| (#) Sujet: La Taverne, où règne la quiétude - [PV Marissa E. Iselk] Dim 15 Mar 2015 - 14:47 | |
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La Taverne, où règne la quiétude.
Gorg , 17 Ravrök 1244
Eïleen se promenait dans les rues d'Orlack, par une douce soirée d'hiver. Elle s'était installée dans le coin pour quelques jours, et coupait ce pied à terre par diverses expéditions. Nomade depuis peu de temps, mais passionnée par les plantes, la jeune femme avait toujours était tiraillée entre sa douceur, sa curiosité, la soif d'apprendre et de comprendre d'une part, et l’appétit de vengeance, de discrétion, de meurtre ainsi que de récompense d'autre part. Elle venait de vivre très recement un kidnapping qui lui avaoit enlevé tous repères, ainsi que toute envie....
Cela faisait quelques jours qu'elle s'était enfermée dans une chambre exiguë qu'elle louait à un aubergiste, fort aimable. Elle y avait installée un pseudo laboratoire suffisamment confortable pour s'y enfermer des jours entiers afin d'élaborer des breuvages de guérisons. Elle s'était par ailleurs concoctée un hydromel aux arômes de menthes. Mais ce soir, elle n'en avait plus. Eïleen n'avait pas de qualifications spécifiques afin d'exercer cette passion, mais avait apprit de son précepteur certaines compétences, et détenait une forte sensibilité afin de creer des potions.
Lassée, la jeune femme se vêtit donc d'une de ses capes, d'un rouge sang parfait. Elle arma ses hanches de ses dagues et empoigna une bourse d'or avant de quitter l'établissement.
C'est donc en début de soirée qu'elle marchait sur les dalles d'une des rues montant jusqu'au château. Au coin de celle-ci, de la musique sifflait derrière les murs. Une odeur délicieuse de nectar s'échappait d'entre les pierres, et c'est donc sans réfléchir qu'elle pénétra dans le lieu, celui qui sera le sien pour la nuit...
Elle poussa les portes et sentit sur sa peau une vague de chaleur. Sa soif la fit s'asseoir au comptoir. Elle y déposa sa bourse et attrapa le Tavernier au passage.
« Un hydromel s'il vous plait, sans anis. »
Il hocha la tête et disparut derrière un rideau, dans l'arrière boutique. La jeune femme se mit à réfléchir, sur son passé.... Un passé récent, marqué de phases sombres. Elle pensait toujours à ses aventures jadis, aux sentiments qu'elle avait pu éprouvés.. Puis finalement, elle se perdit entièrement dans ses pensées, laissant au Tavernier une pièce sur le bord du comptoir.
Dernière édition par Eïleen Numaan le Sam 28 Mar 2015 - 8:41, édité 1 fois |
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| (#) Sujet: Re: La Taverne, où règne la quiétude - [PV Marissa E. Iselk] Ven 20 Mar 2015 - 14:28 | |
| La taverne, où règne la quiétude le 17 Ravrök 1244 avec Eïleen Numaan La capitale était magnifique, peut-être trop. Tout ce que Marissa avait traversé jusqu'à maintenant n'était que misère et délabrement dans la plupart des terres Liares. Or, là où la famille royale s'était installée, l’opulence régnait. Les bâtisses étaient immensément grandes et décorées à outrance. L'Humaine se retrouva dans une rue marchande où les plus belles étoffes, bijoux, aliments et tout autres produits étaient vendus. Les tables débordaient, les cris fusaient de partout. Le marché était très actif, jamais elle n'avait vu cela dans le reste du pays qui peiner à se nourrir.
Elle se sentait oppresser et chercha à s’extirper de cet endroit au plus vite. Elle n'eut pas tellement de difficulté, car elle ne passait pas inaperçue dans cet endroit où les Liares se bousculaient, mais éviter soigneusement de s'approcher de la créature rose. Ellyn se retrouva dans une ruelle étroite où elle ne croisa personne. L'endroit semblait appartenir à une autre ville. Ici, la lumière ne se reflétait pas et avait du mal à toucher les pavés de la route.
L'Humaine continua à déambuler dans la ville toute la journée, plus les heures passées et plus elle se rapprochait du palais. C'était sa destination ultime, elle voulait essayer de s'y rendre. Les histoires sur le couple royal ne lui faisaient pas peur, c'était sûrement naïf de sa part, mais elle voulait tenter. Venir à Orlack et ne pas essayer de se rendre à la demeure royale était inconcevable pour elle.
Lorsque la nuit se posa sur la ville, Marissa était assise dans le coin d'une petite place. Mangeant ses réserves, elle était obnubilée par les flammes de la ville. La soirée avait beau commencé, on voyait comme en plein jour, la ville était remplie de lampadaires. Marissa trouvait cette vision magique, pour une Humaine venant des froides montagnes de Saphir, la ville semblait être revêtue d'un manteau de chaleur.
Il fallait qu'elle fête ça, elle avait maintenant au moins un joli souvenir de la capitale. De la musique était en train de s'élever dans les airs, Marissa tourna son regard dans la direction et elle vit une petite pancarte. Même si elle ne comprenait pas son nom, l'enseigne en forme de chope était sans équivoque. Finissant sa viande séchée, elle se leva et entra dans la taverne. Sa cape lui recouvrait le visage, elle avait appris à ne pas faire d'entrée remarquée.
Puis elle se dirigea silencieusement vers le bar. Avant qu'elle ne s'assoie, la porte se rouvrit, une Liare venait d'entrer et se diriger dans la même direction. Avant qu'elle n'arrive, Marissa demanda au tavernier :
- Bonsoir, pourrais-je avoir un digestif ? Il ne lui répondit pas, l'habitude de Marissa de retirer ses gants lorsqu'elle s'apprêtait à manger ou boire l'avait trahi. Le gérant n'avait pas pu passer à côté de ces mains si pâles et colorées. Il ne lui accorda qu'un regard et porta toute son attention sur la nouvelle venue. Marissa remettait tout juste ses gants quand le tavernier disparut à l'arrière-boutique. L'Humaine était excédée de ce comportement, elle avait cru qu'au moins à la capitale les gens seraient plus ouvert d'esprit.
Elle n'avait jusqu'à maintenant créé aucune histoire, mais elle en avait assez de devoir marcher sur des oeufs lorsqu'elle voulait s'arrêter à une taverne. Elle n'était pas là pour les emmerder, elle voulait simplement les connaître, pourquoi devaient-ils être aussi rustres ! Elle avait presque envie de croire les histoires de son enfance où le Liare n'est qu'un démon sans coeur qui dévore les nourrissons.
Ne sachant pas vraiment comment elle voulait réagir, elle ne put pas retenir sa langue et dit à la Liare à côté d'elle avant que le patron ne revienne :
- On dirait qu'il faut avoir des airs de petite fille pour être servi dans cette taverne quand on est une femme. C'était une blague de mauvais goût, mais c'était sorti tout seul et à dire vrai, Marissa s'en foutait de créer des problèmes. S'ayez, elle savait, elle avait envie d'ouvrir sa gueule et arrêtez de se faire écraser par ces barbares. Cependant, la musique du petit groupe lui permettait de ne pas non plus péter un câble et pour l'instant, ce n'était qu'une saute d'humeur.
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