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PRENOM(S):Fav NOM: Dirlias AGE: 19 PEUPLE:  Héléos RANG: Apprenti Neustro

VÉRITÉ PRINCIPALE: Eau DESCRIPTIF: Pour Fav, l'eau EST la vie. Elle l'a bercé dès son plus jeune âge, l'a fait grandir et l'a aimé, à sa façon. Cette vérité s'est révélée d'autant plus flagrante quand, par curiosité, il a voulu voir comment vivaient ceux hors de l'eau : que ce soit la flore ou la faune, elle était nécessaire. C'est seulement à la surface qu'il comprit que sa vérité était avait une véritable utilité : sa façon de capter l'eau dans l'environnement pour la canaliser était, pour lui, l'expression la plus pure de la vie. Il ne peut pas créer des rivières à partir de l'air sec, mais en capter suffisamment pour donner à boire à un nécessiteux. De même, récupérer l'eau d'un corps ou d'un végétal mourant ou sans vie n'est qu'un moyen de facilité un cycle déjà établi. Cependant, ce n'est pas tant par incapacité, ni la difficulté tout de même grande de l'effort qui l’empêche de pratiquer sur un être vivant : il serait plus vrai de dire que ça le révulserai d'enlever ce qui pour lui représente la vie à un corps vivant. ARMES: Un sceptre d'eau : Goute. DESCRIPTIF: Une arme, voilà quelque chose contraire à ses principes. Un objet permettant de prendre la vie? Non, certainement pas. Un sceptre cependant, quelque chose de contondant ne faisant pas couler le moindre fluide? Une arme permettant de bloquer les coups? Qui plus est, un objet dont seule l'enveloppe est solide mais dont l'essence est aquatique, ce qui le rend souple le faisant se plier plutôt que se rompre?

Je suis et je resterai

PHYSIQUE :

Plutôt mince, dépassant tout juste le mètre soixante dix, on voit qu'il ne pratique pas les armes. Habitué à porter le bouc, pour se vieillir et se démarquer des gens de son âge dès qu'il pu le porter, il a les cheveux tombant dans son dos. Ces derniers changent de couleurs sous sa forme humaine : il devient roux à la surface, alors qu'ils étaient blanc sous l'eau, ce qui trompait encore une fois les gens sur son âge. Tout juste sorti de l'adolescence, il arbore déjà un visage adulte. Passer son temps avec des personnes plus âgées a du le marquer. Ses yeux, d'un bleu claire uni, ne change cependant pas.

Il porte le vêtement blanc des Namès, plus pour respecter leurs traditions que par envie et moins se démarquer, mais il ne porte pas leur toge, n'étant pas des leurs. Il apprécie leur simplicité, et outre Goute, il ne porte rien de visible. Il se tient droit, un peu tout de même par fierté d'être d'un peuple différent et aussi pour montrer qu'il n'est pas gêné d'être ici. Il reste très pale, malgré son exposition quasiment constante au soleil.

CARACTÈRE :

Fav est un apparemment un des plus calmes de son espèce, qui n'est déjà pas des plus belliqueuse. Il n'est pas nerveux, et ne laissera pas paraître de simples énervements, au point de sembler se laisser marcher dessus. De la même manière, sa joie, à moins d'être vive, semblera terne. Ce n'est pas qu'il est introspectif, mais juste que ça lui passe au dessus et qu'il oublie presque d'utiliser ses expressions faciales et son comportement pour montrer que quelque chose l'atteint.

Cependant, il n'en est pas moins passionné : quand quelqu'un ou quelque chose lui semble digne d’intérêt, il va absolument vouloir savoir. Comprendre lui semblera important une fois qu'il connaîtra un peu le sujet. Parfois par simple sécurité pour être sur qu'il ne va pas perdre son temps, mais souvent plus parce que la curiosité l'aura piqué un peu trop fort. À l'inverse, mieux vaut pas être susceptible quand on lui présente quelque chose qui n'aura pas d'intérêt pour lui. Par exemple, lui parler de ses prouesses au combat face à un animal féroce et il va très certainement tourner la tête pour s'intéresser à la première fleure venue, à moins que vous commenciez à parler des plaies infligées des deux cotés et de leurs conséquences. Souvent, mieux vaut rester pragmatique.

Ses plus grands centres d’intérêts restent sont de domaine du vivant au sens large et les sociétés terrestres. Les guerres le passionnent autant qu'elles le révulsent : le pourquoi elles sont arrivées, les enjeux, les factions en présences et les moyens de parvenir à prendre l'avantage sur l'adversaire vont  attirer l'attention du héléo. Parlez lui des souffrances causées, du nombre de mort, des terres désolées et des famines suivant le passage de troupes, et, si vous appuyez bien vos propos, vous le verrez hausser le ton et se révolter contre ces comportements barbares. Un coté de la discutions pouvant vite basculer vers l'autre, mieux vaut être habile dans le choix de ses propos.

La seule chose qui peut à coup sur le rendre en joie, ou à l'inverse le faire sombrer soit dans une profonde tristesse soit dans une grande colère, reste ses croyances. Il est, bien évidemment, un fervent défenseur d'Eliosa. Plus étonnant, il est plutôt attaché à Simius, plus pour le coté connaissance que feu bien évidemment, même s'il aime rattache la flamme à la passion des hommes. Cioriel est elle aussi présente dans le cœur de Fav, mais le seul qui le passionne au delà de la raison pure reste Poliote : tout ce qu'il incarne et qu'il offre aux hommes est sa propre vocation. Il n'est pas non plus présomptueux au point de penser avoir un but aussi important que celui du dieux de la nouvelle ère, mais s'il se sent de cœur le fils des trois précédents, ce dernier est une idéologie à lui seul.

La religion est ce qui lui indique son code de conduite, et ces quatre divinités et ce qu'elles incarnent sont ce que l'héléo cherchera à défendre. Il ne cherchera pas à imposer ses croyances quasiment extrémistes, et il peut discuter d'elles, mais qu'il entende une critique irréfléchie et gratuite et il tournera au rouge, dans la mesure du possible. Cependant, quiconque semble être véritablement attaché aux mêmes valeurs que lui sera indubitablement respecté et estimé par Fav.

HISTOIRE :

I/Naissance :

Tous, nous commençons par l'union de nos deux parents. Certains, nés dans des familles nobles, sont éduqués de façon à être respectable en société. D'autres naissent de deux parents particulièrement peu commun, il suffit parfois même d'un seul, et leur éducation s'en trouve forcément un peu perturbée – pas forcément pour le pire cependant. Imaginons en plus que l'enfant naquisse d'un membre de la cours hors de toute convention ! Disons que Fav fut chanceux de ne naître dans un cadre plus conventionnel.

La seule chose caractérisant les deux parents du jeune Dirlias pourrait être leur découverte du monde terrestre. En effet, ils se connurent lors des excursions des premiers héléos parcourant la terre. Tout de même peu téméraires, ils ne rendirent visite qu'aux peuples côtiers, même si à quelques occasions ils s'étaient enfoncés dans les terres à quelques reprises. Ils parcoururent ce continent une quinzaine d'année, avant de rentrer parmi les leurs pour y fonder une famille. Tous deux tentèrent de faire accepter leur espèce en utilisant leur vérité pour servir les peuples qu'ils rencontraient, sans jamais n'avoir non plus à baisser les yeux. Ils restaient fiers et personne ne devait se permettre de les rabaisser de par leur origine, comme jamais ils ne prenaient de haut leurs interlocuteurs.

Ils n'eurent jamais l'occasion de rencontrer un liares, mais ils rapportèrent quelques légendes à leur peuple. Ils parlèrent des différentes façon d'utiliser la vérité qu'ils avaient pu rencontrer, des échanges qu'ils avaient eu avec les quelques humains utilisant celle de l'eau d'une façon souvent différente. Ils écrivirent même, sur terre, un livre de voyage qu'ils laissèrent à la bibliothèque du port de Thallis, pour donner leur point de vue aux humains et laisser leurs trouvailles aux héléos poursuivant leur quête de nouvelles histoires.

Une fois de retour dans leur nation, où ils durent se réhabituer à vivre d'en l'eau constamment, ils firent le choix de s'installer définitivement, à la fois pour se reposer et pour raconter aux leurs ce qu'ils avaient vu. Un peu avec un esprit de défi, ils s'acharnaient à défendre ce monde dépourvu d'eau auprès des plus fervent arrière-gardistes de leur peuple. Ainsi, ce couple donna naissance à un petit garçon tout en couleurs qui grandit avec les récits de ses parents.

II/Enfance

Taciturne, Fav contrastait grandement avec ses parents. Peut être avait il apprit à se taire pour mieux écouter ce qui se disait autour de lui, ou peut être avait il prit l'habitude de ne pas avoir souvent la parole, toujours est il que ça le rendit peu sociable auprès des gens de son age, tout age confondu. Lorsqu'il devait prendre la parole, c'était aussi souvent pour reprendre quelqu'un ou faire remarquer qu'il n'était pas d'accord. Jamais avec méchanceté : à quoi bon parler pour abonder dans le sens de quelqu'un ? Se cacher dans les dire des autres lui donnait l'impression de ne pas exister, c'est pourquoi il était très souvent en conflit avec les autres.

Étonnement, ce fut vers ses 13ans qu'une discutions avec un prètre d'Eliosa l'ouvrit :

« Petit, pourquoi es-tu toujours à contrarier les autres ? Personne ne te veut en apprentissage et seuls tes parents se chargent de ton éducation justement à cause de ton caractère. Ne veux tu donc pas te faire accepter des tiens ?

-Ce n'est pas que je ne veux pas les accepter, c'est qu'ils n'acceptent pas que je pense différemment.

-Mais tu ne penses pas différemment sur tout ?

-Bien sur que non ! C'est juste que leur dire que je suis d'accord me parait inutile.

-D'après toi, quand je cherche à convenir avec un fidèle que ma parole, avec le poids d'Eliosa, est juste, voir même plus juste que celle de la personne en face de moi, je lui fait remarquer qu'elle a tord, quitte à la vexer ? »

Le jeune garçon le regarda en plissant les yeux et hocha la tête de gauche à droite.

« La façon la plus efficace, en mon sens, de me faire entendre d'une personne, est soit de lui faire pointer du doigt que ce qu'il fait est mal, soit de lui montrer que ma vision des choses n'est pas en désaccord avec la sienne, et que mes propos peuvent même enrichir les siens. Ainsi, je gagne le respect et très souvent, à moins d'être face à quelqu'un de très têtu, je rallie une personne à ma façon de penser.

-Ça me semble un peu être de la manipulation...

-Pas si je convainc la personne : je n'ai pas joué avec elle, et je ne l'ai pas induite en erreur. Tu es d'accord ? »

Cette fois ci, l'enfant hocha la tête de haut en bas, mais ses sourcils se froncèrent toujours plus.

« C'est ce que vous venez de faire avec moi, non ? »

Le prêtre éclata d'un rire sonore et acquiesça à son tour. Fav, suite à cet échange, retrouva autant que possible ce prêtre qui lui appris de nombreuses choses sur la religion, mais aussi les échanges entre les gens et les sociétés en général. Quand ses parents lui racontait des choses sur d'autres peuples, il allait se confier à ce même héléo qui lui confiait souvent des histoires sur d'autres divinités, de façon parfaitement impartiale. Il aiguisa sa curiosité et s'instruit sans pour autant devenir un grand bavard, mais en apprenant peu à peu à se comporter de façon plus avenante.

Il ne traînait toujours pas avec ceux de son âge, vu qu'ils n'avaient que peu de choses à lui apprendre, si ce n'est les quelques fois où il s’entraînait au maniement des armes, ce qu'il n'appréciait pas, trouvant ça juste brutal. C'est en parti à cause de ces différences qu'il s'intéressa autant à Cioriel et Poliote qui, de par leur nature, n'étaient pas belliqueux.

III/Adolescence et début de l'age adulte.

Quand enfin il accéda à sa forme terrestre, il n'hésita pas. Il argumenta longtemps auprès de ses parents pour qu'ils le laissent partir. L'argument décisif fut finalement le plus irrationnel : plus il tarderait à le laisser partir, plus il serait frustré et plus il passerait de temps sans les revoir. Ils savaient pourtant qu'il devrait revenir à l'océan une fois pas an.

Il parti de chez lui, et sa première expérience de l'air lui fit comprendre qu'il ne s'était pas trompé : il devait partir de son foyer vers Karnès. Il avait deux raisons de s'y trouver : approfondir les connaissances sur les dieux tout en faisant grandir sa foi, et comprendre la vérité de ses habitants. Connus pour être des soigneurs hors pairs, les Namès sont les être les plus proches de la vie. Trop de légendes avaient été comptées sur eux pour qu'il ne tente pas de s'en rapprocher. D'autres étaient moins glorieuses, mais il fallait qu'il essaye.

Le trajet fut long. Il fut accepté par un convoi de caravanes de marchands entouré par plusieurs mercenaires, la menace des vers des sables étant grande. Sa vérité, peu commune dans le désert mais fort utile, lui valu sa place dans le convoi. En échange d'eau, on lui donnait quelques vivres. Parti sans trop d'économies, ses parents n'étant pas non plus aisés, Fav fit comme il pu pour dépenser le moins possible de son argent, au détriment de son énergie. Un air aussi sec, pour un Héléo, n'était pas évident, surtout pour une première expérience de l'air pure, mais sa motivation le poussait à avancer.

Une fois dans la ville, après que le convoi ait été minutieusement fouillé, il eut une première désillusion : ils étaient véritablement aussi sectaires que les rumeurs le disaient. Malgré son désarroi, qu'il ne laissa pas paraître à son habitude, il fit les quelques auberges de la ville. Une ville aussi accueillante n'avait pas besoin d'énormément de lieux de passages. Après en avoir trouvé une à tarif abordable, il se renseigna pour voir quel lieu était le plus susceptible de l'accueillir pour l'année. On lui rit d’abord au nez, lui faisant comprendre de déjà les humains n'étaient pas forcément les bienvenus pour la plupart des locaux, alors un héléo... Évidemment, indigné, il préféra quitter l'établissement, sans dire un mot.

Un des membres du convoi avec qui il était arrivé avait fait escale dans la même auberge, et il le rattrapa, s'excusant pour les propos du propriétaire. Il était tard, et il lui offrit de partager sa chambre pour la nuit avant que Fav ne continue ses recherches. N'ayant trop d'autres solutions, il accepta sans rechigner.

Le lendemain, ce même homme, un mercenaire, lui conseilla un hospice secondaire dédier à Poliote, où les étrangers pouvaient venir profiter des soins des prêtres et prêtresses. Une fois sur place, il comprit plus qu'on ne lui dit, que les femmes étaient plus à même de faire la basse besogne que les hommes : il s'y trouvait bien plus de prêtresses que de prêtres, et ces derniers se trouvaient plus souvent à faire de la paperasse qu'à vraiment s'occuper des patients.

Fav ne se révolta pas, il accepta ça comme une coutume du lieu et pris sur lui en se disant que s'il devait vivre parmi eux, autant s'y faire dès le début. Il se permit d'aller voir directement un homme, et lui expliqua sa situation. Après une discutions difficile – ne pas perdre son calme quand on est pris de haut sur le long terme était un effort encore jamais observé chez l'héléo. On fini par lui proposer gracieusement et avec toute la générosité du monde le logis dans ce bâtiment même à condition qu'il aide les prêtresses à s'occuper des patients et qu'il les aide à nettoyer les linges avec de l'eau qu'il avait purifié. Il comprit là que c'était une offense, mais par chance, dans sa propre culture, aider les femmes n'était pas quelque chose de contre nature.

C'est au contacte de ces femmes que finalement il comprit un peu mieux Poliote qui aidait les humains au détriment de son temps – divin. Il profite de son pied à terre pour s’instruire auprès de quiconque, apprenant autant des soignants que des soignés, et allant dès qu'il le peut auprès dans les temples prier et se recueillir.

Et dans la vraie vie ?

PRENOM: Clément AGE: 21 AVATAR: ??? TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? Sur forum, le lycée, des jeux de rôles, le collège. Dernier en date ? NOBILIS COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Des recherches sur internet^^ ça me manquait... UNE QUESTION, SUGGESTION ? Pas vraiment... Un peu du mal à appréhender véritablement les ordres de puissance entre les personnages, mais bon, au pire, le mien sera de toute manière pas un violent, donc on se doutera d'avance du résultat d'une rencontre musclée.