C’était jour de marché aujourd’hui. Aia avait promis à sa mère de la rejoindre mais elle était en retard, beaucoup trop. Elle marchait dans les rues vives de la ville à vive allure, évitant parfois de justesse un groupe d’enfants jouant ensemble. Au bout d’un moment elle tourna à gauche, prenant une allé encore jamais prise.
Elle espérait sans doute que ce serait un raccourcis des plus efficaces…
Quelques personnes dans l’auberge en face de l’allée avait vu la jeune fille s’y engouffré.Un air abasourdis s’étaient peint sur tout leurs visages visage, l’un d’entre eux fis même le signe pour éloigné le mauvais sort.
La jeune aveugle elle-même trouvait étrange qu’au fur et a mesure qu’elle s’enfonçait dans cette allée le bruit ambiant diminuait. Disparaissait petit a petit. On aurait jamais cru que quelques minutes auparavant on était dans une zone très bruyante de la ville.
Ses sens avertirent L’aveugle que plusieurs présences sortait de l’ombre autour d’elle. Elles était trop loin pour pouvoir être identifier ou dénombrer mais le sol disait à Aia qu’elles étaient bien là. Un peu nerveuse elle allait accélérer le pas lorsque.
-MA CHOUCHINE TU ES LA ! TU ES LA !
Chou-quoi ? C’était quoi ça un fruit, un animal ? Bref Une vielle momie s’avan…Hum excuser moi, une femme mure s’avançait vers Aia. Les autres présences, des personnes âgées sans doute, disparurent à la seconde. Elle était munie non pas d’une canne mais de deux ! Visiblement marché lui était une épreuve à chaque pas. Étonnamment la mamie avec une voix encore en bon état malgré son age. Encore déconcerté de s’être fait appelé chouchine lui lança.
-Bonjour madame, vous me vou-Kyaieuh !
La vièle femme s’étant finalement approché d’Aia lui donna un coup de canne à la tête.
-MAIS QU’EST-CE QUI T’AS PRIS DE QUITTER LE POULAILLER CHOUCHINE !! HEIN ?! MÉCHANT POULET ! Aller viens par la !
Elle saisit la main d’Aia, sans se rendre compte que celle-ci était sans doute un peu trop grande pour être un poulet. Ah ? Si elle a remarqué.
-Ma-mais ? Mais t’es pas chouchine ! VOLEUR VOLEUR ON M’A VOLE CHOUCHINE !
-Aie, mémé calme toi. Il n’est pas bien loin ton poulet. Suffit que tu cherches un peu et tu le retrouvera.
-NON, JE QUITTE PAS «tousse» arh ma voix…Tu vas me le rendre voleur. Tu me rendra chouchine !
- Je ne peux pas j’ai rendez vous au marché avec ma mère, je susi déjà en retard..
-Le marché ? NON ! CHOUCHINE NE FINIRA PAS AU MARCHE ! CHOUCHIII «tousse» CHOU «tousse » chi… Ma chouchine…
La vielle mémé, un brin sourde, se met a pleurer le sort de sa chouchine. Notre aveugle ne pu que lever les yeux au ciel, maudissant les dieux qu’elle ai croisée une telle femme. D’ordinaire elle n’aurait pas rechigner a aider une mamie, mais avec ce caractère hystérique…
-D’accord je vais aller le chercher ta chouchine, alors rentre chez toi faire des truc de mamie d’accord ? Vas… Te tricoter des chaussettes.
Ignorant les remerciement, toujours hystérique, de la vielle dame notre âme généreuse ne pu que courir chercher le poulet. Elle partit rapidement surtout pour éviter la vièle en fait.
-Une aveugle voyant 10 mètre devant soit devant trouvé un poulet pour une poule hystérique…Quel histoire ridicule marmonna t’elle en prêtant attention a ce qu’elle entendait.
En continuant sa route elle se rendit compte bien rapidement que le raccourcis qu’elle avait pris non seulement l’avait amenée à une vielle démoniaque mais aussi finissait en cul de sac.
Reste positive Aia, positive…Tu n’arrivera jamais aux marché mais au moins le poulet n’a pas du aller bien loin.
Sur cette bonne pensée elle fouilla pendant quelques minutes en tachant de ne pas crier de parole gênante tel que « ma chouchine d’amour ou es tu ?!». Apres avoir demandé rapidement à l’un des papy qui traînait dans le coin elle se rendit compte que, non seulement il était aveugle comme elle mais la vielle de tout a l’heure était la seule a voir des poulets. L’un nommée chouchine et l’autre… L’autre vous ne voulez pas savoir, non vraiment pas. Remerciant le viel homme elle s’éloigna.
Elle entendait des bruits au dessus d’elle, sur le balcon d’une des maisons il semblerait.
-Petit petit…Chou….Petit petit
Etant certaine qu’il s’agissait du poulet Aia tenta de le faire venir a elle, tendant le bras au dessus du mur. Avec précaution Norleig fit monter la terre sous ses pieds.Le poulet vint…lui picorait la main et tenta de repartir.
Hop ! D’un coup Aia lui attrapa l’aîle, l’animal ne pu partir.
Poulet sous le bras la jeune fille alla présenter sa prise à grand-mère hystérique. Celle-ci était chez elle en train de tricoter un pull pour son poulet. Des qu’Aia fit mine d’entrer cependant elle se leva hurlant.
-Un voleur est chez moi, un voleur est chez moi !!
-Mais non, j’ai votre poulet regar…
- Un voleur est chez moi, un voleur est chez moi !!
-Vous n’allez pas m’écouter, si ?
- voleur est chez moi, voleur est chez moi, voleur chez moi !!
-Huum…
Alors que la vielle femme se répétait encore et encore tel une sirène Aia posa tranquillement Chouchine. Prit un peu d’élan.
Puis lui donna un tel coup de pied qu’il vola vers sa propriétaire hurlante.
Sans regarder en arrière Aia s’empressa de ressortir de cette allée, derrière elle on put entendre.
-Ma chouchine tu es revenu pour moi ? Oh, tiens prend ce nouveau pull ! Oh ma zamour.
En ressortant de l’allée Aia passa devant un panneau avec écrit "attention mamie bruyante".