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L'Histoire des Humains

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Mère Nature

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Message(#) Sujet: L'Histoire des Humains L'Histoire des Humains Icon_minitimeSam 6 Juil 2013 - 11:15

L'Histoire des Humains



Chapitre 1 - La venue d'un Héros
Chapitre 2 - Vengeance
Chapitre 3 - À Venir


Dernière édition par Mère Nature le Sam 23 Nov 2013 - 14:33, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: L'Histoire des Humains L'Histoire des Humains Icon_minitimeSam 6 Juil 2013 - 11:17

La venue d'un héros


L'Histoire des Humains 137278EVentrue
© Eventrue



Il y a de cela plus de cent ans, dans un monde nommé Madelle où la magie est au cœur des civilisations, un petit garçon du nom de Zaraze naquit. Il faisait partie de la confrérie des Anciens, il s'agissait de la plus respectée des confréries humaines, celle qui avait accueilli les premiers Hommes. Dans ce monde, trois peuples coexistaient sans le savoir. Lors de la naissance du nourrisson, les Hommes ignoraient encore leurs voisins, pour eux ils ne s'agissaient que de mythes. Ce n'est que depuis peu que le peuple de l'eau a foulé la terre pour la première fois. Quant au monde reculé des Liares, le pays de feu, ces êtres sont inconnus aux yeux des Héléos, et c'est seulement sur le continent que des rumeurs circulent à propos de ces créatures, les Liares ne pouvant quitter le pays du feu, cela leur étant interdit par leur monarque. Le monde des hommes, lui, est ravagé par les querelles. Lors de leur création, Mère Nature leur permit de développer un nombre inimaginable de Vérités. Alors qu'elle s'attendait à voir naître un peuple puissant, les divergences au niveau de la magie de chacun créèrent des conflits tellement intenses que très vite ils se rassemblèrent suivant leurs dons et passèrent leur temps à guerroyer, s'alliant de temps à autre entre eux.

Ainsi ce bébé qui venait à peine de naître était déjà promis à un très bel avenir, car il renfermait en lui une Vérité des plus pures, il ne faisait aucun doute quant au fait qu'il deviendrait un mage très puissant. À l'âge de seulement vingt-huit ans, il entra au conseil des Anciens, faisant alors partie des hommes les plus influents de sa confrérie. Jamais un si jeune homme n'avait pu acquérir un tel rang, mais tous voyaient la puissance qu'il renfermait en lui comme un signe des Dieux. Chacun espérait qu'un jour, il deviendrait leur héros. Ayant désormais un statut qui lui permettait de s'exprimer librement et surtout qui lui permettait de côtoyer des gens de tous horizons, le jeune idéaliste commença à répandre dans l'esprit de ses camarades une idée bien folle. Et si les Hommes arrêtaient de se quereller pour ne plus former qu'un seul et unique grand peuple ?

Le jeune Zaraze était bien décidé à rallier les hommes en un seul et immense peuple qui saurait faire abstraction des différences de chacun. Il voulut crier au monde son dégoût de voir la haine qui sévissait entre les confréries. Contre toute attente, de nombreuses personnes s'allièrent à sa cause pour créer un monde nouveau où la magie ne serait pas un prétexte pour la haine. Depuis que les Hommes s'étaient retrouvés assez nombreux pour créer des Confréries, les périodes de paix avaient été pour la plupart bien trop courtes, et trop peu nombreuses pour qu'elles marquent les esprits. Beaucoup de madelliens abandonnèrent leur confrérie pour se rassembler, ils étaient prêts à se battre une dernière fois dans l'espoir de voir le cauchemar se finir.

C'est ainsi qu'une capitale fut érigée au centre du continent sur la Terre de Faras, enfin c'est ce qu'elle est devenue en plusieurs années, n'étant au départ qu'un camp plutôt modeste. Cependant le nombre de gens arrivant chaque jour était impressionnant, très vite la nouvelle confrérie devint la plus importante, il fallut alors construire des murs solides. La ville fut bâtie grâce à la magie de Zaraze, qui fit sortir de la terre une cité, mais pour cela il dut demander de l'aide à ses hommes. Lorsque la cité fut presque finie, il fut décidé qu'elle porterait le nom de la terre qui l'avait vu sortir de l'obscurité : Faras. Une nouvelle confrérie vit le jour, ayant pour leader Zaraze. Les Humains étaient enfin décidés à s'unir et la cinquième confrérie, Récleyés, était en train de prendre forme. Si autant de monde s'était rallié à la cause de l'Ancien, ce fut à cause de la découverte d'une prophétie, non loin de l'autel de la Déesse Mère, dans la forêt des Mirlis.

L'Ancien rapporte qu'alors qu'il se dirigeait en direction du temple originel, il tomba sur un immense aigle blanc. Pareil animal n'avait jusqu'alors jamais été vu. L'animal mystique était pourvu d'un bec et de griffes d'acier scintillant. Zaraze conta qu'il put voir le futur lorsque son regard croisa celui de l'aigle. L'instant ne dura que quelques secondes, mais cela fut suffisant au jeune homme pour se voir face à une armée noircissant l'horizon. Alors qu'il se remettait de sa vision, l'animal déposa au creux d'un arbre un morceau de bois sculpté puis il s'envola subitement, le temps que l'ancien lève les yeux au ciel, l'animal disparut comme s'il n'était jamais descendu sur terre. Sur le morceau on ne put déchiffrer qu'une partie du texte sacré "Lorsque [...], le sauveur des Hommes descendra du ciel, il ne [...]. Il sera tenté par de nombreuses perversions, mais la voie de la paix lui sera toujours offerte, mais elle ne sera pas la plus facile, car [...]".

Même si la nouvelle confrérie était devenue la plus importante, les anciennes continuaient d'exister dans leurs contrées, chacune ne voulant pas abandonner les privilèges qu'elles avaient durement acquis au cours des siècles. Cependant l'idée d'un monde meilleur les enchantait, et eux aussi se rendaient compte que leurs gens étaient fatigués de la guerre. Autrefois ils étaient de valeureux guerriers, mais les guerres avaient été si longues et sanguinaires pendant de nombreuses années que tous n'aspiraient maintenant qu'à un moment de quiétude. C'est pourquoi il fut décidé par les confréries qu'un Conseil Suprême devait voir le jour, en attendant la venue du sauveur. Les humains décidèrent de l'installer au cœur de la nouvelle capitale afin que les dirigeants de chaque confrérie puissent se réunir régulièrement au centre de Madelle, faisant ainsi de l'endroit un espace neutre.

La place qu'obtint Zaraze dans le conseil ne lui fut pas donnée grâce à son discours charmeur et son énergie, car c'est exactement ce qui embêtait les autres dirigeants de ce monde, qui avaient peur de lui. Ce jeune homme était tellement aimé par le peuple, il avait réussi à obtenir une réputation des plus nobles en l'espace de quelques années. Ainsi ce qui permit au jeune homme d'avoir sa place au Conseil fut la prophétie qu'il avait trouvé quelques mois auparavant, car tous en avaient entendu parler, des fidèles de la Firléole ayant reçu l'annonce de la découverte de la prophétie par la déesse elle-même. Ainsi, les chefs de Confrérie (ou des Confréries) acceptèrent l'homme Récleyés au sein de leur rang, et firent de la recherche du sauveur une priorité.

Au début, tous étaient très emballés, une nouvelle ère étant en train de voir le jour. Mais très vite les choses se dégradèrent, car Zaraze devenu le leader incontesté du nouveau monde voulut se proclamer comme étant le sauveur. Après sa rencontre dans la forêt des Mirlis, il n'avait aucun doute, l'aigle de la déesse Firléole étant descendu des cieux pour lui dévoiler son futur. Seulement Zaraze était un enfant de la terre et la prophétie était claire, le sauveur viendrait des cieux. Les chefs de confrérie virent là une occasion de se débarrasser de ce faux leader. Pour réussir à discréditer le jeune homme, les dirigeants convoquèrent le Grand Prête de l'autel originel ainsi que quelques fidèles de la déesse des vents et de l'avenir lors d'une séance du Conseil Suprême. Malheureusement pour lui leur verdict fut sans appel, il n'était qu'un messager des Dieux et non l'élu de la prophétie. Il fut décidé alors, dans le plus grand des secrets, de se débarrasser de l'Ancien en l'envoyant dans les Terres Inexplorées en espérant qu'il y périsse.

Il faisait sombre cette nuit-là, on ne pouvait voir à plus de cinq mètres devant soi, en cette nuit bien triste la lune semblait absente, n'éclairant personne de sa lueur. L'enlèvement de Zaraze fut rapide et silencieux, car ses ravisseurs avaient été chargés de le droguer lors de son dernier repas avec une potion bien spécifique. Les dirigeants de chaque confrérie avaient décidé d'envoyer l'Ancien le plus loin possible, mais ils savaient que cette mission devait rester secrète, car le jeune homme était apprécié par de nombreuses personnes dans tout Madelle. À peine eut-il fini le bol de soupe que sa gouvernante lui avait amené, qu'il s'endormit lourdement. Le voyage dura quatre jours pendant lesquels il fut caché au fond d'une charrette et drogué régulièrement, afin de ne causer de tort à personne.

Zaraze, le plus grand de tous les mages, chef de la nouvelle confrérie et digne héritier du trône des Humains fut jeté hors de sa patrie par de simples mercenaires. On ne lui laissa même pas la possibilité de défendre sa place et son honneur. Exilé dans des terres désolées, on le plaça sous un arbre mort, comme si sa vie l'avait quitté. L'Ancien resta une journée entière sous l'arbre, ne pouvant pas bouger ses muscles, mais reprenant peu à peu ses esprits. Ce fut pendant cette journée qu'il se jura de tuer ceux qui l'avaient amené ici et de revenir dans son pays pour en prendre le pouvoir. Le héros que tous virent en Zaraze lors de sa naissance mourut dans les terres inexplorées, laissant place à un sombre personnage.




Dernière édition par Mère Nature le Sam 23 Nov 2013 - 14:22, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: L'Histoire des Humains L'Histoire des Humains Icon_minitimeMar 20 Aoû 2013 - 8:57

Vengeance


L'Histoire des Humains 562564Chapitre2
© igorkieryluk



La nuit était arrivée sans crier gare dans cet endroit hostile, assit dans la poussière et le dos contre un arbre, Zaraze n'arrivait plus à bouger. Il avait tenté tout l'après-midi de se lever, sans réussir, pas même ses orteils ne daignaient lui obéir. Le mage se voyait déjà mort, si une bête ne le remarquait pas, il finirait de toute manière par mourir de soif. La seule chose qui lui restait en cet instant était ses souvenirs, mais l'ancien n'arrivait pas à se remémorer ceux qu'il désirait ardemment. Il se repassait en boucle les événements de la veille lorsque Evangéline, sa gouvernante, lui avait apporté son repas. Elle faisait partie des fidèles qui avaient rejoint la confrérie peu de temps après sa création. Comment avait-elle pu le trahir ? Pourquoi avoir voulu sa perte ? À moins qu'elle ne se soit rendu compte de rien ? Non ce n'était pas possible, Zaraze ne pouvait le concevoir, il était clair pour lui que sa décadence avait été orchestrée par des personnes proches de lui, car il ne gardait aucun souvenir de son enlèvement, les mercenaires avaient donc dû l'extirper de son lit. Comment ses gens avaient-ils fait pour ne rien voir, ils ne pouvaient pas tous être de mèche avec ces scélérats tout de même.

Le mage ne se souvenait que de quatre ou peut-être cinq ombres, il n'était sûr que d'une seule chose, une longue chevelure d'ébène avait caressé son visage, il ne pouvait s'agir que d'une femme. C'était là le seul détail qui lui restait en mémoire. Zaraze ne désirait qu'une chose en cet instant, tous les tuer. Il rêvait de se lever et de leur courir après pour leur ôter la vie. Durant une journée et une nuit le jeune homme ne pensa qu'à cela, sa rage ne cessant de s'intensifier au fil des heures. Cependant, très vite son envie de sang se retourna contre les dirigeants madelliens, car après tout, les mercenaires n'étaient que de simples outils. Le mage savait pertinemment que les commanditaires de son enlèvement ne pouvaient être que ses rivaux. Il s'était montré trop impertinent et aujourd'hui il en payait le prix. C'est en ce jour que Zaraze se fit la promesse solennelle de revenir un jour vers eux pour leur ôter à tous la vie de ses propres mains. Le jeune homme qui était autrefois animé par des rêves de paix mourut en ces lieux pour laisser place à un être sombre dont la seule motivation fut jusqu'à sa mort la vengeance. C'est en ces lieux que le mage noir commença à prendre forme.

Exténué, Zaraze s'endormit au petit matin, son sommeil fut envahi par des visions de mort. Il se réveilla dans l'après-midi, alors qu'il se préparait à vivre une journée similaire à celle de la vieille il lui sembla que quelque chose avait changé depuis, il avait des courbatures. Peu à peu le mage put à nouveau bouger, au départ il ne s'agissait que de ses orteils et avant que la nuit n'arrive il réussit à reprendre le contrôle de son corps pour finalement se lever, cependant il était encore très faible. Ne connaissant pas ces lieux, il décida de marcher droit devant lui, il ne voulait pas mourir ici, il ne le devait pas ! C'est ainsi que durant un mois il essaya de survivre tant bien que mal. À plusieurs reprises il crut bien que la mort était venue le chercher, car dans cet endroit infertile vivaient des monstres que jamais auparavant il n'avait croisés dans Madelle. Ces animaux n'avaient rien de comparable à la faune du Continent. Ils étaient tous si sanguinaires et ils ne recherchaient que la mort. Ainsi plus d'une fois Zaraze faillit rendre son dernier souffle, mais lorsqu'il pensait que tout était perdu, l'homme se remémorait sa promesse et il faisait tout son possible pour anéantir l'animal ou s'enfuir le plus loin possible.

La mage ne trouvait jamais de répit, il dormait peu et avait du mal à trouver de la nourriture, jusqu'à ce qu'un jour il vit au loin une silhouette humaine. Le mage crut qu'il commençait à devenir fou, car depuis son exil il n'avait jamais rencontré d'être humain, l'ombre à l'horizon pourtant ne cessait de s'avancer. Zaraze se précipita alors sur un rocher afin de pouvoir attaquer l'inconnu dès qu'il serait à sa portée, car étrangement il avait l'impression qu'il venait pour lui. Cependant lorsqu'il put voir le visage de cet homme, le cœur du mage se serra dans sa poitrine et son souffle se coupa, il n'était plus en mesure de faire un seul geste. Pourquoi était-il ici ? Faisait-il partie des traîtres ? Gordack, l'ami d'enfance de Zaraze se trouvait à à peine quelques mètres de lui. Celui-ci se mit alors à crier le nom de son ami, mais Zaraze resta muet. Alors qu'il était prêt à faire demi-tour croyant qu'il avait rêvé son ami, le mage se décida à descendre de son perchoir. Gordack se retourna et le vit. Lorsque celui-ci avait disparu, il n'avait pas voulu croire à la mort de l'Ancien, il savait au plus profond de lui qu'il était encore en vie. Il avait alors réussi à trouver l'un des mercenaires qui l'avait emmené ici et lui avait fait avoué où son ami avait été emmené. Il n'avait alors pas hésité à traverser la frontière, quitte à mettre sa vie en danger pour venir le secourir.

Les retrouvailles entre les deux hommes furent plutôt distantes et nerveuses, tous deux n'arrivaient pas à réaliser que tout cela était vrai, ce fut Gordack qui brisa le silence qui s'était installé. Puis lorsqu'il eut commencé, il ne s'arrêta pas, désirant rattraper le temps perdu il s'empressa de raconter au mage comment les gens avaient pris l'annonce de sa mort. Il lui décrivit les lieux de prières qui avaient vu le jour à travers tout le pays en son honneur ou bien comment sa gouvernante avait fui rapidement la capitale. C'est ainsi qu'il en vint à lui raconter que de nombreuses personnes étaient rentrées chez elles pour laisser Faras à moitié vide. Il lui expliqua que malgré tout un certain nombre d'individus croyaient encore en la cinquième confrérie, n'hésitant pas à se réunir en différents lieux, espérant en secret le retour de leur sauveur. Zaraze resta muet pendant l'histoire de son ami préférant l'écouter. Lorsqu'il eut finit le mage se contenta de répondre une seule phrase à son ami "je me vengerai, ils périront tous sous mon joug". Sachant désormais que son ami était bel et bien vivant Gordack repartit pour le continent espérant que les fidèles de la confrérie de Récleyés accepteraient de le suivre et de croire au retour de leur messie, car Zaraze décida de rester dans les Terres Désolées.

Au cours de son périple, le mage s'était souvenu d'une légende de son enfance. Il y avait de cela fort longtemps dans le pays des Dieux, Sydilia, la déesse de la Perfidie, avait bravé l'autorité de la déesse Mère. Elle avait voulu créer sa propre race intelligente, mais ce privilège était réservé à Mère Nature. C'est pourquoi la déesse impétueuse fut exilée du royaume céleste et trouva refuge dans la Forêt Hurlante des Terres Inexplorées. Zaraze avait pour ambition d'aller  la voir pour lui demander son soutien dans la guerre qu'il avait l'intention de mener contre le continent.

Quatre années passèrent durant lesquelles Gordack s'efforça de reconstruire la confrérie en attendant le retour de son ami, il réussit à convaincre un certain nombre des anciens fidèles de Zaraze, mais la moitié d'entre eux avaient décidé de retourner auprès de leur confrérie d'origine. Lorsqu'un soir un homme demanda à entrer dans la tour sombre, repère de la cinquième confrérie. Il avait de longs cheveux lui arrivant dans le dos, son visage était caché par un capuchon et il était vêtu de haillons. Il s'agissait de Zaraze, il revenait enfin parmi les siens, l'homme avait bien changé, seul son ami arriva à le reconnaître. Comme lors de leur dernière rencontre Zaraze resta silencieux pendant que Gordack lui expliquait la situation, quand il eut finit il demanda à ce que tous les membres de la confrérie soient rassemblés en un même lieu.

Ce fut cette nuit-là que les dons des Récleyés changèrent, grâce à la volonté de la déesse Sydilia. Cette nuit sombre fut remplie de cris de lamentations, aucun d'entre eux ne comprenaient pourquoi leur corps les faisant tant souffrir. Certains se griffaient jusqu'au sang, tandis que d'autres se recroquevillaient sur eux même. Devant ce spectacle Zaraze afficha un sourire malsain, en particulier lorsque le mal rongea à son tour son ami. Au petit matin la plupart des Récleyés étaient allongés à même le sol, alors que durant la nuit ils désiraient tous se venger sur Zaraze, désormais une certaine paix s'était installée en eux et par un maléfice de la déesse tous acceptèrent leur changement sans se révolter. La cinquième confrérie telle que nous la connaissons aujourd'hui venait de voir le jour.


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