Le ciel était sombre. Un fait indéniable que la pluie ne tarderait pas à s'abattre sur nos têtes. Cela fais plusieurs jours que je pistais un cavalier à la force de mes jambes et à l'aide de mon sort "boussole" c'est bien entendu un surnom la. Pourquoi le suivais-je donc ainsi ? Remontons légèrement dans le temps, soit à plusieurs semaines de ça désormais, je me trouvai dans une taverne d'un des nombreux villages avoisinants la ville de Helpo lorsque que je l'ai croisé pour la toute première fois. Jusque la rien de plus banale, mais la conversation qu'il tint avec le tavernier m'interpella, je ne pus entendre que les mots suivants "tour" "attaque" et enfin le plus important "rassemblement des confréries" un événement qui n'eut plus lieu depuis belles lurettes déjà.

Je me laissais croire qu'une seule confrérie manquait à l'appel, la mienne. Le temps qu'il débatte de ce qui est bien et de ce qui ne l'est pas, le royaume humain avait le temps de sombrer après tout. C'est mon esprit aventurier qui me contrains donc à suivre ce cavalier le plus discrètement possible. J'aurais pu tout bonnement lui demander ou il se rendait, mais je n'avais pas l'envie de m'attarder ou ni même qu'une personne ne m'aide. Depuis toujours je me débrouille par moi même, la preuve est que... Enfin bon.

Je dois l'admettre il n'était pas évident de le suivre, mes jambes n'allait guère aussi vite que les galops de son cheval, je dus me fier aux traces, mais aussi aux petites plantes parsemés de vérité ayant ressenti sa présence, après tout s'était mieux que rien. Mes nuits étaient courtes car j'essayais de rattraper mon retard sur lui, j'avais l'espoir de même le revoir en chair et en os. Mais il me fallu pour ça... De l'énergie et de ne jamais baisser les bras.

Enfin, au bouts d'une paires de semaines, je tombai tout droit sur les chutes de Veroni, endroit ou les empruntes semblèrent s'arrêter en tout points. Pourquoi ? En faite, il y avait tout un tas d'emprunte encore assez fraîche et elles divergeaient toutes vers le même lieu, surement la tour. Et voilà que je fis le rapport avec la tour ouest. Je n'y avait jamais mis les pieds, et je ne savais ou elle se trouvait, je du donc me fier aux empruntes, on ne sais jamais...