La Fête de la Vérité ! Un certain nombres d'héléos que Finnick avait espéré croiser à cette occasion n'avaient pas osé venir, encore trop craintifs après le rappel de la Famille Royale. En plus, rien n'empêcherait ces traîtres d'héléos de glace d'être présents eux aussi à la fête, et personne n'avait envie de se retrouver embarqué dans ce conflit géopolitique qui risquait de tourner à la guerre civile... S'il y avait encore une chance de l'éviter en ignorant le monde terrestre et en se terrant au fond de l'océan, de nombreux nobles d'Héléa étaient prêts à ne plus bouger de chez eux.

Finnick ne les blâmait pas pour cela, il y avait de quoi s'inquiéter en effet. Mais en tant que prêtre, il estimait qu'il ne pouvait tout simplement pas être absent de la Fête de la Vérité : son devoir passait avant sa sécurité et son confort. De plus, il devait bien admettre que toutes ces années passées sur le continent l'avaient rendu plus téméraire que la plupart de ses camarades d'enfance. Auprès des humains, il avait appris qu'il était parfois (voire souvent !) plus efficace de se confronter à ses problèmes pour les résoudre, plutôt que de les ignorer.

Il était donc bien décidé à laisser ses yeux et ses oreilles grands ouverts au cas où il pourrait en apprendre des choses importantes pour son peuple, mais sans perdre de vue son principal objectif : célébrer les dieux et la Vérité qu'ils avaient offerts aux habitants de Madelle.

Assez rapidement cependant, il dû se rendre à l'évidence : la Fête n'avait pas tout à fait la même saveur que d'habitude. Les Namès et les Anciens étaient bien moins nombreux que d'habitude, et au lieu d'exposer leurs splendides armes sur leurs stands, la plupart des Arvèles préféraient les porter à la ceinture pour patrouiller dans les allées. Personne ne montrait sa peur, mais elle était là, comme un bruit de fond parasitant l'ambiance qui aurait dû être festive. Finnick décida de ne pas se laisser atteindre par la morosité générale, et de plutôt se mettre à la recherche de quelque potion d'alchimie exceptionnelle qu'il n'aurait pas l'occasion de trouver ailleurs.

Si les Anciens étaient relativement peu nombreux à s'être mêlés à la foule, les alchimistes, eux, avaient fait le déplacement. Ces allées là étaient aussi encombrées que d'habitude et les étalages débordaient d'invention toutes aussi étranges qu'instables (et probablement dangereuses). Les plus hardis faisaient des démonstrations impressionnantes sur les estrades montées ça et là, éblouissant les badauds avec leurs explosions colorées et leurs belles paroles. Finnick reprit espoir en voyant l'ambiance bon enfant qui régnait dans cette partie de la Fête, et il se détendit enfin.

Il dut toutefois jouer des coudes entre plusieurs échoppes avant de réussir à en trouver une qui l'intéressait. Il était fascinant, et un peu inquiétant, de constater le nombre de poisons mortels que les alchimistes savaient composer à partir de la flore de Madelle. Finnick, lui , était intéressé par des applications plus... pacifistes. Il n'avait d'autre but que de satisfaire sa curiosité, certes, mais sa curiosité ne concernait pas vraiment les différentes façons de faire passer ses semblables de vie à trépas.

Il pensa enfin avoir trouvé son bonheur sur le stand d'une honorable grand-mère aux cheveux blancs qui semblait principalement s'intéresser à la Vérité de la Lumière et à ses dérivés. Finnick examinait avec attention une fiole contenant un liquide sensé s'illuminer à la moindre secousse quand il sentit une présence derrière lui...

Une foule massive, c'était ce que ce genre d'évènement annuel provoquait bien souvent. Elle s'était formée pour une fête célébrant la Vérité. Malgré les nombreuses tension qui menaçaient la paix, presque tous les peuples de Madelle étaient représentés et parmi eux se trouvaient même des Héléos. Apparemment les organisateurs ne tenaient pas à laisser paraitre la moindre faiblesse vis-à-vis des Récleyès et des Héléos de glace. Les passants allaient et venaient dans ambiance festive, ils se frôlaient, se touchaient, se bousculaient parfois pour pouvoir observer les nombreux stands qui avaient été installés dans la ville.

Mais ce n'était pas ce qui intéressait Kurren ce soir, en réalité il se moquait totalement de toutes ces intrigues politiques qui semblaient si importantes aux yeux des autres. Les Anciens pouvaient bien restés planqués chez eux, ce n'était pas important, pas plus que les guerres qui pouvaient éclater. Kurren ne prenait jamais partie, pas même celui des Héléos, il n'y avait que lui et ses rongeurs. Les autres étaient pour la plupart des cibles ou des menaces potentielles. Mais il y avait aussi les autres, ceux qui étaient comme lui et qui devaient voler pour survivre. Mais Kurren préférait rester légèrement à l'écart et ne pas s'allier à une quelconque organisation.

L'Héléos parcourait lui aussi les rues, observant chaque passants. Dès qu'il avait choisit une cible l'homme la suivait quelques minutes, observant attentivement ses possessions, les achats qu'elle faisait, son attitude et son gabarit. Cependant, il ne passait pas souvent à l'acte et bien souvent il préférait laisser sa cible s'en aller pour ne pas prendre trop de risque. Mais Kurren ne pouvait pas surveiller à lui tout seul chaque passant, c'est pour cette raison qu'il avait commandé à une petite dizaine de ses petits rats de surveiller eux aussi les allez et venus. De temps en temps il s'arrêtait dans une ruelle pour récolter les informations de ses compagnons.

Pour ne pas paraître suspect il s'avançait pour faire semblant d'observer les stands. Il y avait de jolies choses, certaines de grande valeur, mais réussir à voler quelque chose au nez et à la barbe des vendeurs sans que personne ne le remarque tenait bien trop de l'impossible et il fallait se contenter des passants. Mais pour ce qui était des passants Kurren était excellant dans son art, glissant discrètement sa main dans les poches de ses victimes avant d'en récupérer le contenu. Bien souvent ce qu'il volait n'avait pas beaucoup de valeur mais en quelques heures il avait réussit à réunir un butin relativement conséquent.

Alors qu'il s'apprêtait à en rester là, Kurren remarqua une dernière personne intéressante. Elle semblait assez riche alors il la prit en filature. Cette personne finit par s'arrêter devant l'une des nombreuses échoppes d'alchimie, naturellement Kurren se glissa derrière la personne et fit mine d'observer lui aussi les marchandises proposées. D'un coup il sentit que sa cible venait de remarquer quelque chose, il fit mine de la bousculer légèrement avant qu'elle ne se retourne et profita du choc pour lui dérober sa bourse. Il s'excusa brièvement et s'apprêta à retourner se plonger dans la foule en espérant que sa victime n'avait pas eu le temps de remarquer quoi que se soit.

Son intuition ne l'avait pas trompé : il y avait bien quelqu'un derrière lui, et comme par hasard il le bouscula juste au moment où il était concentré sur la fiole qu'il avait entre les mains. Finnick pouvait être d'une naïveté affligeante parfois, mais il n'était pas non plus né de la dernière pluie. Entre ses années à Héléa où il affichait ouvertement son statut de noble et les années passées sur les routes de Madelle, il avait appris beaucoup de choses sur l'art de détrousser les gens. Et sur l'art de ne pas se faire détrousser, surtout.

Pour cette fois, ses réflexes ne furent pas suffisant. Le temps de se retourner et de plonger la main dans sa poche, sa bourse avait disparu. Mais pas le malfaiteur : Finnick eut tout juste le temps d'apercevoir une masse de cheveux sombres qui disparaissait entre deux badauds. Un héléo, comme lui... Intéressant, et surtout, cela lui faciliterait la tâche pour le retrouver. Le prêtre avisa un lùinwê posé sur une des branches décoratives de l'échoppe et s'adressa directement à lui :

« Un héléo habillé tout en noir vient de voler mon argent... L'as-tu vu ? »

Aussitôt, le petit oiseau lui transmit par la pensée une vague silhouette qui semblait correspondre à la personne qu'il avait vu s'enfuir. Bien ! Finnick utilisa de nouveau sa Vérité, mais pour imposer un ordre cette fois.

« Suis-le. »

Le volatile partit sur le champ, prenant de la hauteur pour repérer sa cible. Un instant, l'héléo eut peur de le perdre de vue, mais heureusement son plumage rouge vif le rendait facilement repérable, même de loin. Il se dirigea tout droit vers une des ruelles peu passantes qui servaient aux marchands à circuler entre les allées principales de la fête.

Bon, au moins il serait facile de coincer le malandrin là bas sans avoir à faire appel à la garde. Finnick n'avait aucune envie d'avoir recours à eux, ils avaient l'air suffisamment nerveux sans en rajouter... D'ailleurs, avec les problèmes de sécurité liés au Recleyés, il n'était pas certain qu'ils interviennent pour une bête histoire de vol à la tire. Et surtout, le prêtre espérait toujours pouvoir remettre les malfrats sur le droit chemin. Certains ne volaient que pour se nourrir : dans ces cas là, il les laissait repartir avec de quoi s'acheter un bon repas et un sermon sur l'importance de respecter la propriété d'autrui.

Il se fraya donc un chemin dans la foule jusqu'à l'endroit que continuait à survoler le lùinwê. Il y trouva effectivement l'héléo qu'il avait aperçu plus tôt, mais...

Finnick ce figea. Il reconnaissait cet homme ! Cela faisait peut-être dix ans qu'ils ne s'étaient pas croisés, mais à part la barbe, il n'avait pas tant changé. C'était Kurren, aucun doute possible là-dessus ! Ses pensées se brouillèrent un instant : comment le garçon solitaire et discret qu'il avait connu avait-il pu devenir un voleur ? Il devait y avoir une explication...

« Kurren ?... C'est bien toi ? »

Puis, réalisant qu'il ne pouvait sans doute pas le reconnaître sous sa forme humaine, il compléta d'une voix qu'il parvenait à maîtriser malgré tout :

« C'est Finnick... Finnick Shuöra. Enfin, tu ne te souviens peut-être pas de moi... On s'est connus à Héléa, il y a longtemps. »

Dans sa confusion, il oublia totalement le but original de cette entrevue : récupérer son bien. Cela lui paraissait totalement secondaire à présent...

Kurren le sentit immédiatement, sa victime s'était aussitôt retournée signalant qu'il avait compris ce qui venait de se passer. L'homme semblait s'y connaître en matière de vol mais vu son allure et ses vêtements ce n'était surement pas un voleur. Kurren se précipita alors parmi la foule pour échapper à la vue de l'homme, en espérant qu'il n'avait pas eu le temps de voir quoi que ce soit, mais il en doutait fortement, son attitude et sa démarche dénotait trop des autres à cause de la précipitation. Il ne se retourna pas pour voir ce que sa victime comptait faire, cela aurait été beaucoup trop suspect mais une idée lui traversa l'esprit alors qu'il s'éloignait. Il prononça quelques mots dans une langue que personne ne pouvait comprendre. Un petit rat sortit alors du col de Kurren pour se placer sur son épaule, venant lui chatouiller la joue avec ses moustaches.

Il ordonna à la petite créature de rester aux côtés de l'homme pour vérifier ses faits et gestes. Le rongeur bondit de l'épaule qui lui servait de perchoir et courut à toutes pattes jusqu'à sa cible. Au moins l'homme ne pourrait pas le prendre par surprise. Après cela il reprit sa route dans les allées de la fête de la Vérité sans rien voler cette fois, il avait faillit se faire prendre alors s'en était finit pour aujourd'hui. Le butin qu'il avait réussit à accumuler en une seule soirée était déjà suffisant. Kurren faisait malgré tout attention aux gens autour de lui, mais la garde ne semblait pas du tout s'intéresser à lui. Ils étaient beaucoup trop occupés avec la sécurité de la fête, à tout moment les Recleyès pouvait profiter de ce jour pour frapper fort. Mais ça ce n'était pas son problème.

Alors qu'il marchait tranquillement comme tout le monde, il sentit quelque chose grimper le long de sa jambe jusqu'à son épaule. C'était l'animal qu'il avait envoyé tout à l'heure, bien que très semblables Kurren était capable de reconnaître chacun de ses rats. Il tendit l'oreille avant de s'arrêter net en comprenant l'information, un lùinwê semblait lui tourner autour de façon très suspecte. Mais l'homme ne se laissa pas abattre et reprit sa route naturellement jusqu'à une petite ruelle à l'écart. L'oiseau était probablement envoyé par sa dernière victime, il enrageait de s'être fait prendre aussi bêtement. Il aurait pu s'enfuir à toutes jambes, même avec l'aide d'un lùinwê il serait difficile de le suivre mais préféra rester à attendre que l'autre les rejoigne.

Il fallait s'occuper de ce fichu oiseau bien voyant qui le survolait, dès qu'il se poserait un des rats était prêt à l'attraper. L'héléo entendit des pas derrière lui, il tournait le dos à son poursuivant mais se retourna à l'instant où le poursuivant prononça son nom. Il détailla rapidement l'individu de la tête aux pieds sans le reconnaître, jamais il n'avait vu cet homme. Un visage pareil ça ne s'oubliait pas. Kurren restait méfiant et fit un pas en arrière, prêt à détaler à toute vitesse. L'homme en face de lui se présenta sous le nom de Finnick Shuöra et effectivement il ne s'en souvenait pas. La famille Shuöra était une famille très importante d'Héléa mais les seuls fois où Kurren avait été en contact avec ces gens c'était lorsqu'il venait rendre visite à leur fille avec qui il avait passé pas mal de temps durant son enfance. Un nouveau pas en arrière.

- Ton nom...Shuöra, il me dit un peu...quelque chose...je passais pas mal de temps avec leur fille mais je ne me souviens pas de toi. Je pense...suppose que tu es son frère, ou son cousin...

Kurren laissa un long soupir s'échapper de ses lèvres, cette fois il s'était fait avoir en beauté et le fait de ne pas reconnaître cet homme le dérangeait au plus haut point. Où avaient-ils bien pu se rencontrer? Si ce Finnick s'en souvenait alors pourquoi pas lui aussi? Il jeta un rapide coup d'œil dans le ciel mais aucune trace du volatile, c'était un problème en moins. Puis son attention se reporta ensuite très rapidement sur son poursuivant. Mais après tout, le fait qu'ils se soient rencontrés auparavant n'avait strictement aucune incidence sur la situation présente. Kurren l'avait volé avant de se faire rattraper. Il sortit la bourse de l'homme et la regarda un petit moment. Elle était certes bien remplie mais ce qu'il avait amassé d'autre était bien suffisant.

- C'est...ça que tu veux...pour ça que tu me suis...

Il lança la bourse en direction de Finnick et à l'instant où elle toucha le sol Kurren fit un dernier pas en arrière avant de se retourner pour courir à toute vitesse. Peu importe qu'ils se connaissent, peu importe qu'ils se soient parlés ou même sympathisés, tout ça c'était de l'histoire ancienne. Sa famille, Héléa, la famille Shuöra, ça ne comptait plus désormais...

Un coup dans l'estomac. Ou un uppercut dans les dents. Un sacré choc qui le laissait un peu sonné en tout cas. C'est l'effet que fit la réponse de Kurren à Finnick en le renvoyant à la réalité de son adolescence. Cela faisait des années maintenant qu'il avait obtenu son apparence humaine, et il évitait autant que faire se peut de penser à cette période où tout le monde le prenait pour une fille. A chaque fois qu'il s'en souvenait, un sentiment de malaise remontait en lui comme des bulles à la surface de l'eau. Comme à chaque fois que cela lui arrivait, Finnick ferma les yeux et adressa une très courte prière de remerciement à Eliosa. Il se sentit mieux.

Et un peu bête de ne pas avoir anticipé la réaction de Kurren. Il pouvait toujours mettre ça sur le compte de la surprise de le retrouver ici après toutes ces années, mais Finnick aurait dû se douter qu'il ne le reconnaîtrait pas. Malheureusement, le temps qu'il respire à fond (à la fois pour reprendre son souffle après sa course et finir de se calmer), il avait manqué l'opportunité de détromper Kurren sur son identité.

Il se rattraperait plus tard, autant le laisser finir de parler, d'autant plus que son défaut d'élocution avait l'air de ne s'être réglé ni avec l'âge, ni avec sa transformation en humain. Le prêtre se souvenait encore de la cruauté dont faisait preuve certains enfants à l'école envers leur camarade : les héléos avaient beau être un peuple sage et pacifiste, ils étaient loin d'être parfaits. Finnick avait été scandalisé par ces moqueries, mais tous ses efforts pour atteindre Kurren et l'aider s'étaient révélés vains. Il n'avait jamais compris pourquoi et il continuait à le regretter.

Malheureusement pour Finnick, son voleur n'avait pas l'air de vouloir s'abandonner à une petite séance nostalgie, bien au contraire. Plus encore que la bourse qu'il venait de voler, il semblait tenir à sa tranquillité. Il est vrai qu'il montra quelque hésitation avant de restituer l'argent à son propriétaire légitime, mais il lui fit bien comprendre qu'il cédait dans un seul but : qu'il lui lâche la grappe.

Le temps que le prêtre rattrape son bien, Kurren était déjà parti en courant et couvert une distance plus que respectable. Durant une seconde, Finnick envisagea d'abandonner la poursuite. Après tout, son ami d'enfance avait à peine dit deux phrases, et il lui avait déjà rappelé une foule de souvenirs désagréables. Fuir était sans doute le plus raisonnable en effet : pourquoi s'infligerait-il cela ? C'est sans doute ce que l'autre héléo s'était dit, d'ailleurs... Et il avait sans doute raison.

A peine était-il arrivé à cette conclusion qu'il se morigéna mentalement. Alors, quoi ? Kurren suivait assurément un chemin dangereux en plus d'être illégal. Lui, un fils de la noblesse d'héléa qui n'avait a priori jamais manqué de rien (à part peut-être d'amis), il était devenu un bandit qui détroussait les honnêtes gens lors de la Fête de la Vérité ? Il y avait quelque chose de louche dans cette affaire, et il était du devoir de Finnick, en temps que prêtre d'Eliosa, de s'assurer que son ancien camarade revienne sur la bonne voie. Il avait déjà essayé de l'aider, et il avait échouer. Si le destin daignait lui laisser une seconde chance, il n'allait pas la laisser passer !

Il se remit à la poursuite de Kurren avec un temps de retard. Cependant, le voleur n'avait pas pris assez d'avance pour vraiment parvenir à le semer et la vie passée sur la route avait musclé les jambes de Finnick. S'il ne parvenait pas encore à le rattraper, au moins ne risquait-il pas d'être semé... pour le moment.

En revanche, et cela devenait une habitude, le jeune homme avait oublié de prendre en compte un paramètre avant de se lancer. Un homme richement vêtu courant après un autre homme habillé en noir, cela attirait l'attention, surtout dans les ruelles désertes qui servait aux commerçants à circuler. Une patrouille de garde en pause à l'arrière d'une tente qui servait de taverne les aperçut. Poussé par un excès de zèle ou pas l'espoir d'une récompense, ils se levèrent pour les intercepter...

Et zut ! La dernière chose que voulait Finnick, c'était envoyer Kurren dans les geôles des Arvèles !