"Il y a de cela deux mois, un accident s'est produit dans le village D'Armondo près de l'intersection des rivières Jino et Déoli aux Chutes de Veroni. Suite à cet événement, tous les habitants du village qui étaient présents ce jour-là, hommes et animaux, ont été plongés dans un sommeil profond. Depuis un silence pesant règne, vous ne trouvez personne dans les rues en arrivant, alors vous décidez de vous arrêtez dans la seule taverne du village, c'est à ce moment que vous découvrez ce qui s'est passé. À l'intérieur vous y trouvez des gens qui ne bougent pas, on dirait que le temps s'est arrêté pour eux, les personnes présentes sont comme arrêtés sur pause. Alors que vous êtes déstabilisé par la situation, vous entendez dehors un bruit. Il semblerait que vous ne soyez pas le seul être vivant à être éveillé. Vous décidez alors de sortir voir ce qui se passe."

Le déroulement de la quête :
- Votre premier message reprendra l'intrigue posée dans la proposition de quête et s'arrêtera lorsque vous sortirez de la taverne, vous pourrez déambuler dans quelques rues, mais l'apparition du PNJ sera rédigée par le MJ.
- La quête se déroulera en 3 ou 4 messages, vous pourrez contrôler le PNJ lorsque le MJ l'introduira dans la quête. N'hésitez pas à bien implanter le décors dans lequel vous évoluerez avec tous ces gens qui doivent être dans des positions étranges, etc.
- Je me chargerais de vous donner quelques directives entre vos messages, mais il vous est tout à fait possible de prendre des initiatives, seulement vous ne pourrez pas le tuer .

Prochaine étape, la ville sainte Déoli ! D'après ce que j'ai entendu je dois continuer tout droit jusque la rivière Déoli, qui porte apparemment bien son nom dirait-on.
Bien, ça fait maintenant plusieurs jours que j'ai quitté Krik, j’espère bien arriver à destination avant de passer encore une autre nuit à chercher un refuge pour dormir. Enfin bon, je pense quand même que parti comme je suis, rien ne peut m'arrêter, j'arriverai à cette satanée ville dans deux jours au plus tard, c'est mon objectif.

Continuant toujours plus en avant, convaincu de la direction à prendre, je me rend compte que plus j'avance, moins je sais réellement dans quelle sens je vais. Malheureusement pour moi je me suis complétement perdu. Coco, dormant comme à son habitude, les longues journées de marches ne sont pas ce qu'il apprécie vraiment...

Quelques kilomètres plus loin, avançant toujours à vive allure sans savoir pour autant si où je vais me mènera à mon but. Quand je vois, au loin ce qui ressemble être une large étendue d'eau, je me dirige dans cette direction, quand je parviens devant cette fameuse rivière.

Hmm... la voilà, c'est donc ça la ville sainte ? Derrière cette rivière ? Il me faut à tout prit la traverser mais il n'y a absolument rien pour le faire par ici... Voilà qui est fort embêtant.
Si je continus de longer ce fleuve, je trouverais bien un moyen de passer de l'autre côté sans avoir à me mouiller.

C'est ainsi que je repris ma route en longeant la rivière à la recherche d'un moyen de transport pour traverser. Après une bonne demi-heure de marche ma route croise alors le chemin d'un vieux pont en bois qui n'inspire pas la meilleure confiance. Après un bref temps d'analyse afin de visualiser les possibilités qui se présentent à moi, je décide tout de même de passer outre la peur que le pont ne cède sous mon poids.

Tout en traversant le pont.
Dis donc, qui aurait cru que aller à Déoli depuis Krik serait-ci difficile ? Comment ça se fait que deux grandes villes comme celles là n'est pas d’accès plus direct que par ce soit disant pont tout pété !

Du bon côté de la berge cette fois, je refais marche arrière afin de rejoindre la ville du rivage qui n'est pas si loin que ça. Après une trentaine de minutes de marche je me retrouve enfin devant la grande porte d'entrée de Déoli, ville sainte aux nombreux cultes, mais celle-ci parait.... Vide... Morte, dépourvue de toute présence. Pas un bruit à l'horizon, aucun chant d'oiseau ni même de jeu d'enfant, pas le moindre travailleur dans les rues, ni même un semblant de brouhaha au loin, rien.

"Une ville fantôme ?" Murmurais-je

Je n'aies jamais entendu nul par que Déoli était si... démunie de vie, pourquoi ni a t-il vraiment personne ? Cela m'intrigue au plus haut point, je vais aller faire un petit tour vite fait.

Après avoir parcouru une dizaine de mètres à observer chaque bâtisse, chaque composant de l'environnement...

*Bâillement*
"Ouha, je meurs de faim ! on arrive quand ?" Fît Coco en sortant tout doucement de sous mon capuchon après une bonne sieste.

Hmm... C'est vrai que ça fait un moment qu'on ne s'est pas arrêté pour manger, mais j'étais si impatient d'arriver ici que... Maintenant je suis déçu.

"Bien, j'ai vu une taverne là-bas. Allons-y !"

En premier, se remplir l'estomac, déjà que j'ai fais tout ce chemin pour rencontrer une ville morte, j'espère au moins qu'il y aura plus d'ambiance à la taverne. Je ne voudrais pas inquiéter Coco, mais cette ville ne m'inspire pas confiance, je vais essayer d'en apprendre plus auprès des poivrots du coin. Ce ne sont peut-être pas les mieux informer, mais ce sont les plus manipulables... Et ils oublient si vite.

En rentrant à l'intérieur.
QU.. C'est quoi ce bordel ! Que ce passe-t-il ? qui sont tous ces gens qui sont... figés dans le temps?

"Fa..Faauust !!?" dit Coco d'un air légèrement apeuré

"Je sais. Mangeons et partons d'ici après c'est d'accord ?!"

A priori nous ne sommes pas arrivés à Déoli, aucun signe de lieu de culte, une ville aussi peu touristique ne peut pas exister. Mais où est-ce que je suis tombé cette fois ? Et ces gens ? Ils paraissent si réels, si vrai, s'en est presque troublant. On dirait qu'il ont tous une activité normale, en face c'est le tavernier, à droite celui qui a trop bu et derrière le trouble fête. Mais là-bas, au fond à la table, cet homme a l'air bouleversé, ça fait un peu tâche au tableau je dirais. Cette expression de terreur sur son visage n'est certainement pas dû à cette espèce de brute derrière, il ne regarde même pas dans cette direction mais plutôt... la chaise à côté de lui. Qui pouvait bien se trouver ici et que faisait-il à cet homme ? Hmm... On dirait bien que ce personnage a été retiré de la reconstitution. Ils ont l'air si bien fait, je me demande ce qui y'a à l'intérieur ?

J'approche alors un couteau prés de l’œil du tavernier qui se trouve en face de moi, quand soudain, des bruits de pas venant de l'extérieur me fîrent stopper net mon mouvement. J'entends quelqu'un qui approche d'ici, mais qui cela peut-il bien être ? Le propriétaire des lieux ? En tout cas, déjà que les clients doivent se servir eux même dans sa taverne, mais en plus les produits commencent légèrement à ne plus être de première fraîcheur, bref si il y a quelqu'un dans ce trou à rat, il faut que je le croise.

"Ha ! Quelqu'un arrive" Me dis Coco tout en continuant de manger, imperturbable

"Je sais, allons voir. Répondis-je froidement avant de me mettre en route vers la sortie.

"Une fine silhouette se trouvait au milieu de la rue, il s'agissait de celle d'un enfant. Le visage et les mains sales, ce garnement devait trainer dans le coin depuis un petit moment. Le visage neutre, il dévisageait l'étranger, il s'amusait à retourner sa tête dans tous les sens pour opérer une inspection minutieuse de l'individu qui venait de sortir de la taverne. Il ne lui inspirait pas confiance, ça c'était clair ! L'enfant commença à reculer tranquillement avec la finesse d'un chat, c'était à peine si on ne voyait bouger, pourtant il commençait déjà à s'éloigner, on ne voyait plus que son short rouge et son si petit chapeau vert où l'on aurait pu voir une plume de toutes les couleurs, si avant qu'il ne s'échappe, nous n'y avions fait attention, car le voilà déjà parti. Vous vous retrouvez seul dans la rue et l'enfant semble ne pas vouloir vous approcher. Il a l'intention de rejoindre sa cachette secrète, le vieux moulin, prenez garde, car l'enfant à plus d'un tour dans son sac pour ne pas se faire prendre, voilà maintenant deux mois qu'il a survécu seul dans ce village figé. "

La lumière naturelle du jour m'aveugla le temps d'un instant en sortant de cette taverne sombre et mal éclairée.
Quand doucement ma vue s’éclaircit, j'aperçois dans la rue une fine et petite silhouette. Short rouge mi-long, un bonnet vert tape à l’œil et un vieux poncho à moitié délabré.

A priori, ce petit individu n'a aucun gout vestimentaire, je pourrais en dire autant de moi mais au moins on ne peut pas me reprocher de ne pas accorder les couleurs. Mais ?! C'est un enfant ? Un si petit être, je ne vois personne d'autre, que fait-il ici tout seul sans ses parents pour l’accompagner ?! Hmm... il a l'air perdu, aucune importance....
Quoi ? Qu'est-ce qu'il a me regarder comme ça celui-là ? il veut que je lui arrache les yeux ? Mais ! Il fuit ? il me nargue ce truc !

"Coco ! Suis le, il faut pas qu'il s'échappe !" exigais-je

Ce gamin est la seule personne vivante que je croise depuis que je suis arrivé, peut-être une épidémie, quelque chose m'échappe. J’espère que Coco trouvera vite le repaire de ces villageois intact. En attendant il serait plus judicieux de les suivre aussi.

Courant à toute allure afin de rattraper le jeune garçon qui visiblement, connait très bien les lieux contrairement à nous. Après maintes et maintes ruelles qui se ressemblent toutes, le jeune garçon savait exactement où il allait.
Dans les ruelles, ma servante créature se fait attaquer par de nombreux pièges qui consistent généralement à faire chuter quiconque ne le sait pas. Après chaque esquive de Coco dû à sa petite taille et à sa faculté de rebondir, je n'ai aucun mal à déjouer les pièges à mon tour.
Ce n'est certainement pas un gamin de douze ans à peine qui m'aura aussi facilement.

Après un virage plutôt serré, le jeune garçon se dirigait à toute vitesse vers ce qui ressemble à un vieux moulin. Victoire, voilà le repaire que j'attendais.

"Coco ! attends !" m'exclamais-je d'une voix autoritaire.

Si il y a bien une famille dans le coin, elle vit dans ce moulin. Je me demande quel genre de pécore vit là-dedans. Alors qu'il y a plein de petites maisons pas trop vilaines dans le coin.
Bref, je vais aller apprendre les bonne manières à ce garçon, il sera moins curieux sans ses yeux et moins agile sans ses jambes.

"Aller en route, on a un gamin à éduquer."

"Posté sur une poutre, le petit garçon vit Faust entrer dans le moulin. Caché par l'obscurité des lieux, il est impossible de le remarquer d'en bas, le garçonnet avait un emplacement de choix. Là où il se trouvait personne ne pouvait l'atteindre et si un adulte osait s'aventurer sur son perchoir, les chances pour que celle-ci rompt sous le poids d'un homme étaient élevées. Prenez garde, vous qui avez osé entrer dans sa tanière, car vous n'avez aucune idée de ce que cet enfant est capable. Ne le laissez pas vous toucher, à aucun prix ! Sinon vous risqueriez fort de terminer comme tous ces villageois, car voyez-vous le responsable de ce maléfice est ce si chétif enfant. Alors que son père avait été chassé du village pour des raisons que seuls les adultes connaissent, l'enfant au petit matin, trouvant le lit de son père vide, avait terrorisé tous les habitants, les plongeant tous sans exception dans un sommeil infini. Errant depuis comme un chat solitaire à travers les rues pavées des lieux, l'enfant avait survécu en volant dans les chaumières et il avait trouvé refuge dans le moulin, le lieu de travail de son père. Aujourd'hui aveuglé par la colère, l'enfant ne sait plus où il est, ni qui il est, cette jeune âme à l'impression d'avoir déjà vécu durant des siècles. Seul depuis deux mois, il a complètement perdu la notion du temps. Arriverez-vous à le raisonner ? Contournerez-vous les pièges qui vous attendent ? Soyez prudent et réfléchissez à vos paroles, car la moindre attaque physique ou verbale de votre part pour le petit homme pourrait le rendre incontrôlable, à nouveau."

Sur le seuil de l'entrée du moulin, rien ne me vient en tête, ni comment expliquer aux éventuels habitants ma présence, ni la façon dont cela va se passer. Une chose est sûre, quelque chose ne tourne pas rond dans ce village abandonné des dieux. En plus de se faire passer pour Déoli, ces miséreux n'ont clairement pas le sens de l'hospitalité.

Une légère brise commence à se lever doucement, ce petit vent frais me fît frissonner l'espace d'un instant, je ne sais pas ce qui se trouve derrière cette vieille porte ébréchée par le temps, mais moi je ne poursuis qu'un seul objectif, remettre ce gamin prétentieux à sa place et partir d'ici dès que possible pour rejoindre la vraie ville sainte. Peut-être est-ce un test des dieux ?! Dans ce cas je le surmonterais quoi qu'il en coute. J'ai un planning à respecter moi, je ne peux pas me permettre de m'éterniser ici, je devrais déjà être loin à l'heure qu'il est.

C'est sur ce semblant d'élan de motivation que je trouve la force d'ouvrir la porte et d'affronter ce qu'il y a à l'intérieur. De nature un peu suspicieux j’espère juste ne pas être tombé sur un piège comme ceux qui ont croisé mon chemin jusque ici.

A ma grande surprise, il n'y a rien. Comme cela est étrange.

Le moulin est vide, c'est le noir total. Mes pupilles ne sont pas encore assez dilatées pour pouvoir distinguer avec précision l'intégralité des objets présents dans la pièce. Quand mes yeux commencent à s’habituer doucement à l'obscurité, la première impression fût frustrante pour moi. En effet, personne ne pouvait vivre dans un endroit pareil, aucun signe de lit ou de table quelconque, juste des vieux morceaux de ferraille rouillés un peu dispersés partout sur le sol, surement d'anciennes structures métallique que les villageois abandonnaient ici... En tout cas elle sont en si piteuses état que même un de ces ferrailleurs d'Arveles n'en ferait rien. Une question me resta en tête, qu'est-il advenu de ce marmot ?

Pas un bruit ne résonne dans ce vieux moulin vide, ni la présence d'un petit garçon, ni même celle de n'importe quel rongeur qui pourrait selon moi convenir parfaitement à la situation. Alors je comprends que ce petit mâle que je m'efforce de chercher depuis tout à l'heure est peut-être la seul être vivant de ce village sans nous compter. Mais, il est si jeune, si craintif... Quoi que... Un enfant seul, qui n'a visiblement pas toujours vécu ainsi, son but primaire est de retrouver ses parents où au moins une personne adulte pour se rassurer.... Certes je ne suis peut-être pas physiquement ce qui ressemble à quelqu'un de rassurant mais tout de même... Cet enfant n'avait pas l'air si effrayait que ça me semble-t-il.

Plus les secondes passent, plus ma vision s’éclaircit dans l'obscurité, plus je me dis que ce qui se passe ici n'est pas dû au fruit du hasard. Il y a quelque chose là-dessous et je pense bien que ce jeune homme y est pour beaucoup. Si seulement je pouvais mettre la main dessus, je pourrais lui extirper des informations. Apparemment un maléfice a frappé ce village et il en est le seul à en être échappé.... Mais à quel prix, pas étonnant qu'il ai des réactions si étranges en fin de compte, je me demande depuis combien de temps il vit ainsi. A moins que ce soit...

*hihihi hi hihi hihihihi*

Des rires d'enfant ? il est ici, où est-il ? Il me nargue en plus ! Il va voir ce sale gosse.

J'avance alors prudemment plus à l'intérieur de son antre en longeant les murs sans pour autant me précipiter, aveuglé par l'idée de mettre la main dessus. Aucune présence du moindre mouvement, juste de la ferraille et ce rire aiguë et perçant qui résonne dans toute l'unique et grande pièce de ce bâtiment, on dirait qu'ils sont des centaines. Pas moyen de prendre le temps de le localiser à l’ouïe qu'un bruit sourd et violent retentit juste au dessus de ma tête. Par un reflex naturel et humain mon regard se pose alors instantanément dessus.

Je fixe alors le jeune garçon pas plus haut qu'un demi-homme se tient là, au dessus de ma tête sur une poutre tout aussi délabrée que le reste de cette vieille bâtisse à une bonne hauteur du sol. Ses rires persistent alors qu'il se tient debout et commence alors à sauter à pieds joint sur son point d'appui. C'est bien ce que je pensais, c'est un piège posé par ce fichu garnement. Depuis le début, son but est de m'attirer jusque là mais pourquoi ? Il cherche à faire céder la poutre sous son poids ? Pourquoi ne pas me faire subir le même sort que les autres villageois dans ce cas... Peut-être justement parce que je n'en suis pas un.

La poutre commence à craquer une fois ne prévoyant rien de bon pour son avenir avant de céder complétement sous les assauts répétés du petit entrainant avec lui une partie de la charpente. Surpris par cette action si élaborée pour un si jeune esprit je ne peux m'empêcher de le regarder chuter en me demandant comment il compte s'en sortir lui aussi ? A moins que ce ne soit une mission suicide. Non, se donner autant de mal pour mourir ainsi, je me pense pas, il doit avoir un plan. Je continus toujours de le regarder fixement pendant qu'il continut ses rires agaçant dans les airs quand soudain... Plus rien, je petit avait totalement disparu ainsi que ses rires, il n'y avait plus que Coco, moi et toute une toiture s'écrasant dangereusement sur nous. Sans hésiter un instant, je fais appel à ma vérité et je me téléporte derrière l'épais mur qui sert de frontière entre dedans et dehors tandis que la toiture s’engouffre à l'intérieur le remplissant en bonne partie.

Un lourd voile de poussière s’élève dans les airs, je bat alors en retraite pour sortir le plus rapidement de ce voile étouffant, et là, devant moi se trouve le jeune enfant, étalé au sol inconscient.
Il a réussi à se téléporter sur une aussi longue distance instantanément ? Comment c'est possible ? Posséder un tel dont à son age... c'est simplement impossible. Plus de doute possible, c'est lui qui est responsable de ce qui se passe ici. Figer autant de personnes en même temps, se téléporter aussi loin, c'est un descendant des Palèrms, mais comment ce garçon peut avoir un pouvoir pareil. En tout cas, il en a fait beaucoup depuis le début, il est lessivé. Pourtant je ne vois toujours personne, son sort ferait-il encore effet ? Ce petit a du potentiel c'est certain.

Le jeune garçon évanouie revient doucement à lui, après quelques secondes de sommeil, il repris tout de suite conscience. Je me tiens alors debout à quelques mètres devant lui quand le garçon en position défensive veut maintenant m'affronter au corps à corps, ses yeux remplis de fougue et de rage me défirent.

"Dommage petit, tu es né dix ans trop tard"

Cette provocation le rendit fou et il s'élance alors sur moi, prés a me déverser toute sa férocité. Le voir réagir ainsi à ma provocation comme un gamin puéril me comble de bonheur, je dégaine Dream Breaker, geste qui n'a pas l'air de le couper dans son élan. Quand il fût enfin à quelques centimètres de moi, je pointe alors devant son visage la poignée de mon arme, l'hypnotisant et le stoppant net en activant son pouvoir durant une minute, le cauchemars était en route.

La douleur subit par ce jeune garçon semble atroce, observant ce qui se passe à l'extérieur je vois le visage du petit être se décomposer, se tordre de douleur sous la torture qu'il est en train de subir en ce moment dans sa tête car en effet, l'enfant est en train de se faire torturer par moi même dans son rêve à cette instant. Je cherche à comprendre le pourquoi du comment ? Je veux connaitre l'histoire de cette enfant. Aller ! Dépêche ! Raconte moi tout !

Déjà trente-trois secondes découlés, les larmes du petit commence alors à sortir de ses yeux devenus craintifs pendant qu'il se fait battre, lacérer et torturer depuis maintenant plus d'une demi-journée dans son rêve quand il commence à parler. Il ne sait pas ce qui lui arrive, depuis que son père a disparu soudainement le petit garçon dit avoir subit un bouleversement émotionnel qui a été accentué quand on se moquait de lui à la taverne. D'un coup la salle s'est arrêté prêtant-il, les personnes présentes étaient figés, ils ne bougeaient plus. Quand il se rendit compte que ce malheur s'était étendu dans tout le village, il ne voulut plus perdre personne et garder les siens avec lui pour toujours.

Mes confessions obtenues, après quarante-six secondes, je rompt alors le sortilège. Le petit est terrorisé, mais ne part pas en sanglot, juste une fine rivière de larmes coulent sur ses joues et ses yeux expriment la peur. Les jambes tremblotantes il tomba brusquement au sol, me dévisageant avec stupeur mais son regard est toujours plein de défiance.

Ce petit a vu la mort de près aujourd'hui, mais il ne se laisse pas abattre, j'aime ça.

"Aujourd'hui tu t'en sors grandi, tâche de ne pas t'en sortir mort demain car je serais déçu quand je reviendrais te chercher après demain."

C'est sur cette parole philosophique que je me retira hors de ce village de malheur pour prendre la direction de mon véritable objectif en laissant derrière moi un enfant seul et déboussolé.