|  (#) Sujet: Adénora... Le retour!  Lun 11 Jan 2016 - 8:19 | |
|  Adénora Flora Zenkins « Citation, devise, expression ... »
| PRENOM(S): Adénora Flora
NOM: Zenkins
DATE DE NAISSANCE ET LIEU: 01 Vigornès 1220
AGE: 27 ans
PEUPLE: Humain
CONFRÉRIE: Récleyés [Ascendance Ancien]
RANG: Voleuse | | VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité des Ombres
DESCRIPTIF:Adénora a découvert sa vérité assez tardivement, lorsque dans la rue, un groupe de jeunes gens ont tenté de l'agresser et que de peur, sa vérité s'est déclenchées la faisant disparaitre dans l'obscurité de la nuit. La jeune femme peut se rendre invisible dans l'obscurité. C'est là, pour l'instant, la seule qu'elle réussit à maîtriser correctement. De plus, pour son métier, c'est un plus non-négligeable. C'est certes une vérité peu offensive, mais, si elle veut se battre, elle a toujours ses armes avec elle pour ça. Il vaut mieux se rendre invisible, c'est moins risqué. Elle maitrise à présent correctement sa vérité, même si, elle le sait, elle pourrait la maitriser bien mieux que ça.
La jeune femme a découvert la deuxième partie de sa vérité un peu plus tard, lors qu'encore une fois, elle se sentait en danger. Alors, lorsqu'elle allait se faire attraper, toujours dans sa capacité à se rendre invisible. Elle avait réussi a privée de la personne de son ombre, la rendant paralysée. Cependant, elle doit être déjà sous la première partie de sa vérité, ce qui l'épuise énormément… C'est pour ça qu'elle essaye de ne pas trop utiliser cette capacité.
Plus en détail, cette capacité-là, utilisée correctement, elle permet de paralyser une tierce personne pendant quelques temps. Le fait est que cette capacité est épuisante pour l'utilisateur lorsqu'il n'est pas assez entraîné. La victime se voit privée de son ombre. Pratique pour la voleuse qu'est Adénora.
ARMES: Une Arbalète et une dague.
DESCRIPTIF: Son Arbalète, elle y tient comme la prunelle de ses yeux. Cette dernière est faite dans un bois léger, dont le manche est décoré avec quelques arabesques. Le devant et l'arc sont faits dans un bois gris argenté, tout aussi bien manufacturé.
La dague, quant à elle, elle est plutôt simple. Mais pour ce qu'elle s'en sert, ce n'est pas forcément obligatoire qu'elle est ait un bon graphisme. Le manche est en bois, la lame dans un acier bas de gamme. Une simple dague utilitaire.
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PHYSIQUE :
Adénora est une jeune femme ordinaire. Elle est comme toutes les femmes de son âge. Elle a la taille moyenne chez la femme, qui est d’un mètre soixante-dix. La jeune femme n’est pas très grosse, on peut même la considérer comme trop maigre, avec cinquante-neuf kilos. Après, elle est très bien comme elle est. Ça ne la dérange pas d’être comme tout le monde, vu que ça lui permet de se faire discrète.
Parlons de la jeune femme plus en détail à présent. Adénora possède des cheveux mi-long, dans des teintes mordorées. Elle se coiffe souvent avec une petite queue, cachant ainsi ses cheveux dans sa capuche. Peu sait de quelle couleur ils sont. Son visage, à présent, il est ovale, sa peau est aussi pâle qu’une poupée de porcelaine. Elle a une cicatrice sous l’œil droits. C’est une vieille cicatrice, de l’époque où sa mère et elles vivaient chez son père. Sinon, ses yeux, ils sont en amande de la couleur de l’ambre. Son nez, il est en trompette. Elle ne l’aime pas son nez, le trouvant disgracieux, après, ce qu’elle en connaît de la beauté physique et ce qu’elle s’en intéresse… Ensuite, niveau thoracique, elle a de belles formes, même si elle se cache souvent avec sa cape. Cachant ainsi, facilement, sa féminité. Elle a quelques cicatrices, sinon, sur ses bras, encore causés lorsqu’elle était enfant.
Côté vestimentaire. La jeune femme est souvent vêtue d’habit léger et facile à porter. Mais, on la voit principalement habillée avec une cape à capuche dans les tons d’un gris délavé. Dessous se trouve son armure faite de cuir gris avec quelques coutures graphiques dorées. Elle a une protection sur le bras droit, c’est surtout pour cacher ses cicatrices à la vue des gens. Quant à l’autre bras, il est dénudé avec un simple brassard fait de cuir qui va du haut de l’avant-bras, jusqu’au poignet. Bien sûr, elle a le même brassard sur l’autre bien. Pour les jambes, elle porte des cuissardes plates en cuir de la même couleur que le reste de sa tenue. En dessous des cuissardes se trouvent un pantalon coupé court, dévoilant ainsi un peu de peau. Après, sur son dos se trouvent ses flèches et son arbalète. Sur sa cuisse gauche est posé l’étui qui contient sa dague.
CARACTÈRE :
Adénora, une fille de la rue, qui a vu son caractère évoluer à chaque petit larcin qu’elle faisait dans son enfance. On ne peut pas dire qu’elle ait eu de la chance dans sa vie, elle n’a pas eu non plus une grande malchance. Le positif dans son enfance, c’est qu’elle a pu s’endurcir. Il est vrai que la jeune femme, maintenant, ne se fait pas de fausses idées et ne rêve d’une vie digne de contes de fées. Elle est réaliste et ça lui suffit amplement. Elle est discrète, lorsqu’elle doit se faire oublier, elle le fait, sans problème, après, elle n’est pas du genre à fanfaronner, même lorsqu’elle réussit un vol, ou même un simple menu larcin. On peut dire, aussi qu’Adénora est une dirigeante née, si on peut dire. Elle sait mener ses équipes de voleur d’une main de fer, même si elle n’est pas le chef de l’organisation, elle n’en est pas moins le bras droit et elle sait tenir ses responsabilités face à ce rang. Même si c’est une voleuse, elle sait rester digne dans toutes les situations, d’après sa mère, c’est une des seules qualités que son père possédait. Malgré tout, la jeune femme peut se montrer dure et colérique lorsque quelques choses ne vont pas dans le sens qu’elle le veut. Elle peut se montrer aussi plus froide que la glace, elle-même et n’hésite pas à punir l’un de ses camarades lorsqu’il fait une erreur qui pourrait causer la perte du reste du groupe. Elle est sévère, mais c’est pour le bien du petit groupe. Malgré tout, elle donnerait sa vie pour eux, c’est sa famille, ses amis. Elle sait reconnaitre les personnes importantes à ses yeux, et eux, ils en font partie. Elle peut se montrer stricte avec eux, mais ils savent que c’est pour leur bien. Avec les étrangers, Adénora est une personne hautaine, n’hésitant pas à regarder son interlocuteur de sa hauteur. N’oublions pas de préciser qu’elle peut aussi se montrer calculatrice, n’hésitant pas à manipuler certaines personnes pour venir en aide à ses proches. Ah, aussi, elle aime l’argent et elle est bien souvent avare sur les sous qu’elle empoche. Elle est bien souvent imprudente aussi et impulsive, c’est un mauvais cocktail, bien souvent explosif lorsqu’on sait qu’elle n’hésite pas à foncer tête baisser dans un vol, elle est têtue et bornée aussi, ce qui n’est pas fait pour arranger les choses. Après, lorsqu’on la connaît un peu mieux, on se rend compte qu’elle peut se montrer attentive et généreuse. Étrangement, Adénora est quelqu’un de sensible, elle fait tout pour cacher cet aspect-là de sa personnalité, mais beaucoup de ses amis savent qu’elle est, au fond d’elle, relativement fragile. Par contre, on ne la verra jamais pleurer. Ne vous attendez pas à la voir pleurer, si elle a besoin de verser des larmes, se serra en cachette ! Elle joue les dures, après tout.
HISTOIRE :
20 ;Virgonès 1227, la matinée.
Cher Journal.
Ça fait une vingtaine de jours déjà que j’ai eu mes sept ans… Hier encore, mon père est revenu ivre à la maison… Il a fait hurler maman, j’en veux à mon père de faire autant mal à ma maman… Mais, il ne s’en est pas pris qu’a maman, lorsque j’ai crié d’arrêter de faire mal à ma maman, il s’en est pris à moi… Il a été vraiment méchant, j’ai été blessé au visage, sous l’œil. D’après-maman, j’aurais une belle cicatrice, comme celle que j’ai sur mon bras. Ce matin, journal, elle m’a dit de préparer mon sac de voyage, apparemment, on part en vacance chez un ami à maman, je suis contente, nous éloigner de mon papa nous fera du bien ! Comme tous les jours, papa est partie à l’entraînement, apparemment, il travaille pour un homme important… Mais, je m’en fiche, tout ce que je veux, c’est qu’il arrête, maman à encore pleurer ce matin par sa faute… Je n’aime pas lorsque maman pleure… J’aime ma maman, alors c’est normal que je n’aime pas qu’elle soit triste, hein, journal ? Ah ! Maman m’appelle, c’est l’heure de manger ! Je reviens te parler ce soir, lorsqu’on sera partie pour les vacances ! J’ai si hâte !
La Soirée.
Rebonjour, journal,
On est parti, ça y est. Mais d’après-maman, c’est définitivement, j’aurais dû prendre ma poupée, elle va me manquer Lily… C’est elle qui me console, quand je ne vais pas bien, maintenant, qui me consolera… J’en ai pleuré lorsque maman m’a dit qu’on ne pouvait pas faire demi-tour pour la chercher, mais elle m’a promis que j’aurais bientôt une nouvelle amie avec qui partager mes peines et mes joies. On a fait le voyage dans une caravane de marchant qui avait accepté de nous prendre avec eux. Ils sont gentils, y ont même un monsieur qui m’a raconté tout plein d’histoire durant le trajet, il a même une longue barbe qui pique, c’est drôle ! Et puis, ce soir, par exemple, là, on est tous autour d’un feu, chacun raconte sa petite histoire. Mais je vois bien qu’ils se retiennent de raconter des histoires qui font trop peur pour moi. C’est gentil, je les aime bien ces gentils messieurs. Mais maman est triste, je le vois bien à son visage, elle ne sourit pas, elle a le regard perdu dans le vide… D’après le gentil monsieur à la barbe qui pique, maman aurait le mal du pays… Je pense, qu’elle pense à papa… Peut-être qu’il lui manque… Ah ! Journal, il est l’heure de dodo, c’est le gentil monsieur qui vient de me prévenir qu’il était l’heure. Bonne nuit, Journal.
25 ;Virgonès 1227, la matinée.
Cher Journal,
Cela fait cinq jours que l’on voyage avec les gentils gens. J’ai beaucoup pleuré parce que Lily me manquait et que, d’après le monsieur à la barbe qui pique, j’ai le mal du pays, comme ma maman. J’ai peur, et si l’autre endroit était sinistre ? Et si les gens ne m’aimaient pas ? J’ai tellement pleuré ma Lily, qu’un gentil vendeur m'a offert une poupée rousse, elle est trop jolie. Elle ne remplacera jamais ma Lily, mais Amy est gentille aussi ! Elle joyeuse, comme Lily, bien qu’un peu plus timide, mais elle aime bien boire le thé et joué à cache-cache avec les gentils messieurs de la caravane. D’ailleurs, maman à meilleure mine. D’après tout le monde, on sera bientôt arrivé à destination. Ah, j’ai ma blessure sous l’œil qui commence à guérir, grâce à l’aide d’un guérisseur qui voyage avec les gens. Il a juste eu besoin de poser ses mains sur ma joue, ça a chauffé très très fort, j’en ai eu mal, mais pas trop. En remerciement, j’ai fait un gros bisou baveux au monsieur, ainsi qu’un câlin et je lui ai promis de lui faire le gâteau que j’arrive toujours à faire ! Ah, d’après le chef du convoi, on sera à destination dans cinq jours si on continue d’avancer à cette vitesse ! Je me demande où on va, maman veut garder le lieu secret. Tout ce que je sais, c’est qu’on va vivre chez un ami à elle ! J’espère qu’il est gentil ce monsieur. Mais, il n’y a pas de raison pour qu’il ne le soit pas, après tout, s’il est ami avec maman. C’est que c’est un gentil monsieur !
La soirée.
La matinée s’est passée calmement. Seulement, maman à encore pleurer… Je crois que papa lui manque… Elle doit avoir peur. Alors, j’ai été la voir avec Amy et je lui ai fait un gros câlin, comme elle les aimes. Elle m’a dit qu’on sera heureux chez le gentil monsieur. Je l’espère, parce que maman, elle mérite d’être heureuse, parce que ma maman, c’est la meilleure maman du monde ! L’un des messieurs du convoi, a raconté une histoire ce soir, sur des gens qui vivent dans l’eau. Je me demande comment ils font pour respirer sous l’eau. Moi, j’ai peur de l’eau… À chaque fois que je vois de l’eau trop profonde, je ne m’approche pas. Ça fait peur. Il y a peut-être un monstre dedans. D’ailleurs, d’après ce monsieur, il existe des gens, qui se baignent dans de la lave… Mais la lave, ça brûle ? Comment ils font ?! J’voudrais jamais essayer de plonger dans de la lave, j’aurais trop peur d’avoir mal… On a roulé longtemps, cet après-midi. C’était ennuyeux, maman, d’ailleurs, m'a forcé à faire une sieste, je n’aime pas faire des siestes, mais d’après-maman, c’est pour mon bien… Je ne vois pas en quoi faire une sieste ça fait du bien. Je préfère m’amuser moi et aider le gentil monsieur à conduire la caravane!
Le 25 Samùn 1228, la matinée.
Bonne matinée, Journal.
C’est déjà le printemps. Ça fait deux moins qu’on traverse le pays, mais, ça y est, on est arrivé à destination, Arnlo. Le voyage s’est passé sans encombre journal. Désolé, de n’avoir pas plus écrit, mais, mes journées étaient remplies, du coup, à chaque fois, j’oubliais de venir t’écrire. Désolé ! Amy te dit le bonjour, elle est heureuse Amy. Elle aura bientôt un chez elle. Maman m’a dit qu’on devrait bientôt rencontrer son ami. Dans l’après-midi, pour l’instant, maman nous cherche un endroit où manger et où je peux faire ma fichue sieste… Amy aime bien faire une sieste, mais moi, j’aime vraiiiiiiiiiment pas ça ! Arnlo est une ville tellement jolie que je préférerais la visiter plutôt que de faire un truc aussi ennuyant ! Mais, je dois obéir à maman, car elle fait ça pour mon bien, enfin, si moi, je dois faire une sieste, pourquoi pas elle ?! Ce n’est pas juste, car elle, elle ne fait pas de sieste ! N’empêche, j’étais triste de devoir me séparer des gentils messieurs du convoi. Mais d’après-maman, ils ne peuvent pas nous garder éternellement. Ça veut dire quoi éternellement, d’abord ?!
La soirée.
J’ai enfin pu rencontrer le gentil ami de maman. C’est un vieux monsieur qui est d’après-maman, professeur. J’ai demandé ce qu’était un professeur, au monsieur et il m’a répondu que s’étaient une personne qui aidait les gens à apprendre et il m’a dit que si un jour, je voulais apprendre, qu’il serait content d’être mon professeur et il a même dit qu’Amy serait la bienvenue ! D’après-maman, on va vivre chez ce monsieur dorénavant et que je devrais être très sage. Mais je n’ai pas envie de ne pas être sage, ce monsieur à l’air gentil, alors pourquoi je ne serais pas sage ? En plus, ce monsieur, il nous a fait visiter la ville. Elle est vraiment belle, cette ville et les gens sont si bien habillés ! Si… Beau ! Quand je serais grande, j’aurais d’aussi beau vêtement et maman aussi ! ! Ah… Apparemment, il est l’heure de dormir… Au revoir journal.
Le 05 Ciorel 1228, la matinée.
Cela fait plusieurs mois qu’on vit chez ce monsieur. Il s’appelle Goldak Zenkins. Maman m’a dit qu’on porterait le nom de Goldak, du coup, maintenant, je m’appelle Adénora Flora Zenkins, c’est joli, hein journal. C’est un monsieur très gentil, il habite dans une graaande, très grande maison. Il me fait plein de cadeaux, d’après-maman, il me gâte un peu trop, mais d’après lui, je suis la fille qu’il avait toujours rêvé d’avoir. Il est gentil et je l’ai beaucoup, j’aurais voulu avoir un papa aussi gentil que lui. Ce matin, il m’a dit que j’pouvais le considérer comme mon grand-père, c’est super, car je n’ai jamais connu mes grands-parents et puis il est gentil avec maman. Il m’apprend aussi, à lire et à écrire. D’après lui, quand je serais grande, je serais une grande in… Intellectuelle ! Je lui ai demandé ce qu’était une intellectuelle, il m’a répondu que s’était une personne vraiment très très intelligente, alors si j'étais vraiment très très intelligente, je suis contente. Amy aussi apprend bien et vite, comme moi. Mais, je n’ai toujours pas d’ami, ici. Je joue toujours toute seule… Ça me rend triste, mais bon, je dois être contente et montrer à maman que je suis heureuse !
La soirée.
Rebonjour, journal.
J’ai été triste aujourd’hui… Alors que j’ai essayé de jouer avec d’autres enfants de mon âge, ils m’ont évité et ce sont moqué de moi, parce que j’avais ma cicatrice sur la joue et parce que j’étais très pale par rapport à eux… Ils ont ri de moi et en plus, ils ont dit qu’Amy était ridicule… Ce n’est pas vrai, Amy est ma meilleure Amie ! Et elle, elle est gentille, eux non… Je déteste cette ville ! J’ai beaucoup pleuré, après ça… Maman ne m’a pas consolé, c’est Goldak qui m’a consolé en me disant de ne pas écouter ce qu’ils avaient dit, les autres enfants, qu’ils étaient idiots et jaloux, parce que j’étais unique. Et il a dit, qu’Amy était la plus belle poupée de tous Arnlo ! Il est gentil Goldak, c’est vraiment un gentil grand-père !
Le 15 Asmobor 1228, la soirée.
Cher Journal…
Grand-père est décédé… Il est mort y a deux jours… D’après les messieurs guérisseurs, il est mort d’une crise cardiaque, mais qu’il n’avait pas souffert… Maman m’a dit qu’il était allé rejoindre le paradis et qu’il serait heureux là-bas, et qu’il veillera toujours sur moi, même si, physiquement, il n’était pas là… Il me manque, journal, ce n’était pas mon grand-père, mais il était mon grand-père quand même… Un monsieur est venu hier… J’ai écouté la conversation qu’il a eue avec maman, le monsieur veut qu’on parte de chez grand-père Goldak, dans les plus brefs délais, un truc du genre… Maman m’a dit de préparer mes affaires, de prendre le plus de choses possibles. Je suis triste de partir, mais maman a dit qu’on partait, alors je dois lui obéir. J’ai préparé mes affaires, avant de t’écrire, Amy à même son petit sac, aussi… D’après-maman, on part de la maison demain et elle m’a dit que je devrais me coucher tôt, mais je n’ai pas envie de me coucher tôt… J’ai envie de pleurer… J’ai pris les livres de classe que grand-père m’a offert et les livres à lire, mais aussi deux livres qu’il aimait beaucoup lire… En souvenir, j’aurais comme ça un peu de lui avec moi, non ? Maman vient de me dire d’aller me coucher, que je dois être en forme. Elle éteint la lumière… Bonne nuit Journal.
Le 20 Asmobor 1228, la soirée.
Cher Journal,
Ça fait cinq jours qu’on est parti… Maman à trouver une petite maison à l’extérieur de la ville, elle est dans un sale état, mais c’est mieux que rien, après tout. Maman à trouver un boulot la journée et un le soir… Le soir, maman m’a dit qu’elle était hôtesse à l’auberge du coin et le jour serveuse. Je me sens encore plus seule depuis la mort de grand-père… Amy est morte aussi… Durant le voyage, un autre enfant me l’a arraché des mains, j’ai voulu la récupérer, mais on a tellement tiré des deux côtés qu’elle s’est déchirés en deux… Maintenant, je suis toute seule. Au moins, j’ai toujours les livres de grand-père pour me tenir compagnie… Maman rentre très tard le soir, du coup, je mange ce que je trouve dans le garde-manger. Ce n’est pas la même chose que lorsque grand-père était là, mais, il ne faut pas que je me plaigne, maman travail dure… Alors, ne faut pas que je me plaigne ! Journal, je ne te parle pas beaucoup, mais, je suis si fatigué, je vais me coucher… Bonne nuit, journal !
Le 20 Virgonès 1228, La soirée.
Cher Journal,
C'est mon anniversaire aujourd’hui, maman est encore absente, se souvient-elle qu'aujourd'hui, j'ai huit ans ? Je ne lui en voudrais pas, elle travaille tellement que je comprends parfaitement qu'elle ne puisse pas y penser. Je suis allé en ville ce matin. J'avais faim, il n'y a plus rien dans le garde-manger, j'ai eu tellement faim que j'ai volé un morceau de pain au marché, heureusement, je ne me suis pas fait prendre... D'après-maman, les personnes qui volent se font couper la main... J'y tiens à ma main moi... Mais j'avais tellement faim que je n'ai pas réfléchi. Aujourd’hui, comme tous les jours, les heures n'ont pas défilé... Je me suis ennuyé... J'aurais voulu qu'Amy soit là pour me tenir compagnie, mais elle est morte. Maman n'est toujours pas rentrée, je me demande ce qu'elle fait... Mais je dois bien me tenir... Ah ! Je vais aller me coucher, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir, c'est maman, il ne faut pas qu'elle voie que je suis toujours debout. Bonne nuit Journal !
Le 07 Asmodor 1233, La soirée.
Cher Journal,
Cela fait près de cinq ans que je n'ai pas noirci tes pages. Comme tu dois t'en douter, j'ai une douzaine d'années à présent. J'ai douze ans et oui, je grandis vite, il est loin le temps où je pleurais parce que j'avais oublié une poupée chez une maison néfaste... Les jours heureux sont loin également, maman est morte il y a un an de ça. La nouvelle fut dure à encaisser, s'était ma seule famille après la mort de grand-père, mais, j'ai été forte. Ce même jour, j'ai appris que ma mère s'était prostituée le soir, après la mort de grand-père, s'était pour ça qu'elle rentait aussi tardivement... Si j'avais su, j'aurais essayé de l'aider à gagner de l'argent pour lui éviter cette horrible solution... Enfin, ainsi va la vie... Ma mère était une pute qui perdait le peu d'argent qu'elle gagnait, dans l'alcool et qui avait oublié qu'elle avait une fille à nourrir. Enfin, je ne l'ai pas attendu pour pouvoir me nourrir, loin de là ! Depuis l'âge de mes huit ans, je vole pour me nourrir. J'ai appris à être rapide et à savoir courir vite pour éviter de me faire prendre. Un jour, j'ai failli me faire prendre, mais un homme m'a sorti du mauvais pas et m'a apprit les ficelles du métier. Cet homme est devenu mon mentor. Il est con, mais c'est pour mon bien ! Depuis, je vole pour survivre, mais je ne suis plus seule. Voilà ce que je suis devenue, Cher Journal. Mais je tombe de fatigue et il est temps pour moi d'aller me coucher. Promis, j'essayerais de noircir souvent tes pages jaunis ! Bonne nuit Journal.
Le 24 Maliér 1236, La Soirée.
Cher Journal,
Aujourd'hui, j'ai énormément de chose à te raconter. Oh, je sais que je devais t'écrire plus souvent, mais tu sais, ce n'est pas comme si j'avais du temps libre, non, loin de là. Plus ça va et plus Zibaal me donne du travail. C'est surtout parce que je suis petite et discrète et qu'il me fait confiance. Il m'a même dit qu'il me considérait comme sa fille, moi-même, je le considère comme un père. En même temps, c'est lui qui m'a tout appris. De mon travail et à l'art à survivre, mais aussi à m'occuper d'autre personne que moi même. En même temps, notre communauté grandit de jour en jour et un jour, je devrais en prendre la tête... C'est tellement de pression sur mes épaules, mais je le supporte, il le faut, car il me fait confiance et je ne voudrais pas le décevoir. J'ai découvert aussi ma vérité, je peux me rendre « invisible », comment c'est arrivé ? Je t'explique, j'étais en train de fuir, un mec avec sa vérité de lumière apparemment, il pouvait aller plus rapidement. Sous l'angoisse, j'ai fini par me rendre invisible, je me suis rendu compte que j'étais invisible que lorsque l'homme s'était retrouvé en face de moi. D'un coté, heureusement que j'ai réussi à m'en sortir... Des gens comptent sur moi après tout ! J'ai 15 ans, certes, mais je dois m'occuper, à la maison, de plus jeune que moi. Bon, journal, tu comprendras que je ne note pas où l'on vit. Si je venais à te perdre dans une ruelle, on finirait par savoir où l'on se trouve, surtout que l'on est l'une des guildes les plus recherchées et qui travaille dans tous Madelle. Bref, j'y vais, c'est mon tour de faire le dîner. À plus tard, journal.
Le 15 Virgonès 1241, La soirée.
Cher Journal,
J'ai 20 ans maintenant, depuis une quinzaine de jours... Je ne porte pas grand intérêt sur mon anniversaire, ce n'est qu'un jour comme un autre après tout, mais mes « enfants » ont voulu faire quelques choses de cette journée. Du coup, j'ai eu le droit à une fête d'anniversaire et d'un cadeau, j'ai eu le droit à une nouvelle cape... C'est adorable de leurs parts. Je les adore, énormément et puis Zibaal était là aussi, ainsi que Ryld. Étrangement, ça m'avait fait bien plus plaisir que je ne l'aurais cru ! Ah ? Qui est Ryld ? C'est un Liare. Je l'ai aidé y a 6 mois, il voulait sortir de son pays. Il est un peu sauvage, mais fait en sorte de payer sa dette en m'accompagnant partout et me protégeant en cas de besoin. Il parle peu, mais c'est quelqu'un de droit et de loyal. Il fera un bon voleur, plus tard. Bref. Ce matin, alors que je faisais une pause dans la forêt, oui, je suis non loin de Saona, j'ai entendu des petits cris. Lorsque j'ai été voir, je suis tombé sur un animal blessé. Il était magnifique, une tête d'aigle, avec une paire d'ailes, deux pattes arrière et une longue queue. Il saignait de l'une des deux pattes. Je l'ai soignée, pour l'instant, il ne peut pas aller bien loin, il ne sait pas encore voler. Hoori a dû tomber de son nid, comme tout le monde le sait, maintenant que je l'ai touché, sa mère ne voudra plus s'en occupé, vu qu'il aura mon odeur. D'après Ryld, c'est idiot de le garder, mais, je n'ai pas cœur de le laisser dépérir alors, je le garde avec moi et je m'en occupe. Oh, je sais que Zibaal va m’engueuler, mais, plus tard, Hoori pourra toujours servir pour aller plus rapidement d'un point à un autre. Fin, voilà. Aujourd'hui, je n'ai pas grand chose à raconté, a part sur ma rencontre avec mon nouvel ami plumé ! Journal, depuis que je suis dans cette guilde, je n'ai jamais été aussi heureuse ! Ça fait du bien d'être autant entouré !
Le 08 Malièr 1248, la soirée.
Cher Journal,
J'ai 27 ans, cela fait 6 ans que ma rencontre avec Hoori est arrivée. Comme je l'avais prévu, Zibaal à eu du mal à accepté l'animal, mais il a fini par l'accepter. Maintenant, Hoori a bien grandi, je peux voler sur son dos lorsque j'en ai besoin. Et puis, on a une très forte complicité tous les deux, où je vais, il y va, bien qu'il ne soit pas du genre discret lui. Ryld est aussi un très bon compagnon, on a crée de bons liens ensemble. J'ai appris que sa famille avait été assassinée à cause d'une raison politique ou un truc du genre. Je n'ai pas très bien compris, tous ce que je sais, c'est que Ryld ressent une profonde amertume envers la famille royale Liare et aimerait farouchement se venger. Il le sait, s'il a besoin d'aide, je serais là pour ça, bien que ce ne soit pas mon combat, je ne laisserais pas un membre de ma famille sans une aide. Je suis devenue la sous-chef de la guilde, c'est Zibaal qui l'a décidé, j'ai beau lui avoir dit que je ne voulais pas, il ne m'a pas laisser le choix. Après, notre notre guilde de voleur, on devient de plus en plus nombreux et notre localisation reste encore secret des autorité. On prend plaisir à piller les gens les plus riches d'Arnlo, etc. Toutes personnes ayant un peu trop d'argent se retrouvent visée par nos voleurs et on cherche par tous les moyens à les détrousser pour notre propres compte. Bref, les affaires sont florissante, de plus, on accueille pas que des humains. Bref, j'aime ma vie, journal et je ne souhaite changer pour rien au monde.
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Le champagne, cey pour quand?
