- Lorsqu'elle rentre dans une pièce ou se promène sur un sentier, Mélusine ne peut s'empêcher d'observer les lieux pour en analyser chaque détail.
- Dans une autre vie elle aurait pu être une espionne, elle est très curieuse et assomme souvent les personnes qu'elle rencontre de questions. Elle est assez directe et ne connaît pas la subtilité, son langage peut parfois être assez familier, mais rarement vulgaire à moins qu'elle soit en colère.
- Si elle a choisi de devenir chasseuse, c'est pour protéger les autres. Elle ne prend que des contrats pour défendre des villages de créatures agressives, voir même de monstres. Et elle envoie une grande partie de ce qu'elle gagne à l'orphelinat.
- Elle laisse une bonne impression aux personnes qu'elle rencontre lors des festivités où elle aime se rendre. Elle a pourtant du mal à se faire de véritables amis. Elle ne tient véritablement qu'à ses frères et soeurs de l'orphelinat et ceux qui se sont occupés d'eux.

- Comme Mélusine vous le direz, on ne peut pas regretter ce que l'on a pas connu. Enfant elle n'avait pas conscience de ce qu'était un père ou une mère. Sa famille, ce sont les gens avec qui elle a grandi à l'orphelinat.
- Alors qu'elle ne pouvait que mordre et griffer, Mélusine venait déjà en aide à ceux qui étaient harcelés par les plus grands. En grandissant, elle s'est vite imposée  l'orphelinat. Les plus grands ce sont mis à la respecter et les plus jeunes à la considérer comme leur grande sœur.
- Pendant un temps il eut une rumeur que Mélusine fit vite taire. Elle avait trouvé cela stupide à l'époque. C'était avant que la confrérie des Récleyès ne se révèle, maintenant il lui arrive d'y repenser. Et si elle était la fille d'un Récleyès ?
- Quand elle fut en âge de tenir un arc et une lance, Mélusine demanda aux chasseurs de village de pouvoir les accompagner. C'est avec eux qu'elle appris à chasser, les accompagnant de plus en plus fréquemment en grandissant.
- C'est au cours d'une de leurs chasses qu'elle rencontra son animal protecteur. Ils étaient tous les deux sur la même proie et remarquèrent l'un présence de l'autre. Le temps se figea, chacun décryptant l'autre. Quand Mélusine et le faucon se jetèrent ensemble sur la proie qui détala, les laissant seuls tous les deux.
- Elle ne partit pas tout de suite de l'orphelinat. Pendant quelques mois elle gagna un peu d'argent en défendant les villages alentours de nuisibles et quelques bêtes sauvages pour pouvoir organiser un voyage. Mélusine voulait voir la mer et le continent.
- La plage des Astres était magnifique quand elle y arriva enfin. En descendant au sud, elle découvrit des merveilles du peuple de l'eau jusqu'à ce que son chemin dévie vers les tours Ouest et Est gardant autrefois la frontière avec les Récleyès.
- Elle n'était qu'à quelques jours de la tour Ouest quand les Récleyès se révélèrent. Là-bas, elle vit des hommes et des femmes mourir à ses côtés en repoussant les Récleyès. Après la bataille, elle resta à la tour Ouest pour aider les blessés et se soigner elle-même.
- Après quelques mois elle rentra à la forêt et se lança dans des contrats plus dangereux, affrontant des animaux toujours plus agressifs.
- Quand les Récleyès ont attaqué la capitale des Anciens, Mélusine était à la lisière de la forêt. Quand les cloches ont retenti, elle n'a pas réfléchi et a foncé vers l'orphelinat. Il était vide quand elle est arrivée et déjà le monde entier avait ressenti la chute de l'arbre. Elle ne compte plus rester dans la forêt et a bien l'intention de se défendre face aux Récleyès.

- Serviable, il est toujours prêt à aider son prochain si celui-ci se montre courtois envers lui. Il ne cherche aucune reconnaissance et agit par altruisme.
- Il ne se plaint jamais et est prêt à faire les travaux les plus durs pour gagner de quoi manger, mais il n'ira cependant pas jusqu'à accepter une besogne où il sera humilié, il garde sa dignité.
- Il parle peu, non pas qu'il soit timide, bien au contraire, il préfère simplement parler uniquement lorsqu'il a une blague à sortir ou quelque chose d'important à dire.
- Il est peut-être courageux, mais il a conscience de ses capacités et il ne se met pas en danger sans raison valable comme protéger quelqu'un qu'il aime.
- Le maniement des armes ne l'a jamais intéressé. Un peu maladroit, il préfère user de ruse. Il sait tout de même les bases du maniement de l'arc et du grapin.
- Il est végétarien depuis qu'il a découvert son animal protecteur et il prit chaque jour la déesse Niria pour qui il a un immense respect. Très croyant, il remercie souvent les divinités dans son quotidien.  

- Fils unique, il a été élevé par ses parents, son oncle et sa grand-mère. Ils habitaient tous dans la même ferme.
- Très jeune il a été déscolarisé pour aider sa famille à la ferme.
- Frêle et maladroit, il était en charge principalement des cochons. Vers ses 15 ans, il a un jour caché un porcelet pour éviter qu'il ne finisse comme ses frères et sœurs. Il s'est avéré que le petit cochon était son animal protecteur. Alors quand sa famille découvrit sa supercherie, ils acceptèrent bien évidemment qu'il le garde.
- Même s'il a été déscolarisé, Thomas savait lire et écrire. Avec le peu d'argent qu'il gagnait, il s'achetait des livres et étudiait le soir. Ses parents l'ont toujours poussé à continuer d'étudier même s'ils avaient besoin de lui la journée pour les travaux de la ferme.
- Il entretenait un lien particulier avec sa grand-mère qui lui a légué tous ses livres à sa mort.
- Sa famille a été emportée par une maladie. Il est resté jusqu'à leurs derniers instants. Son oncle s'en est sorti, mais il était affaibli. Ils décidèrent donc de vendre la ferme pour lui permettre de se retirer dans une petite maison à Saona.
- Depuis, Thomas est seul sur la route avec son animal protecteur. Enchaînant les petits boulots.
- Il est particulièrement passionné de cartographie. Son rêve est de visiter chaque recoin du monde pour publier un jour son propre atlas de Madelle.
- Même s'il est parti loin de chez lui, Thomas continuait d'écrire régulièrement à son oncle. Jusqu'à ce que Saona soit détruite par les récleyès. Il a appris la nouvelle dans la rue en croisant un crieur public.
- Sans nouvelle de son oncle depuis des semaines, il imagine le pire. Désemparé, il ne sait pas où le chercher, ni même s'il doit le chercher mort ou vivant.
- Thomas ne haït pas les récleyès, il ressent de la colère envers eux, de la peur, mais aussi de la pitié pour cette confrérie qui a dû vivre dans des terres infertiles et peuplées de monstres.
- Une fois, il est allé jusqu'à la plage des oubliés pour ses cartes. Il a très vite fait demi tour en risquant d'être tué deux fois par des monstres. Il n'a pas dit son dernier mot, mais tant qu'il n'aura pas trouvé de solides compagnons pour un tel voyage, il préfère le remettre à plus tard.