| (#) Sujet: Aramnar/Arka'al Sam 5 Juil 2014 - 21:49 | |
| Aramnar et Arka’al « L'enfance est un papillon qui se hâte de brûler ses blanches ailes aux flammes de la jeunesse. » | PRENOM(S): Aramnar, Arka’al NOM: - AGE: 23 ans PEUPLE: Liare RANG: Prêtre | | VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité du Feu DESCRIPTIF: Si pour plusieurs le contrôle de leur vérité s’impose sur l’extérieur, pour Aramnar c’est un combat intérieur qui est déchiré par sa vérité. Arka’al est sa Vérité, et il réside au plus profond de son âme. Même les anciens dieux ont leur place en ce monde, et Aramnar a offert une partie de lui à Simius qui lui a en contrepartie donné un second esprit. Il peut faire appel à cet être que sa déesse a créé de son sang en fragmentant son âme. Lorsque sa Vérité est manifestée, Aramnar change physiquement (voir plus bas) et gagne les caractéristique de cet être de flammes et de magma : une aura de feu, de longues cornes, la résistance à la chaleur, d'imposantes griffes, parfois des ailes de feu, mais surtout … la santé.
ARMES: Les attaques naturelles d’Arka’al (griffes, cornes, …) et une épée lance forgée à la Larme de Vaog. DESCRIPTIF: Arka’al possède le physique d’une créature élémentaire, ainsi ses grandes griffes acérées parcourues de lave sont ses armes principales, mais ses imposantes cornes marquées d’anneaux d’un métal noir inconnues peuvent faire office d’attaques secondaires. Sa forme est encore faible en Aramnar, et il ne peut toujours déchaîner toutes sa puissance, au risque de briser à jamais son hôte.
Itivalan est une épée qu’a forgée Aramnar à la Larme de Vaog. Si elle est pour lui difficile à utiliser par sa grandeur (plus haute que sa petite taille), il la garde quand même avec lui car c’est le désir d’Arka’al. Il croit qu’un jour il devrait la donner à un héros, mais il n’en est pas certain. Cette lame de métal noir semblable au Cristal de Feu est entrecoupée de filet de magma qui semblent prendre vie lorsqu’elle se trouve entre les mains d’Arka’al. Elle est aussi marquée de runes et possède une impressionnante quantité de détails. Aramnar désirait d’abord l’offrir à la famille royale, mais il s’est rétracté bien avant de se rendre au palais. |
PHYSIQUE : Contrairement à beaucoup de Liares, Aramnar n’est pas imposant physiquement. En fait, pour son peuple, sa taille de 155 centimètres (tout au plus) le fait paraître comme nain. Chétif de nature, son corps ne laisse transparaître que peu de marques de masculinité ou de féminité, ce qui cause beaucoup d’hésitation chez ceux qui le croisent. Son visage féminin est certes très beau, ses lèvres sont bien marquées, son nez est droit, sa mâchoire est bien définie, pourtant… pourtant, il est impossible de faire fi des ravages qu’une terrible maladie semble avoir laissés sur sa peau. Naturellement, sa peau est grise comme le charbon, presque noire et simplement marquée de veines de la couleur du magma. La malédiction que semblent lui avoir imposée les dieux a pourtant fait son œuvre, et les ravages de la maladie parsèment sa peau comme de sombres cratères. La peau durcie et les plaies ouvertes laissent entrevoir une chair semblant pourrir à vue d’œil. C’est pour cette raison que le joli jeune homme porte de longues robes, une capuche et bien souvent un masque, sachant que malgré une apparence autrement agréable, ces étranges marques de maladies effraient les humains comme les Liares. Ses longs cheveux sont mauves de la couleur des flammes mourant, de même que ses yeux, qui brillent légèrement dans l’ombre d’une capuche ou d’un masque. Il porte généralement des vêtements amples comme de longues capes, tuniques et pantalons puisque ses plaies suintantes requièrent qu’il porte des bandages. Il préfère les couleurs sobres et celle du feu : le noir, les gris orangés et rouges sont ses couleurs de prédilection, mais le violet et le mauve sont ses couleurs préférées, ce qui laisse encore une fois planer un doute sur son genre. Lorsqu’il fait appel à Arka’al, Aramnar devient complètement différent. Sa peau prend une teinte de rouge cramoisie et son visage, plus bestial, reprend des traits masculin : une mâchoire carrée, des yeux de feu éveillés, un nez solide et des lèvres minces. S’il grandit de seulement une dizaine de centimètres, sa posture change du tout au tout : jeune homme chétif, il devient un guerrier chevronné aux muscles forts et découpés. Toute trace de maladie quitte sa peau et son corps. Malgré tout, il est toujours possible de reconnaître les traits d’Aramnar sous cette forme bien plus inquiétante. L’enfant de Simius possède de longues cornes noires avec des anneaux d’un métal sombre comme la nuit, et de plus petites tout aussi sombres, mais moins décorées. Ses grandes mains possèdent de longues griffes noires, qui ne menacent pas de tomber à tout instant (contrairement aux ongles d’Aramnar). Parfois, il se manifeste avec de grandes ailes de feu, parfois avec une aura de flammes qui consume son entourage. Ses pieds ressemblent plus à des pattes animales qu’à ceux d’un homme, elles aussi pourvues de griffes. Lorsqu’il est sous cette forme, Arka’al porte les vêtements d’Aramnar (sauf ses souliers) qui semblent beaucoup plus ajustés à cette forme. CARACTÈRE : Comme le physique d’Aramnar, sa personnalité est affectée par la présence de cette entité en son âme. Lorsqu’il est complètement lui-même, Aramnar est un jeune homme d’une naïveté déconcertante, comme s’il n’avait jamais véritablement vu le monde et la souffrance, pourtant il a évolué pendant longtemps sous son joug. On croirait presque le caractère d’un enfant qui croira chacune des paroles, et, avide d’histoires, il sera prêt à parler à n’importe qui, même si les gens reculent souvent à sa simple vue. Il ne semble pas s’inquiéter de ses différences physiques et il continue d’approcher les gens avec une candeur incroyable. Il est dévoué et consciencieux, prêt à bouger terres et marées pour faire plaisir à qui que ce soit, même s’il ne recevra qu’un sourire en échange. Il n’est pas très attaché aux possessions matérielles, sauf pour Itivalan, qu’il a forgée guidé par la main de sa déesse.
Lorsque l’envoyé de Simius est présent, il a un plus grand contrôle sur la situation et même s’il n’est qu’un fragment de l’âme d’Aramnar, Arka’al n’est jamais silencieux sur ses opinions. Plus sévère et moins naïf qu’Aramnar, il possède néanmoins une certaine bonté de cœur et ne se laisse pas facilement impressionner. Contrairement au jeune homme inquiet et sensible, Arka’al est confiant et assuré de ses décisions. Il n’hésite pas et préfère l’action à l’inaction, mais cela n’en fait pas une brute stupide car sa maîtresse est aussi la déesse de la connaissance. HISTOIRE : Certains naissent avec le monde à leur portée; la meilleure des chances, le plus douillet des environnements et la plus aimante des familles. Et d’autres naissent avec la chance des perdants. Tout est sans doute plus difficile pour eux, mais cela ne les rend que plus fort à terme. C’est avec cette malchance qu’a vu le jour le garçon qui ne serait jamais même nommé par ses parents, qu’il ne connaîtrait même jamais. Si aujourd’hui certains croient qu’il a peut-être des liens distants avec la famille royale, lorsqu’il n’était qu’un avorton, ses parents ne voulurent même jeter un simple regard sur lui.
C’est le signe de Sydilia qu’est née la faible engeance que deviendrait Aramnar. Ce garçon minuscule, chétif, teinté d’une maladie que personne ne connaissait n’inspira nullement l’amour ou la sympathie de sa famille. Lorsqu’il fut déclaré qu’il avait provoqué la mort prématurée de sa mère, il fut décidé qu’on devait se débarrasser d’une telle infamie. Son visage d’ange ne suffisait à faire oublier les marques putrides sur son corps. On choisit donc de l’abandonner au sort que lui réserveraient les dieux. L’enfant fut amené à l'un des rares autels à Simius, profond dans les grandes montagnes embrasées, et il fut abandonné. Ils croyaient certainement que ce serait la fin de cet être misérable qui ne demandait qu’à cesser de souffrir, mais parfois le destin a d’autres projets.
Cet autel se trouvait sur la route d’un prêtre vieillissant, un rare humain se trouvant dans ces contrées reculées. Ce choisi de Simius choisit d’amener l’enfant avec lui, s’inquiétant peu des marques de maladies et de l’élever. Il se nommait Ceolfre et il vivait en ermite au Mont Torgern. Il ramena l’enfant chez lui, le sauvant d’une mort certaine et l’accueillit dans sa demeure.
Les années suivantes furent simples pour Aramnar : les études avant tout, s’occuper des différents autels de Simius, rendre ses respects à la déesse, acquérir les capacités de son maître. C’est ainsi qu’il acquit de nombreuses connaissances : la géographie, l’histoire, la théologie, des bases d’alchimie, le forgeage, mais aucune de ses connaissances ne put quoi que ce soit pour le corps de l’enfant qui ne faisait que se dégrader au cours des années. Faible et chétif, Aramnar ne montrait en rien la force des Liares, et il passait plus de temps dans ses livres et ses prières que dehors.
Lors d’un voyage à l’autel où il avait été abandonné des années plus tôt, Aramnar vit pour une fois la forme physique de cette voix qu’il entendait depuis des années : celle d’Arka’al, celle qu’il croyait faite de toute pièce. La rencontre fut des plus brutales : la chaleur des cavernes s’attaqua à son être, et seul, sans son maître pendant quelques instants, il se mit à déambuler dans les couloirs, marchant sur les pierres, entre les ruisseaux de laves avec une grâce qu’il n’avait jamais eue auparavant. Ses pas s’arrêtèrent devant l’autel et il tomba à genoux, posant ses mains sur le sol brulant, sans même ressentir la chaleur sur ses mains. Il entendit encore la voix qui l’appelait, encore et encore. En bougeant la main vers l’avant, il vit ses ongles changer de forme, devenant de longues griffes menaçantes, grinçant sur le sol alors qu’il tira vivement vers lui. « Il est temps que tu m’acceptes… que tu m’acceptes enfin. Tu sais que je suis là. » Aranmar grogna en courbant le dos, comme s’il essayait d’expulser ce mal. Son corps était révulsé par les transformations qui s’opéraient par la présence en lui, par l’envoyé de Simius. « Je suis Arka’al… tu me connais… on se parle souvent… je te protège, je te tiens compagnie… il est temps que tu me laisses vivre, éclore… laisse-moi… LAISSE-MOI SORTIR ! »
Le choix n’existait pas : il dû laisser sortir cette force incommensurable qui menaçait de le consumer. Cette première transformation fut la plus pénible. La rivière de feu qui jaillit dans ses veines devint à terme un doux bruissement, et l’embrasement de son cœur devint une forteresse de pierre. Son maître le trouva ainsi et il fut forcé de le calmer, jusqu’à ce que la tempête passe, mais la porte menant sur l’océan de flammes qu’était son cœur était ouverte, et elle ne se refermerait pas de sitôt, peut-être jamais.
Ils apprirent donc à composer avec cette nouvelle réalité, avec cette personnalité qui avait fait son apparition. Et les années passèrent, heureusement sans trop d’incidents. Il y eut cette fois où Ceolfre l’amena à la Larme de Vaog. Certes, il était un prêtre de Simius, mais les dieux… personne ne peut nier leur existence, ni leur présence… et un prêtre doit accepter l’existence des autres fois, des autres dieux. Ainsi, les deux se rendirent à la Larme, probablement parce que le maître sentait que sa fin approchait. Il demanda à son élève de forger une lame parfaite, un cadeau à offrir à ce qu’il croyait être sa véritable famille. Ensemble, et avec l’aide d’Arka’al et certainement de Simius elle-même, tous deux se mirent au travail et forgèrent ensemble Itivalan. Cette lame devait être remise à la famille royale pour assurer un futur à un pauvre acolyte, mais les choses ne se passèrent pas ainsi.
Lors du voyage de retour Ceolfre qui se faisait très vieux eut un malaise. Lorsqu’il posa le genou par terre, il sentit le monde s’effondrer autour de lui, tournoyer puis s’évanouir. Son heure était venue, la nuit éternelle tombait. Aramnar fit tout ce qu’il peut pour ramener son maître à la vie, mais rien n’y fit. Les secondes puis les minutes s’écoulèrent et il vit son maître partir, ses yeux se vider complètement de ce qui les rendaient vivant, et il mourut ainsi… sur une route déserte, quelque part entre la Larme de Vaog et Galea.
Le jeune homme créa un bucher pour son maître avant de le renvoyer à Simius avec tous les honneurs dus, puis il reprit la route, seul et déboussolé. S’il passa quelques temps dans la maison qui l’avait vu grandir, Aramnar s’en fut sur son chemin rapidement pour découvrir le monde, peut-être même rencontrer ceux à qui il aurait dû rendre cette arme, mais… il savait que jamais il ne la donnerait. Cette magnifique lame était le dernier souvenir de celui qui l’avait élevé, mais maintenant… maintenant il devait tenter de trouver qui il était vraiment, outre Aramnar, apprenti de Ceolfre et Arka’al, choisi de Simius.
| PRENOM: Roxane AGE: 28 ans AVATAR: Guide of Depth par Wen-M TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? J’ai fêté mes 15 ans il y a quelques jours! COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Je ne m’en souviens plus :/ UNE QUESTION, SUGGESTION ? Il y a des liens qui semblent s’overlapper, par exemple dans les profils. Sinon c'est joli le nouveau thème! |
Dernière édition par Aramnar/Arka'al le Dim 6 Juil 2014 - 16:55, édité 1 fois |
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