| (#) Sujet: Iriela d'Ort - Vipère des mers Mer 25 Déc 2013 - 12:46 | |
| Iriela d'Ort « Je ne connais pas de haine. Ils s'en chargent déjà pour moi. » | PRENOM(S): Iriela NOM: d'Ort AGE: 26 ans PEUPLE: Héléos RANG: Mage |
| VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité des animaux DESCRIPTIF: Mon don me lie à toutes les créatures marines. Je suis enfant des eaux et elles aussi. Nous avons la même créatrice, nous sommes du même sang. Il suffit d'écouter l'océan pour se comprendre. C'est ainsi que mon don prend forme. Je peux comprendre et me faire comprendre de toutes les créatures qui composent l'océan. Elles se plient à volonté si elles reconnaissent en moi une alliée, me protègent si elles en ressentent l'envie, ou me tolèrent seulement auprès d'elles si elles se méfient encore de mes intentions.
ARMES: une dague d'opaline et des aiguilles empoisonnées DESCRIPTIF: La dague est une arme simple, si simple qu'elle n'a même pas une vraie garde. Ce n'est qu'une lame taillée dans l'opaline dont on a poli une extrémité pour qu'elle puisse être maniée. Elle vient de ma mère, je ne sais pas où, ni comment elle se l'est procurée mais c'est le dernier souvenir que j'ai d'elle. Quant à mes aiguilles, elles sont faites de corail et enduites du poison des serpents de mer qui m'approchent.
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PHYSIQUE : Ce que les Humains voient de moi, c'est que je ne suis qu'une Héléo parmi les autres. Une créature marine, à mi-chemin entre le poisson et la femme. Ils ne voient qu'une queue de poisson aux longues nageoires, un buste de femme mutilé par deux grandes ouvertures sur les flancs qui me permettent de respirer sous l'eau, des bras écailleux et des doigts palmés achevés par de petites griffes à la place des ongles. Ils ne voient qu'une absence de narines, des yeux blancs et des cheveux qui leur rappelle le mouvement des algues.
Ce que les Héléos voient de moi, c'est que je suis comme un serpent de mer. Mes écailles sont tranchantes et ils les croient empoisonnées. Jamais ils n'osent me toucher. Ils voient des couleurs froides danser sur mon corps. Du bleu dans différentes nuances, sombres et vives, tirant parfois sur le violine. Ils comparent mes couleurs aux serpents venimeux, ils disent que je suis comme eux, que j'ai de belles couleurs pour attirer mes proies et les empoisonner. Ils voient aussi deux appendices dorés sur mon front qui se mêlent à mes cheveux et disent que ce sont des cornes de démon. Ils ne voient que les différences entre moi et eux. Je suis monstrueuse pour eux.
Ce que je vois de moi ? Je vois un corps de femme aux courbes douces. Je vois un corps long aux épaules légèrement plus larges que les hanches, une taille tout juste marquée et une poitrine discrète. Mais je vois de jolies et longues jambes fuselées, des mains fines, une peau d'opale. Je vois un visage long à la mâchoire très découpée, rude, mais les traits fins. Je vois des lèvres bien dessinées qui n'ont pas connu beaucoup de sourires, sous l'ombre d'un nez droit mais un peu trop long au regard de profil. Puis je vois deux grands yeux bleu azur, un regard inexpressif rendu dur par des sourcils trop inclinés. Je vois un visage qui ne connaît que trois expressions sous une chevelure oscillant entre le blond et le blanc : la mélancolie, la colère et le mépris.
Et puis je vois deux cornes d'or. Placées haut sur mon crâne, à la racine de mes cheveux. Ma mère avait les même.
Mais par-dessus tout je vois une bénédiction des dieux. Je vois qu'au contact de l'eau se forme une enveloppe autour de mon corps pour me permettre de vivre sous l'eau, en symbiose avec les créatures qui y habitaient avant moi. Je vois une membrane épaisse et translucide entourer mes jambes puis se couvrir d'écailles et s'achever en longues nageoires aux couleurs vives. Je vois cette membrane recouvrir tout mon corps, me doter de branchies sur les flancs, couvrir ma poitrine, boucher mon nez et mes oreilles, voiler mes yeux, palmer mes doigts et rendre mes ongles aussi solide que des griffes. Cette membrane me protège et me confère une incroyable souplesse. Elle me permet de nager très vite, de voir sous l'eau et de ressentir les obstacles même dans les abysses les plus profondes. Elle me permet de ressentir les courants, de me repérer entre les différentes eaux et d'y vivre, bien mieux que sur la terre ferme.
C'est comme Iriela d'Ort que je me vois.
CARACTÈRE : Les humains me perçoivent comme un esprit maléfique, une démone. Ou quelque chose dans le genre. Un esprit malin, quelque chose de dangereux en tout cas. Après tout ce sont les monstres qui ont des cornes, n'est-ce pas ? Pas les héros. Et encore moins les gens normaux. Ils se méfiaient déjà de moi parce que j'étais une Héléos, mais quand ils ont vu ces cornes qui ne disparaissaient pas une fois hors de l'eau, ils ont rapidement conclu que j'étais mauvaise.
La manière dont me voient les Héléos n'est pas vraiment différente de celle des humains. Ils me craignent eux aussi, pour mon apparence en partie mais ils craignent surtout ce que je suis devenue. Indifférente à leur vie ou à leur mort, indifférente à tout ce qui les touche et à toutes les injures qu'ils peuvent me faire. Ce qu'ils détestent, ils oublient que c'est eux qui l'ont créé. Je n'ai pas toujours été ainsi, je ne les ai pas toujours rejetés, mais je n'ai jamais réussi à les comprendre.
J'ai essayé pourtant. Pendant longtemps, j'ai essayé. Mon cœur leur était grand ouvert et ils n'ont su que le piétiner. Alors j'ai fini par cesser et mon cœur blessé s'est entouré d'une membrane protectrice, comme mon corps lorsque je suis sous l'eau, à la différence que j'ignore ce qui ferait se résorber celle-ci. Et que je ne veux pas le savoir.
Aujourd'hui, je suis solitaire. J'ai fermé mes sentiments aux miens et aux humains. Aucune de leur provocation ne peut plus m'atteindre.Je ne les hais même pas, ils m'indiffèrent trop pour cela. Il n'y a plus rien chez eux qui me touche, ni leurs cris, ni leur haine, ni leurs larmes. Je ne saurais dire à quel moment mon antipathie pour eux a commencée mais elle est là désormais et refuse de me quitter.
Suis-je pour autant si mauvaise qu'ils le pensent ? Je suis bien mal placée pour le savoir, mais je n'ai pas l'impression d'être moins bonne qu'une autre.
Je pense que je suis seulement un être blessé et que j'ai appris à dresser des barrières pour continuer à vivre, indépendamment des autres. Je ne suis pas une grande bavarde, mais j'observe beaucoup. J'ai toujours été curieuse du monde qui m'entoure et de ses mystères. Je suis ce que l'on appelle un érudit, même si l'on ne voit bien souvent qu'une marginale portée sur la sorcellerie en moi.
Qu'importe, je sais qui je suis. Je connais ma valeur. Il n'y a pas d'arrogance dans ses paroles, je vous l'assure. Il y a tant de choses qui me dépassent, tant de forces qui me sont supérieures, mais je le sais et je le respecte. J'en ai même fait ma raison de vivre. Je laisse les humains à leurs conflits, les Héléos à leur commerce et je me tourne vers le reste qu'ils délaissent. Je trouve un plaisir fou dans l'apprentissage de notre monde et je ne perds pas espoir d'en apprendre le plus possible, peut-être même de poser mes questions aux dieux mêmes. On dit qu'un humain a reçu un don de la déesse de la perfidie, alors ce n'est peut-être pas impossible d'en croiser un.
Et peut-être, qui sait, que je comprendrais un jour ce qui me vaut tant de haine... HISTOIRE : Ma mère m'a mise au monde après une grande tempête marine. Elle m'a expliqué que c'est de là que venait mon nom quand j'ai été en âge de le comprendre. "Iriela" est composé de la sonorité "Irie", proche de "Ire" qui signifie "colère". Ce nom devait m'apporter force et puissance de supporter toutes les épreuves. Puisque j'étais née de la colère de l'océan, puisque c'était la colère de notre déesse qui m'avait donné le jour, aucune autre ne pourrait jamais m'atteindre.
Mon nom fut la première barrière entre moi et les autres, la première protection que l'on m'a offerte pour supporter mon destin et les épreuves qui allaient traverser ma vie. Mon nom devait absorber toute la haine que l'on me porterait à coup sûr -et que l'on me porta effectivement-, se gonfler de la force de ce sombre sentiment pour distiller sur mon âme les larmes de sa puissance.
Enfant, je détestais ce nom. J'aurais voulu m'appeler autrement, avoir un prénom aussi doux que les courants chauds et aussi colorés que les coraux des récifs bordant la côte. Je ne compris le cadeau inestimable que ma mère m'avait fait en me nommant de la sorte que bien plus tard. Iriela n'est pas aussi mélodieux et chaud que le nom des autres filles Héléos mais il est aussi précieux à mes yeux qu'une lame d'opaline. Pour rien au monde je ne voudrais le perdre.
Il a commencé son office dès mon plus jeune âge. Même avant que la conscience du monde ne s'éveille en moi, il semblerait qu'il ait engrangé déjà beaucoup de forces car mon enfance a été très heureuse. Ma mère m'élevait dans la joie et la tendresse. Elle m'entourait de tout son amour et de tous ses sourires. Aujourd'hui encore, je me souviens de la chaleur de ses bras, de la beauté de ses cornes d'or qu'elle ornait de différents bijoux. Et sa présence me manque terriblement. Quand nous étions ensemble, il me semblait que rien n'existait plus autour de nous. Elle me protégeait si bien du monde extérieur que j'ai mis de longues années avant de comprendre l'injustice dont elle était victime.
J'entendais bien d'étranges bruits à la porte de temps en temps, ainsi que des mots étouffés jetés avec méchanceté contre notre maison mais je ne comprenais pas leur sens. Jusqu'à mes six ans, j'ai donc vécu dans l'ignorance complète de la haine que les Héléos vouaient à ma mère.
Je l'ai appris un jour où je suis sortie de la maison malgré les interdictions de ma mère. Ce que j'ai vu ce jour là restera à jamais gravé dans ma mémoire. Un attroupement était réuni devant chez nous, ma mère leur faisait face. Ils se parlaient mais je ne comprenais pas la teneur de leurs paroles. Je savais juste qu'on accusait ma mère de quelque chose et que cela semblait grave. Et puis un regard est tombé sur moi, aussi lourd qu'un rocher. Il y avait quelque chose d'horrible dans ces yeux verts qui m'écrasaient. Ce regard était le plus laid du monde, il me transperçait tellement que j'en ai pleuré. La femme qui le portait a prononcé quelques paroles contre moi et a voulu me lancer quelque chose au visage. J'ai senti alors la poitrine de ma mère contre mon visage, ses bras se sont refermés dans mon dos et j'ai laissé libre cours à mes larmes.
Nous sommes rentrées toutes les deux et j'ai entendu de nouveau les étranges bruits contre notre porte. J'ai compris que c'était la vilaine femme qui jetait des choses sur notre porte, faute de pouvoir atteindre notre visage. J'avais peur et je restais blottie dans les bras de ma mère. Elle a attendu quelques minutes puis elle m'a repoussé pour me regarder dans les yeux et m'offrir un sourire si triste qu'il m'a retourné les tripes. Ma mère était si belle que je ne comprenais pas que ces gens dehors puissent être de la même espèce qu'elle.
Avec patience et douceur, elle m'a expliqué tout ce qui venait de se passer. Elle a mis un mot sur la laideur de ces gens : haine. Elle m'a expliqué qu'ils la détestaient, la haïssaient et qu'on ne pouvait rien y faire, mais que je ne devais pas en avoir peur. Elle m'expliqua ce jour-là la raison de mon prénom et la force que je tirerais de tout ceci grâce à lui. Elle m'a dit -et a lourdement insisté là-dessus- que je ne devais jamais suivre le même chemin qu'eux. La haine rend laid, elle assombrit le coeur et rend l'âme aveugle.
Puis elle est partie et j'ai vu des marques rouges dans son dos. Des éclats de fruits pourris. J'ai senti la colère m'envahir, la haine aussi. Mais avec ce qu'elle venait de me dire, j'ai chassé tout cela de mon coeur et j'ai pleuré jusqu'à en tomber de sommeil.
Après cela, je me suis accoutumée aux mauvais traitements que ma mère subissait et qui se répercutaient sur moi car j'étais sa fille. Pendant plusieurs mois, j'ai eu beaucoup de mal à ne pas les haïr. Ma mère me raconta alors une histoire pour me faire comprendre que tout le monde avait ses raisons pour agir de telle ou telle manière, hormis les fous. Alors j'ai essayé de comprendre ce qui motivaient les Héléos. Je me suis heurtée à un mur infranchissable. Quand on ne me fuyait pas comme la peste et qu'on ne me lançait pas des choses au visage, on m'insultait, moi et ma mère. Personne n'a jamais répondu à mes questions.
Je me suis obstinée pendant une année malgré ces mauvais traitements. J'allais harceler les Héléos pour avoir des réponses dès que je le pouvais, mais j'ai fini par me lasser de leurs réactions. Plus le temps passait et moins j'allais les solliciter, au profit des leçons que me donnaient ma mère sur notre monde et sur la magie qui nous habitait. J'adorais apprendre à ses côtés. Chaque nouvelle découverte me fascinait mais celle qui m'imprégna le plus fut celle des serpents de mer. Ma mère m'expliquait qu'ils étaient dangereux et empoisonnés. Certaines de leur morsure était même mortelle mais la seule chose que je voyais, moi, c'était leurs couleurs somptueuses, leur tête noble et leurs yeux revêches. Un animal ne mord pas sans raison, il le fait s'il se sent menacé, pour se défendre. Il ne hait pas, il se protège simplement. C'était logique et cette logique me montrait à quel point les comportements des Héléos était dépourvue de sens. Ils haïssaient sans raison. Ce constat m'a appris une grande leçon : l'humilité. Etre humble face à notre monde, voir à quel point nous sommes des êtres déréglés et dénués de sens.
La vie a continué ainsi, les années sont passées tranquillement et je continuais à apprendre auprès de ma mère. Elle était pour moi la perfection incarnée, je buvais ses paroles comme si elles étaient divines. Même en grandissant quand je suis arrivée en âge de comprendre le monde par moi-même et de confronter mon point de vu au sien, je n'ai jamais cessé de voir en elle un être mille fois supérieur à moi et à tous les autres. Ma mère était une déesse, à n'en pas douter. Cette idée me plaisait beaucoup même si je la savais fausse.
Pendant ce temps, ma magie continuait de se développer et ma relations avec mes chers serpents de mer aussi. Je savais où les dénicher, comment les approcher pour ne pas qu'ils me fuient mais pas comment éviter leur morsure. L'un d'eux me mordit un jour, à l'épaule, parce que ma concentration était retombée et que ma magie avait cessé d'ouvrir ma compréhension à la sienne. Je m'étais pourtant entêtée à vouloir le caresser et il avait cru à une attaque de ma part. Ses crocs percèrent ma peau douloureusement et je sentis le venin se répandre dans mes veines. Il s'agissait d'un poison virulent qui aurait du me rendre malade, voir me tuer et pourtant après plusieurs minutes, aucun effet ne s'était fait sentir.
J'en ai pleuré de joie une fois le choc et la peur passée. Le soir j'en ai discuté avec ma mère et elle m'a expliquée que ce devait être lié à ma magie. Elle me signala que même mon apparence avait été affectée par ce don et notifia tous les points de ma physionomie qui en témoignait. Ma silhouette longiligne, mes écailles aux couleurs vives qui devenaient dures et tranchantes comme celles des grands lézards et mon immunité aux poisons. Malgré cela, elle me réprimanda sur mon inconscience et me recommanda de ne pas trop tenter ma chance en provoquant d'autres morsures.
J'allais de moins en moins souvent auprès des autres Héléos et j'avais cessé de leur poser des questions.
A mes quinze ans, ma mère m'emmena sur le rivage et me fit découvrir sa transformation terrestre. Chaque jour, elle m'encouragea à sortir de l'eau pour habituer mon corps à l'air et à la terre ferme, pour facilité ma transformation, quand elle arriverait. Après quelques mois, j'étais capable de me tenir debout sur le sable et courir le long du rivage. Je me sentais terriblement lourde et gauche. Respirer n'a pas été naturel dès les premières fois. De même qu'il fallut que je m'habille, pour cacher mon corps. Une coutume humaine.
J'avais trouvé un rythme de vie qui me plaisait. J'étais avide de connaissance et cette nouvelle opportunité de connaître le monde terrestre me fascinait tout autant que mes serpents de mer. Pourtant, je n'aurais jamais pensé que je foulerais la terre à cause de ce qui se passa, un an plus tard.
Ma mère disparut. Morte. J'avais seize ans et j'avais l'impression qu'on venait de m'arracher une partie de mes viscères. Je n'aurais jamais cru qu'on puisse souffrir autant de l'absence de quelqu'un. On l'avait tué. J'en étais persuadée. Et je haïssais ceux qui avaient osé m'ôter la seule personne que j'avais jamais connu. J'étais folle de chagrin et de rage mais comme si cela ne suffisait pas, les comportements haineux des Héléos se reportèrent sur moi.
Ne souffrais-je pas déjà assez de la perte de ma mère ? Avais-je vraiment besoin de cela en plus ? Oui. J'en avais besoin pour me souvenir de la laideur de la haine, et de la promesse que j'avais fait à ma mère de ne jamais m'enlaidir de la sorte. Ils étaient si stupides. La vengeance qui m'avait habité les premières semaines reflua, jusqu'à disparaître en moi. Les serpents de mer n'attaquent que pour se protéger. Je fis de même, usant du poison que je connaissais le mieux : les mots. Ma langue est devenue une lame, plus tranchante que la dague d'opaline de ma mère et plus précise que toutes les aiguilles que je pouvais fabriquer pour la chasse. Malgré cela, je n'arrivais pas à leur pardonner, quoi qu'il arrive. Alors je suis partie. J'ai quitté mon précieux océan, j'ai quitté mes précieux serpents de mer. J'ai tout laissé derrière moi et je me suis exilée sur terre. Je me suis mêlée aux humains en pensant trouver autre chose que sous l'eau. Et je l'ai trouvé, mais ce n'était pas non plus ce que j'attendais. Ce peuple se déchire. Ils se haïssent tous, se font la guerre pour un rien.
Mon apparence les a rebuté, on m'a nommée Démon et on m'a crainte à nouveau. Mais j'ai appris de nombreuses choses durant ma vie sur terre. Les divinités, la faune, la flore, beaucoup de choses m'étaient nouvelles et dépaysantes. Je suis restée quelques années à tout apprendre, mais mes serpents m'ont manqué. Quitte à vivre seule, je préférais l'être auprès d'eux.
Alors je suis retournée dans mon monde, loin de tous. Exilée volontaire, je me suis installée dans un endroit paisible de l'océan. Je continue à apprendre tout ce que je peux, et je remplis de nombreux cahiers de mes savoirs. Il m'arrive de fréquenter les villes Héléos ou humaines pour m'approvisionner mais je n'y passe guère plus de temps. Ma réputation de vipère des mers me précède bien souvent, mes cornes d'or me rendent facilement reconnaissables alors je suis tranquille. On me hait autant que l'on me craint. Les marchands ne cherchent jamais à m'arnaquer, comme si j'étais capable de deviner le moindre de leur mensonge.
Je passe mon temps ainsi. Je vis une vie paisible, en quête des mystères du monde. Pendant que les peuples se déchirent pour des raisons que j'ignore et qui ne m'intéressent pas, je tente de renouer avec nos origines et de percer les secrets qui nous entourent silencieusement. | PRENOM: Erydrin (c'est sous ce pseudonyme qu'on peut me retrouver, et c'est devenu mon surnom) AGE: 19 ans AVATAR: de aditya777 TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? Depuis mes 13 ans COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Par un Top-Site UNE QUESTION, SUGGESTION ? En lisant les légendes du monde, j'ai vu que dans un des deux chapitres, vous aviez oublié de retirer une note de correction au texte. A part ça, rien à dire pour le moment. Je pense que les questions viendront au fur et à mesure. ^^ |
Dernière édition par Iriela d'Ort le Jeu 26 Déc 2013 - 17:53, édité 4 fois |
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Auxane Taël
Prêtresse d'Uraang Messages : 774 DC : Marissa E. Iselk, Adélaïde Firloe et Mère Nature Carnet : Recueil Expérience : 111 PersonnagePrestige : (4/9) | (#) Sujet: Re: Iriela d'Ort - Vipère des mers Jeu 26 Déc 2013 - 17:49 | |
| Bienvenue C'est une très belle présentation, réalisée en un temps record. Je ne vois qu'un élément peu cohérent, ta vérité de l'eau comme tu la remarquais. Mis à par cela, je l'ai trouvé assez surprenante au niveau de l'enveloppe de ses jambes, pousser à l'extrême son côté vipère est très intéressant je trouve. Tu es bien évidemment validé, tu obtiens un bonus de départ de 16 points d'expérience. Avant de pouvoir parcourir les terres de Madelle, il te faudra ouvrir ton carnet de voyage à cet endroit : Votre destinée se doit d'être racontée. Le contenu est laissé libre, seul la description de tes deux sorts de bases sont demandés. Lorsque tu auras terminé il te faudra le signaler pour avoir une validation. Il me semble ne rien avoir oublié, sache qu'en ce moment un event est en cours à Arnlo, il est déjà avancé, mais tu peux sans problème ouvrir un sujet personnel se déroulant pendant les festivités. Si tu as le moindre soucis, hésite pas à me prévenir, je t'aiderais au mieux. Soit la bienvenue sur nos terres. |
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