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| (#) Sujet: Reconnaissance Ven 26 Juil 2013 - 16:29 | |
| Un battement d'ailes. Quelques mètres parcourus. Une légère brise soufflait. Le ciel était dégagé en ce mois de Printemps. Quelques nuages cotonneux résistaient encore au puissant soleil qui rendait cette journée si merveilleuse. Un autre battement d'ailes. Puissant, rapide, gracieux. Les ailes noires du dragon bicolore s'agitaient dans le ciel de Madelle. Nazar n'était pas seul. Sur son dos l'accompagnait une toute autre créature. Ankara. Son amie, son maître. Celle qu'il possédait et qui la possédait. A eux deux ils n'étaient parfois qu'un.
La demoiselle baissa la tête et contempla le vide qui séparait sa monture du sol. Nazar volait à une hauteur vertigineuse mais elle lui faisait confiance, comme elle le lui avait toujours fait. Il connaissait mieux les airs, mieux les courants aériens et mieux les dangers du vol qu'elle. Alors elle se contentait d'attendre et d’espérer qu'une fois de plus le périple se passerait sans encombres. Sous eux s'élevaient les pics rocheux des montagnes de cristal. Ce lieu, Ankara le trouvait magnifique. Il était dangereux mais elle avait appris à le connaître et à l'apprécier. Bientôt ils arriveraient à Ferèsis. Ville siège de la confrérie des Arvèles, Ankara y avait passé de longues années de sa vie. Elle en connaissait les moindres recoins. Et, bien qu'elle n'était pas native de cette cité, elle la considérait comme son foyer. Elle s'y sentait bien, à son aise, et y avait fait de nombreuses connaissances.
Quelques minutes passèrent et le dragon ralentit l'allure et arrêta de battre des ailes. Il se pencha légèrement en avant et commença sa descente en piquée. Il modérait cependant son allure pour ne pas perdre la jeune femme en route. Le sol se rapprochait, peu à peu, et il déploya a nouveau ses ailes afin d'amortir l’atterrissage. Il se trouvait désormais devant la porte de la ville. Les murs des habitations se dressaient face aux deux compères. Les bâtisses avaient été érigées sur plusieurs collines ce qui donnait une certaine prestance à la ville. Un certain charme et une puissance visuelle. Ferèsis était sagement gardée. D'ailleurs les deux soldats postés à l'entrée regardèrent avec insistance Nazar. Les dragons n'étaient pas les bien venus. Trop nombreux étaient ceux qui avaient été tués pour avoir arraché une vie. Nazar ressentait cette hostilité. Et, quand Ankara appuya sa main sur son museau pour le caresser après être redescendu de son dos, il ne se fit pas prier pour s'envoler à nouveau et laisser la jeune femme devant les protes de la ville. Les deux âmes étaient liées, mais libres. Et quand Ankara aurait besoin de lui à nouveau, il le sentirait et accourrait aussitôt. Pour le moment, il était à nouveau le Nazar libre et il avait à faire. Quant à Ankara, son chemin continuait aussi. Elle avait encore beaucoup à faire. Elle était partie en mission de reconnaissance. Elle avait été chargée de s'assurer que la confrérie des Récleyés ne préparaient pas une prochaine bataille. Sa mission n'était pas finie, mais elle avait pu s'apercevoir que, pour le moment, Ferèsis n'avait rien à craindre. Il faudrait surveiller encore leurs actions car tous savaient que la paix de Madelle était menacée par ces rebelles. Tôt ou tard il allait se passer quelque chose, elle en était certaine. Mais quand... telle était la question. Le plus tard possible, espérait-elle.
La jeune femme déambulait à présent dans la rue principale de la ville. L'animation à cette heure ci du jour était faible. Il fallait dire qu'il n'était pas courant d'arpenter les rues d'une ville perchée dans les montagnes d'heure si matinale. La plupart des personnes présentes étaient des soldats qui s'assuraient que rien ne menaçait la tranquillité de la confrérie. Elle reconnaissait les siens, les arvèliens, à leur armure ou à leurs armes. Ils avaient tous ce petit air de ressemblance qui permettait, d'un rapide coup d’œil, de différencier un membre de la confrérie des Arvèles d'un étranger. Parfois on y croisait des membres d'autres confréries, mais c'était chose tout de même peu courante. Rares étaient les personnes qui trouvaient leur chemin dans les montagnes. Encore fallait-il qu'ils osent y entrer. Mais l'accès n'était refusé à personne. Chacun était le bienvenue. A condition que ses intentions soient fiables, bien sûr. Ankara avançait d'un pas déterminé. Elle savait où elle allait et ne voulait pas perdre son temps à rêvasser en route. Alors qu'elle s'enfonçait vers le cœur de la ville, elle croisa un garde qui discutait avec un homme. Ce dernier semblait être d'une confrérie différente. Les gardes en patrouillent n'avaient pas pour habitude d'interpeller ainsi un étranger pour discuter sagement avec lui. Soit le nouveau venu avait besoin d'un renseignement, soit il s'était passé quelque chose. Ankara jugea préférable de s'informer sur la situation avant de continuer sa route. Elle préférait s'assurer de la sécurité de la confrérie avant toutes choses. Elle s'avança alors du duo et demanda simplement, d'un ton plutôt calme et dénué d'agressivité :
« Il y a un problème ? » 886 mots |
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Bringsir
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PersonnagePrestige : (7/7) | (#) Sujet: Re: Reconnaissance Sam 27 Juil 2013 - 18:58 | |
| Le soleil se lever tranquille et toute la cité reprenais vie. Il devait être à peine 6-7h que la foule dans les rues de Ferèsis se faisait dense et bruyante. Toujours assis sur son banc, Bringsir commençait à avoir sommeil. Les péripéties de hier avec ces bandits et cette jeune fille l’avaient quand même bien essoufflé. Et même si la nuit passé ne lui avait rien apporté et que beaucoup à sa place serais désespérer, le jeune homme gardait toujours son petit sourire, frappé par les premières lueurs du soleil qui lui apporter un bien fou de chaleur, accompagné d’une légère brise qui au final donnait une température idéale pour se promener. De longue minutes passèrent puis le jeune, après un bon bain de lumière, se mit en route pour la place principale. Son statue de voyageur, bien que croisant beaucoup de personne, le rendait plus associable même si dans tous les cas il s’en foutait mais quitte à être en ville, autant en profiter. Arrivé sur la place Bringsir constata que le marché était installé et qu’un brouhaha cacophonique y retentissait. A chaque étale, les marchands hurlaient la bonne qualité de leur produit et n’avait aucune honte de vanter le mérite de marchandises totalement inutile ou carrément obsolète. S’aventurer dans les allées devenait compliqué et agacer légèrement Bringsir. Comment pouvait-on apprécier de se faire bousculer tous les mètres sans recevoir de mot d’excuse alors que la personne en face de vous vous avait très bien vu. Le voyageur décidait de s’en éloigner. Tournant à gauche, puis à droite, Bringsir était en route pour la porte sud. Cet arrêt à Ferèsis n’avait servi à rien et il était temps de reprendre la route. Aucun itinéraire de prévu mais le jeune homme avait décidé de s’orienter vers le sud-ouest dans la Vallée d’Accro puis peut être dans la direction de la fameuse Plage des Astres. Il est dit que des tortues géante appelé Kralj Mora venait en automne pour y pondre et c’est un spectacle auquel Bringsir n’avait pas encore assisté et qu’il se devait de voir au moins une fois dans sa vie. Encore un virage et la porte était enfin en vue. Plongé dans ses pensées, le jeune homme n’avait pas vue le septuagénaire qui arriva droit sur lui et lui rentra dedans d’une force que le vieille homme fût projeter en arrière, les deux fesses au sol alors qu’en face, Bringsir n’avait quasiment pas bronché et releva la tête dans sa direction. Se relevant assez difficilement, l’homme agrippa les vêtements de Bringsir. -Vous… vous devez m’aider ! C’est une question de vie ou de mort !Beaucoup de personnes ayant un minimum de bonne conscience et de gentillesse l’auraient écouté et aidé dans une telle situation. Pourtant le jeune homme ne détourna même pas le regard dans sa direction. Tout ce qu’aurait pu lui chanter le vieil homme n’aurait pu le faire changer d’avis dans sa décision. Ça n’était pas ses affaires, ça ne le regardait pas. -Je vois que vous ne voulez pas m’aider. C’est comme vous voulez mais prenez ça !Avant qu’il puisse le refusé, l’homme mit un papier plié dans la poche de Bringsir avant de reprendre sa route en courant vers le cœur de la cité. Le voyageur repris tout doucement sa marche et il ne fit pas deux mètres qu’au croisement suivant un garde rentra lui aussi dans Bringsir tête baissé et se vautra en laissant échappé un « aie ». Le jeune homme souffla et leva les yeux désespérer. -Et bien ne m’aide surtout pas ! s’exclama le garde. Les yeux du jeune homme commencèrent à s’agrandir, comme choqué de la façon que le garde à eut pour s’adresser à Bringsir qui ne l’aida pas à se relever. -Dit moi où le vieil homme est parti.-Qui dit que j’ai vu un vieil homme à l’instant ?-Te fou pas de moi gamin, j’étais en train de le poursuivre !Le ton du garde et sa façon de s’exprimer commençait à agacer très fortement le jeune homme. Un garde se doit de représenter sa ville de la manière façon qu’il se doit et celui-là ne le faisait absolument pas. Bringsir fixa le regard de l’homme et posa sa main délicatement sur son arme, prêt à agir si le garde devait encore mal lui parler. « Il y a un problème ? »Une voix venait de couper court à l’altercation qu’avait Bringsir et le garde et les deux hommes se retournèrent en direction d’où provenait le son. Une femme vêtu de noir, plutôt d’âge mure avec un maquillage assez sombre vint à la conversation. Le garde à la vue de cette drôle de personne se mit en position de garde à vous. -Non euh oui Colonel ! Cet homme que voici empêche une manœuvre pour capturer un fugitif Colonel ! Bringsir se crispa de désir d’enfoncer sa lame dans la gorge du garde et de faire gicler son sang contre les murs de la maison juste à côté mais préféra serrer les dents. Il ne pouvait partir de Ferèsis en laissant une mauvaise image de lui. Et ce mettre à dos la confrérie des Arvèles n’était surement pas la meilleur des choses à faire même si le jeune homme s’en moquait un peu. Il se tourna vers la dame pour la suite de la conversation en délaissant complètement le garde qui l’avait assez importuner pour aujourd’hui. 912 mots |
| | | | (#) Sujet: Re: Reconnaissance Mar 30 Juil 2013 - 23:04 | |
| Ferèsis était de ces villes qui accueillent en leur sein tout genre d'individus et le marché en son coeur était connu pour ses nombreuses variétés de produits. Parfois les voyageurs n'y venaient que pour acheter quelques objets introuvables ailleurs et repartaient de cette démarche nonchalante. Ferèsis était un point difficile d'accès mais quand on désirait réellement un bien on prenait le risque d'affronter la montagne. Seulement, en plus d’attirer riches marchands, manants, voyageurs en tous genres, collectionneurs, ou tout autre type d'acheteur, le marché attirait aussi des voyageurs quelques fois mal attentionnés. La garde de la ville devait donc se montrer vigilante et il arrivait que parfois les gardes se retrouvent face à certains conflits qu'ils devaient gérer la tête haute.
En cette matinée, bien que les rues de la ville furent peu peuplées, le marché grouillait de monde. Il n'était pas évident pour les gardes de se repérer dans cette foule dense, e Ankara le savait. Mais elle avait confiance en ses soldats. La confrérie des Arvèles était réputée pour sa maîtrise des armes et du combat et elle ne doutait pas un instant de la capacité de la milice pour contrer les personnages mal attentionnés. La tâche n'était cependant pas toujours évidente car certains voyageurs, pour des raisons éthiques, personnelles, ou parfois pour aucune raison, entravait la tâche des patrouilles. Apparemment, ce matin, l'un des gardes était confronté à cette situation et Ankara semblait arriver à temps. Le voyageur aurait peut-être perdu patience face au comportement, légitime, du garde. Elle ne connaissait pas les raisons de l’altercation mais comptait bien découvrir ce qui se passait. Elle restait pour le moment pacifique, bien loin décidé à engager un combat ou un affront verbal. La jeune femme avait appris au cour de son existence à garder son sang froid. Et c'est ce même sang froid qui lui avait offert, trois ans plus tôt, l'accès au post de colonel.
A l'approche d'Ankara le garde se mit au garde à vous. Elle avait du s'habituer, à force, à ces règles imposées par la hiérarchie militaire. Et bien qu'elle se considérait comme une soldat parmi d'autres, elle acceptait cette démarcation. Quelque part elle donnait des ordres et si elle était considérée comme l'égal d'un autre soldat, qui l'aurait écoutée ?
« -Non euh oui Colonel ! Cet homme que voici empêche une manœuvre pour capturer un fugitif Colonel ! »
Ankara dévisagea le voyageur. Il avait ce petit air rebelle du voyageur en quête d'aventure. Elle posa à nouveau son regard sur le garde, consciente que dévisager le suspect ne ferait qu'accentuer sa colère déjà bien visible.
« Pourrais-je avoir plus de précisions ? »
Elle fit une petite pause avant de s'adresser au voyageur. Elle lui dit d'un ton ferme, mais calme et pacifique :
« Vous savez qu'entraver le travail de patrouille de nos garde est susceptible d'une condamnation, à Ferèsis ? »
La condamnation pouvait être simple. Un simple refus d'accès à la ville. Mais selon la gravité de l'acte, la sanction pouvait s'avérer plus lourde. Elle n'émettait là qu'un avertissement verbal, ne souhaitant pas agresser le jeune homme. Elle voulait juste l'avertir de ce qu'il pouvait encourir s'il ne coopérait pas. Mais elle attendait toujours une explication détaillée du garde afin de savoir ce qu'il en était. Ankara n'était pas femme à sévir sans raisons. Elle était quelqu'un de sensée, responsable et raisonnable. Elle savait que derrière elle, derrière ses décisions, la réputation des arvèliens et de leur ville était mise en jeu. les rumeurs sont choses qui prennent rapidement de l'ampleur.
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Bringsir
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PersonnagePrestige : (7/7) | (#) Sujet: Re: Reconnaissance Mer 31 Juil 2013 - 5:22 | |
| Bien que Bringsir n’était pas très respectueux dans la vie de tous les jours, il était tout autre durant un combat. Respecter son adversaire avant de lui ôter la vie était primordiale pour lui. Tuer était une récompense, une sorte de reconnaissance pour la personne de lui avoir fait savourer ce moment. Fuir ? Ce comporté comme un lâche ? Le jeune homme ne s’abaissait même pas à ce niveau et laisser les pleutres se terraient dans leurs trous sauf si ils devaient mettre la vie d’autrui en danger. En temps normal il était très rare que Bringsir intervienne pour sauver une vie quelconque, mais si cela se produisait pendant un combat pour faire un otage, se venger d’une cuisante défaite ou autres raisons alors là le voyageur ne serait sans pitié, même si il devait le poursuivre dans tout Madelle ou affronté un Kog’Karth. Et en ce moment même, le garde qui lui portait affront, risqué de plus en plus, tout au long de ses paroles, d’être confronté aux multiples choix qui allaient s’ouvrir à lui si il continuait d’importuner le voyageur. « Pourrais-je avoir plus de précisions ? »La femme pour qui Bringsir c’était tourné pour engager la suite de la conversation le dévisagea pour s’adresser au garde. Le jeune homme fût assez surpris de voir que quelqu’un de son rang était aussi poli que ces sous-hommes qui faisaient la garde. Il était honteux d’un tel comportement à l’égard d’une personne étrangère à Ferèsis. Cela aurait pu se traduire par un affront ou un manque de respect qui pourrait ternir l’image de la ville mais aussi celle de la confrérie. Chance pour eux que Bringsir s’en moquait guère car il n’allait pas non plus les respecter d’autant que cette fois ci, le jeune homme était dans le vrai, c’est le garde qui n’avait pas regardé où il fonçait et est rentré dans le voyageur sans même s’excuser ou s’informer d’éventuels blessures que le choque aurait pu faire. Voyant qu’on ne semblait plus s’intéresser à lui, le voyageur allait se remettre en route quand la femme l’interpella à nouveau. Elle lui dit d'un ton ferme, mais calme et pacifique : « Vous savez qu'entraver le travail de patrouille de nos garde est susceptible d'une condamnation, à Ferèsis ? »Alors que Bringsir avait laissé passer l’affront de côté, elle venait d’en remettre une couche. Le jeune homme cru d’abord qu’on cherchait à le pousser à bout pour le pousser à la faute et faire de cela un prétexte pour le mettre aux arrêts alors il garda son calme, fît quelques pas pour être dos à eux, et sans se retourner s’exprima : -Je n’ai pas de temps à perdre avec vous. Il tourna sa tête et leur lança un regard noir qui ferait frissonner n’importe qui. Le garde, par réflexe, fît un pas en arrière et se calma dès qu’il se souvenu que la Colonel était à ses côtés. De quoi le soulager mais sans baisser sa garde bien évidemment. Fixant la femme, il reprit : -Votre chien a pris le virage sans regarder où il allait, tête baissé, et il m’a rentré dedans sans concession et puis pour ne pas arranger la chose il n’a même pas eut le respect de s’excuser et m’a même blâmé ! Je vous avouerai que sans votre intervention, sa tête roulerai à mes pieds en cet instant pour l’affront qu’il m’a fait et maintenant je m’en vais, je n’ai plus rien à faire ici.Bringsir avait remarqué que le garde avait compris qu’il parlait de lui. Il n’exprima pas sa colère mais on pouvait très bien le distinguer sur son visage. Le voyageur, durant ses multiples périple, avait combattu à mainte reprise et plus souvent en infériorité numérique et d’ailleurs le plus souvent seul. Alors là, même si ils étaient deux contre lui et toute la garnison de la ville qui pouvait intervenir en quelques minutes, Bringsir ne se laissait pas faire. Il avait dit la vérité et si il devait combattre et mourir à cet instant, ce scénario été celui qu’il préférait. Passer le reste de sa vie derrière des barreaux n’était pas envisageable. Puis le jeune homme avait bien remarqué, que malgré l’impolitesse qu’elle avait eu, cette femme avait l’air censé, et que ses paroles serait analysé et non mît immédiatement de côté et qu’elle comprendra que son homme était en tort. Le voyageur reprit doucement sa marche vers la porte. Pourquoi doucement ? Bringsir s’attendait à être de nouveau interpeller. C’est vrai qu’il ne venait pas d’être tendre avec eux et qu’une réaction très agressive de leurs parts pouvait être probable. C’est pour cela que le jeune homme mît la main droite sur son arme, prêt à l’utiliser au cas où la situation devait mal tourner. Quant à sa main gauche ? Elle était dans sa poche qui contenait ce que lui avait donné le vieil homme. Du bout des doigts il effleurait le papier tout en se posant un tas de question. Pourquoi l’avait-il reçu ? Qui a-t-il dessus ? Que renferme ce document qui semble être très précieux et important ? Dès qu’il serait sorti de la cité le voyageur pourrait le découvrir. Mais pour l’heure il devait régler son affaire avec les deux énergumènes qui venait de lui plomber sa journée, qui même si n’avait rien apporté, avait si bien commencé. Il leva légèrement les yeux, profitant du soleil qui était désormais bien haut dans le ciel. 914 mots |
| | | | (#) Sujet: Re: Reconnaissance Ven 2 Aoû 2013 - 21:02 | |
| Ankara en avait croisé des voyageurs. De toutes sortes. De tout type. De tout âge, de toutes tailles. De tout caractère. Elle en avait apprécié certains et ils étaient sorti des remparts de la ville en laissant dans le coeur de la jeune femme un sentiment heureux. Car il y a de ces rencontres qui ravivent une journée. Mais elle en avait aussi croisé qui entravaient sa course, qui l'empêchaient de faire ce qu'elle avait à faire. Ces voyageurs là, Ankara les aurait bien tous relégués aux portes de la ville. Mais elle gardait toujours son sang froid, en toutes situations. Derrière son image se cachait l'image de la confrérie et elle ne désirait pas la ternir. Elle voulait se montrer raisonnable et juste. Elle attendait avant de porter son jugement. Parfois l'erreur pouvait venir du garde. Mais c'était assez rare. Certains voyageurs manquaient cruellement de respect et de courtoisie. Et le voyageur auquel elle avait actuellement à faire ne lui plaisait désespérément pas. C'était ce genre de personnes qu'elle aurait bien éjecté d'un coup de pied en dehors de Ferèsis. Tout en cet étranger l'agaçait. Sa prestance, ses paroles, son manque de respect. Elle aurait aimé qu'il disparaisse. Mais elle avait d'abord à répondre à l'homme qui avait offensé et humilié un de ses soldats.
« Et vous pensez que le traiter de chien arrange les choses ? Vous vous permettez de parler ouvertement de respect, mais qu'en est-il de vos paroles ? Je ne vous trouve pas sympathique est-ce pour autant que je me permet de vous traiter de façon humiliante ? Je pense qu'il mérite autant d'excuses qu'il ne vous en doit. »
Malgré la colère déjà présente en elle, les yeux d'Ankara conservaient ce bleu-gris profond qui ne révélait aucune émotion. Sa voix ne trahissait pas cet agacement montant, elle était calme, fluide, sereine. D'ici quelques instants chacun passerait son chemin. Qu'en avait-elle à faire de cet hurluberlu ?
Le garde bafoua de brèves excuses à Brinsgir avant de repartir à la recherche du manant. Le voyageur, quant à lui, tournait doucement les talons et rejoignait à petits pas les portes de la ville. Il s'attendait sûrement à être rappelé, mais Ankara n'avait pas de temps à perdre avec un personnage de la sorte. Néanmoins elle se permis d'ajouter :
« Sachez que les portes de notre ville sont ouvertes à tous. Mais je vous mets en garde. J’espère ne plus avoir à vous croiser dans une telle situation si vous revenez. Mon garde vous a présenté ses excuses. Sur ce, bonne route, voyageur. »
Elle resta plantée au carrefour. Le caractère de Brinsgir présageait une réponse. Peut-être considérerait-il les paroles de la colonel comme un affront. Elle n'en avait que faire. Ferèsis était la ville de sa confrérie et si le voyageur désirait répondre par les armes il aurait à faire à un déploiement d'hommes. Les fauteurs de troubles n'étaient pas les bienvenues.
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Bringsir
Chasseur de Titans Messages : 916 Présentation : La LégendeCarnet : Son Histoire Expérience : 887 Titres : Nomade indécis
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PersonnagePrestige : (7/7) | (#) Sujet: Re: Reconnaissance Ven 2 Aoû 2013 - 22:29 | |
| « Et vous pensez que le traiter de chien arrange les choses ? Vous vous permettez de parler ouvertement de respect, mais qu'en est-il de vos paroles ? Je ne vous trouve pas sympathique est-ce pour autant que je me permets de vous traiter de façon humiliante ? Je pense qu'il mérite autant d'excuses qu'il ne vous en doit. »Les paroles de la femme n’atteignirent pas le voyageur. Cette situation commençait à tourner en rond et Bringsir avait d’autres préoccupation pour l’heure mais surtout à cet instant, il n’avait qu’une hâte : sortir d’ici. Malgré qu’il se moquait du respect envers les faibles, il avait pris le temps de mettre les choses au clair. Le garde bafoua de brèves excuses avant de repartir à la recherche du manant. Le voyageur, quant à lui, tournait doucement les talons et rejoignait à petits pas les portes de la ville sans dire un mot puis la colonel s’exprima à nouveau : « Sachez que les portes de notre ville sont ouvertes à tous. Mais je vous mets en garde. J’espère ne plus avoir à vous croiser dans une telle situation si vous revenez. Mon garde vous a présenté ses excuses. Sur ce, bonne route, voyageur. »Ces paroles avaient de nouveau agacé Bringsir. La situation ça n’était pas lui la cause de celle-ci, ça n’avait pas été lui qui était rentré dans le garde, mais bien le garde qui ne regardait pas où il mettait les pieds. Enfin bref, le garde s’était excusé et on ne le pourchassait pas. Néanmoins il préférait tout de même répondre. Jetant un regard en arrière, il aperçut rapidement la femme qui le regardait s’éloigner sans bouger de là où c’était passé l’altercation. Le voyageur s’arrêtait de nouveau, soufflait l’air d’être désespéré, se retournait à nouveau et s’exprima à son tour : -Si je suis en train de discuter avec vous c’est parce qu’il y a eu un problème. Sachez que je n’engage que le combat avec des personnes qui en vaille la peine. Ne croyait pas que je veux vous pouvez à bout, votre garde est peut être très courageux, mais il n’a pas la force pour m’affronter. Je ne vois pas pourquoi je l’aurais cherché et c’est donc bien lui qui est en tort. Maintenant si vous n’avez rien d’autre à me dire, je pense que nous pouvons clore notre entrevue.Simple, direct, les paroles du voyageur avait été prononcé sans haine ni rancœur. Aucunement la femme n’aurait pu ordonner de le pourchasser ou de l’abattre. Il avait strictement dit la vérité et le ton employé le prouver bien. Il n’avait pas une seule fois hésité, ni accroché une syllabe. Il avait très bien compris que la colonel ne faisait que son travail et que donc l’importuner n’était pas une surprise, elle devait faire respecter son rang dans toute situation. Bringsir repris de nouveau la route, toujours lentement au cas où, une nouvelle fois, elle devait encore se prononcer. Il mit la main droite dans sa poche et attrapa le parchemin se préparant à l’ouvrir quand il aurait franchi la porte de la cité. 520 mots |
| | | | (#) Sujet: Re: Reconnaissance | |
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