne.
C'est avec stupeur qu'il constata que la bête était en fait en train de retenir l'homme qu'il traquait depuis le début. Sous l'effet de surprise, Elwenos se demanda ce qu'il pouvait bien faire. Après avoir repris son calme, il s'approcha de l'homme et lui lança un regard glacial, signe que ses secondes étaient comptées. L'homme, à la fois apeuré et énervé, se débattait comme un diable pour pouvoir s'extirper de l'étreinte de l'animal qui ne semblait pas broncher d'un millimètre. Dans le silence assourdissant, ses cris et injures résonnaient. Le jeune homme se rapprocha encore plus près avant de mettre sa main sur la bouche du condamné pour le faire taire.
Dans le plus grand calme, il dégaina avec son autre main la dague qu'il possédait. A la vue de la lame, le brigand écarquilla ses yeux et commença à comprendre ce qui l'attendait. De ce fait, il se débattit de plus en plus fort. Le jeune homme ferma les yeux, et adressa une courte prière à la déesse Sombre. Lorsque le brigand revit de nouveau les iris du jeune homme, elles n'étaient plus les mêmes que celles vues quelques secondes avant. Mais celles du brigand ne tardèrent pas à se fermer lorsqu'Elwenos écarta tant bien que mal la louve pour pouvoir loger sa lame dans le cœur du criminel. Le crâne aurait été un endroit plus efficace, mais le Récleyès ne désirait pas abattre ses victimes comme des chiens. Encore un principe à la noix dont lui-même n'en comprenait pas le sens.
Lorsque le criminel eût définitivement rendu son dernier souffle, et que ses habits virèrent aux rouge écarlate, Elwenos soupira et se tourna en direction de la jeune fille. Le traquait-elle également ? Peut-être était-ce une mercenaire comme lui ? En toute logique, les organisations qui généraient les contrats dans Madelle étaient coordonnées. Tout du moins, il le supposait. Dans le doute, le jeune homme sorti son bout de papier et le tendis à celle qui avait réussi à faire preuve d'assez de rapidité pour immobiliser un brigand.
- Pardonnez ma maladresse, mais la tête de cet homme était mise à prix, voici l'avis de recherche. De ce fait... je devais l'abattre de toute urgence. Si vous le désirez, nous pourrons partager la prime.
Même si le jeune homme travaillait souvent seul, il fallait bien admettre que pour ce coup, c'est un sacré coup de main (et de chance) qui lui avait été tombé du ciel sans crier gare. Il espérait cependant que la jeune fille n'allait pas se retourner contre lui parce qu'il avait tuer l'homme. Surtout qu'avec l'animal qui l'accompagnait, il ne risquait pas de faire le poids. Le Récleyès resta donc sur ses gardes malgré tout.
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(#) Sujet: Re: L'air marin [PV Azée Nihawel] Jeu 14 Mai 2015 - 20:03
Le jeune homme acquiesça et s'approcha du brigand. Je me redressais et le regardais faire, les bras croisés. Il n'avait pas l'air très intéressé par le fait que je me préoccupais de lui mais surtout par le brigand. Lorsqu'il mit sa main sur sa bouche, je compris. Il sortir sa lame et Mila me jeta un regard en coin. Elle savait que je ne l'aurais jamais laissé se faire assassiner et je devinais aisément qu'il était là pour le brigand. Sûrement un mercenaire ou un assassin. Mais dans ce cas-là pourquoi ne m'avait-il pas tué tout de suite. Je secouais la tête. Que j'étais stupide il lui aurait fallu gagner ma confiance. Mila ne bougeait pas ne sachant pas trop si elle devait la laisse faire ou non. Il l'écarta et elle me rejoint. Sans la regarder je savais que ses muscles étaient bandés prêts à bondir. J'étais moi-même tendu, prête à me défendre en cas de danger. Ce jeune homme avait l'air plutôt solitaire, ça se lisait dans la nitescence de son regard que j'avais réussi à croiser malgré son capuchon. Il se releva et vint vers moi en se justifiant et en me proposant de partager la récompense. J'eus un sourire partagé entre la moquerie et la sincérité. Je balayais sa proposition d'un geste de la main. Mon sourire devint totalement moqueur mais sans méchanceté tandis que je remarquais : <Heureuse d'avoir pu t'aider dans ton travail.> Je ne laissais rien paraître mais la question était claire. Qu'est-ce que j'allais bien faire? Continuer de parler ou bien le planter là et m'en aller avec Mila. Celle-ci se détendait et s'assit à côté de moi. Je savais que les loups voyaient les auras, rouges pour les êtres vivants agressifs, bleues pour les êtres vivants passifs et jaune pour les êtres vivants comme les arbres par exemple. Le reste de sa vision était grise. Mais si elle se détendait c'est que l'aura qu'elle voyait était bleu et je pris un peu confiance tout en gardant mes distances émotionnellement. Je faisais toujours attention à ne pas m'attacher aux gens surtout quand leur conversation devenaient un peu plus personnelles. Je détendais mes muscles à mon tour et lui dis avec une joie légère, essayant de faire briller une note de confiance dans mon regard terni par la vie : <Que dirais-tu d'aller manger un morceau? Je n'ai rien avalé depuis un bon moment. Et puis comme la prime ne m'intéresse pas et que tu me la proposais je ne refuse pas un peu de compagnies pour une fois.> Je n'avais pas vraiment besoin d'avoir de la compagnie. La solitude me suffisait bien mais Sohan voulait que je fasse des efforts alors bon. Je soupirais en pensant à lui. Il me manquait mais qu'est-ce qu'il pouvait être têtu! J'assumais ce que j'étais devenue et le fait que je sois très souvent associable mais il refusait de me laisser comme j'étais malgré tous les arguments que je pouvais les sortir. Comme la fois où je lui avais sorti avec aigreur "Oui mais c'est ainsi que tu m'aimes alors arrête de vouloir me changer!" et qu'il m'avait répondu en me riant au nez "Tu m'aimes aussi comme je suis alors ne te plains pas." J'avais profondément soupiré en me demandant ce que ça pouvait bien lui faire que je change vis-à-vis des personnes extérieurs mais je n'avais jamais le courage de me disputer avec lui en continuant à pousser mon avis. En ces moments là, j'étais exaspérée mais chaque fois que j'y repensais comme maintenant, cela me donnait un sourire en coin.
(#) Sujet: Re: L'air marin [PV Azée Nihawel] Mer 20 Mai 2015 - 18:33
A entendre la jeune femme, le fait qu'elle ai arrêté le brigand relevait plus du fruit du hasard et non d'une intention véritable de le traquer comme Elwenos le faisait. Si tel était le cas cela signifiait que cet idiot de criminel n'avait même pas eût la décence de se faire oublier et comptait bien faire une victime de plus. Manque de bol, il était tombé sur un os. Et un sacré os quand on voyait la bestiole qui accompagnait cette jeune femme. Quoi qu'il en soit, cette dernière avait allègrement refuser sa proposition avec une légèreté plutôt déconcertante. C'est avec une stupéfaction non dissimulé qu'Elwenos s'écrasa et rangea le contrat dans sa poche. En un sens, le jeune Récleyès était plutôt satisfait de ce qu'il venait de se passer. La cible avait été neutralisée rapidement, on lui avait presque mâché le travail, et cerise sur le gâteau, il n'avait pas à partager la récompense.
Mais le jeune Récleyès perdit vite son sourire lorsque la jeune femme lui proposa d'aller manger un morceau et qu'elle n'avais rien contre "un peu de compagnie". Et en plus elle le tutoyait ! Décidément, les habitants de cet endroit semblait avoir oublier les rudiments des bonnes manières. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que la donzelle savait se faire comprendre. En tout cas, on pouvait dire qu'elle tombait plutôt bien étant-donné que cela faisait un moment que le jeune homme cherchait un endroit où casser la graine.
- Si vous connaissez un endroit pour manger dans le coin, je suis votre homme.
Le jeune homme s'approcha une nouvelle fois du cadavre et lui souleva la main avant de lui enlever une bague en forme de tête de mort qu'il metta dans son sac. Ce bijou était, selon l'avis de recherche, la preuve à présenter pour confirmer sa mort. Elwenos traîna ensuite lentement le cadavre pour le jeter quelques mètre plus loin dans le canal. Au mieux, on le repêcherais le lendemain, au pire, l'océan serais son tombeau. Même si le jeune homme avait choisit cette voie (par obligation certes), la fonction de mercenaire n'était pas toujours évidente à assumer, même pour quelqu'un habitué à l'odeur du sang et de la mort. Il retourna près de la jeune femme et de son loup.
- On peut y aller à présent. Pourrais-je savoir à qui ai-je affaire ?
Loin de lui l'idée d'être indiscret, mais cette personne lui avait quand même rendu un sacré service. La moindre des choses était de lui demander son nom. Cependant, mieux valait éviter de la cuisiner. Le jeune homme avait comme l'impression que la donzelle était loin d'être amateur en ce qui concerne le combat, et ça n'est pas seulement son compagnons aux dents acérées qui laissait présager une pareille impression.
Avec le temps, Elwenos avait appris à se méfier des femmes. Sous leurs airs de sirènes envoûtantes peuvent se cacher la plus cruel et la plus féroce des créatures. Et ça n'est certainement pas sa rencontre avec Miradelphia quelques heures plus tôt qui lui avait fait changer d'avis, bien au contraire.