La cour, bien qu'animé par la présence des nobles le soir, était du calme apaisant avant que le soleil ne disparaisse derrière les montagnes. C'est dans ce silence que le prince se réfugié, seul le bruit de sa respiration et de sa lame en bois qui fendait l'air se faisait entendre. C'était les yeux fermés qu'Aku se laissait entraîner dans une danse guerrière, les mouvements de son sabre en bois semblaient vifs mais brusques, signe d'une certaine colère qu'il tentait de maîtriser. Cette maîtrise le jeune prince la trouver souvent à la fin de ces entraînements, cela était le moyen qu'il avait trouver pour refouler les souvenirs douloureux qui nourrissaient la noirceur au fond de son coeur.
- Souviens toi mon garçon si la colère domine le combat est déjà perdue.
Aku s'immobilisa et se retourna vers le vieux liare assis sur les marches. celui ci n'était d'autre que le maître d'arme du prince et beaucoup s'y méprenait en voyant ce liare dont les traits du visage étaient profondément marqué par l'âge et sa barbe grise qui laissait quelque fois paraître de rare mèches noires de sa jeunesse. Ils avaient tendance à oublier qu'il fut longtemps un redoutable guerrier.
Les deux liares s'étaient rencontrer ici même, dans la cour du palais, quelques années auparavant, un an après la mort de Sarah. Le prince s'en souvenait comme si c'était hier.
C'était un bel après midi de , le chancelier, fidèle conseiller de sa mère la reine, venait de lui annoncer que cette dernière avait quelques chose à offrir à son fils. Elle avait trouvé cette solution pour canaliser la haine dévorante d'Aku et peut-être faire de lui un homme.