Elya issue de la confrérie de Namès étaient tombée éperdument amoureuse de Ulk de la confrérie des anciens, et contre les conseils de leurs parents ils décidèrent de s'unir.  Elya était une femme qui se contentait de tenir sa maison, et préparait de bons mets pour son mari, marchand qui à cet époque ne gagnait pas forcément bien sa vie. Les rares économies qu’il pouvait se mettre de côté, il achetait des cadeaux pour sa femme afin de toujours la combler, même dans la pauvreté.

Après plusieurs années à essayer de mettre au monde une descendance, ils furent finalement récompensés par la déesse mère, en réponse à leur foi inébranlable. Durant
C'est alors que la petite Anna naquit lors d’une pleine lune, le Mire 13 Kahl en 1228 à Karnès. L’automne s’était déjà installé depuis un bon moi dans ce désert, et cette naissance était comme une délivrance pour ses parents qui commençaient à désespérer de n’avoir aucune descendance, jusqu’à ce qu’Anna pointe le bout de son nez.

La fillette était désirée, pour ne pas dire profondément attendue, c’est alors que la jeune blonde fut l’unique enfant Senöe que Elya et Ulk eurent durant leur misérable existence. La fillette grandissait tout en étant entourée d’un amour puissant, si parents avaient pu, ils auraient pu bâtir un édifice à son effigie, cependant ils n’en avait pas les moyens.

Lorsqu’elle atteignit sa dixième année, son malheureux père perdit tragiquement la vie, suite à une longue maladie qu’il cacha à sa femme et sa fille pour ne pas les voir sombrer dans la tristesse, Ulk voulait profiter de chaque instant de joie avec sa famille, cependant la mort vint tendrement le chercher un matin de Pön, pendant le mois de Virgonès. Anna s’en souvient encore, cette journée-là, la neige n’avait pas arrêter de tomber comme si le ciel lui-même était en deuil pour son père.

Ne pouvant subvenir aux besoins de sa fille seule, Elya décida de se forcer et prit pour époux un riche mercenaire qui en claquant des doigts pouvait offrir tout ce dont la famille ne pouvait s’offrir en une vie.

A ses douze ans, la jeune blonde apprit alors que sa mère attendait un heureuse événement qui ne l’enchantait guère, cet homme immonde avait réussi à  rendre sa mère heureuse, elle qui était habituée à la voir heureuse que lorsqu’elle était en sa compagnie. Elle devint alors distante et jalouse, et décida de ne plus adresser un mot à cet homme qui pour elle lui avait volé sa mère, la seule personne qui lui restait.

A partir de cet instant, Anna sortait souvent seule, trouvant l’atmosphère de cette maison de plus en plus lourd, se sentant même parfois à l’écart, elle aimait se réfugier loin de chez elle. Elle ne ressentait pas forcément la même solitude que lorsqu’elle était cloitrée chez elle entre quatre murs, les plantes semblaient lui être familière, elle leur parlait sans même savoir si ces dernières comprenaient, si même elles pouvaient lui répondre, cependant cela lui faisait le plus grand bien de pouvoir parler à autre chose que sa mère.

Elya mit alors au monde un beau garçon, l’homme et sa mère en étaient tellement fiers, tellement heureux, que la jeune fille se sentait parfois délaissée, sa mère essayait tout de même de faire la part des choses en passant de bons moments avec sa fille, mais cela était trop tard pour Anna, quelque chose s’était au fond d’elle brisé.

Lorsqu’elle eut quinze printemps, sa mère lui offrit alors une belle paire de boucles d’oreilles, qu’elle s’empressa de mettre afin de lui montrer, mais lorsqu’elle eut fini sa mère fut vite rappelée par l’ordre maternelle, son frère âgé de trois ans avait faim et commençait à pleurer à chaudes larmes, c’est alors qu’Anna prise d’une certaine d’impulsivité, quitta sa chambre en laissant tomber un bijou qu’elle n’avait pas eu le temps de mettre sur son front et claqua la porte de chez elle sans se retourner…

Quelques larmes coulèrent le long de ses joues roses, si son père avait été là, cela ne se serait pas passé comme ça… Si Ulk avait été là, elle serait encore cette princesse que son père vénérait tant. Cependant, un chérubin de trois ans avait pris sa place, et était devenu lui un prince, que ses parents choyaient et aimaient. S’engouffrant dans la lisière, la jeune femme voyait noir, et ne prêtait attention à aucune créature, aussi bien volante que terrestre, trop triste pour voir quelque chose.

Durant plusieurs jours elle marcha sans savoir vers où elle devait se diriger, si le chemin emprunté était le bon. En se repérant avec le soleil, elle décida d’aller vers le Sud et c’est ainsi qu’elle tomba sur la confrérie des Anciens, une confrérie qui lui ouvrit les bras, elle qui pendant plusieurs jours s’était retrouvée seule. Elle apprit alors à maitriser la vérité de la nature. Un mage lui apprit également à confectionner sa propre arme faite de bois, c’est alors qu’elle décida de choisir l’arc, et s’entraina avec beaucoup d’engouements pour arriver là où elle en est aujourd’hui. Ces mêmes personnes qui lui révélèrent que Ulk faisait partie de leur confrérie mais qu’il déserta pour l’amour d’une femme, ils ne lui en voulaient pas du tout, car l’amour était quelque chose de compréhensible. Elle fut alors contente d’apprendre un pan de l’histoire de son père, cet homme qu’elle aimait tant, qu’elle adulait même. Il n’était pas parti en vain, non il lui avait laissé un certain héritage, celui de pouvoir faire partie de la confrérie des anciens.( mj demandé )

Si Anna repense à sa mère ? Certes elle y repense , cependant elle a fait taire ses sentiments, et ne préfère plus trop y repenser de peur de ressombrer dans une mélancolie sans nom. Sa famille ? Ce sont ceux qui lui ont appris à chasser, à aider les autres, à devenir la personne qu’elle est devenue aujourd’hui…  

Cette Anna qui apprit de belles choses sur son géniteur, et espère avoir encore d’autres choses à apprendre sur son père, lui qui avait préféré taire ses origines pour permettre sûrement à sa fille de ne pas être tiraillée entre deux confréries, et vivre tranquillement auprès de sa mère, cependant la vie en a voulu autrement, Anna se fit devenir un membre de la confrérie des Anciens