Le grand bout d'homme qu'est devenu Alendil fararir fût élevé dans une famille composée d'un père et d'une mère aimante, ainsi qu'un petit frère qu'il aimait beaucoup. Mais par une triste matinée d'été alors qu'Alendil et sont frère jouaient un peu plus loin, une bande de brigands arrivèrent à leur modeste maison, ils ne virent rien de tout ce qui se déroula chez eux, mais quand ils virent la fumée s'élever de leur maison ils se mirent à courir dans sa direction tout les sens en alerte.
Leur maison était en feu, leur mère était dévêtue avec la gorge tranchée. Les deux jeunes garçons se précipitèrent auprès de celle-ci et fondirent en larmes. Alertés par les pleurs des enfants deux brigands revinrent vers la petite maison et un sourire malsain se dessina sur leur lèvres tandis qu'ils se mettaient à courir en brandissant leurs armes vers les petites silhouettes.Ils étaient à deux doigts de les embrocher sur leurs lances lorsque l'homme qu'ils croyaient avoir tué avec la femme à l'intérieur de la maison surgit et s'interposa entres les armes et ses fils. Les deux armes d'hast le transpercèrent de part en part, il tituba sous le choc et tomba à genou.Il savait que si il mourrait là, il laisserait ses enfants à la merci de ces barbares qui prendraient un malin plaisir à les tuer lentement. Rassemblant ses dernières force et par amour pour ses fils il se releva, hache à la main, il brisa les hampes des lances d'un coup sec. Désarmés les deux assassins ne purent qu'assister impuissant à leur mort brutale et sanglante.
Sachant sa progéniture en sécurité, il se permit un regard en arrière et les vit pleurant au pied de leur mères, leurs yeux braqués sur lui. Il voulait tant les rejoindre, les prendre dans ses bras, passer sa main dans leurs cheveux pour les rassurer leur dire qu'ils n'étaient pas seuls. Mais son corps refusait d'avancer, ses jambes se dérobèrent sous lui et il chuta pour ne plus se relever. Voyant cela, Alendil courut auprès de son père qu'il croyait mort et lui prit la main. Celui-ci serra la main de son fils en retour et réussi à lui dire:

- Mon fils, je t'aime. Je veux que tu saches que j'ai toujours été fier de toi, tu es le chef de notre famille maintenant et il faut que tu fasses une dernière chose pour moi. Protège ton petit frère et ne laisse personne lui faire de mal.

Alendil acquiesca et promit de toujours veiller sur son frère, la pression sur sa petite main cessa d'un coup il sut que son père était parti rejoindre sa mère. Résigné il prit la hache de son père, la traînant plus qu'il ne la portait saisissant la main de son frère ils quittèrent leur petite maison autrefois chaleureuse. Ils étaient seuls au monde maintenant.