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Juliette Célian

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Mère Nature

Mère Nature

Divinité

Messages : 4767
DC : Juliette Célian / Marissa E. Iselk
Expérience : 3999

Message(#) Sujet: Juliette Célian Juliette Célian Icon_minitimeLun 9 Oct 2017 - 23:43

Juliette Célian Ec18
Juliette Célian
« Crois en toi avant de croire aux autres »



Juliette Célian 686443tour
NOM: Célian
PRENOM: Juliette
DATE DE NAISSANCE: 4 Ciorel 1220
AGE: 29 ans
PEUPLE: Héléo
RANG: Courtisane
Juliette Célian 193804chevalier
VÉRITÉ PRINCIPALE:de l'Eau
DESCRIPTIF:
Elle crut pendant de nombreuses années que jamais elle n'obtiendrait de Vérité. Celle-ci ne s'est révélée qu'une fois sur la terre ferme, à moins qu'avant elle avait si peu d'impact dans l'océan qu'elle en était imperceptible. Elle lui est apparue lors de sa première nuit sur la plage, paniquée par un bruit, sa tente se retrouva envahi par une épaisse brume en un instant.
ARMES:un couteau et une aiguille
DESCRIPTIF:
Le couteau n'a rien de particulier, si ce n'est qu'il est fin et petit.  Juliette peut le cacher à peu près partout, dans les plis de ses robes, au creux de son dos, au fond de ses chaussures. C'est un objet qui est toujours avec elle. Tout comme l'aiguille à cheveux qu'elle enroule autour de ses cheveux. Jamais elle ne veut se retrouver désarmée, on lui a appris à se méfier des plus galants hommes.
Je suis et je resterai


CARACTÈRE :
Juliette est la douceur incarnée, tout chez elle n'est que tendresse et délicatesse. Dans sa façon de vous regarder ou de se saisir d'un objet, chacun de ses gestes semble gracieux. L'héléo a appris à se comporter ainsi et cela fait désormais partie d'elle. Faisant également très attention aux apparences, elle entretient cette douceur par son physique et sa nature très calme. La courtisane a une grande confiance en elle-même et ne compte que sur elle.

Légèrement arrogante, elle ne se cache pas d'être ambitieuse et n'hésite pas à tirer le meilleur profit de sa situation. Juliette est quelqu'un de très réfléchie et d'intelligente contrairement à ce que l'on pourrait penser d'elle. Peut-être semble-t-elle passive aux premiers abords, mais c'est parce qu'elle ne se lance jamais dans une entreprise sans en avoir d'abord évalué chaque risque. Sa sociabilité est ainsi un atout dans cette société parlèms où elle vient d'élire domicile.

Elle ose enfin se montrer un peu plus audacieuse qu'auparavant, mais uniquement si elle y gagne de réels privilèges. Pour autant, la discipline qui lui a enseigné étant enfant est toujours présente en elle. Elle suit son propre code et règles de vie qu'elle suis rigoureusement. Sa routine fut toujours la même peu importe la ville qu'elle habitait et les ennuis qu'elle traversait.


HISTOIRE :

Elle est arrivée dans ce monde alors que sa mère n'avait même pas conscience d'attendre un enfant, bien trop accablée par son travail en tant qu'ouvrière dans une ferme voisine. Son père quant à lui était un chasseur qui pouvait partir de longs jours sur la trace d'une proie intéressante. Habitant au sud du récif d'Emeriata, à la frontière de la mer de glace, les parents avaient tout juste de quoi subvenir à leurs besoins, alors quand Léonie mit seule au monde cet enfant, elle sentit le poids du monde l'accabler. Elle ne fut jamais une mère aimante, mais elle s'occupa correctement de sa fille

À plusieurs reprises, elle lui donna sa part au dîner lorsque l'hiver était rude et que les provisions se faisaient rares. Juliette vécut ainsi une vie plus ou moins insouciante pendant douze années. Elle commença à aider sa mère à la ferme vers l'âge de huit ans, mais cela ne dura pas. Plusieurs hivers redoutables se succédèrent dans la région. Juliette n'avait en rien conscience de cela, elle avait bien remarqué que sa mère s'était amaigrie à force de lui donner sa part, mais jamais elle n'aurait pu imaginer cela.

Un matin, un étranger était assis à la petite table près de la fenêtre en compagnie de ses parents. La famille n'avait qu'une modique maison, mais Juliette dormait sur une mezzanine qui lui permettait de voir presque tous les recoins de l'unique pièce. Elle pouvait voir le regard larmoyant de sa mère, mais Léonie ne pleurait jamais, retenant toujours les quelques larmes qui avaient un jour failli s'échapper. Quand Juliette eut enfin le courage de descendre, elle crut être encore endormie.

N'opposant aucune résistance, les paroles des adultes ne l'atteignaient pas et elle suivit silencieusement cet homme qu'elle n'avait jamais vu auparavant.

C'est ainsi qu'un long voyage vers la capitale commença. En vérité, il ne dura qu'un peu plus d'une semaine, mais pour l'enfant, cela parût une éternité. La nuit, elle n'osait pas fermer un oeil de peur de se retrouver avec le souffle chaud et épicé d'un des adultes qui les guider. Juliette n'était pas la seule. Accompagnée par une dizaine d'autres gamins, les pleurs s'étaient vite arrêtés parmi les plus jeunes et chacun restait silencieux pour ne pas déclencher la fureur d'un des adultes.

Quand elle comprit qu'on l'amenait à Helia, Juliette eut presque du baume au coeur, croyant arriver dans une ville fabuleux. Comment cette gamine de la campagne pouvait imaginer des rues sales et encombrées alors qu'on lui avait raconté tant d'histoires fabuleuses sur le palais royal qui surplombait la plus belle ville au monde. C'est alors qu'elle apprit sa première leçon. Les adultes sont tous des menteurs. Et ce ne put que le premier apprentissage d'une longue série. Revendue à un bordel de la capitale, sa vie commença à se dessiner devant elle.

Juliette et une autre gamine s'occupèrent des corvées ménagères de l'établissement dans un premier temps, jusqu'à ce qu'elle se retrouve seule, car cette pseudo amie s'enfuya un soir. Il faut dire que Juliette ne lui avait pas tant parlé que cela, mais c'était toujours une présence plus agréable que celles de certains clients qui s'approchaient trop près d'elle. Heureusement pour elle, en un sens, la docilité de Juliette plût à la gérante qui décida de faire d'elle son joyaux interdit. Elle continua ses corvées, mais elles devinrent de moins en moins fréquentes.

Et surtout, désormais l'une des filles de l'établissement s'occupait chaque matin d'elle pour lui apprendre à se mettre en valeur et coudre quelques nouveaux vêtements. L'après-midi, quand les lieux étaient fermés quelques heures, elle ne s'occupait plus du ménage, mais apprenait à dessiner, chanter, danser, jouer de la lyre ou encore apprendre l'histoire. Juliette se passionna pour les deux derniers et quand elle commença à devenir une jeune femme, elle passait son temps au milieu de la salle principale à distraire les hommes le temps qu'une fille soit libre.

La matrone de l'établissement ayant si bien réussi à mettre en avant Juliette, elle réussit à lui trouver quelques nobles désireux de l'avoir à leur bras le temps d'une soirée. Ce fut quand l'un d'eux tomba amoureux d'elle, qu'elle comprit de quoi elle était capable.

Loin de rejeter toute cette vie, Julietta décida lors de sa dix-huitième année de s'enfuir sur le continent avec le noble. Il ne s'agissait pas là d'amour même s'il était plutôt gentil, elle ne voulait surtout pas que sa virginité soit vendue par une autre. Elle n'était plus cette gamine effarouchée du récif. Très vite, l'Héléo fit le choix de construire sa vie sur la terre ferme et de ne plus retournée dans l'océan. Si la première année, elle alla juste à la plage pour le rituel lui permettant de passer une autre année sur la terre. Celle d'après, elle ne put s'empêcher de retourner à Hélia pour une petite visite. Mais jamais elle n'y retourna réellement.

C'était un peu après qu'elle ait négocié sa virginité à un riche notable de Terna. C'était un homme d'un certain âge, mais pas non plus grabataire. Il était mariée à une femme très pieuse et il avait engagé son seul héritier à la plus base fonction pour qu'il apprenne à mériter sa place. Juliette l'avait avant tout choisi pour sa fortune, mais également parce que c'était un homme droit et tempéré. Cette première nuit dans les bras d'un homme reste pour elle un souvenir agréable qui lui a surtout permis de s'offrir une maisonnette fort respectable à la périphérie de la ville et les services d'une cuisinière pour deux années.  

La vie se déroula plutôt ordinairement. Juliette faisait quelques apparitions chaque mois dans des salons prestigieux et des endroits resplendissants. Elle s'était acclimatée très vite à cette vie et son carnet d'adresses ne cessa d'augmenter. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Léopold Pacwer. C'était un marchand reconnu pour son convoi entre Terna et Orlack. Elle ne l'avait croisé qu'en de brefs moments, mais elle accepta pour une fois d'accepter son invitation pour une soirée même si aucun de ses proches contacts ne lui avait reccommendé. Une de ses amies lui confia même qu'il valait mieux se méfier de lui. Juliette n'avait jamais connu aucun problème et elle faillit le payer très cher.

Lorsqu'elle arriva à l'adresse indiquée dans une impasse, elle comprit qu'elle n'aurait jamais du venir. Il ne cherchait en vérité pas à l'obtenir pour lui, mais pour un de ses clients Liares qui avait demandé une esclave comme elle. Courtisane, une longue chevelure d'or, des mains plus douce que le plus doux des duvets d'un oisillon. Elle parvint de justesse à s'enfuir grâce à un malheureux garde qui passait par là et eut le crâne brisé en deux pendant qu'elle courrait nus pieds. Lorsqu'elle arriva chez elle, la peur guidait ses gestes et elle décida de partir dans la nuit. C'est ainsi qu'elle erra quelques mois sur les routes à vivre une vie très simple.

Elle avait suffisamment d'économie pour subvenir à ses besoins vitaux, mais très vite, l'ivresse de la ville lui manqua. Elle décida donc de partir pour Saona. Elle devait avoir vingt-deux ans quand elle arriva dans la forêt et s'y installa pendant quelques années.

La vie à Saona fut bien plus paisible et modeste. Juliette logeait tout en haut d'un des Mirlis de la capitale. L'endroit était éloigné du centre de la vie de cette ville si particulière et il était parfois dangereux d'y de prendre les escaliers et passerelles menant au sommet par temps de vent violent. Pourtant, elle aimait sa petite cabane perchée au sommet du monde comme elle l'appelait. Là-bas, elle avait l'impression d'être dans son propre monde. Le jeune érudit qui était son voisin était devint rapidement un ami proche et pour la première fois de sa vie Juliette ne se força pas à plaire à un homme. Il fut son seul ami véritable dans cet endroit où elle eut du mal à s'intégrer.

Se contentant ainsi de quelques clients triés sur le volet, dont un des Nascors, Juliette tenta de garder un train de vie respectable même s'il était compliqué plus compliqué qu'à Terna de trouver des occasions d'accompagner de riches hommes. Malgré cela, elle s'en sortit et charma en particulier les Anciens grâce à sa lyre et une mélodie qu'elle avait entendu étant enfant.

Bercée par les flots d'Eliosa,
une enfant de l'eau s'éveilla...

Après quelques années passées au milieu d'eux, Juliette devient presque le joyau que tous les notables de Soana voulaient s'offrir lors de leur réception. La courtisane avait certaine une douce voix mélodieuse, mais elle n'avait pas non plus le timbre des plus grandes chanteuses. Il y avait aussi sa lyre qui au départ avait intrigué quelques personnes, mais cela était passé depuis longtemps. Non, si Juliette était prisée dans les salons privés, c'était pour son sens de la répartie et son avidité à connaître l'histoire des humains. Plus d'une fois elle se retrouva au bras du conservateur de la bibliothèque de Saona dans l'espoir de lui soutirer un ou deux précieux livres.

Elle se serait bien vue vivre au sommet des Mirlis pour le reste de sa tranquille vie, mais un scandale éclata. C'était peu après son retour de l'océan lors de sa vingt-septième année. Elle rentrait d'une fête privée organisée par quelques unes de ses connaissances proches, lorsqu'elle vit à l'angle de la passerelle des gardes attendant devant chez elle. Elle resta là à ne pas savoir quoi faire quand son voisin érudit, Théo, passa près d'elle. Il l'invita à rentrer chez lui par une porte arrière et l'aida à comprendre la situation. L'un de ses plus fidèles clients avaient été retrouvés morts nu dans son lit après une réception qu'il avait organisé avant son départ pour l'océan.

La femme de ce dernier avait alors soutenu aux autorités qu'il s'était pas dans sa couche ce soir là et devait sûrement être dans celle de la courtisane qu'il avait osé invité chez eux. Il y avait même quelques invités, principalement des femmes, qui témoignèrent les avoir vu quitter la réception a deux en fin de soirée. Juliette fut ainsi la suspecte idéale et son voyage hors de la forêt n'avait fait que l'accabler encore plus, n'étant pas là pour se défendre. Théo lui donna une partie de ses économies avec un sourire étiré jusqu'aux oreilles lui assurant qu'il saurait se faire rembourser en allant récupérer l'argent qu'elle avait caché chez elle.

Dire au revoir à cette vie fut plus difficile qu'elle ne l'aurait cru en arrivant dans la forêt. S'exilant au cœur de la Plaine Isolée, Juliette ne perdit pas pour autant espoir et se dirigea avec conviction vers Arnlo. En arrivant, ce fut la désillusion.

Si dans les autres villes où elle s'était arrêtée, elle avait toujours su trouvé un arrangement convenable pour commencer par avoir une chambre et un repas le soir. Dans cette nouvelle ville, tout fut différent. Elle avait beau être belle et bien chantée, toutes les maisons closes lui fermèrent leurs portes. Les premiers mois furent réellement difficiles pour elle et elle dut s'abaisser à rejoindre une ruelle sordide dans un quartier à moitié abandonné par la garde et mal approvisionné en eaux. Ce qui avait pour conséquence chaque jour de déclencher une émeute lorsque la fontaine principale se mettait en route.

C'était au premier qui en prendrait le contrôle. Et chaque jour, comme si chacun avait signé un contrat social, lorsque la fontaine arrêtait de fonctionner, le leader en place repartait avec son magot. Laissant au jour suivant la chance à un autre de tenter sa chance. Juliette préférait se tenir éloigné le plus possible de cet endroit. Elle vivait dans une cave qui accueillait tout juste son lit et un guéridon avec une toute petite bassine d'eau. Ses économies étaient complètement épuisées et elle commençait à envisager de se mettre au vol quand elle croisa la route d'un voyou surnommé "La Souris".

C'était un Héléo comme elle. Sûrement le remarqua-t-il lors de leurs ébats ou ce fut son regard vide qui lui donna de la pitié pour elle. Quoi qu'il en soit, il lui dit qu'il était prêt à lui donner au lieu de quelques pièces, ce dont elle avait le plus besoin, il fallait tout de même qu'elle reste raisonnable. Comme une adresse pour une meilleure chambre ou bien un repas offert dans le meilleur restaurant du quartier. Juliette était à Arnlo depuis suffisamment longtemps pour savoir qui elle avait en face d'elle et ce pourquoi il était réputé. Tout ce qu'elle lui demanda, ce fut quelques informations.

Grâce à lui, elle réussit à entrer en contact avec un commerçant aisé à quelques rues de l'endroit où elle avait cru mourir. Après plusieurs rendez-vous, une nuit vite oubliée et une soirée où elle l'accompagna, elle fit alors la rencontre d'un noble à peine sorti de l'adolescence. Elle lui apprit tout ce qu'elle savait sur l'amour et c'est ainsi qu'elle réussit à se faire une place parmi la haute société Parlèms. Après une discussion pleine de tendresse, Julietta se sépara de son jeune amant et le poussa à aller dans les bras d'une dame de son rang.

Depuis, elle commence à avoir quelques noms dans son carnet d'adresse, mais elle est toujours perçue comme une étrangère. Être entrée dans ce cercle privé par l'intermédiaire d'un jeune excentrique n'était pas la meilleure chose à faire, mais elle a réussit à marquer les esprits et c'est là l'essentiel.
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Juliette Célian

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