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Mère Nature Divinité Messages : 4767 DC : Juliette Célian / Marissa E. Iselk Expérience : 3999 | (#) Sujet: [Quête] L'otage Ven 26 Juin 2015 - 13:31 | |
| 4 Samùn 1248 Mise en Contexte Près d'un petit village de la vallée d'Accro, alors que vous traversez, un groupe de bandits s'attaquent aux villageois, vous mêlant à ce conflit malgré vous. Le chef du groupe et son bras droit en voyant la situation dégénérée, prennent un otage, ce n'est qu'un gamin paralysé par la peur. Les villageois vous demandent de sauver l'enfant, vous promettant une récompense s' vous le ramenez en vie. Prenez garde, car ces deux bandits ont fait leur renommé grâce à leur maîtrise de leur Vérité. Déroulement de la Mission Votre premier message devra reprendre l'intrigue de la mise en contexte. Il s'agira de votre introduction dans cette quête. Aucune intervention du MJ n'est à prévoir. Vous pouvez vous exprimer librement Trois messages sont attendus pour cette quête (intro compris). ps : si tu as une meilleure idée de titre, je suis preneuse xD. |
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Amrat Saralonde Messages : 76 Expérience : 96 PersonnagePrestige : (1/9) | (#) Sujet: Re: [Quête] L'otage Lun 29 Juin 2015 - 16:29 | |
| 4 Samùn 1248Revenant de Galéa et se dirigeant vers la Tour Sombre, Amrat passa par la vallée d'Accro, étape obligatoire s'il voulait rentrer chez lui sans faire de détour. Cette zone est relativement tranquille, pas de gros conflit, principalement de petits villages. La température y était bonne, même si après être passé en territoire liare n'importe quelle autre température est appréciable. Bref, un petit coin sympathique et pas trop mal situé sur le continent si l'on veut voyager. Alors qu'il rêvassait, le récleyès vit un village à quelques mètres devant lui. Il devait n'y avoir qu'une dizaine de maisons entourées par des champs. Un petit édifice, servant à la fois de moulin et de boulangerie, laissait échapper une douce odeur de pain dans les environs. L'assassin aurait normalement fait un léger détour pour éviter de se faire voir, mais voyant son stock de nourriture et d'eau au plus bas il décida de s'y arrêter, histoire d'acheter quelques denrées pour la suite de son voyage. Le village ne possédait que deux entrées, une au Nord et l'autre au Sud, reliées par une route avec en son centre une grande place où se trouvait le puits. Une sorte de clocher s'y trouvait aussi, surement un lieu de culte, ainsi une salle des fêtes très colorée. Les hommes travaillaient aux champs et au moulin, seuls les femmes et les enfants étaient présents dans la rue. Amrat se dirigea vers le puits, où deux mères et leurs fils se trouvaient. Les garçons combattaient l'un contre l'autre avec des épées de bois pendant que les femmes discutaient en tirant un peu d'eau. L'assassin s'approcha et, expliquant qu'il n'était que de passage, demanda où il pouvait acheter un peu d'eau et de la nourriture. Avec un peu de réserve, surement dû à son accoutrement qui n'est pas des plus accueillants, les femmes dénièrent tout de même lui permettre d'utiliser le puits et indiquèrent le moulin pour acheter un peu de pain et de viande séchée. Les remerciant, le récleyès s'attela à tirer un peu du précieux liquide pour remplir sa gourde. Alors qu'il remontait le sceau, l'une des femmes le bouscula et lui fit lâcher la manivelle. Un peu agacé, Amrat se retourna pour demander des explications, et comprit rapidement l'origine du problème. Deux groupes de cinq hommes, armés et menaçants, bloquaient les entrées du village. Surement des pilleurs. Les villageois réagirent rapidement. Les mères récupérèrent leurs enfants et se barricadèrent dans leurs maisons. La cloche ne tarda pas à se faire entendre, avertissant les hommes du danger. Les voleurs ne restèrent pas sans réagir. Quatre coururent vers la place, espérant surement attraper un otage ou deux. Les autres défoncèrent les portes des maisons, s'engouffrant dedans pour voler les biens des propriétaires. Le récleyès était le seul dehors, beaucoup de personnes s'étaient réfugiées dans la salle des fêtes se trouvant derrière lui. Les quatre bandits se retrouvèrent face à lui. Pensant avoir affaire à un villageois basique, seul l'un d'eux s'approcha. Il leva sa hachette visant l'épaule gauche. Le coup était lent et maladroit, seul un amateur aurait pu se le prendre. Pivotant sur sa jambe gauche, l'assassin vit la lame passée devant lui et trouva la tête de son assaillant, qui avait trébuché à cause de son attaque, juste au niveau de son bassin. L'épée-kama sortit de sous sa cape, décapitant d'une aisance déconcertante le malheureux. Le corps tomba lourdement et la tête atterrit un petit mètre plus loin dans la boue. Les trois autres bandits restèrent quelques instants surpris de l'attaque. Petit moment d'inattention qu'Amrat mit à profit pour en tuer un autre. D'un rapide bond, il s'approcha de sa deuxième victime. Sa deuxième épée traversa l’œil droit et trouva refuge dans le cerveau du voyou. D'un coup de pied il repoussa le corps et retira son arme qui émit un léger bruit de suçon. Les deux derniers, remis de leurs émotions, attaquèrent en même temps. L'assassin esquiva d'une roulade sur la droite, courut vers le puits, sauta au-dessus et, en atterrissant, s’accroupit derrière ce dernier. Désireux de venger leurs camarades, les bandits tentèrent une attaque en tenaille. Quelles ne furent pas leurs surprises en voyant l'espace, où se trouvait leur cible, totalement vide. Amrat, transformé en ombre, repris forme physique derrière l'un d'eux et frappa avec le pommeau de l'une de ses armes dans le cou. L'os se brisa net et un troisième cadavre jalonnait la place. Le dernier, apeuré par ce qu'il venait de voir, reculait tout en gardant le récleyès en vue. Il ne vit pas l'homme derrière lui qui lui envoya sa fourche dans le dos. L'assassin observa un peu les alentours. La porte Sud comptait quatre morts, trois bandits et un paysan. À la Nord, c'était une autre histoire. Quatre paysans gisaient au sol avec un des pilleurs. Deux d'entre eux étaient encore debout. L'un était un homme enrobé, portant une hache ridiculement imposante. Aucun homme ne pouvait porter ce genre d'arme seule, Amrat en conclue donc qu'il possédait la Vérité des armes. L'autre, était une femme, blonde et fine. Elle avait une dague dans la main gauche, sa lame près de la gorge d'un enfant, tenu fermement par le bras droit. Les deux pilleurs échangèrent quelques mots. Une intense lumière jaillit de la paume de la femme, aveuglant tout le monde. Lorsque chacun retrouva l'usage de ses yeux, les bandits et l'enfant avaient disparu. La Vérité de lumière ... ça sentait pas bon tout ça. L'assassin tenta de partir discrètement, ne voulant pas être mêlé à cela. Il ne put faire que quelques pas avant de se retrouver encerclé d'hommes armés de fourches et de faux. Ils le prenaient pour l'un des bandits. Ce fut les femmes qui le secoururent. Elles racontaient avoir vu le combat et même sa Vérité ... de l'espace ?! Amrat soupira. S'ils avaient compris qu'il s'agissait en fait de la Vérité de l'ombre, sa nature récleyès ne pourrait pas être cachée plus longtemps. Alors que tous écoutaient le récit, un homme tomba à genoux, en pleurs devant l'assassin. L'enfant kidnappé était son fils. Il promit tout ce qu'il possédait contre le retour de son enfant. Le récleyès aurait bien refusé mais les regards des villageois lui firent comprendre qu'il n'avait pas trop le choix pour acheter leur confiance. Il demanda un peu de nourriture et d'eau et sortit sa carte. On lui indiqua une zone où plusieurs grottes se trouvaient. Récupérant les denrées, il se mit en route ... il serait bien revenu sur sa promesse mais un contrat reste un contrat. 1090 mots
Dernière édition par Amrat Saralonde le Mer 1 Juil 2015 - 22:26, édité 1 fois |
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Amrat Saralonde Messages : 76 Expérience : 96 PersonnagePrestige : (1/9) | (#) Sujet: Re: [Quête] L'otage Mar 30 Juin 2015 - 20:43 | |
| 4 Samùn 1248Le lieu indiqué par les villageois ne se trouvait qu'à deux heures de marche. Pas étonnant qu'ils soient souvent victimes du même groupe de pilleurs. Amrat n'eut aucun mal à localiser la cachette. L'un des deux kidnappeurs était blessé, suivre les traces de sang ne fut pas compliqué. Une chance qu'aucune bête sauvage est, elle aussi, suivie cette piste et soit tombée sur l'assassin. Ce dernier se trouvait à présent au milieu de collines, pour la plupart possédant une ouverture donnant accès à des grottes. Suivant le sang, le récleyès arriva devant une large entrée. L'intérieur était obscur et sentait l'humidité. Son terrain de chasse préféré, comme quoi cette journée n'était pas aussi pourrie qu'il avait pensé. Amrat se transforma en ombre et utilisa la paroi pour avancer. Un couloir étroit sur plusieurs mètres et truffé de pièges. Il allait devoir tout désactiver en revenant, l'enfant ne pourrait pas passer comme lui. Il arriva dans une première salle. Une torche, posée en son centre, constituait le seul élément notable. Trois choix s'offraient à lui. À gauche une forte odeur de charogne s'échappait, un bruit de chaînes en fer indiquait quelques signes de vie. À droite une faible lueur filtrait mais aucun bruit. Le chemin en face semblait le plus prometteur. Des éclats de voix et de grands bruits parvenaient jusqu'à l'assassin. Les kidnappeurs se disputaient sur les événements au village. L'homme accusait les fausses informations de la femme, et elle les manière trop barbare du type. Le récleyès, toujours sous sa forme d'ombre, avança lentement. Les gens ne prêtaient guère attention à une ombre mais il ne fallait pas tenter le diable non plus. Si une ombre seule commençait à bouger devant vous, il y a une infime chance que vous la loupiez. Arrivant dans la pièce, il constata, avec joie, qu'elle n'était que peu éclairée. Le long de presque tous les murs des tables étaient renversées, permettant à Amrat de reprendre forme physique sans se faire voir. Au centre, les deux bandits se faisaient face, éclairés par une simple lampe à huile. Ils ne cessaient de hurler, se rejetant les causes de cet échec. L'enfant n'était cependant pas dans la salle. Après encore cinq bonnes minutes de dispute, ils finirent par baisser le ton. "Alors t'en as fait quoi du gosse ? reprit l'homme. -Je l'ai assommé et mis dans la ménagerie , répondit la femme. -Faut s'en débarrasser, je veux pas d'un gamin ici!-Ah la ferme! Je m'en occupe! "Sur ces mots, Amrat entendit des bruits de pas se diriger vers lui. Il utilisa son invisibilité, attendant le moment propice pour attaquer. La personne passera à quelques centimètres de lui, il ne devait pas louper son coup. Une jambe entra dans son champ de vision sur la droite. D'un geste vif, il trancha le pied. La femme tomba en avant, sa tête fut accueillie par la deuxième lame de l'assassin, transperçant le crâne de la malheureuse de part en part. L'homme ne compris pas la scène mais attrapa sa hache d'instinct. Il vit sa camarade tombée, et un autre homme se lever juste à coté du cadavre. "Qu-qui es tu ?! Et qu'est ce qu't'as fait à Anna ?!"Voyant la flaque de sang qui se formait, le bandit compris vite de quoi il en retournait. TU VAS ME LE PAYER SALAUUUUD !!!Le pilleur chargea, son arme prête à frapper. Amrat n'avait pas pu récupérer son arme fichée dans la tête de sa dernière victime. Esquivant de justesse la première attaque, il fut surpris par la rapidité de son opposant et reçut un coup sur son bras gauche. L'entaille était légère mais risquait de l'handicaper pour la suite du combat. Son adversaire ne lui laissa aucune seconde de répit, jouant de sa hache il détruisit tout ce qu'il y avait dans la pièce. Les débris de bois volaient dans tous les sens. Alors que le bandit tenta un coup vertical, son arme se planta ... dans le corps de sa partenaire. Sa rage était telle qu'il n'avait pas fait attention à l'environnement. Un affreux bruit d'os se fit entendre quand la lame se retrouva à moitié dans le corps. Profitant du fait que son arme soit bloquée, l'assassin attaqua. La lame entra avec facilité dans le cou et coupa l'artère. Un torrent de sang jaillit de la blessure. Le malheureux tenta d'arrêter le flot avec ses mains, mais rien n'y fait, le précieux liquide s'écoule toujours plus vite. Le bandit toma au sol, son teint vira au blanc. Il tendit sa main, suppliante, vers Amrat qui ne bougeait pas, il le regardait mourir dans son propre sang, aucune émotion visible. Quand il rendit son dernier souffle le récleyès s'avança. Il récupéra son épée, toujours dans le crâne de la femme, et sortit de la salle. Il prit la direction du couloir à l'étrange odeur à l'intersection. La ménagerie se trouvait ici, des animaux de toute sortes en cage et, dans l'une d'elles, l'enfant qu'il était venu récupérer. 830 mots
Dernière édition par Amrat Saralonde le Mer 1 Juil 2015 - 22:32, édité 1 fois |
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Amrat Saralonde Messages : 76 Expérience : 96 PersonnagePrestige : (1/9) | (#) Sujet: Re: [Quête] L'otage Mer 1 Juil 2015 - 19:24 | |
| 4 Samùn 1248Le petit était allongé dans une cage, inconscient. Une légère blessure à la tête indiquait qu'on l'avait assommé avec un objet contondant. Amrat commença à fouiller la pièce pour trouver les clés. Un groupe de cuervo howler s'agita à son passage, réveillant toutes les autres bestioles et créant une insupportable cacophonie. Les bêtes étaient toutes affamées et la plupart couvertes de blessures. Les bandits devaient les utiliser comme défouloir avant de les revendre. Un porte-clé était accroché au mur au fond. Le récleyès les prit et, en se retournant, hésita. Devait-il libérer les animaux ? Il n'y avait pas d’espèces très dangereuse et ils étaient trop fatigués pour attaquer un humain. Il commença donc à ouvrir les cages, une par une, en revenant à celle où l'enfant se trouvait. Les oiseaux piaillèrent joyeusement avant de prendre leurs envols. Les mammifères et autres bestioles terrestres hésitèrent un peu avant de sortir. Certains se mirent au fond des cages, pensant certainement être encore frappé, et attendirent que l'humain s'éloigne pour sortir la tête de leur prison. Quelques créatures étaient mortes, principalement de faim semble-t-il. Alors qu'il ne restait qu'une cage avant celle de l'enfant, Amrat trouva deux yaulë ho mors, une mère et son petit. Cette dernière était morte depuis un ou deux jours tout au plus. Le petit, lové entre ses pattes, n'était pas loin de la fin non plus. Le récleyès regarda la pauvre bestiole et se consentit à lui donner un bout de viande séchée. Le chat le renifla et mangea avec appétit, heureux de cette maigre pitance. Sans plus s'en occuper, l'assassin libéra enfin l'enfant. Il était toujours inconscient, il fallait le porter. Il calant sur ses épaules, Amrat se dirigea vers la sortie. Il fit un léger détour dans la dernière pièce, découvrant le butin de plusieurs mois de vol et meurtres. Récupérant plusieurs bourses remplies d'or, il dut cependant laisser le restes des objets, trop encombrant. Le retour fut tranquille, ayant déjà repéré les pièges, les désamorcer fut rapide. Bizarrement aucun animal en avait déclenché. Pouvaient-ils les voir ou les sentir ? Dehors, le soleil se couchait. Amrat espéra que l'enfant se réveille en chemin. Deux heures avec lui sur le dos, c'est long ! Le petit émergea une heure et demie après. Il fallut ensuite cinq minutes pour lui expliquer qu'il était en sécurité et encore quinze pour qu'il cesse ses questions. Ce fut la vue du village qui le fit taire. Tout compte fait, Amrat préférait quand il dormait ... Deux paysans, dont le père de l'enfant, montaient la garde et attendaient leur retour. Le petit courut vers eux, les bras écartés, hurlant sa joie. S'ensuivit une scène de retrouvailles banales et particulièrement inintéressantes. Les villageois remercièrent le récleyès et lui offrirent la récompense promise. Ils furent un peu surpris de voir le sauveur la prendre sans gêne. Ils espéraient quoi, qu'il fasse ça pour le karma .! Après quelques regards désapprobateurs, une jeune femme lança: " Il est mignon ! Il est avec vous ? "Surpris, Amrat se retourna, cherchant quelqu'un des yeux. Il dut regarder à ses pieds pour comprendre la question. Le petit yaulë ho mor était là, tout content, le regardant sagement. Depuis quand le suivait-il ? Soupirant intérieurement, L'assassin attrapa le chat par la peau du cou et le plaça sur son épaule. Alors qu'il lui filait un autre morceau de viande, il répondit simplement: "On dirait bien"571 mots |
| | | | (#) Sujet: Re: [Quête] L'otage | |
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